A un moment donné, on ne peut pas
affirmer des choses sur une religion alors que ses sources les plus sures et
les plus canoniques disent clairement le contraire.
Mohamed a selon l'islam délivrer un modèle de comportement et de pensé sur lequel s'appuient voire se calquent les musulmans du monde entier, sunnite, comme chiite, mais aussi les soufis.
Le professeur de droit Yadh Ben Achour (Université de Tunis, bio Wiki), spécialiste de l'islam politique, écrit dans son ouvrage La deuxième Fâtiha, l'islam et la pensée des droits de l'homme paru aux Presses universitaires de France, 2011 :
Mohamed a selon l'islam délivrer un modèle de comportement et de pensé sur lequel s'appuient voire se calquent les musulmans du monde entier, sunnite, comme chiite, mais aussi les soufis.
Le professeur de droit Yadh Ben Achour (Université de Tunis, bio Wiki), spécialiste de l'islam politique, écrit dans son ouvrage La deuxième Fâtiha, l'islam et la pensée des droits de l'homme paru aux Presses universitaires de France, 2011 :
"L'erreur serait de
supposer que ce salafiste est un pauvre égaré dans l'histoire de l'islam.
Cessons de croire à la théorie de l'aberration qui veut que le salafiste ne
représente pas l'islam ou que c'est l'enfant maudit de la famille. Il
faut rappeler que ce dernier ne manque ni de cohérence, ni de force de
conviction et de persuasion. Derrière lui, pour le soutenir, se profilent les
armées du savoir religieux, avec des chefs remarquables: les 'Ash'arî,
Shâf'i (lire ses textes), 'ibn Hanbal, Bâqillânî, Ghazâlî, 'ibn
'Asâkir, Subkî, Fakh a-dine a-Râzi, 'ibn Taimiyya. Derrière
lui, une tradition triomphant à travers les siècles de tous les adversaires,
hérétiques, libres penseurs, poètes maudits, philosophes. Devant lui, sous
sa bannière, sur tout l'espace de la planète, des peuples entiers se mobilisent
pour la défense et l'intégrité de leur religion. Des Etats et des gouvernements
se mobilisent pour le servir. La sainte alliance n'a jamais disposé d'autant de
force" page 175
"La version
intégriste représente une interprétation possible du texte fondateur lui-même
ainsi que de son expression dans l'histoire. Ce point de vue serait même le
plus proche de la vérité du texte. Mais le plus important est de
garder à l'esprit que les différences entre les salafistes et les autres
sont plus apparentes que réelles. C'est précisément de là que provient le
malentendu le plus grave. Il convient, par conséquent, de rappeler
l'existence d'accords fondamentaux, avec des divergences sur la
seule action politique, entre cet islam intégriste et l'islam "de tout
le monde". Sur le fond, les deux islams se retrouvent : la cité terrestre
doit préparer la cité céleste, la parole incréee de Dieu définit les droits de
Dieu et ceux des hommes, pour la restauration de l'ordre divin et naturel
le musulman est tenu par un "devoir de violence", qu'on ne
peut nommer autrement et qui se manifeste notamment par la loi pénale (hudûd)
et la théorie du djihâd. L'existence entière s'articule autour
du culte et des prières qui rythment la vie, mais également autour des règles
détaillées sur le licite et l'illicite moral et juridique. Le poid des
anciens, salaf, pèse également sur les uns et les
autres." page 179
Extrait des pages 91 et 92 de
l'ouvrage La deuxième Fâtiha, l'islam et la pensée des droits de l'homme paru
aux Presses Universitaires de France en 2011 :
"Naviguant entre la
théologie et la politique, le fer coranique deviendra le glaive
étatique. Tel est le socle de ces théories de la violence légitime, aussi
bien celle de Dieu que celle de l'homme. La violence est un concept
théologique et politique central. Les catégories de la raison
politique et de la raison théologique sont identiques, puisque l'instauration
de l'ordre de l'univers et de celui de la cité provient de la volonté de Dieu.
