dimanche 7 janvier 2018

Mahomet est mort assassiné (Ostervald)

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Mahomet est mort assassiné

Source Savary "L'Abrégé de la vie de Mahomet"

A la suite de la conquête de la citadelle juive de Khaïbar, la juive Zaïnab, soeur de Marhab, le défenseur de la citadelle vaincu et tué par Ali, empoisonna un agneau rôti et le fit servir à la table du "prophète".

 A peine Muhammad en eut-il mis un morceau dans sa bouche qu'il rejeta en disant: "ce mouton est empoisonné".

Bashar, l'un de ses compagnons, qui en avait avalé une bouchée, mourut sur-le-champ.

Malgré la promptitude avec laquelle Muhammad avait rejeté le morceau empoisonné, malgré les ventouses qu'il se fit appliquer aux épaules, la malignité du poison pénétra la masse du sang, abrégea ses jours et lui fit éprouver de violentes douleurs jusqu'à sa mort.

Mais cet évènement n'était pas propre à diminuer la haine qu'il portait aux juifs.

Après la conquête de plusieurs autres places fortes, Muhammad ne put finalement quitter un jour son lit, et il termina semble-t-il son discours par une imprécation contre les juifs, à qui il devait la mort qui couvait en son sein: "Que les juifs, s'écria-t-il, soient maudits de Dieu!"


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Mahomet fut moins heureux avec le jeune Zénobie, cette belle Zénobie, qui était l'idole de son âme, & à laquelle il n'eut pas renoncé pour l'Empire de l'Orient. Ali avait tué ès combat singulier le frère de Zénobie. Mahomet refusa de punir le meurtrier. Zénobie, irritée, résolut de venger sur son époux, le sang de son frère. Elle empoisonna une épaule de mouton, & invita le Prophète à venir souper chez elle. Mahomet, qui préférait les épaules de mouton aux mets les plus délicieux, mangea avec avidité de celle qui lui était servie. Bashar, son favori, en mangea aussi, mais il tomba au même instant dans d'affreuses convulsions, & expira sur la place. Mahomet éprouva les mêmes convulsions, & parvint, à force de secours, à rendre le poison ; mais le coup mortel était porté ; il mourut trois ans après Bashar.

Les Mahometans assurent que l'épaule de mouton parla à Mahomet, dès le second morceau qu'il en mangea ; mais le miracle était inutile, le poison avait opéré.

Mahomet demandant à Zénobie quel motif l'avait portée à cette atrocité ?

-J'ai pensérépondit Zénobie, que si vous étiez véritablement Prophète, vous vous apercevriez aisément du poison, & que si vous ne l'étiez pas, nous serions bientôt délivrées de votre tyrannie.

Ce raisonnement était fort, & surtout dans la bouche d'une amante adorée. Mahomet en fut pétrifié ; il soupira de rage, & n'osa se venger ; cruellement offensé, mais éperdument amoureux, il se contenta de renvoyer Zénobie à ses parents. Quelque temps après, & peu de jours avant que de mourir, Mahomet apercevant la mère de Bashar, il lui dit : Hélas ! mère Bashar, le poison de Zénobie, qui fut si fatal à ton fils, n'a pas cessé de me visiter de temps en temps depuis ; mais à présent, je sens les veines de mon cœur se rompre par sa violence.

L'activité de ce poison, ni les tourments qu'éprouva Mahomet, ne l'empêchèrent pourtant pas de joindre à ses vingt-six épouses, un essaim de concubines qu'il aima, qu'il idolâtra aussi passionnément qu'il adorait ses femmes. Elles lui furent toutes fidèles & soumises. Aucune d'elles ne lui donna ni de rival ni de poison. Les plus distinguées, & celles que les Mahométans révèrent comme les confidentes & les dépositaires des secrets les plus intimes de Mahomet, furent, la séduisante Ribana, Juive d'une grande beauté, qui persista quelque temps dans le Judaïsme, mais qui persuadée enfin par l'éloquence, l'énergie & les grandes actions de son amant, embrassa l'Islamisme, & devint un des Interprètes les plus éclairés du divin Alcoran ; Shirim, belle Copte, dont les tendres baisers retiraient Mahomet de la profonde léthargie où l'avait enseveli la présence soudaine de l'Ange Gabriel. Marie la Copte, plus radieuse que l'aurore, & dont les premières faveurs avoient donné tant de chagrin à Mahomet ; car ayant défendu la fornication par un chapitre exprès de l'Alcoran,, & ayant vu ensuite la belle Marie, il ne pu résister au pouvoir de ses charmes, & malgré l'Alcoran, il coucha avec elle, une nuit qu'il avait promis de donner à Ayesha & à Hassa. Celles-ci, inquiètes de n'avoir pas vu le Prophète, découvrirent la cause qui l'avait retenu, on prétend même que Hassa le surprit couché avec Marie. Elles lui firent des reproches si vifs, que Mahomet leur promit de ne plus voir Marie, & de la renvoyer ; mais sa passion lui fit bientôt oublier ses serments. Il revint à Marie, & passa un mois tout entier avec elle ; ensuite, pour se justifier auprès des Musulmans & de ses femmes, qui murmuraient hautement de son inconduite, il fit descendre du ciel le chapitre 66e de l'Alcoran, par lequel dieu approuvant ses actions & ses amours, lui permet de se dégager de ses serments, pour si peu qu'ils contraignent ses inclinations.

Outre la belle Ribana, Shirim & la Copte Marie, Mahomet fut encore l'amant de deux jeunes Egyptiennes, & d'une quantité prodigieuse d'autres concubines, que sa main droite posséda, selon le style de l'Alcoran, & qui régnèrent tour à tour dans son cœur.


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