Dernière mis à jour: 15 novembre 2015
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Les hadiths suivants illustrent le système de deux poids deux mesures de l'islam envers le prochain, selon qu'il est musulman ou pas.  La plupart de ces hadiths ont été trouvés dans le recueil "Le Jardin des vertueux" (ceux-là on conservé leur numérotation) mais proviennent en fait de divers auteurs.  D'autres proviennent du site "Hadith du jour".  Cette liste n'est pas exhaustive. 



  •  95. Abou Hourayra (RA) rapporte que le Messager de Dieu (saws) a dit : « Dieu le Très-Haut a dit : « Celui qui se fait ennemi de l’un de Mes bien-aimés, je lui ai effectivement déclaré la guerre. Mon esclave ne s’est jamais rapproché de Moi par une œuvre plus aimable à Moi que par les obligations que Je lui ai imposées. Mon esclave ne cesse de se rapprocher de Moi par les actes surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime. Une fois que Je l’ai aimé, Je deviens son ouïe avec laquelle il entend, sa vue avec laquelle il voit, sa main avec laquelle il combat et son pied avec lequel il marche. S’il Me demande alors quelque chose Je la lui donne et, s’il se met sous Ma protection, Je la lui accorde ».


  • 111. Selon Sa’d Ibn ‘Abdel ‘Aziz, selon Rabî’a Ibn Yazid, selon Abou Idris Al Khawâlânî, selon Abou Dharr (RA), le Prophète (saws) a dit parmi se qu’il a rapporté des paroles de Dieu béni et glorifié : « O Mes esclaves ! Je Me suis interdit à Moi-même l’injustice et Je l’ai interdite entre vous. Aussi ne soyez pas injustes les uns envers les autres.(...)



  • 182. Jarîr Ibn ‘Abdullâh a dit : « J’ai fait acte d’allégeance au Messager de Dieu (saws) en m’engageant à faire la prière selon toutes ses règles, à faire l’aumône et à être loyal dans mon conseil et dans mes sentiments envers tout Musulman ». (URA)

  • 211. Selon ‘Abdullâh Ibn ‘Amr Ibn Al ‘Âs (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit : « Le musulman est celui dont les musulmans sont à l’abri du mal de sa langue et ses mains. Le fugitif de la Mecque à Médine (Al Mouhajer) est celui qui a fui les interdits de Dieu ».

  • 212. Toujours selon lui : « Un homme du nom de Kirkira avait la garde des bagages du Prophète (saws). Quand il mourut, le Messager de Dieu (saws) dit : « Cet homme est en Enfer ». On alla voir la raison de cette condamnation et l’on trouva effectivement dans ses propres affaires un manteau qu’il avait volé du butin. (Rapporté par Al Boukhari) [NDLR: le vol, interdit sur un musulman, est autorisé s'il s'agit de piller un peuple de non-musulmans].

  • 216. ‘Omar Ibn Al Khattab (RA) a dit : « Quand ce fut le jour de Khaybar, un petit groupe des compagnons du Prophète (saws) vinrent dire : « Un tel est mort en martyr et un tel mort en martyr ». Puis ils passèrent devant la dépouille mortelle de quelqu’un et dirent : « C’est un martyr ». Le prophète(saws) dit alors : « Oh que non ! Je l’ai vu en Enfer portant un manteau qu’il a volé du butin ». (Rapporté par Moslem) [idem que précédemment]

  • 214. Selon Abou Oumâma Iyâs Ibn Ta’laba (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit : « Celui qui usurpe de sa main droite le droit d’un Musulman, Dieu a rendu obligatoire son entrée en Enfer et lui a interdit le Paradis ». Quelqu’un dit : « Même s’il s’agit de quelque chose de futile ? O Messager de Dieu ! » - « Quand même c’est un simple bâton d’arac (plante commune de l’Arabie dont le bois sert à se curer les dents et qui se vent très bon marché). (Rapporté par Moslem)

  • 220. Selon ‘Abdullâh Ibn ‘Omar (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit : « Le croyant ne cesse de se trouver à l’aide dans sa religion tant qu’il n’a pas fait couler un sang interdit" [NDLR: le sang d'un musulman].