C'est à partir de là que les théologiens ont distingué une violence
reprochable, celle de l'homme désinstaurant par sa violence et sa malfaisance
l'ordre instauré par Dieu, et une contre-violence irréprochable, celle de Dieu
et celle de l'homme, réinstaurant l'ordre que l'homme a désinstauré. Sous
ce jour, un devoir de violence s'exerce par les formes juridiques connues de la
violence en terre d'islam : le jihâd, la violence pénale et toutes ses
catégories (hudud et ta'zir)."
(Le professeur de droit Yadh
Ben Achour, spécialiste des idées politiques en islam, enseigne à l'Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et
musulman. Lors de la révolution tunisienne de 2011, il est nommé à la tête d'une
commission de réforme des textes et des institutions, chargée de débarrasser le
droit tunisien des dispositions du régime déchu de Ben Ali)
_____________
Vraiment, il va falloir apprendre
à avoir une lecture historique des choses, et il va falloir croiser cette
lecture avec la les lectures musulmanes orthodoxes de la religion musulmane .
Et après on prend le temps qu'il faut à la réflexion.
Un gangster mexicain dira
toujours qu'il s'écarte du Nouveau testament quand il abbesse au crime, les
historiens affirment qu'à l'époque des croisades, les papes et les théologiens
sont allés piocher dans l'ATestament pour trouver des arguments permettant de
légitimer les appels à la guerre sainte.
Les musulmans eux, disposent de
la Tradition prophétique, de l'exemple délivré par les califes et les salafs
(premieres générations de musulmans et compagnons de route du prophète), ils
disposent surtout du Coran et de sa partie Médinoise qui fut transmise lorsque
les musulmans ont eu les capacités de renverser les institutions en place
(durant la période mecquoise et pré-islamique) pour les supprimer et les
remplacer par l'Islam. Voilà la réalité.
Maintenant en trois ans, aucun
musulman ici n'a été capable de répondre sur le cas de Khadija, l'islam ne peut
pas permettre l'emergeance d'une femme avec autant de libertés, ça prouve
clairement que le point de vue sur l'apport de l'Islam aux libertés des femmes
et à la place dans la société est tout à fait subjective.
Ensuite, le Coran est vierge de
toute falsification selon l'islam, et Allah ne peut commettre aucune erreur :
alors pourquoi le Coran affirme que Marie est divinisée par les chrétiens, que
LES juifs disent que "Uzair" est le fils de Dieu, ensuite il est dit
que les Moines et les Rabbins sont pris comme Seigneurs (dans le sens divin) en
dehors de Dieu. Donc non seulement jamais Marie n'a été divinisée par les chrétiens mais bien évidemment jamais le
Jésus historique, n'a délivré un message musulman, jamais Jésus ni Marie n'ont
prononcé le nom d'Allah. Les hommes il y a 70000 ans étaient chamanistes et
croyaient en l’âme des animaux, jamais ils n'ont cessé de représenter des êtres
vivants ce qui est pourtant considéré comme un culte aux idoles par l'islam qu
se décrit comme la religion originelle de l'Homme, une religion aniconique qui
interdit la représentation du vivant. Jamais avant l'islam en dehors du monde
mésopotamien et ses alentours on a interdit de sculpter, idolâtrer, rendre un
culte, vénérer à sa manière la vie et la terre. Aucune trace des milliers de
prophètes précédents Mohammed ou les figures bibliques en dehors de leurs
espace géographique ? Pourquoi ? Parce que chaque croyances née et ressemble à
sa terre, son climat et son histoire. Le paradis et l'enfer bédouins sont eux
aussi à l'image de cet environnement, de ces racines géographiques historiques
religieuses.
Aucune religion ne délivre un
message universel, par contre la guerre menée par le prosélytisme impose la
religion au monde. Ce n'est pas la même chose.
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