Plusieurs internautes m'ont écris ces derniers temps pour me demander de ne pas utiliser l'appelation de "Mahomet" à la place de celle de Mohamed, Mohammed, Muhammad, etc...
Permettez moi d'apporter une clarification importante: le passage d'une langue à une autre ne permet pas toujours une transcription correcte d'un nom. Ce n'est que l'usage qui en fait un terme consacré. Ainsi, "Jean", ne s'est jamais appelé "Jean", ni "Yahia", ni "Youhanna". En fait, il s'agit de la transcription d'un nom hébraique qui est à l'origine "Yehoshanane" qui veut dire: Dieu a pitié.
Permettez moi d'apporter une clarification importante: le passage d'une langue à une autre ne permet pas toujours une transcription correcte d'un nom. Ce n'est que l'usage qui en fait un terme consacré. Ainsi, "Jean", ne s'est jamais appelé "Jean", ni "Yahia", ni "Youhanna". En fait, il s'agit de la transcription d'un nom hébraique qui est à l'origine "Yehoshanane" qui veut dire: Dieu a pitié.
De même, Moise ne s'est jamais appelé Moise, ni Moussa, mais bien, MOSHE. Le passage d'une langue à une autre a provoqué des déformations permettant à la langue d'accueuil de l'intégrer.
J'aimerais également ajouter l'exemple de Jésus, qui ne s'est jamais appelé Aissa. Le véritable nom de Jésus étant Yehoshua, en hébreu, sa langue maternelle. Ce nom, veut dire Dieu Sauve.
D'ou vient le prénom de Mahomet?
Mohamed, en arabe, n'a pa pu être ainsi prononcé dans toutes les langues. C'est ainsi que les maliens l'apellent MAMADOU, les Kabyles MOHAND, les hindous MAHOUND, etc...
MAHOMET vient du turc MEHEMET. C'est la transcription latine de MEHEMET qui a donné MAHOMET en français. Les anglo-saxons l'apellent MUHAMMAD.
L'avantage d'appeler le prophete de l'Islam MAHOMET, c'est de permettre sa distinction avec toute autre personne qui s'apelle Mohamed. Lorsqu'on utilise le nom de Mahomet, on sait directement de qui il s'agit. Il n'est donc, nullement question de blasphème ou de manque de respect envers sa personne...
18 SEPTEMBRE 2007
Jeûne du Ramadan
Avez-vous déjà pratiqué un jeûne ? Un jeûne ayant de réelles vertus thérapeutiques, dépuratives, voire, selon vos croyances, spirituelles ? Si oui, vous savez déjà que le Ramadan n’est pas un jeûne. C’est même exactement l’inverse…
Quelle que soit la façon de considérer la question, qu’elle soit spirituelle, médicale ou physiologique, le Ramadan auquel se livrent le musulman n’est pas un jeûne. C’est au mieux, d’un simple point de vue technique, une privation quotidienne d’eau et de nourriture pendant 12 à 15 heures, privation essentiellement placée sous le signe de l’impatience et de l’hypoglycémie agacée.
De la "pénitence" du jeûne véritable, du bénéfice escompté même d’une simple diète, il ne demeure en effet dans le Ramadan que l’attente crispée d’une libération à courte échéance, celle qui autorise, dès le soir venu, tous les débordements, tous les excès et, en fait de jeûne, la goinfrerie la plus absolue.
«Le ramadan, c’est la période fastueuse où on s’éclate en cuisine. Dès la rupture du jeûne, le festin, commence» dit cette musulmane qui n’a pas sa langue dans sa poche (tiré de Libération).
Dans beaucoup de pays musulmans, le mois de Ramadan est donc paradoxalement devenu synonyme de consommation à outrance : les gens y mangent beaucoup plus qu’à n’importe quelle autre époque de l’année, et la période est marquée par la fièvre consommatrice qui frappe les ménagères en prévision des repas particulièrement riches des nuits ramadanesques.
"Le ramadan est l’occasion pour beaucoup d’une prise de poids notoire et de la multiplication de festivités nocturnes." (afrik.com)
"Pendant le Ramadan, le seul Dieu, c’est la bouffe : ce mois de discipline religieuse est devenu un mois d’auto-complaisance absolu et d’hédonisme vorace " ( north-of-africa.com)
Ce paradoxe majeur d’un "jeûne" vécu sur l’alternance rapide entre privation et gloutonnerie se renforce d’une deuxième hypocrisie soigneusement entretenue : la stoïque restriction d’eau et de nourriture de la journée est pour une large part une orgueilleuse façade qui se lézarde au moindre examen.
"Je trouve qu’il y a beaucoup d’hypocrisie" témoigne Akimath, (Sénégal), "la plupart des gens ne font pas le ramadan avec sérieux ! Les gens se cachent pour manger et font semblant de jeûner en public… On dirait que faire le ramadan est plutôt une question d’honneur. Personnellement, je ne suis pas surprise quand je vois des gens manger. Je préfère ça aux cachotteries"
A ce sujet, on lit également avec un intérêt tout particulier le témoignage de ce professeur français au Maroc :
A Ramadan, des collègues [marocains] venaient souvent le matin prendre un petit déjeuner consistant. Ou dans l’après midi, un en-cas, du café et des œufs au plat, chez moi ou chez une autre collègue française, car ils n’osaient le faire chez eux. Mes amies françaises et moi (…) étions peinées de voir des adultes devoir se cacher comme des enfants mangeant un pot de confiture.
Au fur et à mesure de mes années passées au Maroc, les changements sont devenus très perceptibles. En 1973, mes élèves mangeaient en se cachant à peine dans les toilettes, ceux de 1995 arrivaient dès le premier jour, faussement épuisés de la première nuit précédant le premier jeûne, en se traînant avec un jeu de cartes dans les mains. Tout au long de ma carrière, j’ai du affronter l’immense paresse, le fallacieux prétexte de Ramadan, transformé par tous en un mois supplémentaire de vacances qui cachent leur nom.
On fait semblant de travailler, on fait semblant de jeûner, on ne travaille plus, on dort, on n’écoute plus, on geint, on saute les cours de fin de journée, mais on veille , on joue aux cartes, on se promène tard en ville (…)
Moi-même je jeûnais pour montrer que si l’on veut le faire, on le fait sans ce battage despotique ! (…). Je rappelais à mes élèves que les chrétiens avaient le carême. Et ceux qui voulaient le faire le faisaient dans la plus grande discrétion, sans cette ostentation.
Je suggérais que ceux qui faisaient Ramadan en renâclant ou en pleurnichant, n’avaient pas à le faire puisqu’ils témoignaient par leur attitude qu’ils n’en avaient aucune envie. Les élèves poussaient des hauts cris : comment ? Eux marocains, musulmans n’avaient pas envie de faire Ramadan ! Mais je me fourvoyais !
Qu’il était dur de les faire se regarder avec vérité, avec lucidité : ils étaient comme la société, toujours en train de se mentir à eux-mêmes, de porter le masque, de refuser de se poser des questions, de savoir qui ils étaient, ce qu’ils voulaient, d’affronter leur propre réalité : ils étaient musulmans sans discuter, sans réfléchir à ce que cela les engageait, ils étaient musulmans comme on est grand, petit, frisé ou châtain ! Il y avait, comme chez certains de mes amis marocains de faculté, le même aveuglement.
Je me rappelle de l’un d’entre eux qui dormait toute la journée et à qui nous passions les cours pour qu’il les recopie pendant la nuit : je lui dis, sous le sceau du bon sens me semblait-il : "mais en fait tu as juste inversé ton rythme de vie ; je ne vois aucune différence, ni d’épreuve du jeûne là dedans !"… Je l’avais offusqué !
Les singeries du ramadan actuel n’ayant donc rien à voir avec une quelconque spiritualité - fut elle de mauvaise aloi -, c’est sous un angle purement "culturel", celui d’une affirmation identitaire, qu’il faut envisager cette pratique.
"Pour une grande majorité de gens, c’est un rite identificatoire", estime la sociologue Leila Babes. "Le ramadan marque davantage une appartenance culturelle et affective à une communauté" ajoute-t-elle.
Cette affirmation identitaire, qu’en bonne logique on aurait espéré voir se résorber au fil des années (et au fil de l’"intégration"), cette affirmation, donc, ne fait d’ailleurs que croître. Les prescriptions religieuses sont maintenant un enjeu dès l’école :
Le mois de carême musulman est une occasion de tension dans beaucoup d’écoles, de collèges et de lycées. Massivement suivie, pratiquée par des enfants de plus en plus jeunes (depuis le cours préparatoire), l’observance du jeûne est manifestement l’objet de surenchères entre organisations religieuses, qui aboutissent à l’émergence puis à la diffusion de prescriptions de plus en plus draconiennes. (Rapport Obin, 2004)
Il faut donc bien dire que la permanence des traditions musulmanes, leur conservation farouche, en notre "très chrétienne" Europe, par des populations présentes sur notre sol depuis au moins trois générations, signe d’évidence et au minimum un divorce. Mieux, un refus.
"Non, ils ne veulent pas s’assimiler. Ni s’intégrer, ni s’associer. Ils veulent les droits sans les devoirs. Les papiers sans l’identité. Ils veulent pour eux les avantages de notre société et pour nous les obligations et interdits de leur coutume. Ils ne sont pas des hôtes mais des occupants." (Libre Journal de la France courtoise)
Source : http://webresistant.over-blog
12 SEPTEMBRE 2007
Biographie du Prophète Mohammad
Biographie du Prophète Mohammad
Source : http://www.albouraq.org/biog/biogmmd.htm
Les [commentaire entre crochets] et les surlignages sont des ajouts... Par Coranix.com
Les [commentaire entre crochets] et les surlignages sont des ajouts... Par Coranix.com
La vie du Prophète bien aimé, Mohammad ibn Abdoullah, est mieux connue que celles des prophètes précédents; en effet, par suite de l'usure du temps et des événements historiques, le livre, la loi et la personnalité de ces anciens prophètes ont été déformés et cette dénaturation a quelque peu obscurci l'histoire de leur vie. Ce que l'on sait d'eux repose principalement sur le texte coranique, les propos du Prophète et des saints Imams.
Par contre, l'histoire de la vie de Mohammad s'appuie sur des sources qui l'éclairent suffisamment. Le Prophète bien-aimé de l'Islam est le dernier envoyé que le Seigneur miséricordieux a délégué aux hommes pour les guider.
Quatorze siècles auparavant, le monde vivait d'une telle manière qu'il ne restait de la religion monothéiste rien qu'un nom, les gens s'étant totalement écarté de l'unicité divine, de la connaissance de Dieu, des traditions humanistes et de justice sociale; la très respectable Ka'aba était devenue le sanctuaire des idoles et la religion d'Abraham transformée en idolâtrie. Les Arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hedjaz et du Yemen; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables: au lieu de la culture et de l'éducation, parmi les habitants régnaient la luxure, l'obscénité, l'ivresse, le jeu; les jeunes filles étaient enterrées vivantes et la plupart des gens ne parvenaient à vivre qu'en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenus des actes plus qu'honorables [après le passage de Mahomet, ce fut complètement différent : les musulmans vécurent en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins non-musulmans; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenu des actes religieux de défense de l'islam, ordonnés par Allah, selon le beau modèle de Mahomet. Ce n'était plus du tout la même chose...]. C'est dans un tel milieu, arriéré et misérable, que le Seigneur affectueux chargea le noble Prophète de réformer et de guider les hommes; pour atteindre son but. II lui révéla le Coran - qui comprenait l'enseignement juste, la connaissance divine, la réalisation de la justice, les conseils judicieux - et le Prophète appela les gens à suivre ce texte divin, document de vérité et d'humanité.
Le noble Prophète est né en l'an 570 (après J.C.), soit 53 ans avant l'hégire, à la Mecque dans une famille considérée comme la plus honorable et la plus authentique famille arabe. Avant de venir au monde, il perd son père et à six ans sa mère meurt, laissant le petit garçon à la charge de son grand-père, 'Abdoul Mouttalib. Ce dernier décédant deux ans après, l'enfant est remis à son oncle, l'affectueux Abou Tâlib (père d'Ali, émir des croyants) qui va dès lors s'occuper de lui. L'oncle en question aimera Mohammad comme son propre fils; de façon constante, il le soutient et le protège sans la moindre négligence. Cet appui permanent s'affirmera jusqu'à la veille de l'hégire.
Les Arabes de la Mecque, comme les autres arabes, élevaient des moutons et des chameaux, commerçaient parfois avec les pays voisins, notamment la Syrie. Ils étaient ignorants et incultes, aucunement soucieux de l'instruction et de l'éducation de leurs enfants. Mohammad, comme les autres membres de sa tribu, ne savait ni lire ni écrire; mais, dès l'enfance il se distinguait des autres par ses diverses qualités: il n'adorait aucune idole, il ne mentait pas, il ne volait pas, il ne trahissait pas, il s'abstenait de commettre de mauvaises actions, il était sage et compétent. Aussi, en très peu de temps, il avait acquis l'estime et la confiance des gens, d'où son surnom de Mohammad le fidèle (amîn). En effet, les Arabes lui confiaient généralement leurs biens et louaient sa fidélité et sa compétence.
Il a environ une vingtaine d'années quand une riche dame de la Mecque - la grande et noble Khadija - le choisit comme agent de commerce: grâce à sa sagesse et son honnêteté, Mohammad réalise de gros bénéfices pour cette dame qui, charmée de plus en plus par sa personnalité et son savoir-faire, lui propose de l'épouser. Bientôt, ils se marient et le jeune Mohammad poursuit ses activités marchandes comme auparavant.
Jusqu'à quarante ans, ce saint homme entretenait de bons rapports avec les gens qui le considéraient non seulement comme l'un des leurs mais comme le plus qualifié, le plus avisé d'entre eux. Ses qualités morales, sa conduite exemplaire, son refus de l'oppression et de la cruauté, sa modestie, lui avaient gagné le respect et la confiance des hommes de la région. Ainsi, quand les Arabes commencèrent à réparer la maison de la Ka'aba, une dispute éclata entre les divers clans concernant l'installation de la pierre noire; les parties en présence firent appel à Mohammad pour trancher leur litige. Ce dernier fit déposer la pierre noire dans un burnous que les chefs de clans tenaient ensemble. D'un même mouvement, ils portèrent la pierre sacrée et la placèrent dans la maison aux idoles.
Grâce à cette intervention, le litige fut résolu sans violence et sans effusion de sang. Avant la diffusion de sa révélation prophétique et bien que monothéiste, donc opposé à l'idolâtrie, Mohammad n'avait été l'objet d'aucune pression de la part de ses compatriotes; ceci d'une part, parce que les Arabes laissaient les juifs, les chrétiens et autres librement exercer leur religion, d'autre part, parce que Mohammad ne s'en était pas pris encore directement aux croyances et aux superstitions des gens.
L'histoire du moine Bahîra
A l'époque où Mohammad vivait auprès de son oncle Abou Tâlib, c'est-à-dire, alors qu'il n'était pas encore pubère, il accompagna ce dernier dans son voyage commercial à Shâm (Damas). La caravane qui était très importante regorgeait de marchandises; après avoir pénétré sur le territoire syrien, elle fait une halte près d'un monastère situé à proximité de la ville de Basrâh; un moine dénommé Bahîra sort du couvent et invite les voyageurs à venir se reposer à l'intérieur du monastère. Abou Tâlib, comme les autres voyageurs, accepte la proposition, laissant Mohammad surveiller ses affaires et ses biens. Bahîra apprenant que tout le monde est présent au couvent sauf Mohammad, exige qu'on l'amène. Abou Tâlib appelle alors son neveu installé sous un olivier. Après avoir longuement scruté le jeune adolescent, Bahîra le prend, avec son oncle, à part; il lui demande: "Jure moi par Iât et 'Ozzâ (les deux déesses adorées par les habitants dela Mecque) que tu répondras à ma question". Mohammad répond: "Ces deux idoles sont les choses que je déteste le plus". Bahîra lui demande: "au nom de Dieu l'Unique, je te prie de dire la vérité. Le jeune Mohammad répond: "Je n'ai jamais menti, j'ai toujours dit la vérité; pose ta question". Bahîra dit alors: "qu'aimes-tu le plus au monde?". Mohammad déclare: "la solitude. Bahîra questionne à nouveau le jeune adolescent: "Que regardes-tu le plus et qu'aimes-tu regarder le plus?". Mohammad dit: "Le ciel et ses étoiles". Bahîra lui demande alors: "Lorsque tu observes les cieux, tu penses à quoi?". Il répond par un long silence. Bahîra, après avoir examiné son front lui dit: "Quand et comment tu t'endors?". L'adolescent répond: "Quand je regarde le ciel et les étoiles, je me vois au-dessus des étoiles". Bahîra redemande: "rêves-tu aussi?" Le jeune Mohammad déclare: "Oui, et tout ce que je rêve, je le vois aussi quand je suis réveillé". Bahîra demande alors: "que vois-tu en rêve?", et le jeune adolescent reste muet. Après un moment de silence, Bahîra demande à Mohammad: "Puis-je voir entre tes deux épaules?". Ce dernier acquiesçant, Bahîra écarte le vêtement de l'adolescent et découvre un grain de beauté: "C'est bien ça>> murmure-t-il. Abou Tâlib étonné lui lance: "Que dis-tu, qu'est ce que c'est?"
