Un article récent publié dans le quotidien
égyptien Al Ahram , intitulé «Le Jihad est-il
un terrorisme ?" a été rédigé par le "docteur" Abdul
Fatah Idris , professeur et président du Département de droit comparé
à la faculté de charia de l'Université Al Azhar, la première université
islamique du monde. Il est un juriste sunnite de grande renommée.
C'est l'occasion pour lui de
rappeler la définition du Jihâd, qui n'est évidemment pas que spirituelle ou
défensive, comme veulent le faire croire les islamophiles en France :
"Le jihad dans le
sentier d'Allah, pour rendre sa parole la plus élevée [note:
que les autres religions], répandre sa religion, défendre
l'honneur de la nation islamique [umma] et de riposter à
l'agression contre les musulmans autour de la terre, c'est le djihad : quand
un musulman combat un infidèle non bénéficiaire d'un traité [note:
c-a-d qui n'a pas été humilié par le pacte de la Dhimma] pour rendre
la parole d'Allah le Très-Haut supérieure, le forçant à combattre ou en
envahissant son pays [note : le pays de l'infidèle], c'est
une action autorisée selon le consensus (ijma) des juristes. En effet, il
s'agit d'une obligation pour tous les musulmans. Maintenant, si lors des
actions du jihad, y compris lors de la lutte contre les infidèles lorsque leur
colonne vertébrale est brisée par tous les moyens possibles, cela étant
autorisé conformément à la charia, il est néanmoins impossible de
soutenir les actes de terrorisme, que les preuves basées sur la charia ont
rendu illégitime. Un écart important existe entre eux [jihad et le
terrorisme]. Et il n'y a aucun lien entre ce qui est obligatoire [djihad] et
ce qui est interdit [le terrorisme]. " Lire la traduction du texte arabe d'Al-Arham par le professeur
Raymond Ibrahim
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