La chute démographique des Indiens d’Amérique, la réalité
La chute démographique des Indiens d'Amérique est due aux épidémies, la plus connue étant celle de la variole. Comme l'ont écrit les spécialistes des Indiens et auteurs des Indiens des plaines Yves Berger et Daniel Dubois, on ne peut nommer "génocide" le fait qu'une population ait été détruite par une pandémie (une pandémie qui a également touché les Blancs, huit millions d'Européens et Asiatiques tués par la variole pendant que les tribus, bien moins nombreuses, étaient contaminées).
Les citations ci-dessous en anglais résument le fait.
Les citations ci-dessous en anglais résument le fait.
“Il y a beaucoup de mots pour décrire ce qui s'est passé dans l'hémisphère Nord (à propos de la colonisation de l'Amérique du Nord et du Sud), mais "génocide" n'est pas l'un d'eux. C'est un bon terme de propagande à l'heure où les slogans et les humeurs ont remplacé la réflexion et la connaissance et cela diminue le sens du mot et les souffrances endurées par les Juifs et les Arméniens, pour ne citer qu'eux.” Dr Robert Royal, 1492 and All That : Political Manipulations of History, University Press of America, 1992, page 63.
"Génocide ? Où ? Je ne connais aucune preuve de génocide indien. Exactions ? Oui. Guerre ? Oui. Victimes d'épidémies dont les Européens souffraient aussi ? Oui. Mais génocide systématique, non. Où sont les preuves ? La réalité, c'est que les activistes qui avancent cette théorie n'ont aucune preuve. C'est incroyable qu'ils arrivent à prétendre quelque chose sans preuve." Dr Robert Royal, président du Ethics and Public Policy Center.
"A travers les Amériques, les maladies qui contaminaient les Européens se propagèrent de tribus en tribus, voyageant bien plus vite que les Européens eux-mêmes. On estime que 95 % de la population amérindienne pré-colombienne [ndla : avant Christophe Colomb], les tribus les plus peuplées et les mieux organisées d'Amérique du Nord, les sociétés vivant au nord du Mississipi, disparurent entre 1492 et 1600, avant même que les Européens ne s'installent sur le Mississippi." Dr Jared Diamond (Université de Californie), Guns, Germs, and Steel : The Fates of Human Societies, W. W. Norton, 1997 (prix Pulitzer du meilleur livre de science), pages 78, 374.
"A travers les Amériques, les maladies qui contaminaient les Européens se propagèrent de tribus en tribus, voyageant bien plus vite que les Européens eux-mêmes. On estime que 95 % de la population amérindienne pré-colombienne [ndla : avant Christophe Colomb], les tribus les plus peuplées et les mieux organisées d'Amérique du Nord, les sociétés vivant au nord du Mississipi, disparurent entre 1492 et 1600, avant même que les Européens ne s'installent sur le Mississippi." Dr Jared Diamond (Université de Californie), Guns, Germs, and Steel : The Fates of Human Societies, W. W. Norton, 1997 (prix Pulitzer du meilleur livre de science), pages 78, 374.
Dans l'encyclopédie des guerres indiennes (dernière conquête de l'Ouest, 1860-1890) publiée par l'historien Gregory Michno en 1997 (Encyclopedia of the Indian wars, Mountain Press Publishing, 2003), on dénombre les morts américains et indiens tués durant les guerres indiennes (donc durant les batailles et massacres). Il en résulte que les Indiens ont perpétré bien plus de massacres que les Blancs, et cela est facilement démontrable.
Le massacre le plus important des guerres indiennes s'est déroulé en 1890 avec 290 tués à Wounded Knee (dont 200 civils). Ceci correspond aux civils Blancs massacrés anuellement dans le seul Kansas entre 1867 et 1870 (en 1868, on monte à 300 tués).
Il y a eu bien plus de civils américains massacrés dans l'Ouest que de civils indiens (de l'ordre de 10 massacres causés par les Blancs, contre plus de 100 causés par les Indiens).