Bahîra se tournant vers Abou Tâlib lui demande "Quel lien familial te lie à cet adolescent?". Comme Abou Tâlib aimait Mohammad comme son propre fils, il déclare: "C'est mon fils". Bahîra dit alors: "Non, le père de cet adolescent doit être décédé". "D'où le sais-tu?" s'enquiert Abou Tâlib surpris, avant de révéler au moine que Mohammad est son neveu. Bahîra déclare à l'oncle: "Ecoute-moi bien, un avenir radieux et surprenant attend cet enfant. Si d'autres que moi aperçoivent ce que j'ai vu, ils le reconnaîtront et le tueront. Tu dois le mettre à l'abri des ennemis". Abou Tâleb demande alors: "Mais, qui est-il?" Et, Bahîra lui déclare: "Ses yeux annoncent un grand prophète et son dos indique cette clarté".
L'histoire du moine Nestorien
Quelques années plus tard, Mohammad se rend à nouveau à Shâm mais, cette fois, en tant qu'agent commercial de la noble Khadija. Cette dernière le fait accompagner de son esclave Missarah. Arrivant près d'un couvent situé aux environs de Basrâh, les voyageurs font halte et Mohammad s'installe sous un arbre. Nestor, moine qui connaissait Missarah, sort du couvent pour le recevoir. Il demande à Missarah qui est la personne qui repose sous l'arbre. L'esclave répond c'est un homme de la tribu des Qoraysh. Nestor déclare alors: "Personne ne s'arrête sous cet arbre si ce n'est le prophète de Dieu". Puis, il demande: "Est-ce que ses yeux sont tachés de rouge?". Missarah répond: "Oui, ses yeux ont continuellement cette couleur". Le moine conclut: "Oui, c'est bien lui; il est le dernier des prophètes de Dieu. Pourvu que je puisse entendre son appel lorsqu'il entreprendra sa mission".
L'annonce de la bonne nouvelle par les Juifs de Médine.
Nombre de tribus juives qui avaient lu dans leurs livres que bientôt, un messie allait venir en Arabie, avaient quitté leur patrie pour se rendre au Hedjaz ; elles s'étaient installées à Médine et aux alentours, attendant l'arrivée du prophète annoncé. Comme cette communauté transplantée était riche et opulente, les Arabes effectuaient, de temps en temps, quelques raids contre leur campement. Mais, les Juifs supportaient patiemment les méfaits des pillards car, ils espéraient qu'après la venue du messie ils pourraient se venger de leurs oppresseurs arabes.
Un des principaux facteurs qui contribua à favoriser la diffusion de la foi musulmane fut la préparation des consciences; les hommes de l'époque vivant dans l'attente du sauveur de Dieu crurent le nouveau messager et si les Juifs refusèrent la nouvelleparole divine cela ne releva que de leur fanatisme.
le Coran évoque l'annonce des prophètes.
Le Seigneur Tout-Puissant se réfère diversement à la bonne nouvelle qu'est la prophétie: "... Pour ceux qui suivent l'envoyé: le Prophète gentil qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Tora et l'Evangile. II leur ordonne ce qui est convenable, il leur interdit ce qui est blâmable; il déclare licites, pour eux, les excellentes nourritures; il déclare illicite, pour eux, ce qui est détestable ; il ôte les liens et les carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui auront cru en lui; ceux. qui l'auront soutenu; ceux qui l'auront secouru; ceux qui auront suivi la lumière descendue avec lui: voilà ceux qui seront heureux! (Coran, VII,157).
"Lorsqu'un Livre venant de Dieu et confirmant ce qu'ils avaient reçu leur est parvenu, - ils demandaient auparavant la victoire sur les incrédules - lorsque ce qu'ils connaissaient déjà leur est parvenu, ils n'y crurent pas. Que la malédiction de Dieu tombe sur les incrédules! (Coran, II, 89).
Du commencement de la mission à l'Hégire
Le Seigneur Tout-Puissant envoya aux hommes un messager pour les inviter à l'unicité divine et au monothéisme; Il délégua ce missionnaire dans la péninsule arabe qui était, sans exagération, un foyer de misère, de tyrannie, de corruption, de cruauté et de malheur. Cet envoyé appelait les hommes à faire le bien, à consolider les rapports sociaux, à observer la justice, à se soulever promptement contre les oppresseurs et pour la vérité, à instaurer le bonheur humain sur des principes de foi, de vertu, de coopération et de dévouement. Au début, le Prophète, conscient de l'arriération de son milieu, ne divulgua sa mission qu'à ceux qui étaient prêts à entendre la bonne parole; aussi, il n'eut au début qu'un nombre restreint d'adeptes dont les premiers furent - d'après les récits rapportés - son cousin paternel 'Ali, premier homme initié à l'Islam, et sa femme la noble Khadija, première initiée à l'Islam. Après un certains temps, il reçut l'ordre d'inviter ses proches à se convertir à la foi divine; suivant le commandement de Dieu, il invita chez lui ses parents et proches (soit environ une quarantaine de personnes) et leur annonça la mission dont le Seigneur l'avait chargée. Bientôt, surordre divin, il étendit son appel et invita le peuple à suivre la foi musulmane; ainsi, il porta le flambeau de la direction divine hors de sa maison afin d'éclairer tout l'univers. La réaction des Arabes, surtout ceux qui habitaient la Mecque, fut hostile: les infidèles, les impies rejetèrent violemment cette invitation pleine de bonne volonté. On accusa Mohammad de sorcellerie; on le traita de rabbin, de fou, de poète; on se moquait de lui, méprisant sa personne et son message; quand il appelait les gens à suivre sa nouvelle doctrine ou lorsqu'il priait, ses adversaires semaient le trouble et le désordre; ils allaient même jusqu'à lui lancer des ordures, des ronces, des broussailles, des pierres, quand ils ne le frappaient pas. Parfois, on tentait de le corrompre en lui promettant monts et merveilles, croyant ainsi le faire dévier de son objectif sacré. Mais, toutes ces tentatives restèrent vaines, le Prophète demeurant inébranlable, bien qu'attristé par l'ignorance et l'entêtement de sa nation. D'ailleurs, dans plusieurs versets coraniques révélés le Seigneur cherche à le consoler, l'encourageant à faire preuve de patience; dans d'autres, Dieu lui ordonne de ne point tenir compte des propos et des avances des gens.
Ceux qui suivirent le Prophète furent l'objet de multiples attaques et tortures; certains même périrent sous la main de l'infidèle. Parfois, la pression devenait si intolérable que les partisans demandaient à leur guide de les autoriser à lancer un soulèvement violent afin d'en finir plus vite, vues les souffrances endurées; mais, le Prophète leur disait: "Je n'ai pas encore reçu d'ordre du Seigneur Tout-Puissant; il nous faut patienter". Certains ne purent supporter tant de maux et pliant bagages ils quittèrent leur patrie. Bientôt, la situation devint si critique pour les Musulmans que le Prophète autorisa à ses partisans de s'exiler en Ethiopie pour se mettre à l'abri des persécutions de leurs compatriotes. Un premier groupe, avec Dja'afar Ibn Abou Tâlib (frère de l'Emir des croyants et un des compagnons préférés du Prophète) à sa tête, prit le chemin de l'Ethiopie. Quand les infidèles de la Mecque apprirent l'exil des Musulmans, ils déléguèrent deux représentants chargés de présents auprès du roi d'Ethiopie pour demander au souverain l'extradition des exilés; mais, Dja'far Ibn Abou Tâlib parvint à convaincre le roi, les prêtres chrétiens et les autorités du pays: dans un discours éloquent, il leur parla de la personnalité lumineuse du Prophète, des préceptes de l'Islam et leur récita des versets de la sourate Marie; les propos de Dja'far émurent si profondément l'assistance que les larmes coulèrent de leurs yeux. Le roi d'Ethiopie refusa d'extrader les réfugiés; il rendit aux délégués de la Mecque leurs cadeaux et donna l'ordre de faciliter l'installation des Musulmans exilés. Après cet échec, les infidèles de la Mecque conclurent le pacte de rompre les relations, à tous les niveaux avec les Bani-Hâchem, parents ou partisans de Mohammad; après avoir fait signer ce pacte aux habitants, les ennemis du Prophète le déposèrent dans la Ka'aba. Bani-Hâchem, qui accompagnait Mohammad, se trouva obligé de partir avec les siens de la Mecque pour se réfugier en signe de protestation dans une vallée, connue sous le nom de défilé d'Abi Tâlib. Là, ils vécurent dans les conditions difficiles, n'osant sortir du défilé, supportant la chaleur torride et les lamentations de leurs femmes et enfants. Trois ans après, les infidèles renoncèrent à leur pacte, d'autant plus que ce texte avait disparu de la Ka'aba et que les tribus de la région reprochaient leur attitude vis-à-vis de Bani-Hâchem et des siens; ces derniers purent donc mettre un terme à leur asile dans la vallée.
Cependant, c'est à cette époque que deux grands malheurs vont toucher le Prophète et sa communauté: Abou Tâlib, le seul protecteur de Mohammad, et Khadija, sa douce épouse, meurent (620). Avec la disparition de ses deux puissants soutiens, l'existence du Prophète va redevenir difficile; il n'ose se montrer en public, de peur d'être attaqué par ses ennemis qui le guettent.
Le voyage à Tâ'éf
L'année où le noble Prophète et Bani-Hâchem sortirent du défilé d'Abou Tâlib était la treizième année du commencement de la mission (bé'çat).C'est le moment que choisit le noble Prophète pour faire un petit voyage à Tâ'éf - ville située à environ cent kilomètres de la Mecque - et inviter les habitants à se convertir à l'Islam; mais, les ignares et les gredins de la ville se ruèrent sur le messager de Dieu, l'injurièrent et le lapidèrent, l'obligeant à fuir. De retour à la Mecque, Mohammad préféra se cacher de la population hostile; d'ailleurs, les dignitaires de la Mecque, trouvant les conditions favorables, avaient décidé, au cours d'une réunion secrète à l'Assemblée de se débarrasser du Prophète: ils avaient convenu de choisir un homme dans chacune des tribus arabes pour l'assassiner; en effet, en faisant participer toutes les tribus aumeurtre de Mohammad, même le clan de Bani-Hâchem ne pouvait recourir à la loi du talion contre les meurtriers car l'un de ses membres appartenait au groupe des assassins. Le projet fut appliqué et près de quarante volontaires choisis parmi les diverses tribus arabes encerclèrent, en pleine nuit, la demeure du Prophète; ils devaient à l'aube attaquer la maison et massacrer Mohammad. Pourtant la volonté de Dieu fut autre et le projet échoua piteusement; le Seigneur révéla au Prophète le complot qui se fomentait contre lui et lui ordonna de quitter la Mecque en pleine nuit pour s'exiler àMédine. Le Prophète mit au courant 'Ali et lui commanda de dormir à sa place ; après avoir fait ses dernières recommandations, Mohammad sortit de sa demeure et se perdit dans la nuit; en cours de route, il rencontra Abou Bakr qu'il emmènera avec lui àMédine.
Notons que certains notables de Médine, avant l'exil de Mohammad, l'avaient rencontré à la Mecque; ayant bien accueilli son message céleste, ils lui avaient promis de le soutenir fermement s'il venait un jour à Médine.
L'exil du Prophète à Médine
Fuyant ses assassins, le Prophète bien-aimé se rend donc en pleine nuit dans une grotte de la montagne Garé-ssor avoisinant la Mecque; après s'être caché trois jours dans la grotte, il poursuit son voyage jusqu'à Médine où la population l'accueille chaleureusement. Pendant ce temps, les assaillants qui encerclaient la maison du Prophète donnent finalement l'assaut et se retrouvant face à 'Ali qui somnolait à la place du Prophète; surpris et désemparés, on les informe que Mohammad est sorti de la Mecque; les quarante agresseurs se ruent hors de la ville mais, toutes leurs recherches demeurent vaines.
Le Prophète s'installe à Médine où les habitants se convertissent à l'Islam et assurent la protection de leur guide. Médine devient une ville islamique et prend le nom de ville du Prophète (médina-al-raçoul) au lieu de Yathrib, désignation traditionnelle. Dans la première ville de l'Islam, près du tiers des habitants étaient des hypocrites, des faux fuyants, qui faisaient semblant de croire à la religion musulmane, de peur du reste de la population arabe.
Le soleil de l'Islam commença à briller dans le ciel clair de Médine; l'état de guerre qui s'était établi depuis des années entre les deux grandes tribus des Aws et Khazaradj prit fin. Avec le retour de la paix, les croyants de Médine se rassemblèrent autour du foyer de la prophétie. Peu à peu, les tribus et clans de la région se convertirent à l'Islam et,les commandements divins révélés se réalisaient successivement. Chaque jour, une des racines de la corruption et du mal était anéantie, laissant sa place à la vertu et au bien. Les partisans du Prophète qui étaient demeurés à la Mecque vinrent bientôt rejoindre leurs coreligionnaires car, ils ne pouvaient plus supporter les pressions et exactions des infidèles Mecquois. Les gens de Médine les accueillirent chaleureusement. Ces exilés de la Mecque venus se réfugier à Médine furent appelés les "mohâdjerin" (émigrés) et les Musulmans de Médine les "ansar" (auxiliaires).
Il y avait alors de nombreuses tribus juives à Médine, et aux environs, à Fadak, à Kheybar; leurs savants et docteurs annonçaient continuellement aux arabes de Médinela nouvelle du commencement de la mission (bé'çat) effectué par le Prophète de l'Islam. Cependant, quand, après l'exil de Mohammad, elles furent appelées à rejoindre les rangs des Musulmans, ces tribus refusèrent de se convertir. Finalement, un pacte de non-agression fut scellé entre l'Islam et les Juifs. L'expansion rapide de l'Islam avait accentué l'hostilité des infidèles de la Mecque. Ces derniers cherchaient un prétexte pour disperser la communauté des Musulmans. De leur côté, les partisans de Mohammad, notamment les émigrés de la Mecque, attendaient impatiemment un ordre divin pour en finir avec ces mécréants et sauver les femmes, vieillards et enfants qu'ils avaient dû laisser à la Mecque.
La "bataille de Badr"", en l'an 2 de l'hégire, est la première guerre opposant les Musulmans de Médine aux infidèles de la Mecque; au cours de ce combat qui s'engage dans la plaine de Badr - située entre les deux villes -, les Musulmans mal équipés et en nombre inférieur - trois fois moins que les Mecquois - affrontent mille infidèles armésjusqu'aux dents. Grâce à la Providence, la victoire revient aux Musulmans qui défont complètement les infidèles; ces derniers ont d'énormes pertes tant en hommes - morts, blessés ou prisonniers - qu'en matériel de guerre. Après cette terrible défaite, les rescapés fuient vers la Mecque. On raconte que les infidèles laissèrent sur le champ debataille près de soixante dix cadavres - dont la moitié d'entre eux avait été tuée par le sabre d'Ali - et plus de soixante-dix prisonniers.
La <<bataille d'Ohod>>, en l'an 3 de l'hégire, oppose encore les Mecquois dirigés par Abou Sofian aux croyants de Médine; au cours de ce combat qui se déroule dans la plaine d'Ohod - située près de Médine - trois mille Mecquois affrontent sept cents Musulmans. Au début, les forces du Prophète ont l'avantage mais, une série d'erreurs provoque leur encerclement puis leur défaite. Les pertes musulmanes sont lourdes: l'oncle du Prophète, Hamza, meurt en martyr avec près de soixante-dix hommes, la plupart des <<ansârs>> ; Mohammad est blessé au front et a une dent brisée; d'ailleurs, c'est l'agresseur du Prophète qui, ayant frappé l'épaule de ce dernier, a crié: "J'ai tué Mohammad" et a semé ainsi la panique parmi les Musulmans. Seuls 'Ali et quelques autres dirigent courageusement cette résistance acharnée, qui continue jusqu'à la tombée du jour, entraînant le regroupement des Musulmans qui avaient fui à l'annonce de la mort de leur chef. Mais, l'armée d'Abou Sofian préfère se contenter de cette victoire partielle; elle délaisse le champ de bataille et le dernier carré des forces musulmanes, pour aller clamer son triomphe aux gens de la Mecque; en cours de route, certains, regrettant de n'avoir pas poursuivi leur avantage jusqu'au bout - c'est -à- dire, de n'avoir ni capturé les femmes et les enfants des Musulmans, ni pillé leurs biens -, proposent de retourner vers Médine; toutefois, on leur apprend que les troupes musulmanes sont à leur poursuite et ils préfèrent rentrer précipitamment chez eux; d'ailleurs, la nouvelle était bien fondée car, le Prophète avait, sur ordre de Dieu, chargé 'Ali de poursuivre les infidèles.
