samedi 10 novembre 2018

Polémique sur la francisation du nom du prophète : Mahomet

Tout est une question d'oreille, le "Ma" en arabe c'est la négation, donc un arabophone  qui entend  "Mahomet" entend inévitablement "celui qui n'est pas loué" ou encore "indigne de louanges" alors que Muhammad veut dire en arabe "le loué".

Edouard-Marie Gallez (Docteur en théologie et histoire des religions) écrit :

 "Historiquement, le nom « Mahomet » vient de la forme turque de Muhammad « Mehmet ». Pour autant, peut-on dire que cette forme est une déformation du nom de « Muhammad » tel qu’il s’écrit selon la graphie et la grammaire arabe mise au point plus d’un siècle après le Coran… qui est écrit sans voyelle ni surtout de points diacritiques ?

Rien n’est sûr. Une source contemporaine parle d’un certain « Mhmt« . "




[Vers 640, le chroniqueur syriaque Thomas le Presbytre mentionne dans une courte notice de sa Chronique un combat entre Byzantins et Arabes dans le secteur de Gaza. Son texte est l’un des premiers témoignages de la conquête arabe en Palestine. Prêtre dans la région de la Djézireh, dans l’Est de la Syrie, Thomas le Presbytre a personnellement vécu l’arrivée des Arabes. Son propre frère, moine dans le nord de la Syrie fut tué par les Arabes lors des conquêtes.

La bataille de Gaza vue par un témoin chrétien (634)
« Le 4 février 634, à 9 heures, eut lieu le combat des Romain et des Arabes de Mahomet en Palestine, à 12 milles à l’est de Gaza. Les Romains s’enfuirent, abandonnant le patrice Bar Yardan que les Arabes tuèrent. Furent tués là environ 4000 paysans pauvres de Palestine, chrétiens, juifs et samaritains. Et les Arabes dévastèrent toute la région. »

D’après Thomas le Presbytre, Chronica minora, Trad. Alfred-Louis de Prémare, dans Les fondations de l’islam Le Seuil, 2002. p 146-147

1. Les Byzantins.
2. Le chef religieux et politique des musulmans. En syriaque et en arabe, son nom s’écrit
Mhmt qui donne Muhammad ou Mohammed. En France, il est souvent traduit par Mahomet.
3. Le chef byzantin de la région de Gaza.
4. Le chiffre peut être traduit par « beaucoup de paysans »]
C'est bien le "Ma" qui pose problème, pas la déformation de son nom à proprement parler,  aucun musulman ne s'offusque pourtant du nom  Isa, donné dans le Coran pour  évoquer Yasu/Yeshua/Jésus biblique. Yasu ou Yéshua qui veut dire  "Dieu sauve", ce que ne veut pas dire Isa en arabe.

 MUHAMMAD est le participe passé du verbe arabe à la 2 ème forme HAMMADA qui se traduit par "louer" ou encore "remercier quelqu’un" .
 MUHAMMAD se traduirait donc en Français par  « loué » ou « louangé », autrement dit "celui que l’on couvre d’éloges".
Muhammad a donné en Français Mohammed ou Mohamed (avec un seul m souvent , quand c’est le prénom donné aux garçons , dans les familles musulmanes.)

« Mahomet » , est une déformation française du mot turc Mehmet, lui même déformation du mot arabe MUHAMMAD , Mahomet n’est pas une transcription ou une translittération , c’est une francisation du terme comme Averroès pour Ibn Rushd (Rouchd), ou encore Avicenne pour Ibn Sîna .

« La version arabe Mouhammad s’écrit avec les 4 consonnes mîm, hâ’ , mîm et dâl, qui signifie en arabe « Celui qui est digne de louanges ».

Le terme français Mahomet est une déformation du turc Mehmet. Mouhammed devient Muhammet ou Mehmet en Turquie, Mohand en langue berbère, et Mamadou dans certains pays d’Afrique noire par déformation de la forme déclinée au nominatif Mouhammadou.
La variante francisée Mahomet est proche des versions des langues romanes apparentées : Mahoma en espagnol, Maomé en portugais, Maometto en italien, Mahomed en roumain.. Elle est cependant rejetée par une partie des musulmans francophones. Un débat assez récent qui a fait l’objet d’une pétition expédiée à l’Académie française, estimait : « Mohammed signifie en arabe, “le Béni”».
Et ce sens est parfaitement apparent dans le terme lui-même alors que Mahomet proviendrait au dire de ces pétitionnaires de l’expression Mâ houmid qui en est la négation.   Quelque chose comme «Celui qui n'est pas loué»