Le massacre le plus important des guerres indiennes s'est déroulé en 1890 avec 290 tués à Wounded Knee (dont 200 civils). Ceci correspond aux civils Blancs massacrés anuellement dans le seul Kansas entre 1867 et 1870 (en 1868, on monte à 300 tués).
Il y a eu bien plus de civils américains massacrés dans l'Ouest que de civils indiens (de l'ordre de 10 massacres causés par les Blancs, contre plus de 100 causés par les Indiens).
Les Américains, les Français, les Espagnols et les Anglais ont bien sûr proféré des torrents de haine contre les Indiens et leur ont promis les pires sévices. Mais ceci est également vrai pour les Indiens, et reflète des guerre de mots entre deux races. Comme il était difficile d'identifier ceux qui avaient commis des exactions, on en arrivait souvent à vouloir l'extermination de tout le groupe d'individus auquel appartenait le fauteur de troubles. Les pionniers promettaient d'"exterminer les Diables Rouges" (presse du Minnesota, 1876), les Indiens de "nettoyer la peste blanche" (chef kiowa Satanta, 1868). Mais ceci restait une guerre de mots.
Les épidémies, causes et conséquences
Ce sont très certainement les conditions de vie (mauvaises) qui ont limité l'expansion des tribus. Ces conditions étaient notamment causées par le nomadisme.
Malgré le rêve des campeurs, vivre dans des tipis n'est pas le meilleur moyen de rester en bonne santé. Comme le souligne le spécialiste des Indiens Yves Berger, les Indiens avaient de très mauvaises conditions de vie et développaient des maladies qui allaient contribuer à leur écroulement démographique : grippes violentes, encéphalytes, maladies des yeux, des poumons, sans compter toutes les maladies véhiculées par les moustiques, par les animaux et par le climat.
On sait que la disparition de tribus entières a été causée par la variole (petite vérole) arrivée par bateau depuis l'Europe, mais on sait moins que beaucoup d'autres maladies développée avant l'arrivée des Blancs ont contribué à cette catastrophe humanitaire et démographique.
Par exemple, la syphillis a été transmise aux Blancs par les Indiens, elle n'existait pas auparavant sous la forme que l'on connaît aujourd'hui.
Les spécialistes des Indiens ont prouvé que les conditions de vie chez les Indiens étaient très mauvaises et que leur espérance de vie était faible (voir Les Indiens des plaines, Yves Berger/Daniel Dubois, éditions du Rocher, 2000). De plus, les maladies développées en interne ont été décisives dans la chute démographique indienne.
Enfin, les colons n'ont pas "amené" la variole, ils l'ont véhiculée sur eux et s'en seraient bien passés. Quatre millions de gens dans le monde mouraient de la variole au moment où elle atteignait l'Amérique, et cela a foudroyé les tribus. Suite aux accusations lancées par Ward Churchill, un professeur d'extrême gauche (qui compare les victimes du 11-Septembre à des nazis), et au livre écrit par un Hawaïen, des professeurs d'histoire américains ont cherché à déterminer si les Occidentaux avaient donné des couvertures infectées de variole à des Indiens. Il en a résulté que nous ne possédons aucune preuve de tels agissements et que, surtout, une incohérence majeure surgit : comment pouvait-on manipuler un virus sans être infecté ?
La chute démographique des Indiens s'est déroulée bien avant la fin des bisons. Les écorcheurs n'étaient pas encore là dans l'Ouest et des tribus entières s'éteignaient déjà (le virus est entré dans l'Ouest plus vite que les Blancs, par les échanges commerciaux et les guerres tribales qui ont propagé les germes).
Malgré le rêve des campeurs, vivre dans des tipis n'est pas le meilleur moyen de rester en bonne santé. Comme le souligne le spécialiste des Indiens Yves Berger, les Indiens avaient de très mauvaises conditions de vie et développaient des maladies qui allaient contribuer à leur écroulement démographique : grippes violentes, encéphalytes, maladies des yeux, des poumons, sans compter toutes les maladies véhiculées par les moustiques, par les animaux et par le climat.