Bien que les Musulmans subirent de lourdes pertes dans cette bataille, les effets de cette défaite leur furent bénéfiques; en effet, ils tirèrent la leçon de cette guerre qu'ils avaient perdue parce qu'ils n'avaient pas suivi les ordres du Prophète.
Les deux armées s'étaient promis, à la fin de la bataille, de se retrouver l'année suivante au même endroit, à la même époque. Le Prophète et ses hommes se présentèrent au moment convenu mais, les forces des infidèles évitèrent l'affrontement.
Après la guerre de Badr, les Musulmans s'organisèrent d'une meilleure façon et l'Islam se propagea dans toute la péninsule arabique; sauf la région de la Mecque et de Tâ'éf qui restèrent imperméables à la nouvelle religion.
La "bataille du Khandakh (fossé)" est la troisième guerre qui oppose les infidèles de la Mecque aux partisans du Prophète; dans ce dur combat, les infidèles avaient engagé toutes leurs forces pour anéantir les Musulmans. Cette bataille du "fossé" ou "guerredes factions" est entrée dans l'histoire de l'Islam.
Après la bataille d'Ohod, Abou Sofian et les dirigeants de La Mecque avaient cru avoir porté un coup décisif à l'Islam. Pour parfaire leur victoire, ils excitaient les tribus arabes contre Mohammad et attisaient l'hostilité des Juifs. Ces derniers, qui avaient conclu, avec les Musulmans un pacte de non agression, finirent par violer leurs promesses en soutenant les infidèles. C'est pourquoi, en l'an 5 de l'hégire, une puissante armée, composée de la tribu de Qoreysh, des clans arabes et juifs, attaqua la ville de Médine. Le Prophète qui avait été informé de l'attaque ennemie demanda l'avis de ses compagnons.
Après avoir délibéré, on suivit la proposition d'un des compagnons, Salmân le Persan; on fit creuser autour de la ville un fossé défensif, une tranchée fortifiée. Lorsque les troupes d'Abou Sofian parvinrent aux portes de Médine elles ne purent franchir le fossé; elles entreprirent de faire le siège de la ville mais, le vent, le froid, la fatigue et la discorde entre les clans arabes et juifs obligèrent bientôt les assiégeants à abandonner la partie. C'est au cours de cette guerre que le plus prestigieux chevalier arabe 'Amro Ibn Abdwoud est tué par le noble et puissant 'Ali. Les guerres qui suivent la bataille du fossé opposeront les Musulmans aux Juifs; ceux-ci n'ayant pas respecté le pacte de non-agression, s'étant ralliés perfidement aux infidèles de la Mecque, le Prophète infligea, sur ordre de Dieu, une sévère punition aux Juifs de Médine. Dans les divers affrontements les Musulmans sortiront victorieux, notamment à Kheybar où, pourtant, les Juifs possédaient des fortifications solides, des soldats aguerris, des équipements militaires. Lors de la prise de château de Kheybar, le vaillant 'Ali joua un rôle déterminant: après avoir tué le célèbre champion juif Marhab et dispersé les soldatsennemis, 'Ali défonce la porte de la forteresse envahie par les guerriers de l'islam et fait flotter le drapeau de la foi musulmane sur les donjons de la plate-forme. Avec cesguerres qui se terminent en l'an 5 de l'hégire, les Juifs du Hedjaz eurent leurs comptes réglés.
L'appel de l'Islam aux princes et rois
Le Prophète de l'islam s'installa à Médine où la plupart des Musulmans maltraités de la Mecque vinrent le rejoindre, accueillis avec chaleur par les "ansârs" de la ville. C'est àMédine que Mohammad fit construire la mosquée d'Al-nabi (du prophète); d'autresmosquées s'édifièrent peu à peu et divers émissaires allèrent prêcher la bonne parole aux alentours; des traités furent conclus avec les clans arabes ou juifs vivant à Médineoù dans la région.
En l'an 6 de l'hégire, le Prophète envoya des lettres aux rois et sultans de pays tels que le Shah d'Iran, le César de Rome, le Khédive d'Egypte et le Négus d'Abyssinie.
Après quelque temps, les infidèles de la Mecque ayant à nouveau rompu les clauses du traité, le Prophète décida de conquérir la Mecque, En l'an 8 de l'hégire, il lance dix mille de ses guerriers sur la ville qui est conquise sans effusion de sang; les idoles de laKa'aba sont brisées et tous les habitants de la Mecque se convertissent à l'Islam; les dirigeants de la ville qui, pendant vingt ans, s'étaient si violemment opposés à Mohammad et à ses adeptes furent appelés et pardonnés par le Prophète.
Après la conquête de la Mecque, le Prophète commença à nettoyer [ethniquement] les environs des derniers Arabes idolâtres. L'une de ces opérations de nettoyage [ethnique]devint la "bataille de Honayn", un des combats les plus importants du Prophète; dans la vallée de Honayn - située à une journée au sud de la Mecque -, douze mille combattants musulmans affrontèrent des milliers de cavaliers de la tribu Hawâzen; la bataille fut terrible et dès le début, les Hawâzen prirent un tel avantage que, mis à part 'Ali qui tenait l'étendard de l'Islam aux cotés de Mohammad et quelques braves, les troupes musulmans battaient en retraite.
Heureusement, quelques heures après, d'abord les "ansâr" puis, les autres Musulmans, reprenaient leurs postes et chargeaient l'ennemi victorieusement. Au cours de cetteguerre, tous les cinq mille prisonniers capturés par les forces de l'Islam furent libérés sur ordre de Mohammad. Le Prophète remboursa en argent ceux qui n'avaient pas apprécié la libération de leurs prisonniers.
L'expédition de Tabouk fut entreprise en l'an 9 de l'hégire; Mohammad envoie ses troupes aux frontières du Hedjaz et Shâm à Tabouk, car le bruit court que les Romains y ont concentré des forces; un premier affrontement a lieu à Mouteh, où des chefs renommés tels Dja'afar Ibn Abi Tâlib, Zayd Ibn Hârith, Abdullah Ibn Rawâh tombent en martyr sous les flèches des soldats de César. Lorsque les 30.000 hommes du Prophète atteignent Tabouk,
11 SEPTEMBRE 2007
Mahomet et les prophètes
Il est troublant de constater une différence entre Mahomet et les autres prophètes. Il n'y a aucune commune mesure. Si on analyse les caractères et les oeuvres des autres prophètes, on se rend compte tout de suite des contradictions. Par contre, si on compare tous ces autres prophètes entre eux, on sent immédiatement qu'ils sortent du "même moule".
Dans cet article, seront présentés les traits les plus importants de chacun des grands prophètes. Notament, Abraham, Moise Jésus, et David. Ces traits seront comparés à ceux de Mahomet....
Bienvenus au débat...
Il est troublant de constater une différence entre Mahomet et les autres prophètes. Il n'y a aucune commune mesure. Si on analyse les caractères et les oeuvres des autres prophètes, on se rend compte tout de suite des contradictions. Par contre, si on compare tous ces autres prophètes entre eux, on sent immédiatement qu'ils sortent du "même moule".
Dans cet article, seront présentés les traits les plus importants de chacun des grands prophètes. Notament, Abraham, Moise Jésus, et David. Ces traits seront comparés à ceux de Mahomet....
Bienvenus au débat...
13 AOÛT 2007
Mahomet et les Femmes
Désolé pour les francophones. Ceci est un extrait, en arabe, d'une discussion entre deux personnes sur le rapport qu'entretenait Mahomet avec les femmes...
Désolé pour les francophones. Ceci est un extrait, en arabe, d'une discussion entre deux personnes sur le rapport qu'entretenait Mahomet avec les femmes...
القمص ذكريا بطرس
أمين هو الحقيقه الحقيقه أن هذا الموضوع بيشد إنتباه أى أنسان يقرأ السيره النبويه ويقرأ تاريخ الإسلام وتاريخ محمد بمنتهى الصراحه لأن العمليه ما هياش مجرد جواز لأ دا العمليه حاجه غريبه قوى أنا هلخص الموضوع بتاع علاقه محمد بالزوجات وحياته الجسديه فى أربع حاجات رئيسيه أولاً حب الرسول للنساء من واقع كلامه ثانياً عدد زوجات الرسول كما ذكرت فى المراجع الإسلاميه ثالثاً زواجه بالذات من عائشه وهى طفله ذات الست سنوات ودخل بيها وهى عندها 9 سنوات ثم رابعاً وده موضوع طويل شويه إستيلائه على زوجات أصحابه بالحيله أو بالعفيه ومنهم زواجه من زينب بنت جحش وهى زوجه أبنه بالتبنى زواجه من صفيه بنت حيي زواجه من جوريه بنت الحارس زواجه من الفتات الفزاريه ثم التصريح اللى أخده بأنه تزوج من يشاء يتزوج من يشاء مش بس اللى توهب نفسها ليه لأ اللى يشوفها وتقع عليها عينه وعزها تحرم على زوجها الكلام ده مثبت وموثق فا خلينا نشوف الحاجات دى فى الوقت الباقى محمد يحب النساء يحب النساء فى سونن أحمد ابن حمبل الجزء الثالث حديث 129-179 -285 والنسائى باب عشرة النساء صفحه 16 قال قال النبى قال النبى نبى الله حبب إليى من الدنيا النساء والطيب طب يمكن ده حديث أحادى وحديث مكذوب ومدسوس لأ الطبقات الكبرى لأبن سعد الجزء الأول صفحه 398 عن الحسن البصرى قال قال رسول الله ما احببت من عيش الدنيا إلا الطيبه والنساء ماهو الشيئ لزوم الشيئ ما هو النساء بس لازم يروحلهم مطيب علشان خاطر تبقى عمليه إثاره هكذا يقولون هكذا يقولون فى صحيح البخارى باب أغوسل صفحه 14 عن عائشه تقول أنا طيبت نبى الله ثم طاف بنسائه يعنى الطيب لزوم الشيئ وفى طبقات ابن سعد الجزء الأول صفحه 398 عن عائشه أيضاً كان يعجب نبى الله من الدنيا بثلاث أشياء أه دوا كانوا الطيب والنساء نشوف إيه الثالث ده اللى ظهر على وش الدنيا الطيب والنساء والطعام الله طب اهو لزوم الشيئ بردو لزوم الشيئ يعنى هيجيب طاقه منين للنساء إلا لما يملها يعنى تمام وتم بالطعام حاجات غريبه قوى على النبى يتقال فيه الكلام مش معقول طب بوص القول ده يا عزيزى إصغى إى حبيبى المشاهد مسلماً كونت أو غير ذلك اسمع مذا يقول النبى النبى الأسوه الحسنه فى الطب النبوى لأبن قيم الجوزى صفحه 185 قال النبى أنى أصبر عن الطعام والشراب ولا أصبر عن النساء مش معقول مش معقول نبى يقول الكلام ده ابداً يعنى ساب للنساء إيه يعنى أنا بقرأ الكلام ده وبتغم فى قلبى صدقنى وقول يا خبر أبيض الناس دول بيتبعو نبى شكلو إيه حاجه عجيبه جداً وفى النساء باب الخيل يقول لم يكن شيئ أحب إلى الرسول بعد النساء من الخيل يعنى يحب النسوان وبعدها الخيل ما فيش يحب حاجه تانى وفى طبقات ابن سعد جزء 8 صفحه 192 قال النبى كونت من أقل الناس فى الجماع يعنى راجل ده بيقول بلسانه كونت أقل الناس فى الجماع حتى أنزل الله عليا الكوفيت فما أريده من ساعه إلا وجدته ده كلام لنبى كوفيت يعنى إيه إيه الكوفيت ده اللى بيقولو عليه اللى بيخدوه أسمه إيه فى حاجه كده بيعملوها فى الطب الحديث إسمها إيه فياجرا أن أعرف نياجرا فولس فهو ده زى فياجرا يعنى أه كده فا يقولك نزل عليا الكوفيت الله بينزل على الناس الكوفيت يعنى إيه الكوفيت أنا مش فاهم حاجه غريبه صحيح والنبى اكل من الكوفيت ده فا فى إى ساعه حاجه غريبه قوى ينزل وحى ولا ينزل كوفيت كمان حاجه غريبه قوى وعلشان كده يقول فى طبقات ابن سعد جزء 8 حديث 193 روت سلمه قائلاً طاف النبى فى ليله واحده على نسائه التسعه ده كلام يتكتب عن نبى أحنا عايزين كلام يتكتب عن نبى كلام بتاع ربنا بتاع ربنا يتكتب كتاب تعالو توبو اعرفو ربنا أرجعوا لربنا ربنا حلو ربنا جميل ربنا بيحبكم لكن يطوف على النسوان والكوفيت والحاجات الغريبه دى وأعطى قويه ثلاثين وأعطو قوة مائه أعطى رسول الله من قوه على الجماع ما يكفيه لأزواج كلهنا والنكاح من سنتى وأن حاضت أحدانا كانت يأمرؤها الرسول فا تتزر بإيزار ثما يباشرها يقرأو إزاى ويعرفوا إزاى ويقول عليه نبى يعنى أنا مش فاهم يعنى النبى طايف بإيه بيطوف بإيه أنا مش فاهم طب بوصو الحكايه دى فى صحيح مسلم كتاب الحيض باب مباشره الحائض حديث ابن عباس يقولك إيه من أتى بأمرائته وهى حائض ها ده يبقى بقى قليل الأدب ولا إيه يبقى حرام لآ فيقولك فليتصدق بدينار أو نصف دينار حلها بدينار أو نصف دينار حل الموضوع أنا مش فاهم يا ناس انا مش فاهم انا مش فاهم يقولك كان النبى يقبل وهو صائم يقبل ويقولك إيه صحيح مسلم باب الصوم حديث 65 عن عائشه قالت كان رسول الله يقبل أحدى نسائه وهو صائم وهى تضحك بتضحك على إيه بتضحكى على إيه أنه هو بيقبل وهو صائم شغلونات عجيبه وليه كلام فى فن الحاجات دى غريب قوى فى كتاب الطب النبوى لأبن قيم الجوزيه صفحه 196- 97 كان رسول الله يلاعب اهله ويقبلها وروى ابن داود فى سننه انه صلعم كان يقبل عائشه ويمص لسانها وكان جابر أبن عبد الله وعن جابر ابن عبد الله قال نهى رسول الله عن المواقعه قبل الملاعبه دحنا بنكتب كتب جنسيه ولا إيه ده كتب دين ولا كتاب ربنا ولا ده فنان حاجه عجيبه قوى إيه رايكم نطلع كتاب جنسى من أقول الرسول متهيقلى لازم هيكتسح السقو ويبقى أكثر يحقق أكثر المبيعات ه يعنى قليل من كثير عمال أنط كلام ومش راضى أذكر كلام لأنه ذكر أيضاً قبيح مش كده ربنا يرحمنا أنا مش عارف أحبائى المسلمين دول إزاى بيكنوا هذا الإحترام والتبجيل لنبى قال عن نفسه هذا الكلام نساء الرسول يا ترى أتجوز كام واحده بقى هو قال تزوج مثنى من النكاح وثلاث ورباع وما ملكت ايمنكم يبقى أربعه لأ هو بقى فوق القانون لأنه نبى فكان له تسع نساء فى وقت واحد هو اربعه أربعه واربعه ثمانيه لأ هو كمان اكتر