  • 222. Selon Abou Moussa (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit : « Le croyant par rapport croyant est comme la construction dont tous les éléments se soutiennent ». (Il fit en même temps croiser ses doigts). (URA)

  • 223. Toujours selon lui, le Messager de Dieu (saws) a dit : « Celui qui traverse l’une de nos mosquées ou de nos rues commerçantes portant une flèche, qu’il tienne sa pointe dans sa main afin de ne pas en blesser un musulman ». (URA)

  • 224. Selon An-No’mân Ibn Bashir (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit : « L’image des Croyants dans les liens d’amour, de miséricorde et de compassion qui les unissent les uns aux autres est celle du corps : «dès que l’un de ses membres se plaint de quelque mal, tout le reste du corps accourt à son secours par la veille et la fièvre ». (URA)

  • 233. Selon ‘Omar (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit : « Le Musulman est le frère du Musulman. Il ne lui fait pas d’injustice et ne le trahit point. Celui qui aide son frère à satisfaire ses besoins, Dieu l’aide à satisfaire les siens. Celui qui dissipe une situation affligeante à un Musulman, Dieu lui en dissipe une le jour de la résurrection. Celui qui couvre les défauts d’un Musulman, Dieu lui recouvre les siens le jour de la résurrection » (URA)

  • 234. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit : « Le Musulman est le frère du Musulman. Il ne le trahit pas, ne lui ment pas et ne se refuse jamais à le secourir. Tout Musulman est sacré pour tout autre Musulman : son honneur, ses biens et son sang. La piété est ici (et il fit signe trois fois àa sa poitrine). Il suffit à quelqu’un pour être mauvais de mépriser son frère Musulman ». (Rapporté par Tirmidhi)

  • 235. Toujours selon lui, le Messager de Dieu (saws) a dit : « Ne soyez pas envieux les uns des autres. Ne truquez point les enchères. Ne vous détestez pas et ne vous tournez pas le dos les uns aux autres. Ne faites pas de surenchère et soyez – ô esclaves de Dieu ! frères. Le Musulman est le frère du Musulman Il ne le fait pas d’injustice, ne le méprise pas et ne lui refuse pas son secours ; la piété est ici (en désignant sa poitrine trois fois de suite). Il suffit à quelqu’un, pour être mauvais, de mépriser son frère Musulman. Tout Musulman est sacré pour tout autre Musulman : son sang, ses biens et son honneur ». (URA)

  • 244. Selon Ibn 'Omar (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Le Musulman est le frère du Musulman. Il ne lui fait pas d'injustice et ne le trahit point. Celui qui œuvre à satisfaire le besoin de son frère, Dieu est là pour lui satisfaire le sien. Celui qui dissipe une situation affligeante à un Musulman, Dieu lui en dissipe une de celles du jour de la résurrection. Celui qui couvre un Musulman, Dieu le couvre le jour de la résurrection». (ura)

  • 245. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Celui qui dissipe à un Musulman l'une des situations affligeantes de ce bas monde Dieu lui en dissipe une de celles du jour de la résurrection. Celui qui met dans l'aisance quelqu'un dans la gêne. Dieu le met dans l'aisance dans ce monde et dans l'autre. Celui qui couvre un Musulman, Dieu le couvre dans ce monde et dans l'autre. Dieu ne cesse d'être aux côtés de Son esclave tant que Son esclave est aux côtés de son frère. Celui qui parcourt un chemin à la recherche de quelque savoir. Dieu lui facilite un chemin vers le Paradis. Toutes les fois que des gens se réunissent dans l'une des maisons de Dieu exalté pour réciter le Livre de Dieu (le Coran) et pour l'étudier ensemble, la sérénité (divine) descend aussitôt sur eux, la miséricorde les voile, les Anges les couvrent de leurs ailes et Dieu les mentionne auprès de ceux qui sont près de lui (les Anges, les Prophètes et les Saints). Celui qui ne s'élève pas par son propre labeur, ce ne sont pas ses origines qui vont l'élever». (Rapporté par Moslem)