HAMIDA, en arabe, veut dire « louer » , « remercier »
HAMMADA, deuxième forme , est une forme factitive : faire des louanges à quelqu’un avec intensité.
Participe passé ( ou passif ) MUHAMMAD= loué, louangé.
Or en disant « MAHOMET » une oreille arabe entend MA HUMIDA prononciation un peu dialectale MA HOMID , ce qui veut dire « Il n’a pas été loué » car mâ est la négation et HUMIDA est la forme passive de HAMIDA = il a été loué)
Un arabophone , avec le mot MAHOMET entend MA HOMED et il comprend « il n’a pas été loué », ce qui est exactement le contraire du sens arabe du mot MUHAMMAD.

Pour MAHOMET, il faudrait dire MOUHOMET, là il n’y aurait plus de polémique puisque la négation « MA » n’apparaitrait plus.
Autre hypothèse :  Au XIIème : Le fameux "Baphomet" des templiers n'était rien d'autre que la prononciation des chevaliers français de Mahomet en dialecte provençal (languedocien).
Les savants modernes tels que Peter Partner et Malcolm Barber s'accordent à dire que le nom de Baphomet était une vieille corruption française du nom Muhammad, l'interprétation étant que certains des Templiers, à travers leur longue occupation militaire de l'Outremer, ont commencé à incorporer des idées islamiques dans leur système de croyance, et que cela a été vu et documenté par les inquisiteurs comme une hérésie.

 Alain Demurger, toutefois, rejette l'idée que les Templiers auraient adopté les doctrines de leurs ennemis.  Les chrétiens médiévaux croyaient que les musulmans étaient idolâtres et adoraient Muhammad comme un Dieu. Mahomet devenu Mammet en anglais, ce qui signifie une idole ou faux dieu.  Cette idolâtrie est attribué aux musulmans dans plusieurs chansons et pièces médiévales. Par exemple, on trouve les dieux Bafum et Travagan dans un poème provençal sur la vie de saint Honorat, achevée en 1300.  Dans la Chanson de Simon Pouille, écrit avant 1235, une idole Sarazine est appelé Bafumetz.
Un poème écrit dans un dialecte provençal par un troubadour faisant parti probablement de l'Ordre des Templiers fait référence à des batailles en 1265 qui n'étaient pas favorables aux croisés :

     "Et chaque jour, ils imposent de nouvelles défaites sur nous. Pour Dieu, qui avait l'habitude de regarder en notre nom, est maintenant endormi, et Muhammad [Bafometz] met en avant son pouvoir pour soutenir le Sultan" [ Partner, pp. 34–35.]
Le nom de Baphomet arrive dans plusieurs de ces confessions. Peter Partner déclare dans son livre de 1987 The Knights Templar et leur mythe, "Dans le procès des Templiers un de leurs principaux chefs d'accusation était leur prétendue adoration d'un païen des idoles tête appelé« Baphomet »(« Baphomet '= Mahomet = Muhammad )"

Baphomet (/ bæfɵmɛt /; du Moyen Âge Baphometh latine, baffometi, l'occitan Bafometz) est un terme utilisé à l'origine pour décrire une divinité vénérée par les soi-disant Templiers, et par la suite incorporé dans occulte disparate et traditions mystiques. Il est apparu la première fois en 11e et 12e latine et provençale comme une corruption de "Mahomet", la latinisation de «Mahomet» (Ab Luy venseretz totz los cas/Cuy Bafometz a escarnitz/e·ls renegatz outrasalhitz ("with his [i.e. Jesus'] help you will defeat all the dogs whom Mahomet has led astray and the impudent renegades"). The relevant lines are translated in Michael Routledge (1999), "The Later Troubadours", in The Troubadours: An Introduction, Simon Gaunt and Sarah Kay, edd. (Cambridge: Cambridge University Press), p. 112.)

Si l'islam a toujours dit que Isa (assimilé à Jesus Christ) n'était pas Dieu, mais un prophète musulman, qu'il n'avait pas été crucifié et qu'il annonçait la venue de Mohammed, le christianisme lui a toujours soutenu que Mohammed et le Coran étaient de l'antéchrist, rejetant la Nature pleinement humaine et divine de Jésus Christ et la Crucifixion ; Rédemption_Résurection.

Mohammed, d'après une lecture exégétique chrétienne, a toujours été perçu comme un faux prophète comme ceux décrits dans les évangiles.

http://docteurangelique.forumactif.com/t17634p100-la-loi-islamique-contre-les-attentats-suicides#631049

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