من الضعف تسع نساء دا زوجات على زمته لكن الحقيقه كان النبى له صرارى والنساء اللى وهبنا أنفسهنا له والنساء اللى أخدهم أنا عملت حصر جميل قوى من واقع الكتب اقولك المراجع اللى أنا رجعت إليها أيها المشاهد أرجع للمراجعه دى 12 مرجع وجمع أنتى عدد النساء اللى كانوا فى حيات الرسول فى صحيح البخارى وصحيح مسلم السيره النبويه لأبن كثير السيره النبويه الحلبيه السيره النبويه لأبن هشام مروج الدهب لأبن مسعودى أزواج النبى واولاده لأمير مهنى أزواج النبى للإمام الصالحى الدمشقى كتاب أزواج النبى لعبد الله محمد بن عمر الواقدى نساء النبى لبنت الشاطئ عيشه عبد الرحمن محمد رسول الله لمحمد رضا الطبقات الكبرى لأبن سعد المغازى لأبن إسحاق 12 مرجع أقولك على اللى أنا طلعت بيهم من المراجع دى بص زوجات الرسول اللى عقد عليهن ودخل بهن 13 لكن فى منهم ماللى ماتوا واللى طلقهم بس كان عنده تسعه فى وقت واحد لكن عدد الزوجات 13 أدى 13 أحسب معايا أدى 13 زوجه شرعيه صرارى ملكهن بيمينه خمس صرارى يبقى أدى كام 18 زوجات عقد عليهن ولم يدخل بهن 30 يبقى أدى 18 و 30 = 48 نساء خطبهن ولم يعقد عليهن 18 يبقى 66 زوجه زوجه وصريه دع غير إيه غير زوجات المتعه لما كان بيروح فى الحج والبتاع والبتاع يعنى يتيح الزواج للمتعه ويقولك تمتعنا وتمتع الرسول معنا ودول مش محسوبين بقى فا يعنى ما يزيد عن 66 زوجه ده بيفاضل الرساله إلهيه سماويه يكرز ويبشر ويروح يجذب الناس ويعرفهم طريق ربنا ويتوبهم ولا غرقان مع هذا الكم من النساء دى شغلانه دى شغلانه ونعيب على الملك فاروق ونعيب على هارون الرشيد ونعيب على الحاجات دى وده نبى من الأنبياء أسوه حسنه ده حرام ده حرام نأتى بقى إلى زواج محمد من السيده عائشه محمد وزواجه من السيده عائشه بنقول أنه هو أتجوزها عندها 6 سنين بيقوللنا لأ ده غلط يا جماعه ده مكتوب فى الكتب والمراجع ودخل عليها سن 9 وإليك هذا الكلام فى صحيح البخارى باب أ ن ك أ ح حديث 4738 حدثنا محمد بن يوسف عن عن عن عن عن عائشه رضى الله عنها أن النبى تزوجها بنت 6 سنين ودخل بها وهى بنت 9 سنين ومكثت عنده 9 سنين تزوجها 6 سنين كتب كتبها يعنى 6 سنين كان عنده 51 سنه ولما دخل بها كانت 9 سنين كان عنده 54 سنه صدقونى يا أحبائى صدقونى كل ما أزور بيت أو أشوف حد فى مجتمع وأشوف عيله عندها 6 سنين كده أعض أتصعب اقول يا حرام مش على البت على عيشه 6 سنين تعمل إيه مع كهل عنده 51 سنه ويخش عليها يختصبها وهى عندها 9 سنين شوف يقولك إيه فى كتاب فتح البارى بشرح صحيح البخارى تعليقاً على قول الله تعالى واللائى لم يحضنا إلى أخره يقولك قد ورد حديث عائشه فى تزويج ابى بكر لها وهى دون البلوغ وزعم الطحاوى أن تزويج النبى صلى الله عليه وسلم عائشه وهى بنت 6 سنين كان من خصائصه حاجه تخص النبى طب يخص النبى إمتيازات عن الناس يتجوز واحده عندها 6 سنين ده كلام ليه كده طفله صغيره يختصبها وهى طفله صغيره عندها 9 سنين حاجه غريبه ومن 6 سنين ل 9 سنين لما مكنتش تقبل أو تقدر أنها كده طب كان بيعمل إيه ويه زوجته أم 6 سنين شغلانه كبيره قوى بحسب تاريخ الطبرى وكتاب بنت الشاطئ والكثير من المراجع الإسلاميه الموثوق بها ذهب النبى فى أحد الإيام ودى نقله بقى جديده هنسيب عيشه الطفله الصغيره علشان الوقت بتعنا ما يتسع لهذه المواضيع وننقل إلى زينب زينب تقول المراجع ذهب النبى فى أحد الأيام إلى بيت زيد زيد ده كان ابنه بالتبنى وجوزه زينب وكانت رفضه الجواز وأجبرها بايه قرأنيه تتجوزه وبعدين راح يزوره فا الهوى طير الشعر من على الباب كانت جيام بقى وشعر وزيد ما كنش فى الخيمه والست كانت وخده راحتها على راحتها مخففه هدومها والدنيا حر وحر البلاد دى شديد قوى فلما طير الهوى النبى شافها فا شوف يقول إيه بقى ذهب النبى فى أحد الإيام إلى بيت زيد وزينب وكان على الباب ستر من شعر فرفعت الريح الستر فرأى زينب فى حجرتها حاسرتاً أى بدون ثياب فوقع أعجابها فى قلبه أشتهاها وقال سبحان مغير القلوب سبحان مغير القلوب يعنى قلبه أتغير وحبها يعمل إيه عايز يفكر بقى فى طريقه يخدها فا جائه جبريل بايات قرأنيه يعاتبه على أخفاء عواطفه من ناحيه زينب وأيات تأمره بإلغاء تبنيه لزيد ثم تأمره بالزواج من زينب قول أيات سوره الأحزاب أيه 37 مع تغسير النسفى لتفسير هذه الأيات تقول للذى أنعم الله عليه يعنى زيد وأنعمت أنت عليه يعنى خته تنبى أمسك عليك زوجك أتقى الله وتخفى فى نفسك ما الله مبديه وتخشى الناس والله احق أن تخشاه تخفى فى نفسك ما الله مبديه يعنى ربنا هو اللى حط الشهوه دى والرغبه دى فقلبك فا إزاى أنتى تخفيها أنا عايزه أسأل ربنا يحط شهوه المرأه فى قلب الأنسان ربنا اللى قال من نظر إلى أمرأه يشتهيها فقد زنا بها فى قلبه هيحط شهوه فى قلب نبى نحو مرات ابنه دى تعتبر بنته شيئ غريب قوى إلغاء التبنى لزيد سوره الأحزاب أيه 4-5 وما جعل أدعياكم ابنائكم ذلكم قولكم بأفواهكم أدعوهم لأبائهم ولغى التبنى لحد النهارده الأمر بزواجه من زينب سوره الأحزاب 37 فلما قضى زيد منها وطرا زوجناكها لكى لا يكون على المؤمنين حرج فى أزواج أدعيائهم يعنى فتح الموضوع كمان للى يتجوز مرات ابنه بالتبنى مش معقول فلما قضى زيد منها وطرا هل زيد ده كان موجود فى اللوح المحفوظ لما يذكر النهارده فى القران من زمان ربنا عارف الحكايه دى وعارف أن زيد هيقضى منها وطرا وكتبه فى اللوح المحفوظ طب ممنعهوش ليه ما خلهاش ليه للنبى شيئ غريب جداً جداً وعارف لما نزلت الأيات دى ماذا قالت عائشه عائشه قالت ما أرى ربك إلا مسرعاً فى تحقيق هواك ما أرى ربك إلا مسرعاً فى تحقيق هواك يعنى العمليه ربنا فاضى يحققلك هواء للنتى عايز تتجوز منها بإستمرار علاقات غريبه الشئن وتصرفات أغرب وإزاى يحصل ده كله أنا مش عارف طيب نيجه لزواجه من صفيه بنت حييى وجوريه بنت الحارس والفتات الفزاريه صفيه بنت حييى لما كانو فى غزوه غزوه المريسع أو بنى المصطلق واثر النسوان فوقعت صفيه بنت حييى من قرعه دحيه الكلبى ودحيه الكلبى ده كان اللى بيظهر على شكله جبريل كان يظهر على شكل دحيه الكلبى وقعت البنت دى الست صفيه دى وكات عروسه أياميها من نصيبه فجم قالوله لأ دى البت جميله ما تفوتكش فندا دحيه قاله أسمع هات البت جبهاله قاله خد سبعه بدلها من السرايا ده كلام طب ليه وعشان إيه رغبه الرسول فوق الكل حاجه عظيمه قوى هل النبى يقدر يتصرف مثل هذه التصرفات ونفس الشيئ أتبع مع جوريه بنت الحارس كانت من نصيب ثابت أبن قيس قاله هتها وفكها بفلوس حكايه غريبه أما المرأه الفزاريه فلها قصه غريبه قوى بتحكها فى كتاب ابن كثير البدايه والنهايه جزء أربعه صفحه 221 أبو بكر الصديق كان طلع فى حمله إلى فزاره وطلع وياه محمد سلمه سلمه ابن أم سلمه فا سلمه شاف بنت كويسه جميله فراح أصطضها وهى بتهرب بتجرى جيه رامي اسهم من قداها فعطلتها فراح قبض عليها وخدها البيت فسمع النبى فا قابله فى السوق قاله إيه يا سلمه هبلى تلك الفتاه هب ليه تلك الفتاه فا سلمه كان بيفتكر أن الموضوع يعنى مش كده يعنى سأله الأول عليها فا قال له عندما عودنا إلى المدينه بيت ليلتى فلم أكشف لها ثوباً فقاله هب لى الفتاه فا الواد مخدش فى الكلام فراح تانى يوم السوق فقابل النبى فى السوق سأله عن الفتاه يا سلمه هب لي الفتاه فقلت له والله يا رسول الله لقد أعجبتنى وما كشفت لها ثوباً فسكت رسول الله وتركنى أتقبله ثالث يوم يا سلمه هبى لي الفتاه هبى لى الفتاه فا فطن الراجل وبعث بيها إلى رسول الله إدهاله يعنى كان بينقى أى واحده ممكن تعجبه وأن شاالله تكون متجوزه ميهموش الأغرب من هذا يا عزيزى الفاضل ما سوف اقراه الأن يا احبائى المشاهدين أسمعو وابهتو شوف يا عزيزى برهان الدين الحلبى فى كتابه السيره الحلبيه المجلد التالت صفحه 377 أسمع الطامه الكبرى يقولك إزى رغب محمد فى إمرأه غير متزوجه كان له أن يدخل بيها من غير لفظ زواج ومن غير شهود أو ولى أو حتى من غير رضاها أهده إغتصاب حاجه غريبه قوى يكمل برهان الدين الحلبى الكلام ده من الكتب السيره الحلبيه وأما إذا كانت متزوجه ها يسبها بقى لجوزها لأ وإذا كانت متزوجه ورغب فيها محمد فأنه يجب على زوجها أن يطلقها له حتى يتزوجها النبى محمد وإذا رغب فى أمة عبده يعنى وجب على سيدها أن يهبها له كما من حق محمد أن يزوج المرأه لمن يشاء من الرجال بدون رضاها وله أن يتزوج فى وقت أحرامه يعنى وقت الحج كما حدث مع ميمونه وله أيضاً أن يصطفى من الغنيمه ما يشاء زى ما حصل مع صفيه وجوريه سواء جاريه أو غيرها وذلك قبل البدء فى تقسيم الغنيمه يا بوى على النبى يا جماعه انتو عرفين الكلام ده الكلام ده موجود فى كتبكم يا أحبائى أقرأو اقرأو وعو اسمعو وعو وروح دور وابحث وشوف لو مش متجوزة يخدها غصب عنها من غير ما يقولها زوجتلك نفس ومن غير الحاجات دى كلها لو متجوزه جوزها يطلقها ويدهاله لو عبده يخدها بردو بدون أحم ولا دستور حللو وقيموا أنا بكلم الجموع وبكلم الناس أنا عارف أن الكلام ده قاسى وأنا عارف أن ستين واحد عايز ينط فى الشاشه بتاعت الكمبيوتر ويخنؤنى وعارف لما يعرض على التليفزيون ألف واحد هينط على التليفزيون ويدبحنى على الطريقه الوهبيه لكن كلمه الحق لازم تتقال دنا بوعيكم لمصلحتكم شوفو الأخره هتكونو فين يا أحبائى الدنيا تزول باللى فيها لكن شوف مستقبلك هيكون فين أصلى إلى الله ان هو يديلك الرأى والفكر والنعمه علشان خاطر تعرف أنتى بتتبع مين وماشى ورا مين والموضوع إيه من أوله لأخره والحكايه إيه من أولها لأخرها ربنا وياكم ويحافظ عليكم ويديكم نصاحه وفهم ومعرفه وجرئه لأتخاذ القرار اللازم أمين
6 AOÛT 2007
Des gens avaient pris les chameaux du Prophète, les avaient montés et avaient apostasié. Ils ont tué le berger de l’apôtre d’Allah qui était un croyant. Il a envoyé des gens à leur poursuite et ils ont été pris. Il leur a fait couper les mains et les pieds et enlever les yeux. C’est à ce moment que le verset concernant
le combat contre Allah et le Prophète a été révélé. ” (récit de Abdullah ibn Umar, Dawud XXXVIII 4356)
“ Quand l’apôtre d’Allah eut coupé les pieds et les mains de ceux qui avaient volé ses chameaux et qu’il leur eu enlevé les yeux avec des clous chauffés au feu, Allah le gronda et il révéla : la punition de ceux qui font la guerre à Allah et à son apôtre et qui les affrontent avec toutes leurs forces pour semer la discorde sur la terre sera l’exécution ou la crucifixion. ” (récit d’Abu Zinad, Dawud XXXVIII 4357)
“ (Abu Juhaifa) a demandé (à Ali) :
- Qu’y a-t-il d’écrit sur ce papier (le Coran) ?
Il répondit :
- Les règles du prix du sang, de la libération de prisonniers et le jugement selon lequel aucun musulman ne devra être tué pour avoir tué un infidèle. ” (récit d’Abu Juhaifa, Bukhari LII 283)
“ L’apôtre d’Allah a dit :
- ش Unais ! Va voir la femme de cet homme et si elle confesse l’adultère, alors lapide-la à mort. ” (récit de Zaid ibn Khalid et Abu Huraira, Bukhari XXXVIII 508)
L'envoyé d'Allah dit:
“ Au temps de la période d’ignorance préislamique, j’ai vu une guenon entourée par un grand nombre de singes. Ils étaient en train de la lapider, parce qu’elle avait commis un acte sexuel illégal. Moi aussi, je l’ai lapidée. ” (récit d’Amr ibn Maimun, Bukhari LVIII 188)
“ Deux hommes se disputaient en présence de l’apôtre d’Allah. L’un d’eux dit : [...] - Mon fils est un ouvrier au service de cette personne et il a commis un acte sexuel illicite avec sa femme. Les gens ont dit qu’il devait être lapidé mais je l’ai racheté avec cent moutons et une jeune esclave.[...]
L’apôtre d’Allah dit :
- [...] Je vais rendre mon jugement selon les lois d’Allah : les cent moutons et la jeune esclave doivent t’être rendus.
Il infligea à l’homme cent coups de fouet et l’exila pour un an. Unais Al-Aslami reçu l’ordre d’aller voir la femme du deuxième homme; elle confessa le crime et fut lapidée à mort. ” (récit d’Abu Huraira et Zaid bin Khalid, Bukhari LXXVIII 629)
“ L’apôtre d’Allah a lapidé à mort une personne de la tribu des Banu Aslam, un juif et sa femme. ”
(récit de Jabir Abdullah, Muslim XVII 4216)
“ Un juif avait tué une fille pour prendre ses bijoux en argent. Elle fut amenée au messager d’Allah alors qu’elle était encore en vie. Il lui demanda :
- Est-ce que un tel t’a tuée ?
Elle indiqua d’un signe de la tête :
- Non.
Il lui demanda pour la seconde fois et elle répondit de nouveau par un signe de la tête :
- Non.
Il demanda une troisième fois et elle dit "Oui" par un signe de la tête et le messager d’Allah ordonna qu’on lui écrase la tête entre deux pierres. ” (récit de Anas, Muslim XVI 4138)
“ On demanda à l’apôtre d’Allah son avis sur le cas d’une jeune esclave, si elle était vierge et si elle avait commis un acte sexuel illicite. Le Prophète dit :
- Si elle a commis un acte sexuel illégal, fouette-la, et si elle l’a refait, refouette-la, et si elle l’a refait une troisième fois, alors revends-la même en échange d’une corde. ” (récit d’Abu Huraira et Zaid ibn Khalid, Bukhari XXXIV 363)
“ Le Prophète d’Allah ordonna de tuer les chiens et nous avons même tué un chien qu’une femme avait ramené du désert. Après cela, il interdit de les tuer en disant :
- Limitez-vous seulement à ceux qui sont noirs. ” (récit de Jabir ibn Abdullah, Dawud XVI 2840)
“ L’apôtre d’Allah a dit :
- Sache que le paradis est à l’ombre des épées. ” (récit d’Abdullah ibn Abi Aufa, Bukhari LII 73)
“ Le Prophète d’Allah, quand on lui demandait si les femmes et les enfants des polythéistes pouvaient être tués pendant les raids nocturnes, dit :
Ils en sont. ” (récit de Sab ibn Jathlama, Muslim XIX 4321)
“ Une femme vint voir le Prophète et se présenta à lui (pour se marier). Il dit :
- Je ne suis pas en manque de femmes ces temps-ci.