  • 390. Selon Ibn 'Omar (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'y a de dieu que Dieu et que Mohammad est le Messager de Dieu, puis qu'ils fassent correctement la prière et qu'ils donnent l'aumône légale. S'ils ont fait tout cela, ils ont assuré contre moi leur sang et leurs biens sauf ce que l'Islam permet d'en prélever légalement». (ura)

  • 391. Tàreq Ibn Ashyam (das) a dit: «J'ai entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire: «Celui qui dit: «II n'est de dieu que Dieu», qui renie tout ce qu'on adore en dehors de Dieu, ses biens et son sang deviennent alors sacrés et c'est à Dieu le Très-Haut qu'il incombe de le juger». (Rapporté par Moslem)

  • 392. Al Miqdàd Ibn Al Aswad (das) rapporte: «J'ai dit: «O Messager de Dieu! Si je rencontre au combat l'un des Mécréants et si dans le combat il m'a coupé l'une de mes mains puis s'est sauvé derrière un arbre en disant: «Je me soumets à Dieu». Est-ce que je le tue? O Messager de Dieu! après sa déclaration.» Il dit: «Ne le tue pas». (...) (ura)

  • 393. Ousàma Ibn Zeyd (das) a dit: «Le Messager de Dieu (bsdl) nous a envoyés en expédition à Al Horqa, de la tribu de Jouhayna. Le lendemain matin nous étions devant leur point d'eau. Nous poursuivîmes, un ansàrite et moi, l'un de leurs hommes. Quand nous le rattrapâmes il dit: «II n'est de dieu que Dieu», L'ansàrite l'épargna mais moi je le tuai avec ma lance. De retour à Médine, le Prophète (bsdl) eut vent de la chose. Il me dit: «O Ousàma! Tu l'as donc tué après qu'il a dit: «II n'est de dieu que Dieu»? Je dis: «O Messager de Dieu! Il ne l'a dit que pour sauver sa tête». Il dit: «L'as-tu donc tué après qu'il a dit: «II n'est de dieu que Dieu»? Et il ne cessa de le répéter jusqu'à ce que je souhaitasse que je n'eusse pas embrassé l'Islam avant ce jour». (ura)

  • 394 Selon Joundab Ibn 'Abdullâh (das), le Messager de Dieu (bsdl) a envoyé en expédition un groupe de Musulmans contre un peuple appartenant aux idolâtres. Ils se rencontrèrent et, chaque fois qu'un idolâtre se dirigeait vers un Musulman pour le combattre, il allait vers lui et le tuait. L'un des Païens voulut profiter de son inattention, mais il leva au-dessus de lui son sabre (on disait entre nous que c'était Ousàma Ibn Zeyd) et l'autre cria alors: «II n'est de dieu que Dieu». Il le tua quand même. Quelqu'un vint annoncer la bonne nouvelle au Messager de Dieu (bsdl) qui l'interrogea sur les péripéties de la bataille et il l'en informa. Il en vint à l'histoire de l'homme et ce qu'il avait fait. Le Messager de Dieu (bsdl) l'appela et lui demanda: «Pourquoi l'as-tu tué?» Il dit: «O Messager de Dieu! Il a endolori les Musulmans et en a tué untel et untel (et il en nomma quelques-uns)». C'est alors que je l'ai chargé. Quand il vit le sabre il dit: «II n'est de dieu que Dieu». Le Messager de Dieu (bsdl) dit: «L'as-tu tué?» Il dit: «Oui». Il dit: «Quelle sera ton excuse devant «il n'est de dieu que Dieu» le jour de la résurrection?» Il dit: «O Messager de Dieu! Prie Dieu de m'absoudre». Il dit: «Quelle sera ton excuse devant «il n'est de dieu que Dieu» quand viendra le jour de la résurrection?» et il ne fit que répéter la même question. (Rapporté par Moslem)