On sait que la disparition de tribus entières a été causée par la variole (petite vérole) arrivée par bateau depuis l'Europe, mais on sait moins que beaucoup d'autres maladies développée avant l'arrivée des Blancs ont contribué à cette catastrophe humanitaire et démographique.
Par exemple, la syphillis a été transmise aux Blancs par les Indiens, elle n'existait pas auparavant sous la forme que l'on connaît aujourd'hui.
Les spécialistes des Indiens ont prouvé que les conditions de vie chez les Indiens étaient très mauvaises et que leur espérance de vie était faible (voir Les Indiens des plaines, Yves Berger/Daniel Dubois, éditions du Rocher, 2000). De plus, les maladies développées en interne ont été décisives dans la chute démographique indienne.
Enfin, les colons n'ont pas "amené" la variole, ils l'ont véhiculée sur eux et s'en seraient bien passés. Quatre millions de gens dans le monde mouraient de la variole au moment où elle atteignait l'Amérique, et cela a foudroyé les tribus. Suite aux accusations lancées par Ward Churchill, un professeur d'extrême gauche (qui compare les victimes du 11-Septembre à des nazis), et au livre écrit par un Hawaïen, des professeurs d'histoire américains ont cherché à déterminer si les Occidentaux avaient donné des couvertures infectées de variole à des Indiens. Il en a résulté que nous ne possédons aucune preuve de tels agissements et que, surtout, une incohérence majeure surgit : comment pouvait-on manipuler un virus sans être infecté ?
La chute démographique des Indiens s'est déroulée bien avant la fin des bisons. Les écorcheurs n'étaient pas encore là dans l'Ouest et des tribus entières s'éteignaient déjà (le virus est entré dans l'Ouest plus vite que les Blancs, par les échanges commerciaux et les guerres tribales qui ont propagé les germes).
Il faut aujourd'hui impérativement revenir au triomphe des faits et des analyses sur celle de la propagande. Les tribus d'Amérique ont succombé à des épidémies. Leur culture a été ruinée par une guerre de colonisation, certes, mais ils n'ont jamais été exterminés en masse. Cette affirmation ne repose sur aucun fait historique.
Surtout, elle témoigne de deux tendances qui travestissent l'étude historique : le sentiment anti-occidental (appelé par le philosophe Pascal Bruckner "le sanglot de l'homme blanc", qui oublie sa propre histoire) et la "course à la mémoire", où chaque peuple défait dispute le titre de victime aux vraies génocidés (Juifs, Arméniens rwandais). Avec les conséquences funestes que l'on voit aujourd'hui : une banalisation des vrais génocides, mis au même niveau que des pandémies, et un mépris de l'Histoire.
A quand l'accusation de "génocide" contre des groupes de personnes qui auraient trasmis le virus du sida ?
sources :
Jared Diamond (Université de Californie), Guns, Germs, and Steel : The Fates of Human Societies, W. W. Norton, 1997
Historien Robert Royal, 1492 and All That : Political Manipulations of History, Washington D.C., Ethics and Public Policy Center, 1992
Dr Guenter Lewy (professeur de droit, Université du Massachussets) Were The American Indians victims of genocide ?
Yves Berger, Daniel Dubois, Les Indiens des plaines, éditions du Rocher, 2000
David Cornut, Little Big Horn, autopsie d'une bataille légendaire, éditions Anovi, 2006
Gregory Michno, Encyclopaedia of Indian wars, Mountain Press Publishing, 2003
Dr Robert Boyd, The Coming of the Spirit of Pestilence, University of British Columbia Press, 1999
Dr Robert Royal, Hello Columbus : America Was No Paradise in 1492, Policy Review, 1992
R. G. Robertson, Rotting Face : Smallpox and the American Indian, Caxton Press, 2001
Article du Dr Robert Royal : Christophe Colomb et les Indiens d'Amérique