Alors un homme dit :
- Marie-la avec moi.
Le Prophète lui demanda :
- Que possèdes-tu ?
Il répondit :
- Je n’ai rien.
Le Prophète dit :
- Donne-lui quelque chose, même une bague en fer.
Il dit :
- Je n’ai rien.
Le Prophète lui demanda :
- Quelle proportion du Coran connais-tu ?
Il dit :
- Beaucoup.
Le Prophète dit :
- Je la marie avec toi à cause de ce que tu connais du Coran. ” (récit de Sahl, Bukhari LXII 72)
“ Le messager d’Allah a dit :
Il n’est pas licite pour une femme qui croit en Allah et dans le dernier Jour de voyager plus d’un jour et une nuit sans un homme qui soit son tuteur. ” (récit de Malik, Muwatta LIV 37)
“ Le Prophète a dit :
J’ai regardé le paradis et j’ai trouvé que les pauvres gens formaient la majorité des habitants; j’ai regardé en enfer et j’ai vu que la majorité des habitants étaient des femmes. ” (récit d’Imran ibn Husain, Bukhari LIV 464)
“ L’apôtre d’Allah a dit :
S’il y a un signe maléfique quelque part, c’est dans la femme, le cheval ou la maison. ” (récit de Sahl ibn Sad Saidi, Bukhari LII 111)
“ Un homme est venu voir le Prophète et dit :
- J’ai trouvé une femme belle et de haut rang, mais elle ne donne pas naissance à des enfants. Dois-je me marier avec elle ?
Il dit :
- Non.
Il revint le voir mais il le lui interdit à nouveau. Il vint une troisième fois et le Prophète dit :
ةpouse des femmes qui sont aimantes et prolifiques, que je puisse submerger les autres peuples grâceà vous. ” (récit de Ma’qil ibn Yasar, Dawud XI 2045)
“ Le Prophète a interdit qu’un homme marche entre deux femmes. ” (récit de Abdullah ibn Umar, Dawud XLI 5253)
“ Le messager d’Allah a dit :
- Je me suis installé devant la porte du feu de l’enfer et la majorité de ceux qui entraient étaient des femmes. ” (récit de Usama ibn Zaid, Muslim XXXVI 6596)
“ Le messager d’Allah a dit :
Parmi les habitants du paradis, les femmes formeront une minorité. ” (récit de Imran ibn Husain, Muslim XXXVI 6600)
“ Les choses qui annulent les prières ont été mentionnées devant moi. Ils disent :
- La prière est annulée par les chiens, l’âne et la femme (s’ils passent devant les personnes en prière).
Je dis :
- Vous nous considérez comme des chiens.
J’ai vu le Prophète prier alors que je me trouvais dans mon lit entre lui et la Qibla. Chaque fois que j’avais besoin de quelque chose, je m’esquivais, parce que je ne voulais pas lui faire face. ” (récit d’Aisha, Bukhari IX 490)
“ Le Prophète a dit :
Après moi, je n’ai pas laissé de calamité plus douloureuse pour les hommes que les femmes. ” (récit de Usama ibn Zaid, Bukhari LXII 33)
“ Quand je me suis marié, l’apôtre d’Allah est venu me voir et m’a dit :
- Avec quelle genre de femme t’es-tu marié ?
J’ai répondu :
- Avec une matrone (une femme déjà un peu âgée et non vierge).
Il a dit :
- Pourquoi ? Tu n’as pas de goût pour les vierges et pour les caresses ?
Jabir continue :
L’apôtre d’Allah a dit :
Pourquoi ne t’es-tu pas marié avec une jeune fille pour que tu puisses jouer avec elle et elle avec toi ?” (récit de Jabir ibn Abdullah, Bukhari LXII 17)
1 AOÛT 2007
Salla Allahou Alayhi Wa Sallam
Cette expression ou formule se trouve presque systématiquement derrière toute mention du nom du prophète Mahomet. Quand on pose la question aux personnes qui la prononcent, personne ne semble avoir la bonne explication. A condition, bien sur qu'il y en ait une. Justement, analysons ce titre de noblesse qui est attribué à Mahomet.
Curieusement, aucun autre prophète n'a le droit à cette excalamation. Ni Jésus, ni Moise, ni même Abraham, le père des croyants...
Salla Allahou Alayhi Wa Sallam
Cette formule, faussement traduite par "que le salut soit sur lui" veut dire littéralement: Dieu a prié pour lui(Mahomet) et l'a sauvé.
Posons nous quelques questions de base:
Première partie:Dieu, prie-t-il?
Est ce que le créateur de l'univers prie? Selon cette expression, il semblerait que oui.
Mais alors, il prie qui? Obligatoirement, on prie quelqu'un de supérieur. Sinon, ce n'est plus une prière mais un ordre. Or, selon cette expression, Dieu ne donne aucun ordre. Il prie.
Cela suggère-t-il qu'il y ait quelqu'un de supérieur à Dieu?
De plus, si Dieu éprouve le besoin de prier, c'est qu'il est dans l'incapacité de faire quelque chose par lui même.
Or, peut on dire que le tout puissant soit incapable de réaliser quoi que ce soit?
Deuxième partie:
Dieu prie pour Mahomet.
Mahomet, a-t-il besoin qu'on prie pour lui? Assurément, oui. Comme tout être humain Mahomet a besoin qu'on prie pour lui.
Pourtant, on raconte, qu'étant enfant, des anges sont venus voir Mahomet, lui ont ouvert le coeur et lui ont enlevé tout le mal qu'il pouvait contenir.
Mais alors, pourquoi prier pour Mahomet?
La deuxième partie de la formule précise que Dieu a prié pour le salut de Mahomet. Cela veu-il dire que Mahomet n'est toujours pas sauvé, puisqu'il faut réciter la formule encore aujourd'hui?
Or, si Mahomet n'est pas encore sauvé, et qu'il faille la prière de Dieu lui même pour le sauver, comment peut il prétendre sauver les autres?
Il est évident que Mahomet est incapable de sauver qui que ce soit. Même pas se sauver lui même. La seule chose qu'il réussit à faire est d'obliger les croyants à prier pour lui, au travers de cette formule, espérant la miséricorde de Dieu.
Cette expression ou formule se trouve presque systématiquement derrière toute mention du nom du prophète Mahomet. Quand on pose la question aux personnes qui la prononcent, personne ne semble avoir la bonne explication. A condition, bien sur qu'il y en ait une. Justement, analysons ce titre de noblesse qui est attribué à Mahomet.
Curieusement, aucun autre prophète n'a le droit à cette excalamation. Ni Jésus, ni Moise, ni même Abraham, le père des croyants...
Salla Allahou Alayhi Wa Sallam
Cette formule, faussement traduite par "que le salut soit sur lui" veut dire littéralement: Dieu a prié pour lui(Mahomet) et l'a sauvé.
Posons nous quelques questions de base:
Première partie:Dieu, prie-t-il?
Est ce que le créateur de l'univers prie? Selon cette expression, il semblerait que oui.
Mais alors, il prie qui? Obligatoirement, on prie quelqu'un de supérieur. Sinon, ce n'est plus une prière mais un ordre. Or, selon cette expression, Dieu ne donne aucun ordre. Il prie.
Cela suggère-t-il qu'il y ait quelqu'un de supérieur à Dieu?
De plus, si Dieu éprouve le besoin de prier, c'est qu'il est dans l'incapacité de faire quelque chose par lui même.
Or, peut on dire que le tout puissant soit incapable de réaliser quoi que ce soit?
Deuxième partie:
Dieu prie pour Mahomet.
Mahomet, a-t-il besoin qu'on prie pour lui? Assurément, oui. Comme tout être humain Mahomet a besoin qu'on prie pour lui.
Pourtant, on raconte, qu'étant enfant, des anges sont venus voir Mahomet, lui ont ouvert le coeur et lui ont enlevé tout le mal qu'il pouvait contenir.
Mais alors, pourquoi prier pour Mahomet?
La deuxième partie de la formule précise que Dieu a prié pour le salut de Mahomet. Cela veu-il dire que Mahomet n'est toujours pas sauvé, puisqu'il faut réciter la formule encore aujourd'hui?
Or, si Mahomet n'est pas encore sauvé, et qu'il faille la prière de Dieu lui même pour le sauver, comment peut il prétendre sauver les autres?
Il est évident que Mahomet est incapable de sauver qui que ce soit. Même pas se sauver lui même. La seule chose qu'il réussit à faire est d'obliger les croyants à prier pour lui, au travers de cette formule, espérant la miséricorde de Dieu.
Curieusement, le seul à proposer le salut immédiat, sans doute ni fioritures c'est Jésus. Et il n'a jamais demandé à qui que ce soit de prier pour lui. Bien au contraire, il priait lui même pour les autres, les guérissait et leur donnait la vie éternelle. Osons nous poser les questions les plus poussées. Dieu a certainement une réponse adéquate à chacune d'elles..
Aujourd'hui, il se trouve que les musulmans n'osent pas se poser ce genre de questions de peur de blasphémer. Or, il faut absolument oser se les poser dans un esprit sincère, puisqu'il s'agit du salut de son âme, et de faire plaisir à Dieu.
31 JUILLET 2007
D'après Jâbir ibn `Abd-Allah Al-'Ansârî (qu'Allah soit satisfait de lui),l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "J'ai reçu cinq faveurs que personne n'avait reçues avant moi. Chaque prophète antérieur a été envoyé à un peuple spécifique, alors que moi, j'ai été envoyé à l'humanité entière. Les butins m'ont été rendus licites tandis qu'ils ne l'étaient pas pour les autres. Toute la terre m'a été offerte comme moyen de purification et un lieu de prière. Tout homme donc, surpris n'importe où par l'heure de prière, peut l'accomplir où est-ce qu'il se trouve. On m'a accordé la victoire (sur l'ennemi) en lui inspirant la terreur à une distance d'un mois de marche. Enfin, j'ai reçu la faveur d'intercéder".
D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Je fus distingué d'entre les prophètes par six faveurs (qu'Allah m'avaient accordées): J'ai eu le don de la parole exhaustive quoique brève. J'ai reçu la victoire grâce à l'effroi (jeté dans les cœurs de mes ennemis). Le butin m'a été rendu licite. Toute la terre m'a été offerte comme moyen de purification et un lieu de prière. J'ai été envoyé à l'humanité entière. Enfin, je suis le dernier des prophètes".
D'après 'Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui),le Prophète (pbAsl) a dit: "Quand l'un de vous est en prière, il est en conversation confidentielle avec son Seigneur. Qu'il ne crache donc pas devant lui, ni à sa droite, mais à sa gauche, sous son pied gauche".
D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),aussitôt que le second appel à la prière fut fait, nous nous dressâmes et nous arrangeâmes nos rangs avant que le Prophète (pbAsl) ne soit sortit de chez lui. Puis, le Prophète (pbAsl) vint se mettre à son lieu de prière; et avant qu'il fasse le takbîr (pour entamer la prière), il se souvint qu'il ne s'était pas encore purifié à la suite d'une cohabitation avec sa femme. - "Restez à vos places", nous dit-il. Puis, il rentra chez lui, fit ses ablutions majeures (ghusl) et retourna à nous, en ayant la tête encore ruisselante d'eau. Il prononça alors le takbîr et nous présidâmes dans la prière.
D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: L'Enfer se plaignit au Seigneur en disant: "O Seigneur, je me dévore moi-même (sous l'effet de la chaleur et du froid excessifs)!". Le Seigneur lui autorisa alors de pousser deux souffles, un en hiver et un autre en été. C'est de celui-ci qu'émane la grande chaleur, et de celui-là qu'émane le grand froid que vous en souffrez.
Jâbir ibn `Abd-Allah (qu'Allah soit satisfait des deux) a dit:Nous étions avec le Prophète (pbAsl), lorsqu'il nous demanda de lui donner à boire. Un homme lui dit alors: "O Envoyé d'Allah! Peut-on te donner à boire du nabîdh?". - "Oui", répondit-il. L'homme partit et revint avec un verre plein de nabîdh. L'Envoyé d'Allah (pbAsl) dit alors: "Pourquoi ne l'as-tu pas couvert ne fût-ce qu'avec un petit bâton?" Puis il en but.
D'après Jâbir (qu'Allah soit satisfait de lui),le Prophète (pbAsl) a dit: "(Quand la nuit tombe), couvrez les vases, attachez les ouvertures des outres, fermez les portes, éteignez les lampes, car le démon ne peut pas dénouer les outres, ni ouvrir les portes, ni découvrir les vases. Si l'un de vous ne trouve pour couvrir son vase qu'un petit bâton qu'il mit en travers (sur le vase) en invoquant le nom d'Allah, qu’il le fasse; car, une souris pourrait mettre le feu à une maison".
D'après Ibn Abbâs (qu'Allah soit satisfait de lui),le Prophète (pbAsl) a dit: "Quand l'un de vous a mangé, qu'il ne s'essuie pas les mains avant de les avoir léchées ou fait lécher par quelqu'un d'autre".
D'après `Abd-Allah ibn Mas`ûd (qu'Allah soit satisfait de lui),le Prophète (pbAsl) a dit: "Vous contenteriez-vous d'être le quart des habitants du Paradis?". Et nous (en signe de réjouissance) de faire le takbîr (dire Allah est Grand). - "Vous contenteriez-vous d'être le tiers des hôtes du Paradis?". Nous fîmes de nouveau le takbîr. - "J'espère, ajouta-t-il que vous serez la moitié des hôtes du Paradis. En effet, les musulmans ne sont au milieu des polythéistes que comme un poil blanc sur la peau d'un taureau noir ou comme un poil noir sur la peau d'un blanc taureau".
D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),le Prophète (pbAsl) a dit: "Quand l'un de vous se réveille, qu'il aspire l'eau par ses narines trois fois; puis qu'il la rejette à chaque reprise; car le diable passe la nuit sur son nez".
Le récit de `A'icha (qu'Allah soit satisfait d'elle):D'après `Alqama, un homme passa la nuit à la maison de `A'icha. Au matin, quand il se réveilla, il se mit à laver ses habits (car il avait eu des pollutions nocturnes). L'ayant vu, `A'icha lui dit: "Si tu vois la tache, lave-la; sinon, asperge d'eau l'endroit (que tu crois souillé) de tes habits. Je me souviens encore d'avoir frotter à sec les taches (de l'éjaculation) des habits du Prophète (pbAsl) qui alla ensuite prier; vêtu de ces mêmes habits".
`A'icha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit:Quand l'une des nous avait ses menstrues et que l'Envoyé d'Allah (pbAsl) désirait entretenir des rapports sexuels avec elle, il lui ordonnait de s'envelopper d'un 'izâr (sorte de pagne ajusté autour des reins au-dessus du nombril).
D'après 'Umm Sulaym (qu'Allah soit satisfait d'elle),J'interrogeai l'Envoyé d'Allah (pbAsl) de ce que la femme doit faire si elle voit un songe érotique, tout comme l'homme. - "Si elle éjacule, répondit le Prophète, elle devra se laver". Eprouvant un peu de honte, je demandai au Prophète: "Est-ce que la femme éjacule?". - "Oui, répliqua le Prophète, sinon grâce à quoi son enfant lui ressemblerait-il. Le liquide émis par l'homme (le sperme) est épais et blanchâtre, tandis que celui de la femme est fluide et jaunâtre. La ressemblance (de l'enfant à l'un de ses parents) dépend alors de celui des deux liquides qui atteint l'utérus le premier".
D'après 'Umm Salama (qu'Allah soit satisfait d'elle),Je vins trouver l'Envoyé d'Allah (pbAsl) et lui demandai: "O Envoyé d'Allah! Certes, Allah ne se gêne pas de la vérité. Eh bien! La femme doit-elle se laver si elle voit un songe érotique?". - "Oui, répondit le Prophète (pbAsl), à condition qu'elle s'aperçoive de l'éjaculation". - "O Envoyé d'Allah! La femme éjacule-t-elle?". - "Oui, répliqua le Prophète, sinon, grâce à quoi son enfant lui ressemblerait-il?".
