Depuis la mort du Prophète Mohammed, le récit islamiste a kidnappé la foi musulmane, pour en faire un projet politique dominant des esprits et des territoires. Après quatorze siècles, ce même panislamisme s’emploie à imposer son agenda à l’Orient et à l’Occident. Sa branche armée se charge de l’accélérer via une stratégie sanguinaire du « jihad global », considérant l’Europe comme ce « ventre mou de l’Occident ». En France, un tel projet totalitaire, criant systématiquement à l’islamophobie, initie des revendications communautaristes, des radicalisations islamistes et des violences jihadistes. De défi en défi, il met les décideurs politiques et les divers acteurs sociétaux dans une situation embarrassante. Ces derniers se trouvent tiraillés entre le nécessaire sursaut vital pour préserver les acquis démocratiques fondamentaux et la peur de stigmatiser une partie de la communauté nationale, en raison de sa foi religieuse. La décision politique se montre timorée.
Cette note fait le pari de la connaissance comme prérequis fondamental d’une action politique éclairée, visant à réaffirmer l’identité et les valeurs du récit progressiste français et européen, face au péril islamiste voulant ressusciter le Moyen Âge. Elle invite à différencier la foi musulmane du récit islamiste : islam et islamisme ne sont pas synonymes. Cela passe nécessairement par un voyage vers les premiers temps de l’islam politique pour mieux comprendre la genèse et le sens de toutes ses revendications visant à imposer à la République, la visibilité d’une idéologie dans un paysage sécularisé. La France, de par ses valeurs démocratiques universelles et non négociables, issues de la Réforme, des Lumières et de la Révolution française, se trouve en pole position pour impulser cette réforme vitale, mettant en marche ma règle des 3 R : Redéfinir le sacré, Repenser les textes et Réconcilier l’islam avec la modernité et la laïcité. Dix recommandations, à la fin, ouvrent des perspectives.
Mohamed Louizi, auteur de cette note, a précédemment écrit l’essai autobiographique Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans : retour éclairé vers un islam apolitique (Michalon, 2016) et l’ouvrage Plaidoyer pour un islam apolitique (Michalon, 2017).
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"Depuis la mort du Prophète Mohammed" :
comme si Mohammed lui-même d'après les sources musulmanes n'avait pas déjà été un djihadiste et un terroriste.
"L'auteur invite à différencier la foi musulmane du récit islamiste : islam et islamisme ne sont pas synonymes." :
même chose. Cette distinction repose-t-elle sur les sources islamiques (Coran, hadiths) ?
Ce texte est celui d'un auteur réformiste considéré comme musulman hypocrite ou apostat par l'islam sunnite classique. Il tente de préserver l'islam et pour cela se livre à mon avis à des interprétations du Coran et des hadiths tout à fait osé du point de vue wahabite ou salafiste ou sunnite traditionnel ou frères musulmans.
La réforme de l'islam est impossible.
Première solution : Il faut interdire le Coran et l'islam en France. Expulser illico presto tous les musulmans qui ne signent pas une charte semblable à celle que Napoléon avait fait signer aux juifs.
Deuxième solution : ne pas interdire, mais viser à son éradication et à son érosion progressive au lieu de collaborer à sa diffusion et à sa progression comme c'est le cas depuis 50 ans (immigration, construction de mosquée, atteinte à la liberté d'expression, soutien aux régimes qui soutiennent et arment les terroristes).