  • 1524. Selon Abou Bakr (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit à Mina dans son sermon du jour du sacrifice, au cours de son pèlerinage d'adieu: «Votre sang, vos biens et votre honneur vous sont sacrés comme vous sont sacrés votre jour-ci, en votre mois-ci, dans votre pays-ci. Ai-je bien transmis?» (ura)

  • 1527. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Tout le Musulman est sacré pour le Musulman: son sang, son honneur et ses biens». (Rapporté par Moslem)

  • 1559. Selon Ibn Mas'ùd (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Le fait d'injurier le Musulman est un acte de rébellion à Dieu, et le fait de le tuer est un acte de mécréance». (ura)

  • 1567. Selon Anas (das), le Prophète (bsdl) a dit: «Ne vous détestez pas, ne soyez pas envieux les uns des autres, ne vous tournez pas le dos, ne rompez pas vos liens d'amitié et soyez frères, ô esclaves de Dieu! Il n'est pas permis au Musulman de fuir son frère plus de trois jours». (ura)

  • 1574. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «II suffit à un homme pour être mauvais de mépriser son frère musulman».

  • 1591. Selon Anas (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Ne rompez pas les liens d'amitié qui vous unissent, ne vous tournez pas le dos, ne vous haïssez pas, ne vous enviez pas les uns les autres et soyez frères, ô esclaves de Dieu! Il n'est pas permis à un Musulman de fuir son frère plus de trois jours consécutifs» (URA)

  • 1592. Selon Abou Ayùb (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: Il n'est pas permis à un Musulman de fuir son frère plus de trois nuits consécutives: ainsi ils se rencontrent et chacun d'eux tourne la tête de côté. Le meilleur des deux est celui qui salue le premier». (ura)

  • 1593. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Les œuvres sont exposées tous les lundis et tous les jeudis. Dieu absout alors tout homme qui n'associe rien à Dieu sauf quelqu'un ayant une animosité contre son frère. Dieu dit dans ce cas: «Reportez l'absolution de ceux-là jusqu'à ce qu'ils se réconcilient». (Rapporté par Moslem)

  • 1595. «Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «II n'est pas permis à un Musulman de fuir son frère plus de trois nuits consécutives. Celui qui fuit son frère plus de trois nuits et meurt entre temps, entre en Enfer». (Rapporté par Abou Dawûd)

  • 1596. Le Compagnon du Prophète (bsdl) Abou Khiràsh Al Asiami (das) rapporte qu'il a entendu le Prophète (bsdl) dire: «Celui qui fuit son frère toute une année, c'est comme s'il avait fait couler son sang». (Rapporté par Abou Dawùd)1

  • 1597. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «II n'est pas permis à un Croyant de fuir un autre Croyant plus de trois nuits successives. Une fois passées les trois nuits, qu'il aille à sa rencontre et qu'il le salue. Si l'autre lui rend son salut, ils sont associés dans le salaire (de cette bonne action) et s'il ne lui rend pas son salut, c'est sur lui seul que retombe le péché et celui qui a salué en sort complètement blanchi». (Rapporté par Abou Dawûd)

  • 1732. Selon Ibn 'Omar (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Quand l'homme dit à son frère: «Espèce de mécréant!» l'un des deux a sûrement mérité ce titre. Il s'applique à l'autre si ce qu'il a dit est vrai, sinon c'est à lui qu'il revient». (ura)

  • 1783. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Que l'un de vous ne brandisse pas son arme à la face de son frère, il ne sait pas si le Diable ne poussera pas trop loin son geste et ne le fera pas ainsi tomber dans un trou de l'Enfer (en lui faisant tuer son prochain)». (ura)


Dans une autre version de Moslem: «Abou Al Qàsem (bsdl) a dit: «Celui qui brandit une lame de fer à la face de son frère, les Anges ne cessent pas de le maudire même s'il s'agit de son frère germain».

  • D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit:
« Qu'un croyant ne déteste pas une croyante, si il déteste un de ses comportements il sera satisfait par un autre de ses comportements »
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1469)

  • D'après Awf Ibn Malik (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Prenez garde aux péchés qui ne sont pas pardonnés. Le vol d'une partie du butin*, celui qui en vole quelque chose viendra avec le jour du jugement. Et manger l'usure, celui qui mange l'usure sera ressuscité le jour du jugement comme un possédé frappé par la possession » puis il a récité le verset: - Ceux qui mangent l'usure ne se lèveront que comme celui qui a été frappé par la possession de Chaytan - [Sourate Al Baqara n°2 verset 275].
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1862)
*NDLR: un butin est déjà en soi le produit d'un vol  (sur les mécréants)


  • D'après Abou Said Al Khoudri (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Lorsque le serviteur rentre dans l'islam et que son islam est bon Allah lui inscrit toutes les bonnes actions qu'il a fait précédemment et il lui efface tous les péchés qu'il a fait précédemment. Puis vient le compte: la bonne action compte de 10 à 700 fois et le péché compte un seul sauf si Allah passe dessus »
(Rapporté par Nasai et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°247)

  • Le Prophète a dit:
"Un adorateur est entré au Paradis grâce à une branche épineuse qu'il a écartée du passage des Musulmans."
["Al-Khiçâl": 1/32]


  • Muhammad a dit: « Aucun musulman ne devrait être mis à mort pour le meurtre d'un infidèle. (Boukhari 9,50):

  • D'après 'Abd Allah ibn Mas 'ûd, le Messager d'Allah a dit: "Le fait d'injurier un musulan tient de la perversité, celui de le combattre tient de l'incrédulité"


  • D'après Abdallah Ibn 'Amr Ibn Al 'As (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Les grands péchés sont: l'association à Allah, le mauvais comportement envers les parents, tuer une âme et le serment mensonger pour prendre l'argent d'un musulman ».(Rapporté par Al Boukhari dans son Sahih n°6675)

  • D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Aucun serviteur ne couvre un serviteur dans la vie d'ici-bas sans qu'Allah ne le couvre le jour du jugement ».(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2590)
Note: L'imam Nawawi (mort en 676) a expliqué dans Charh Sahih Mouslim que le sens de couvrir une personne est de cacher ses péchés et ses défauts et de ne pas les dévoiler.

Sahih Boukhari

Aimer les Ansar est une marque de foi
 D’après Anas Ben Malik, le Prophète a dit : « C’est une marque de foi que d’aimer les Ansar (partisans du Prophète) et une manifestation d’hypocrisie que de les détester. »
2775. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) : le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Si quelqu'un affranchit un esclave musulman; Dieu délivrera du feu de l'Enfer un de ses membres, contre chacun des membres de l'esclave".

Quelques hadiths tirés du Sahih de Mouslim:

29. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : A la mort de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), quand Abou Bakr fut investi du califat et qu'un certain nombre d'Arabes renièrent leur foi, dit à Abou Bakr : "Comment vas-tu les combattre alors que l'Envoyé de Dieu (le Très-Haut) a dit : J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres jusqu'à ce qu'ils confessent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu. Celui qui témoigne de l'unicité de Dieu, rends sa vie et ses biens inviolables, sauf au cas où il serait jugé coupable et c'est à Dieu qu'il appartiendra de régler son compte". Abou Bakr répondit : "Par Dieu! Je combattrai quiconque fait de distinction entre la prière et l'aumône légale (Az-Zakâ); car celle-ci est le dû des biens (c.-à-d. le droit de Dieu sur nos biens comme la prière et le jeûne sont le droit de Dieu sur notre corps). Par Dieu! S'ils me refusent un licou qu'ils livraient en impôt à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), je les combattrai pour ce refus".
30. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres jusqu'à ce qu'ils confessent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu. Celui qui le confesse n'a rien à craindre de moi : sa vie et ses biens resteront inviolables, sauf au cas où il serait accusé par la loi, et c'est Dieu qui se chargera de régler son compte".

33. D'après Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres sans relâche jusqu'à ce qu'ils professent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et que Muhammad est l'Envoyé de Dieu; qu'ils accomplissent la prière et qu'ils payent l'aumône légale (Az-Zakâ). S'ils le font, leurs vies et leurs biens me seront inviolables, sauf au cas où ils seraient condamnés par la loi et c'est Dieu qui se chargera de régler leurs comptes".
137. D'après Abou Dharr (que Dieu l'agrée) : L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : Gabriel (que la paix soit sur lui) vint m'annoncer cette bonne nouvelle : "Quiconque de ta Communauté meurt sans rien associer à Dieu, entrera au Paradis". - "Même, m'exclamai-je, s'il avait commis la fornication ou levol?". - "Même s'il avait forniqué ou volé", m'assura-t-il.
140. Ousâma Ibn Zayd (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous envoya à la tête d'un escadron contre les Al-Huraqât de la tribu de Juhayna. Nous les surprîmes au matin et les mîmes en déroute. J'attrapai un des ennemis qui s'écria aussitôt : "Il n'y a d'autre divinité que Dieu!". Quand même, je le tuai; mais je ne puis pour autant rester la conscience en paix. A notre retour (à Médine), je racontai cet événement au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui me dit : "A-t-il dit qu'il n'y avait d'autre divinité que Dieu et tu l'as tué quand même?!". - "Il ne l'a dit que pour éviter la mort!", me justifiai-je. - "As-tu sondé son cœur pour vérifier s'il est sincère ou non dans cette attestation?". Le Prophète ne cessa de répéter cette réprimande au point que je souhaitai que je n'aurais embrassé l'Islam que ce jour-ci (pour qu'une telle faute sévère ne lui soit pas inscrite dans son passif de musulman). Sa'd commenta (voyant Ousâma rangé de regrets amers) : "Moi, par Dieu! Je ne jugerai qu'un homme doit être tué sans que Dhû Al-Bûtayn (il voulait dire Ousâma qui était un gros ventru) ne le trouve tel". Or, un homme s'exclama : Dieu n'a-t-il pas dit : {Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Dieu...!} Et Sa'd d'ajouter : "Nous avons évidemment combattu pour qu'il ne subsiste pas d'association; cherchez-vous, toi et tes compagnons à combattre pour qu'il y ait association?"


Jugement porté sur les œuvres du polythéiste avant qu'il ne se convertisse à l'Islam
175. D'après Hakîm Ibn Hizâm (que Dieu l'agrée) J'ai demandé à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Que pensez-vous de certaines dévotions que j'ai pratiquées au temps du polythéisme? En serai-je récompensé?". - "En adoptant l'Islam, répondit le Prophète, tu conserves à ton actif tout le bien que tu as fait précédemment".
Cas où il est permis de verser le sang d'un musulman
3175. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Il n'est pas permis de verser le sang d'un musulman qui témoigne qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et que je suis l'Envoyé de Dieu, sauf dans ces trois cas : l'époux adultère, le coupable d'un meurtre et l'apostat qui abandonne la communauté musulmane".

L’interdiction de prononcer des injures et des malédictions
‘Abdallah a entendu l’Envoyé de Dieu dire : « Injurier un Musulman constitue une ignominie, le combattre c’est de l’infidélité. »

La rétribution des actions au temps de l’idolâtrie

Selon Ibn Mess’aoud, un homme a dit : « Ô Envoyé de Dieu, serons-nous châtiés pour nos actions du temps de l’idolâtrie ? – Lorsque, répondit le Prophète, quelqu’un aura fait le bien après sa conversion à l’Islam il ne sera pas puni pour ses actions du temps de l’idolâtrie. Mais celui qui commettra de mauvaises actions, après sa conversion à l’Islam, sera puni pour ses actions antérieures et postérieures à sa conversion. »