D'après `A'icha (qu'Allah soit satisfait d'elle),Fâtima bint 'Abî Hubaych vint dire au Prophète (pbAsl): "O Envoyé d'Allah! Je souffre d'écoulements de sang en dehors de mes menstrues et je n'arrive pas à me purifier, dois-je renoncer à la prière?". - "Non, répondit le Prophète, ce sang provient d'une veine, il ne s'agit pas des menstrues. Quand tu es indisposée, cesse de faire la prière et une fois cette période terminée, lave-toi et fais la prière".
'Umm Hâni' bint 'Abî Tâlib (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit:"L'année de la conquête (de La Mecque), je me rendis chez le Prophète (pbAsl) et le trouvai en train de faire ses ablutions majeures, tandis que sa fille Fâtima le dérobait aux regards à l'aide d'une robe".
D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),le Prophète (pbAsl) a dit: Les israélites se lavaient tout nus, les uns regardant les parties intimes des autres; tandis que Moïse (Mûsa) (que la paix d'Allah soit sur lui) se mettait à l'écart pour se laver. - "Par Dieu, dirent les israélites, ce qui empêche Mûsa de se laver parmi nous, c'est qu'il a une varicocèle". Un jour que celui-ci était allé se laver, il posa ses vêtements sur une pierre. Celle-ci s'empara de ses vêtements et s'enfuit et Mûsa de se mettre à sa poursuite, en criant: "Pierre, mon vêtement! Pierre, mon vêtement!". La pierre s'arrêta et c'est alors que les israélites purent voir les parties intimes de Mûsa; ils dirent alors: "Par Dieu! Mûsa n'a aucune infirmité". Il(Mûsa) reprit son vêtement et se mit ensuite à frapper la pierre. 'Abû Hurayra ajouta: "Par Dieu! Ces coups imprimèrent sur la pierre six ou sept marques".
31 JUILLET 2007
Le Coran, est-il authentique?
Les noms du livre du prophète de l'Islam
Ce qui fut rassemblé et inscrit par Othman a pris le nom de Coran, et jusqu'à aujourd'hui, on l'appelle " le Coran ", " le grand Coran ", " le glorieux Coran "; mais dans ce livre même, il existe plus de cinquante cinq noms pour nommer le livre de l'Islam. Ainsi, dans divers versets, les poèmes de l'Islam sont appelés différemment :
Kétab (Livre) - Mobain (Manifeste) - Coran (Lecture) - Karim (Généreux) - Kalâm (Parole) - Nour (Lumière) - Hédaïat (Indication) - Rahmate (Clémence) - Forghan (Distinction) - Shafâ (Guérison) - Moéséh (Sermon) - Zékre (Mention) - Mobarak (Porte-bonheur) - Ali (d'après certains, cet Ali fait allusion à Imam Ali - dans le verset 4 du sourate Zakhraf -Les Ornements- l'on trouve : " Il est vrai qu'en matière d'original (mot à mot : la mère du livre ) Ali est érudit auprès de nous).
Hékmat (Philosophie) - Hakim (Philosophe) - Mossadégh (Confirmatif) - Mahiman (Protecteur) - Hobal (l'Idole) - Cérate Mostaghim (Le sentier droit) - Ghaiém (Tuteur) - Ghôle (Promesse) - Fasle (Saison) -Naba al Azim (Le grand annonce) - Ahssan al Hadiss ( La meilleure tradition prophétique) - Motachabéh (Identique)- Massani (La seconde corde d'un luth ) -Tanzil (Intérêt) - Rouh (Ame)- Vahi (Révélation)- Arabi (Arabe) - Bassaér (Vues)-Baîan ( Expression)- Elmme (Science)- Hagh (Raison)- Orvath al Vosghâ (Mouton de sacrifice) - Adjab (Surprise - Etonnement) - Tasacor (Rappel)-Orvat al Vossghâ (Lien indissociable)- Sédgh (Sincérité)- Adlle (Justice)- Amr (Ordre) -Mônâdi (Héros)- Bacharî (Humain)- Madjid (Glorieux) -Zabour (Psaumes)- Bachir (Précurseur)- Nasire (Voué à Dieu)- Asis (Cher)-Ballâgh (Eloquent)- Ghéssass (Histoires) -Sohof (Livres) - Mokaraméh (Honorée) - Motaharéh (Purifiée)-
Bref, au lieu du Coran (livre lisible), chacun de ces cinquante cinq noms aurait pu être le nom du livre de l'Islam, mais jusqu'ici "Coran", " Glorieux " et " Généreux " sont les plus connus.
Les livres écrits sur les différences de corans
L'on verra en quoi les livres compilés par les secrétaires particuliers du prophète de l'Islam étaient différents de celui qu'Othman inscrivit comme étant le Coran. Mais avant d'ouvrir ce débat, il faut rappeler que dans les premiers siècles de l'Islam, beaucoup d'ouvrages furent écrits, qui relevaient des différences entre corans existants ; et bien qu'Othman affirmait et inscrivait une seule version, il fallut des années pour que les savants islamiques reconnaissent ce livre, et le propagent dans le monde islamique.
Les noms du livre du prophète de l'Islam
Ce qui fut rassemblé et inscrit par Othman a pris le nom de Coran, et jusqu'à aujourd'hui, on l'appelle " le Coran ", " le grand Coran ", " le glorieux Coran "; mais dans ce livre même, il existe plus de cinquante cinq noms pour nommer le livre de l'Islam. Ainsi, dans divers versets, les poèmes de l'Islam sont appelés différemment :
Kétab (Livre) - Mobain (Manifeste) - Coran (Lecture) - Karim (Généreux) - Kalâm (Parole) - Nour (Lumière) - Hédaïat (Indication) - Rahmate (Clémence) - Forghan (Distinction) - Shafâ (Guérison) - Moéséh (Sermon) - Zékre (Mention) - Mobarak (Porte-bonheur) - Ali (d'après certains, cet Ali fait allusion à Imam Ali - dans le verset 4 du sourate Zakhraf -Les Ornements- l'on trouve : " Il est vrai qu'en matière d'original (mot à mot : la mère du livre ) Ali est érudit auprès de nous).
Hékmat (Philosophie) - Hakim (Philosophe) - Mossadégh (Confirmatif) - Mahiman (Protecteur) - Hobal (l'Idole) - Cérate Mostaghim (Le sentier droit) - Ghaiém (Tuteur) - Ghôle (Promesse) - Fasle (Saison) -Naba al Azim (Le grand annonce) - Ahssan al Hadiss ( La meilleure tradition prophétique) - Motachabéh (Identique)- Massani (La seconde corde d'un luth ) -Tanzil (Intérêt) - Rouh (Ame)- Vahi (Révélation)- Arabi (Arabe) - Bassaér (Vues)-Baîan ( Expression)- Elmme (Science)- Hagh (Raison)- Orvath al Vosghâ (Mouton de sacrifice) - Adjab (Surprise - Etonnement) - Tasacor (Rappel)-Orvat al Vossghâ (Lien indissociable)- Sédgh (Sincérité)- Adlle (Justice)- Amr (Ordre) -Mônâdi (Héros)- Bacharî (Humain)- Madjid (Glorieux) -Zabour (Psaumes)- Bachir (Précurseur)- Nasire (Voué à Dieu)- Asis (Cher)-Ballâgh (Eloquent)- Ghéssass (Histoires) -Sohof (Livres) - Mokaraméh (Honorée) - Motaharéh (Purifiée)-
Bref, au lieu du Coran (livre lisible), chacun de ces cinquante cinq noms aurait pu être le nom du livre de l'Islam, mais jusqu'ici "Coran", " Glorieux " et " Généreux " sont les plus connus.
Les livres écrits sur les différences de corans
L'on verra en quoi les livres compilés par les secrétaires particuliers du prophète de l'Islam étaient différents de celui qu'Othman inscrivit comme étant le Coran. Mais avant d'ouvrir ce débat, il faut rappeler que dans les premiers siècles de l'Islam, beaucoup d'ouvrages furent écrits, qui relevaient des différences entre corans existants ; et bien qu'Othman affirmait et inscrivait une seule version, il fallut des années pour que les savants islamiques reconnaissent ce livre, et le propagent dans le monde islamique.
Nous dénombrerons ici les noms des sept livres importants et notables qui furent écrits par les savants originels d'Islam, à propos des différences entre Corans :
1- Le livre de la différence des livres (les corans des habitants de la Médine, de Koufféh et de Bassora )écrit par Kassâeï
2- Le livre de la différence des livres (les Corans), oeuvre de Khalaf
3- Le livre de la différence des habitants de Koufféh, de Bassora, et de Damas en matière des livres, écrit par Farrâ.
4- Le livre de la différence de Mossahéf (les corans) d'Ibn Davoud Sédjestani
5- Le livre de Madaéni sur la différence des livres (les Corans ensemble) écrit par Madaéni
6- Le livre de la différence des livres (les Corans de) Damas, Hédjaz, l'Irak écrit par Ibn Amér Yahsébi
7-Le livre de Mossahéf (les Corans) oeuvre de Mohammad Ibn Abd al Rahaman Isphahanï.
Donc, l'on voit que les milliers de pages ont été écrites sur la différence des Corans de diverses villes et régions et en dénombrant quelques brefs exemples concis de la différence des corans d'Imam Ali et des secrétaires du prophète d'islam, nous verrons en quoi le Coran actuel - appelé désormais le Coran d'Othman- diffère des autres.
Quelles furent les différences de corans entre les secrétaires du prophète de l'Islam et du d'Othman ?
En ce qui concerne le Coran d'Imam Ali, nous avons dit, lors des pages précédentes, que d'abord, il fut ordonné en fonction des dates des créations poétiques (dates des révélations) et ensuite, que les versets abrogatifs et abrogés furent relevés dans ce livre.
Hassan Ibn Abasse raconte qu'il avait entendu de Hokm Ibn Sahir, qui l'avait, lui, entendu d 'Abdé Kheir qui finalement, l'avait entendu lui-même entendu d'Imam Ali, que la première personne ayant rassemblé le Coran de sa mémoire fut (Imam) Ali, et que ce Coran était gardé dans la famille de Djaffar ; et j'ai vu chez Abou Hamzéh Hassani - béni soit-il - un coran écrit avec l'écriture d'Ali Ibn Abi Taléb et dont quelques feuillets étaient abîmés, et ce Coran était resté dans la famille de Hassan en héritage selon l'ordre des sourates, et d'après la révélation.... (Al Féhrést Ibn Nadîm-La liste d'Ibn Nadîm- Page 147).
Il est intéressant de savoir que les autres Corans furent disponibles jusqu'à une certaine époque puis ont été perdus soudainement dans quelque sombre recoin de l'histoire. Il se peut que l'on retrouve leurs traces dans des bibliothèques ou des musées, et je m'engage à l'avenir à signaler par écrit toute découverte personnelle à ce sujet.
Le Coran d'Abd Allah Ibn Massoud
Fazl Ibn Châsan dit : l'ordre des sourates du coran de Mossahéf d'Abdo Allâh Ibn Massoud fut, dans un ordre différent de celui d'aujourd'hui : da Abi Lahab Va Ghad Tab Ma Aghnâ Maléhou Va Ma Cassab (Que les deux mains d'Abi Lahab périssent et qu'il périsse lui-même, ses richesses et ses oeuvres ne lui serviront à rien )-..." (Al Phéhreste d'Ibn Nadim-La liste d'Ibn Nadim).
Pour ne pas nous étaler, nous n'avons pas cité les noms de toutes les sourates, mais l'on trouve cinq problèmes dans le coran d'Abd al Rahaman Ibn Massoud :
1 - Le nombre et l'ordre des sourates diffèrent considérablement de ceux du Coran d'Othman, car dans le coran d'Ibn Massoud, il n' y a que cent dix sourates, telles que nous les avons dénombrées.
2 - Les noms de beaucoup de sourates sont plus longs que ceux du Coran d'Othman.
3 - Il y a deux sourates nommées "Sadjdéh" (prosternation).
4 - Il y avait quelques sourates supplémentaires, comme " Havâmime " ou " Mossabahât " dans le coran d'Ibn Massoud, et qu'on ne trouve pas ailleurs.
5 - Certains versets du Coran d'Ibn Massoud diffèrent de ceux du Coran d'Othman, surtout par la sourate Va al Assre dont l'on ignore le contenu dans le coran d'Othman. Il en est ainsi dans le coran d'Ibn Massoud :
"J'en jure par l'heure de l'après-midi, l'homme travaille à sa perte. Tu en excepteras ceux qui croient et pratiquent les bonnes oeuvres, qui recommandent aux autres la vérité et la patience !"
Le Coran d'Abi Ibn Kab
Fazl Ibn Ghasan dit : L'un de nos proches en qui l'on a confiance disait : j'ai trouvé l'ordre des sourates du Coran tel que celui d'Abi Ibn Kab, à Bassora, dans un village qui s'appelait Ghariat al Ansar à douze kilomètres de Bassora, chez Mohammad Ibn Maléké Ansari, qui nous a montré un Coran et dit : ce Coran appartient à mon père et nous le tenons de nos ancêtres. J'y ai jeté un coup d'oeil et en ai extrait les débuts et les fins des sourates ainsi que le nombre de leurs versets. Au début il y avait : Fatéhat al Kétab (l'ouverture du livre)-Bagharéh (la vache)- Néssâ (les femmes)- Allé Omran (la famille Omran) -Anâm (les bienfaits) -Eerâf (le purgatoire)- Maédéh (la table) - je doute qu'il ait eu la sourate (Younesse-Jonas)- Anfâl (les surestimations) -... Davoud (David) ... Tahâr (les propres) ...Insân (l'homme)... Nabi Aliéh al Salam (le missionnaire auquel salut)...Hai Ahl al Kétab les gens du livre) - Lam Yacon Aval Makan ... trois verset...B al Kofar Molhagh et ainsi de suite...Tous les versets furent au nombre de six mille deux cent dix. ( Al Féhreste -La liste d'Ibn Nadime Page 46).
Enfin, l'ensemble des sourates du Coran de Ben Kab n'atteignait pas les cent seize et un bon nombre de sourates de ce Coran n'existent pas du tout dans le Coran d'Othman. Comme les sourates Davoud (David), Tahâr (les propres), Nabi Aliéh al Salâm (le missionnaire auquel salut)...
Les destructeurs et les destructions du Coran
Le débat ayant trait aux destructeurs (nassékh) et aux destructions (mansoukh) est un des principaux problèmes de l'Islam et du Coran. Problème qui fut négligé jusqu'ici et comme cela a été évoqué plus loin, le prophète d'islam, lui-même, avait envisagé de rassembler son livre (le Coran) en vue de déterminer, ou d'éliminer, les versets destructeurs ainsi que les versets détruits, et l'on a dit que dans le Coran d'Imam Ali ce problème avait été pris en compte. C'est un sujet évident et clair. Car comme nous l'avons dit, Mohammad a admis un bon nombre de traditions datant de l'obscurantisme arabe, et nous verrons plus loin à quel point, par obligation, il se comportait avec respect à l'égard des Quoriche et de leurs rites. Et que donc s'il avait pu, il aurait abrogé beaucoup de traditions et de pratiques de l'obscurantisme arabe, qui subsistent jusqu'à aujourd'hui, époque de civilisation et de technologie.
Mais, à propos de la question des versets destructeurs et détruits, de nombreux livres furent écrits. Nous ferons allusion à trois de leurs grands auteurs, et qui ont écrit des centaines de pages sur ce sujet :
1 - Al Nasékh va Mansoukh - ( abrogatif et abrogé ) oeuvre de Hadjaj al Our
2 - Nasékh et Mansoukh kodamand-(Quels sont l'abrogatif et l'abrogé ) - oeuvre d'Abd al Rahman Ibn Zéid
3 - Le livre d'Abi Isshagh Ibrahim al Moadab à propos des versets destructeurs et détruits.
Le Coran durable et agréable à lire
Il n'y a aucun doute que le Coran est une belle poésie particulièrement son " Séghar al Souar "(Les plus petites SOURATES) qui se rapporte à la Mecque et à la première période d'Islam. Si nous révélons quelques sujets tabous de ce livre durable, ce n'est pas pour le nier. Car le Coran est un livre historique, littéraire et philosophique à propos duquel l'on pourrait écrire de nombreuses pages ; c'est ainsi que les mathématiciens ont, grâce à la science de nombres, fourni des théories numériques sur ce livre. Les astrologues, également, l'ont analysé d'après l'astrologie... ou alors tel spécialiste de l'informatique a obtenu tels résultats en faisant analyser ce livre par ordinateurs... ou tel médecin aura écrit un livre médical sur le sujet etc... j'ai vu la majorité de ces ouvrages... et nous pourrions dévoiler des secrets que la saisie informatique rendrait encore plus passionnants.
L'influence des conseillers persans, abyssins, juifs et romains dans le Coran
Comme nous l'avons expliqué dans le livre " De Mitra à Mohammad " les principaux conseillers du prophète d'islam étaient Salman Parsi d'Iran, Balal Habachi d'Abyssinie et Sahib de Rome. Ils faisaient partie, tous les quatre, du cercle des savants, intellectuels et érudits de leurs pays, dans leurs langues originelles, ainsi que celles des autres amis du prophète de l'Islam, de la même façon que des Juifs, des Nabatéens et des Syriaques influencèrent le Coran.
Les mots non arabes dans le Coran
Alors!...Le prophète d'Islam eut quelques conseillers importants qui l'ont aidé dans la formation de la révolution et jusqu'à l'élaboration de son idéal-type. Malgré ce que l'on apprend dans le Coran, à savoir que ce livre fut révélé en langue arabe, mais que d'autres mots, issus des langues civilisées de cette époque s'y rencontrent. Ces mots sont probablement les propos de proches amis du prophète de l'Islam, originaires d'autres pays, et jouant un rôle certain dans les décisions et les poèmes du prophète de l'Islam. Ces proches amis furent à de nombreuses occasions ils furent d'avoir recours aux mots de leur propre langue pour s'exprimer clairement. Ces mots furent ensuite "arabisés", c'est-à-dire qu'ils se placèrent naturellement dans le cadre de la grammaire arabe.
Comme nous en avons déjà évoqué quelques exemples, une fois que le nouveau style du prophète de l'Islam dans la création du Coran se fut installé parmi les Musulmans de l'époque, il devint évident que ses proches amis pouvaient faire de la poésie, et du discours, tout comme lui, à l'instar des quatrains de Khayam , des odes de Haféz ou de la poésie moderne de Nimâ (Nimâ est un poète contemporain, nommé le Père de la Poésie Moderne Persane). Si quelqu'un connaît bien Khayam et Haféze, et possède un talent poétique, il peut, en les prenant comme modèles, faire de la poésie dans le même style. Depuis toujours, ce phénomène n'a été connu dans le monde littéraire qu'une fois un style inventé, les autres ayant alors pu s'en servir pour faire de la poésie dans la même tournure.
Les termes persans dans le Coran
- Abarigh (pluriel d'Abrigh); Estabragh; Tanour; Djahanam; Dinar; Al Rass; Al Rome; Zandjébil;
Sédjil; Saradégh; Saghar; Salsabil; Sndass; Ghofl; Kafour; Kanz; Kourte; Madjous; Mardjan; Mask; Maghalid; Mazdjah; Né; Houd; Yagoute; Al Yahoud.
Les termes abyssins (éthiopiens)
- Ela Raéc; Avâh; Avâb; Al Djabt; Horm (haram); Haub; Dôrï; Sïnïn; Shatre; Tâhâ; Tâghoute; Al Eram; Ghéise; Ghoureh; Kafle; Machcouh; Mansâh; Nachééh; Yassin; Yassdon.
Quelques termes romains dans le Coran
- Sérâte; Tafagh; Ferdôs; Ghéste; Ghéstass.
Quelques termes syriens dans le Coran
- Yam (Al Yam); Houn; Ghouyoum; Addan; Toure.
Quelques cas des termes juifs (hébraïques) dans le Coran
- Akhlad; Baïre; Raéna; Al Rahmân; Tavâ; Marghoum; Hodnâ; Ghamle.
Quelques cas des termes nabatéens dans le Coran
- Varz; Varâ; Malakoute; Côfre; Ghat; Mazhan; Sinâé; Sôfréh; Havâriyoun; Hasbe; Akvab; Asph
Variantes dans le coranMalgré les précautions considérables prises pour éviter que des variantes de lecture n'affectent le texte du Coran, on peut relever un certain nombre de ces variantes. Al Baidawi en signale quelques-unes dans son commentaire sur les passages suivants : Sourates 3.100 ; 6.91 ; 19.35 ; 28.48 ; 33.6, etc. Cette dernière référence, tirée de la Sourate des Coalisés (AI-Ahzâb) de 5-7 de l'Hégire, est également soulignée par Yusuf Ali. Le texte de Uthman lit :
" Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères. "
Mais nous possédons des témoignages que le texte d'Ubai b. Ka'b comportait :
" Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes ; et il est un père pour eux et ses épouses sont leurs mères. "(1)
Muhammad Hamidullah traite d'une manière détaillée du problème des variantes dans l'Introduction de sa traduction française du Coran(2). II les classe en quatre groupes :
1. Les variantes dues à une erreur de copie d'un scribe. Ces variantes sont facilement décelable par simple comparaison avec d'autres copies du Coran.
2. Les variantes dues aux notes explicatives marginales. Voici ce qu'écrit Hamidullah:
" Le style du Coran exigeait parfois que même les compagnons du Prophète lui demandent explications ; parfois ils notaient ces explications en marge de leurs copies personnelles pour ne pas les oublier, et il est tout à fait compréhensible que quelquefois les copistes confondirent le texte et le commentaire, en copiant fidèlement une copie à partir de l'ancienne. On connaît le célèbre ordre d'Omar, qui avait interdit formellement d'ajouter le commentaire aux copies du Coran.
Des " variantes " de ce genre il y en a par centaines ; mais le fait que " le Coran de tel maître" a telle addition que n'a pas celui des autres ne laisse pas de doute sur l'origine de cette addition. Les données sur ce genre de variantes chez les auteurs classiques se contredisent aussi parfois : les uns disent que le Coran d'un tel avait cette addition, mais les autres le nient."
3. Les variantes dues à la permission accordée par Muhammad de réciter le Coran en d'autres dialectes que ceux en usage par les habitants de La Mecque.
" Muhammad cherchait à rendre la religion chose facile, à portée des plus humbles. De là, il tolérait des variantes dialectales même pour le texte du Coran, car l'essentiel n'était pas le mot mais le sens ; pas la récitation, mais l'application et l'assimilation. II disait volontiers : Gabriel m'a permis jusqu'à sept lectures différentes du Coran. Tout en gardant pour lui et pour ses concitoyens une certaine façon de lire, il autorisait les membres de diverses tribus à remplacer certains mots par leurs équivalents mieux connus chez eux. Lorsque le dialecte mecquois eut le dessus dans la génération suivante, le calife Othman jugea utile d'ordonner que l'on renonçât dorénavant aux différences autorisées par le Prophète, car, dit Tabari, elles n'étaient pas obligatoires, mais seulement permises. A partir des copies confectionnées par les " provinciaux " et conservées chez leurs descendants, les savants des siècles postérieurs ont pu ramasser un certain nombre de mots, tout à fait équivalents des mots employés dans la vulgate officielle. "
4. Les variantes dues à l'absence, pendant les 150 ou 200 premières années de l'Hégire, des points-voyelles dans les copies manuscrites du Coran, et à l'absence de signes pour différencier la prononciation des lettres écrites de manière identique.
Essayons d'imaginer ce que représente une écriture sans voyelles.
Ecrivons l'expression " la voix porte ," en supprimant les voyelles. Il nous restera : " 1 vx prt " Avec de l'exercice, on finit par s'habituer à cette écriture et, dans un contexte donné, chacun restituera intuitivement les voyelles pour que le phrase ait un sens. Cependant en vocalisant différemment ces mêmes consonnes, on peut obtenir des expressions fort éloignées les unes des autres. Ainsi, dans une salle de conférence ou de concert, " I vx prt " signifiera " la voix porte ", dans un hospice ou une maison pour personnes âgées " I vx prt ", peut signifier" le vieux part " et pour un Marseillais " le vieux port ". On constate que dans la plupart des cas, le contexte ôte l'ambiguïté, mais il peut y avoir des exceptions où le doute subsiste quant à différents sens possibles.
Mais le problème se complique parce qu'en arabe, certaines lettres s'écrivent exactement de la même façon, et seuls les points portés au-dessus ou au-dessous de la lettre précisent la prononciation. Prenons, par exemple, les 5 lettres de l'alphabet arabe ayant le même support. Avec un point au-dessus () elle se lit " n " ; avec deux points au-dessus () " t ", avec trois points au-dessus () ," th " ; avec un point au-dessous ()" b ," et avec deux points au-dessous ()" y ".
Il existe sept autres paires de lettres qui sont différenciées par le nombre de points. C'est encore vrai pour un autre groupe de 3 lettres semblables. En d'autres mots, il n'existe que 15 formes différentes de caractères pour représenter les 28 lettres.
J'ai eu des entretiens avec de nombreux musulmans qui ignoraient que les premiers exemplaires du Coran ne comportaient ni voyelles, ni points pour différencier les consonnes. Peut-être quelques-uns de mes lecteurs l'ignorent-ils aussi. La photo 2 présente les versets 34 à 36 de la Sourate 24, dite Sourate de la Lumière (AI-Nür) tels qu'ils sont écrits dans un ancien Coran exposé au British Museum de Londres. D'après les experts, il daterait de la fin du huitième siècle de notre ère, c'est-à-dire de l'an 150 de l'Hégire (3).
Hamidullah mentionne cette source de variantes par manque de voyelles et de points:
" Enfin, une troisième source de variantes provient de l'écriture arabe de la première époque, avant l'emploi généralisé des points diacritiques : il est parfois possible alors de lire un mot comme un verbe actif ou passif, comme masculin ou féminin, et le contexte admet parfois plusieurs possibilités. "
La photo ci-dessus présente justement une variante de ce type. Le texte qui débute vers la fin de la troisième ligne et se poursuit jusqu'à la fin de la septième ligne se traduit ainsi :
" Dieu est lumière des cieux et de la terre. Il en est de Sa lumière comme d'une niche où se trouve une lampe, la lampe dans un verre, le verre comme un astre de grand éclat : elle tient sa lumière d'un arbre béni, l'olivier, ni d'est, ni d'ouest... "
Dans le texte arabe à partir duquel Yusuf Ali et Hamidullah ont fait respectivement leurs traductions anglaise et française, il est écrit (~ ) ( yüqadu) pour la forme passive du verbe " tient sa lumière" . La forme au masculin se rapporterait normalement au nom masculin "astre" qui précède (kaukab, ~). Mais à la sixième ligne du texte photographié se trouve une lettre avec des points-voyelles. Il s'agit de la lettre (~ ). Les deux points situés au-dessus de la lettre le modifient en féminin passif (~ ) (tüqadu) qui se rapporte alors au nom arabe féminin traduit par " verre" (zujâja, ~) .
Ce Coran a été recopié par un savant à une époque où il était encore possible d'afficher ses préférences pour tel texte plutôt que pour tel autre. Le copiste ou la personne qui lui ordonna de recopier le texte croyait que la forme passive au féminin était plus exacte.
Un traducteur comme Yusuf Ali ne fait état que de deux ou trois variantes dans toute sa traduction ; il donne donc l'impression qu'il y en a fort peu. Hamidullah est l'un des rares auteurs musulmans à reconnaître, comme nous l'avons vu que les variantes de lecture se "comptent par centaines ". En fait, il y en a des milliers.
Nous citerons comme exemple la Sourate du Plateau servi (Al-Ma'ida) 5.63, de l'an 10 de l'Hégire. Voici ce que dit ce verset :
" Dois-je vous annoncer quelque chose de pire que cette rétribution de Dieu ? Celui que Dieu a maudit, et contre lequel Il s'est mis en colère, et dont Il a fait des singes et des porcs et adoré les (idoles) (l'idole, A1-Taghuth).
Cette traduction personnelle est littérale, mais elle est conforme au texte arabe. En effet, à cause des points-voyelles le mot " Dieu ", est sujet du verbe " adorer ". Il est évidemment impossible de trouver dans le Coran une phrase qui présente Dieu comme adorateur des idoles ! Aucun traducteur n'a donc traduit ce texte ainsi, et je sais pertinemment aussi qu'une telle affirmation est inconcevable. Il y a donc un problème quelque part.
Je pourrais mettre en cause, en premier lieu, ma connaissance imparfaite de l'arabe. Ce serait simple si j'étais le seul à être confronté à ce problème. Mais en consultant l'ouvrage de Arthur Jeffrey intitulé Materials for the History of the Text of the Qur'an, on se rend compte rapidement que ce n'est précisément pas le cas.
Jeffrey a trouvé trace de 19 lectures différentes : sept sont attribuées à Ibn Mas`ud, quatre à Ubai b. Ka'b, six à Ibn Abbas et une à 'Ubai b. 'Umair et à Anas b. Malik.(4)
Bien évidemment chacun de ces hommes aurait pu n'avoir qu'une seule variante de lecture. Mais le grand nombre de possibilités de lecture montre que ces savants avaient conscience de la difficulté textuelle.
Voici les différentes lectures proposées par Ibn Mas`ud :
Pour ceux qui ne comprennent pas l'arabe, nous pouvons préciser que ces différentes lectures peuvent se classer en trois groupes : le verbe est considéré comme un pluriel de sorte que ce sont les singes et les porcs qui " adorent les (idoles) Taghout " ; ou bien, le verbe est considéré comme étant au passif, de sorte que " les Taghout sont adorés " par les singes et les porcs ; ou encore, enfin, le mot `abada est considéré comme un nom qui ferait des singes et des porcs les " esclaves " ou les " adorateurs des Taghout ".
De plus, dans les 14 variantes, la seule modification résidait dans un changement de voyelles. Les 5 autres cas ajoutent une ou deux consonnes.
J'ai délibérément choisi de reproduire toutes tes lectures attribuées à Ibn Mas'ud, parce que c'est la première lecture (caractérisée par le double astérisque **) qui a retenu l'attention de tous les traducteurs. Alors le verset devient :
" ... Dieu a transformé en signes et en porcs ceux... qui ont adoré (l'idole) Taghout... "
Le fait même que cette lecture problématique ait été maintenue alors qu'il eut été si facile de l'éliminer en modifiant deux ou trois points-voyelles prouve le soin apporté à la copie des textes après l'introduction de la vocalisation.
En paraphrasant l'observation du Dr. Bucaille à propos des écrits apocryphes chrétiens, je dirais :
On peut regretter la disparition d'un grand nombre de recueils anciens du Coran déclarés non-nécessaires par Uthman, alors qu'ils auraient permis aux musulmans contemporains de connaître le texte authentique des passages difficiles, tels que celui que nous avons évoqué concernant les Taghout.
Jesus-islam.com
" Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères. "
Mais nous possédons des témoignages que le texte d'Ubai b. Ka'b comportait :
" Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes ; et il est un père pour eux et ses épouses sont leurs mères. "(1)
Muhammad Hamidullah traite d'une manière détaillée du problème des variantes dans l'Introduction de sa traduction française du Coran(2). II les classe en quatre groupes :
1. Les variantes dues à une erreur de copie d'un scribe. Ces variantes sont facilement décelable par simple comparaison avec d'autres copies du Coran.
2. Les variantes dues aux notes explicatives marginales. Voici ce qu'écrit Hamidullah:
" Le style du Coran exigeait parfois que même les compagnons du Prophète lui demandent explications ; parfois ils notaient ces explications en marge de leurs copies personnelles pour ne pas les oublier, et il est tout à fait compréhensible que quelquefois les copistes confondirent le texte et le commentaire, en copiant fidèlement une copie à partir de l'ancienne. On connaît le célèbre ordre d'Omar, qui avait interdit formellement d'ajouter le commentaire aux copies du Coran.
Des " variantes " de ce genre il y en a par centaines ; mais le fait que " le Coran de tel maître" a telle addition que n'a pas celui des autres ne laisse pas de doute sur l'origine de cette addition. Les données sur ce genre de variantes chez les auteurs classiques se contredisent aussi parfois : les uns disent que le Coran d'un tel avait cette addition, mais les autres le nient."
3. Les variantes dues à la permission accordée par Muhammad de réciter le Coran en d'autres dialectes que ceux en usage par les habitants de La Mecque.
" Muhammad cherchait à rendre la religion chose facile, à portée des plus humbles. De là, il tolérait des variantes dialectales même pour le texte du Coran, car l'essentiel n'était pas le mot mais le sens ; pas la récitation, mais l'application et l'assimilation. II disait volontiers : Gabriel m'a permis jusqu'à sept lectures différentes du Coran. Tout en gardant pour lui et pour ses concitoyens une certaine façon de lire, il autorisait les membres de diverses tribus à remplacer certains mots par leurs équivalents mieux connus chez eux. Lorsque le dialecte mecquois eut le dessus dans la génération suivante, le calife Othman jugea utile d'ordonner que l'on renonçât dorénavant aux différences autorisées par le Prophète, car, dit Tabari, elles n'étaient pas obligatoires, mais seulement permises. A partir des copies confectionnées par les " provinciaux " et conservées chez leurs descendants, les savants des siècles postérieurs ont pu ramasser un certain nombre de mots, tout à fait équivalents des mots employés dans la vulgate officielle. "
4. Les variantes dues à l'absence, pendant les 150 ou 200 premières années de l'Hégire, des points-voyelles dans les copies manuscrites du Coran, et à l'absence de signes pour différencier la prononciation des lettres écrites de manière identique.
Essayons d'imaginer ce que représente une écriture sans voyelles.
Ecrivons l'expression " la voix porte ," en supprimant les voyelles. Il nous restera : " 1 vx prt " Avec de l'exercice, on finit par s'habituer à cette écriture et, dans un contexte donné, chacun restituera intuitivement les voyelles pour que le phrase ait un sens. Cependant en vocalisant différemment ces mêmes consonnes, on peut obtenir des expressions fort éloignées les unes des autres. Ainsi, dans une salle de conférence ou de concert, " I vx prt " signifiera " la voix porte ", dans un hospice ou une maison pour personnes âgées " I vx prt ", peut signifier" le vieux part " et pour un Marseillais " le vieux port ". On constate que dans la plupart des cas, le contexte ôte l'ambiguïté, mais il peut y avoir des exceptions où le doute subsiste quant à différents sens possibles.
Mais le problème se complique parce qu'en arabe, certaines lettres s'écrivent exactement de la même façon, et seuls les points portés au-dessus ou au-dessous de la lettre précisent la prononciation. Prenons, par exemple, les 5 lettres de l'alphabet arabe ayant le même support. Avec un point au-dessus () elle se lit " n " ; avec deux points au-dessus () " t ", avec trois points au-dessus () ," th " ; avec un point au-dessous ()" b ," et avec deux points au-dessous ()" y ".
Il existe sept autres paires de lettres qui sont différenciées par le nombre de points. C'est encore vrai pour un autre groupe de 3 lettres semblables. En d'autres mots, il n'existe que 15 formes différentes de caractères pour représenter les 28 lettres.
J'ai eu des entretiens avec de nombreux musulmans qui ignoraient que les premiers exemplaires du Coran ne comportaient ni voyelles, ni points pour différencier les consonnes. Peut-être quelques-uns de mes lecteurs l'ignorent-ils aussi. La photo 2 présente les versets 34 à 36 de la Sourate 24, dite Sourate de la Lumière (AI-Nür) tels qu'ils sont écrits dans un ancien Coran exposé au British Museum de Londres. D'après les experts, il daterait de la fin du huitième siècle de notre ère, c'est-à-dire de l'an 150 de l'Hégire (3).
Hamidullah mentionne cette source de variantes par manque de voyelles et de points:
" Enfin, une troisième source de variantes provient de l'écriture arabe de la première époque, avant l'emploi généralisé des points diacritiques : il est parfois possible alors de lire un mot comme un verbe actif ou passif, comme masculin ou féminin, et le contexte admet parfois plusieurs possibilités. "
La photo ci-dessus présente justement une variante de ce type. Le texte qui débute vers la fin de la troisième ligne et se poursuit jusqu'à la fin de la septième ligne se traduit ainsi :
" Dieu est lumière des cieux et de la terre. Il en est de Sa lumière comme d'une niche où se trouve une lampe, la lampe dans un verre, le verre comme un astre de grand éclat : elle tient sa lumière d'un arbre béni, l'olivier, ni d'est, ni d'ouest... "
Dans le texte arabe à partir duquel Yusuf Ali et Hamidullah ont fait respectivement leurs traductions anglaise et française, il est écrit (~ ) ( yüqadu) pour la forme passive du verbe " tient sa lumière" . La forme au masculin se rapporterait normalement au nom masculin "astre" qui précède (kaukab, ~). Mais à la sixième ligne du texte photographié se trouve une lettre avec des points-voyelles. Il s'agit de la lettre (~ ). Les deux points situés au-dessus de la lettre le modifient en féminin passif (~ ) (tüqadu) qui se rapporte alors au nom arabe féminin traduit par " verre" (zujâja, ~) .
Ce Coran a été recopié par un savant à une époque où il était encore possible d'afficher ses préférences pour tel texte plutôt que pour tel autre. Le copiste ou la personne qui lui ordonna de recopier le texte croyait que la forme passive au féminin était plus exacte.
Un traducteur comme Yusuf Ali ne fait état que de deux ou trois variantes dans toute sa traduction ; il donne donc l'impression qu'il y en a fort peu. Hamidullah est l'un des rares auteurs musulmans à reconnaître, comme nous l'avons vu que les variantes de lecture se "comptent par centaines ". En fait, il y en a des milliers.
Nous citerons comme exemple la Sourate du Plateau servi (Al-Ma'ida) 5.63, de l'an 10 de l'Hégire. Voici ce que dit ce verset :
" Dois-je vous annoncer quelque chose de pire que cette rétribution de Dieu ? Celui que Dieu a maudit, et contre lequel Il s'est mis en colère, et dont Il a fait des singes et des porcs et adoré les (idoles) (l'idole, A1-Taghuth).
Cette traduction personnelle est littérale, mais elle est conforme au texte arabe. En effet, à cause des points-voyelles le mot " Dieu ", est sujet du verbe " adorer ". Il est évidemment impossible de trouver dans le Coran une phrase qui présente Dieu comme adorateur des idoles ! Aucun traducteur n'a donc traduit ce texte ainsi, et je sais pertinemment aussi qu'une telle affirmation est inconcevable. Il y a donc un problème quelque part.
Je pourrais mettre en cause, en premier lieu, ma connaissance imparfaite de l'arabe. Ce serait simple si j'étais le seul à être confronté à ce problème. Mais en consultant l'ouvrage de Arthur Jeffrey intitulé Materials for the History of the Text of the Qur'an, on se rend compte rapidement que ce n'est précisément pas le cas.
Jeffrey a trouvé trace de 19 lectures différentes : sept sont attribuées à Ibn Mas`ud, quatre à Ubai b. Ka'b, six à Ibn Abbas et une à 'Ubai b. 'Umair et à Anas b. Malik.(4)
Bien évidemment chacun de ces hommes aurait pu n'avoir qu'une seule variante de lecture. Mais le grand nombre de possibilités de lecture montre que ces savants avaient conscience de la difficulté textuelle.
Voici les différentes lectures proposées par Ibn Mas`ud :
Pour ceux qui ne comprennent pas l'arabe, nous pouvons préciser que ces différentes lectures peuvent se classer en trois groupes : le verbe est considéré comme un pluriel de sorte que ce sont les singes et les porcs qui " adorent les (idoles) Taghout " ; ou bien, le verbe est considéré comme étant au passif, de sorte que " les Taghout sont adorés " par les singes et les porcs ; ou encore, enfin, le mot `abada est considéré comme un nom qui ferait des singes et des porcs les " esclaves " ou les " adorateurs des Taghout ".
De plus, dans les 14 variantes, la seule modification résidait dans un changement de voyelles. Les 5 autres cas ajoutent une ou deux consonnes.
J'ai délibérément choisi de reproduire toutes tes lectures attribuées à Ibn Mas'ud, parce que c'est la première lecture (caractérisée par le double astérisque **) qui a retenu l'attention de tous les traducteurs. Alors le verset devient :
" ... Dieu a transformé en signes et en porcs ceux... qui ont adoré (l'idole) Taghout... "
Le fait même que cette lecture problématique ait été maintenue alors qu'il eut été si facile de l'éliminer en modifiant deux ou trois points-voyelles prouve le soin apporté à la copie des textes après l'introduction de la vocalisation.
En paraphrasant l'observation du Dr. Bucaille à propos des écrits apocryphes chrétiens, je dirais :
On peut regretter la disparition d'un grand nombre de recueils anciens du Coran déclarés non-nécessaires par Uthman, alors qu'ils auraient permis aux musulmans contemporains de connaître le texte authentique des passages difficiles, tels que celui que nous avons évoqué concernant les Taghout.
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allah n'a pas tenu sa promesse de préserver le Coran pendant 14 siècles : nous avons pu découvrir en 1972 le plus vieux texte coranique du monde à Sa'ana (Yémen) et ainsi prouver que le texte que les mahométans possédent de nos jours est falsifié. L'exemplaire de Samarcande, un des plus anciens, est également différent de la version actuelle.
Il faut dire que le Coran écrit n'est pas l'oeuvre de Mahomet ; il a été compilé après sa mort selon le gré de divers personnages. En conséquence, il existe plusieurs corans dont le contenu et l'organisation des versets sont totalement différents. Celui qui est considéré comme LE Coran est celui d'Uthman, un calife despotique qui a détruit toutes les sources antérieures. Il y a eu ensuite sous le règne du calife 'Abd al-Malik une réforme orthographique : la langue arabe des origines, non adaptée à l'écrit, était jusqu'alors écrite sans aucune marque diacritique (points, accents, cédilles), autrement dit sans aucune indication de voyelles, ce qui entraînait naturellement à la lecture de nombreuses confusions entre plusieurs significations possibles (fâcheux pour un texte religieux aussi dogmatique). Les querelles concernant l'authenticité du texte ont été très vives dans le monde islamique jusqu'au Xème siècle ; depuis lors, il n'est guère recommandé de mettre en doute cette authenticité...
Je donne ici trois textes : le premier est un article de Sciences & Avenir qui traite du Coran découvert au Yémen ; le second détaille les principaux corans ; le troisième concerne le problème des marques diacritiques.
L'on verra en quoi les livres compilés par les secrétaires particuliers du prophète de l'Islam étaient différents de celui qu'Othman inscrivit comme étant le Coran. Mais avant d'ouvrir ce débat, il faut rappeler que dans les premiers siècles de l'Islam, beaucoup d'ouvrages furent écrits, qui relevaient des différences entre corans existants ; et bien qu'Othman affirmait et inscrivait une seule version, il fallut des années pour que les savants islamiques reconnaissent ce livre, et le propagent dans le monde islamique.
Nous dénombrerons ici les noms des sept livres importants et notables qui furent écrits par les savants originels d'Islam, à propos des différences entre Corans :
1- Le livre de la différence des livres (les corans des habitants de la Médine, de Koufféh et de Bassora )écrit par Kassâeï
2- Le livre de la différence des livres (les Corans), oeuvre de Khalaf
3- Le livre de la différence des habitants de Koufféh, de Bassora, et de Damas en matière des livres, écrit par Farrâ.
4- Le livre de la différence de Mossahéf (les corans) d'Ibn Davoud Sédjestani
5- Le livre de Madaéni sur la différence des livres (les Corans ensemble) écrit par Madaéni
6- Le livre de la différence des livres (les Corans de) Damas, Hédjaz, l'Irak écrit par Ibn Amér Yahsébi
7-Le livre de Mossahéf (les Corans) oeuvre de Mohammad Ibn Abd al Rahaman Isphahanï.
Donc, l'on voit que les milliers de pages ont été écrites sur la différence des Corans de diverses villes et régions et en dénombrant quelques brefs exemples concis de la différence des corans d'Imam Ali et des secrétaires du prophète d'islam, nous verrons en quoi le Coran actuel - appelé désormais le Coran d'Othman- diffère des autres.
Quelles furent les différences de corans entre les secrétaires du prophète de l'Islam et du d'Othman ?
En ce qui concerne le Coran d'Imam Ali, nous avons dit, lors des pages précédentes, que d'abord, il fut ordonné en fonction des dates des créations poétiques (dates des révélations) et ensuite, que les versets abrogatifs et abrogés furent relevés dans ce livre.
Hassan Ibn Abasse raconte qu'il avait entendu de Hokm Ibn Sahir, qui l'avait, lui, entendu d 'Abdé Kheir qui finalement, l'avait entendu lui-même entendu d'Imam Ali, que la première personne ayant rassemblé le Coran de sa mémoire fut (Imam) Ali, et que ce Coran était gardé dans la famille de Djaffar ; et j'ai vu chez Abou Hamzéh Hassani - béni soit-il - un coran écrit avec l'écriture d'Ali Ibn Abi Taléb et dont quelques feuillets étaient abîmés, et ce Coran était resté dans la famille de Hassan en héritage selon l'ordre des sourates, et d'après la révélation.... (Al Féhrést Ibn Nadîm-La liste d'Ibn Nadîm- Page 147).
Il est intéressant de savoir que les autres Corans furent disponibles jusqu'à une certaine époque puis ont été perdus soudainement dans quelque sombre recoin de l'histoire. Il se peut que l'on retrouve leurs traces dans des bibliothèques ou des musées, et je m'engage à l'avenir à signaler par écrit toute découverte personnelle à ce sujet.
Le Coran d'Abd Allah Ibn Massoud
Fazl Ibn Châsan dit : l'ordre des sourates du coran de Mossahéf d'Abdo Allâh Ibn Massoud fut, dans un ordre différent de celui d'aujourd'hui : da Abi Lahab Va Ghad Tab Ma Aghnâ Maléhou Va Ma Cassab (Que les deux mains d'Abi Lahab périssent et qu'il périsse lui-même, ses richesses et ses oeuvres ne lui serviront à rien )-..." (Al Phéhreste d'Ibn Nadim-La liste d'Ibn Nadim).
Pour ne pas nous étaler, nous n'avons pas cité les noms de toutes les sourates, mais l'on trouve cinq problèmes dans le coran d'Abd al Rahaman Ibn Massoud :
1 - Le nombre et l'ordre des sourates diffèrent considérablement de ceux du Coran d'Othman, car dans le coran d'Ibn Massoud, il n' y a que cent dix sourates, telles que nous les avons dénombrées.
2 - Les noms de beaucoup de sourates sont plus longs que ceux du Coran d'Othman.
3 - Il y a deux sourates nommées "Sadjdéh" (prosternation).
4 - Il y avait quelques sourates supplémentaires, comme " Havâmime " ou " Mossabahât " dans le coran d'Ibn Massoud, et qu'on ne trouve pas ailleurs.
5 - Certains versets du Coran d'Ibn Massoud diffèrent de ceux du Coran d'Othman, surtout par la sourate Va al Assre dont l'on ignore le contenu dans le coran d'Othman. Il en est ainsi dans le coran d'Ibn Massoud :
"J'en jure par l'heure de l'après-midi, l'homme travaille à sa perte. Tu en excepteras ceux qui croient et pratiquent les bonnes oeuvres, qui recommandent aux autres la vérité et la patience !"
Le Coran d'Abi Ibn Kab
Fazl Ibn Ghasan dit : L'un de nos proches en qui l'on a confiance disait : j'ai trouvé l'ordre des sourates du Coran tel que celui d'Abi Ibn Kab, à Bassora, dans un village qui s'appelait Ghariat al Ansar à douze kilomètres de Bassora, chez Mohammad Ibn Maléké Ansari, qui nous a montré un Coran et dit : ce Coran appartient à mon père et nous le tenons de nos ancêtres. J'y ai jeté un coup d'oeil et en ai extrait les débuts et les fins des sourates ainsi que le nombre de leurs versets. Au début il y avait : Fatéhat al Kétab (l'ouverture du livre)-Bagharéh (la vache)- Néssâ (les femmes)- Allé Omran (la famille Omran) -Anâm (les bienfaits) -Eerâf (le purgatoire)- Maédéh (la table) - je doute qu'il ait eu la sourate (Younesse-Jonas)- Anfâl (les surestimations) -... Davoud (David) ... Tahâr (les propres) ...Insân (l'homme)... Nabi Aliéh al Salam (le missionnaire auquel salut)...Hai Ahl al Kétab les gens du livre) - Lam Yacon Aval Makan ... trois versets...B al Kofar Molhagh et ainsi de suite...Tous les versets furent au nombre de six mille deux cent dix. ( Al Féhreste -La liste d'Ibn Nadime Page 46).
Enfin, l'ensemble des sourates du Coran de Ben Kab n'atteignait pas les cent seize et un bon nombre de sourates de ce Coran n'existent pas du tout dans le Coran d'Othman. Comme les sourates Davoud (David), Tahâr (les propres), Nabi Aliéh al Salâm...
Hassan ABBASI
21 JUILLET 2007
Permettez moi,ici,de citer un certain nombre de sites Webau travers desquelsj'enrichis mes connaissances. Il arrive parfois que je ne sois pasd'accord avec la totalitédu contenu d'un site.Dans ce cas, je prends seulement ce qui mesemble utile et nécessaire à lapoursuite de mon étude: