Vérité du Coran, 6/7, ses procédés. Vidéo n°262
26 JUILLET 2017
CORAN ET
CONDITIONNEMENT PSYCHOLOGIQUE.
Le Coran, et donc l’islam qui y prend appui, est censé
n’avoir point d’autre raison d’être que de rappeler l’unicité divine (Coran
3.58 ; 6.90 ; 7.2 ; 11.114 ; 12.104…) Or, cela était en soi
totalement inutile puisque Juifs et chrétiens n’ont jamais cessé d’affirmer
l’unicité divine… C’est pourquoi la revendication de l’islam à enfoncer une
porte ouverte ne peut que cacher une autre intention. Et en effet, l’analyse du
texte laisse voir que contrairement au propos affiché de n’affirmer que
l’unicité divine, le Coran a pour but de faire accepter l’association à
l’autorité de Dieu d’une autre autorité, représentée par celle de Mahomet
(Coran 8.1,20,27,46,72-75 ; 48.8-10…), ainsi que la profession de foi
musulmane elle-même, la Chahada, en témoigne… Et à cette fin plusieurs procédés
sont utilisés, dont les suivants.
Le premier procédé est celui de l’amalgame, technique qui consiste à présenter ensemble deux affirmations dont l’une est vraie et de déduire du seul fait de leur rapprochement que l’autre l’est aussi. Ainsi est utilisée dans le Coran la mention de Dieu Créateur ou de Sa puissance comme gage de vérité de ce qui est ensuite demandé en son nom. Par exemple en 8.46 nous lisons : « Obéissez à Allah ET à son Prophète ; ne vous querellez pas. Soyez patients. Allah est avec ceux qui sont patients. » Dieu sert ici à légitimer l’attitude attentiste des opportunistes et à condamner comme querelleurs ceux qui ne se soumettent pas, à qui ? A Mahomet ! Autre exemple d’utilisation de ce fallacieux procédé, en Coran 4.34 nous lisons : « Admonestez vos femmes dont vous craignez l’infidélité ; enfermez-les et frappez-les jusqu’à ce qu’elles vous obéissent. Dieu est élevé et grand ! ». Dieu est élevé et grand, c’est entendu, mais quel rapport avec la légitimation de la jalousie et de la barbarie ? Seuls perçoivent ce rapport tant d’hommes heureux de trouver enfin en Allah un dieu capable de les soulager de leurs problèmes de conscience…
Le 2ième procédé est celui de la répétition, méthode qui a le
pouvoir magique de rendre une chose d’autant plus vraie qu’elle est plus
souvent répétée. Ce procédé capable de transformer même l’absurde en
raisonnable est très prisé pour les lavages de cerveau. Comme disait
Voltaire : « Mentez ! Mentez ! Il en restera toujours
quelque chose ! ». Ce n’est pas pour rien non plus que la répétition
est au cœur de la prière musulmane, laquelle, loin d’être un dialogue avec Dieu
comme l’est la prière chrétienne, n’est qu’un acte formaliste, la pure
répétition de textes destinée à conditionner l’esprit. Cinq fois par jour en
effet le musulman répète cinq fois qu’il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah
(c’est-à-dire : Non au Dieu Trinité !), que Mahomet est son prophète
(c’est-à-dire : Non à Jésus-Christ Sauveur du monde), et qu’il veut éviter
le chemin des égarés (c’est-à-dire : celui des chrétiens).
Le 3ème procédé est la culpabilisation de toute
interrogation, questionnement, remise en cause de ce qui est demandé au nom
d’Allah. Ainsi en Coran 3.7 sont loués et déclarés intelligents
ceux qui disent : « Nous croyons ! Tout vient de notre
Seigneur ! », c’est-à-dire sont loués ceux qui, sans discuter, gobent
tout ce que Mahomet leur dit, tandis que ceux qui s’interrogent sont déclarés
avoir nécessairement « des cœurs qui penchent vers l’erreur, s’attacher à ce
qui est en figures et rechercher la discorde ». La perversion mise dans
l’esprit du lecteur est donc telle qu’il doit croire que ce sont ceux qui
abdiquent l’usage de leur raison qui sont déclarés intelligents, tandis que
ceux qui posent des questions doivent être assimilés à des hérétiques et des
fauteurs de trouble social, méritant de ce fait le sort des ennemis publics,
comme le fait comprendre par exemple Coran 40.35 : « Ceux qui
discutent au sujet des Signes d’Allah sans en avoir reçu mandat, provoquent la
grande haine d’Allah et des musulmans. »…
Le 4ème procédé est donc la menace. Celui qui se permet de
mettre en question le Coran, Allah le déclare « injuste et coupable »
et promet de se venger de lui (Coran 22.22) par des « châtiments
douloureux » (Coran 45.7-11 ; 24.11-16 ; 32.20).
« Quiconque désobéit à Allah ET à son messager aura le feu de
l’enfer ! » (Coran 72.23 ; 9.27,73, 2.206,119 ;
3.12,162 ; 18.57 ; 25.44. etc.). Celui qui croit cela, comment
pourrait-il jamais remettre en cause l’autorité du Coran, d’Allah, de Mahomet,
ou de celui qui les représente ?
Ainsi, par ces procédés, le Coran et donc aussi l’esprit du
musulman sont remarquablement bétonnés contre toute interrogation. Comment
s’étonner encore de la stagnation intellectuelle en pays musulmans ? Le
Coran et la civilisation qui s’en réclame sont présentés comme intouchables,
nécessairement au-dessus de tout soupçon, de sorte que toute critique est
assimilée à l’insulte, au blasphème. Mais si l’islam était si sûr d’être la
révélation de la Vérité, il n’aurait pas peur que l’on vérifie celle-ci,
puisque ce faisant on ne trouverait jamais… que la vérité ! Une preuve que
l’islam est l’ennemi de la vérité plutôt que son expression est qu’il interdit
l’examen critique à son sujet. Comme l’écrit S. Jean : « celui dont
les œuvres sont mauvaises ne vient pas à la lumière de peur que ses œuvres lui
soient reprochées. » (Jn 3.20)…
La science et les
miracles du Coran (24 AVRIL 2017)
Parce que les musulmans n’ont pas de véritables raisons de
croire à l’origine divine du Coran, ils cherchent à tout prix des signes qui
authentifieraient celle-ci. C’est ainsi, en sus des prétendus miracles du Coran
évoqués dans cette vidéo, que le fait de trouver quelque chose dans la nature
qui ressemble au nom d’Allah est pour eux une preuve qu’Allah est le vrai Dieu,
que le Coran est donc véridique et que tout ce qu’enseigne l’islam est bon…
Les musulmans sont si pauvres spirituellement qu’ils prennent
toutes ces choses pour des signes spirituels, des miracles d’Allah…
Apparemment, ils ne se sont encore jamais demandé ce qu’ils déduiraient si, au
lieu de reconnaître le nom d’Allah n’importe où, ils y trouvaient celui de
Dartagnan… Croiraient-ils alors aussi que Dartagnan est Dieu ?
Une nouvelle preuve de
la vérité du Coran !
(12 SEPTEMBRE 2016)
De l’islam et de la science…
Le soleil tourne autour de la terre
Une nouvelle preuve de la vérité du Coran…
Le soleil tourne autour de la terre
Une nouvelle preuve de la vérité du Coran…
D’après Abi Dharr رضي الله عنه qui a dit :
“Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit Abi Dharr رضي الله عنه
au moment où le soleil se coucha : “Sais-tu où il va ?”
Il (Abi Dharr) dit : “Allâh et Son Messager le savent
mieux.”
Il lui dit alors : “Il va pour se prosterner sous le Trône et
obtenir la permission de continuer et il reçoit la permission.
Dans un avenir très proche, il demandera la permission de
continuer, mais il ne la recevra pas et on l’ordonnera : “Retourne d’où tu es
venu.”
Et c’est ainsi qu’il se lèvera de son couchant.”
Allâh تعالى a dit (traduction rapprochée) :
“et le soleil court vers un gîte qui lui est assigné; telle
est la détermination du Tout Puissant, de l’Omniscient.” (sourate Yâsin verset 38)“
Al Boukhari dans l’authentique n° 3199 – 4802 – 7424
Mouslim dans l’authentique n°159
عَنْ أَبِي ذَرٍّ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ ، قَالَ
قَالَ النَّبِيُّ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ لِأَبِي ذَرٍّ
حِينَ غَرَبَتِ الشَّمْسُ : أَتَدْرِي أَيْنَ تَذْهَبُ ؟
قُلْتُ : اللَّهُ وَرَسُولُهُ أَعْلَمُ
قَالَ : فَإِنَّهَا تَذْهَبُ حَتَّى تَسْجُدَ تَحْتَ العَرْشِ ،
فَتَسْتَأْذِنَ فَيُؤْذَنُ لَهَا ، وَيُوشِكُ أَنْ تَسْجُدَ فَلاَ يُقْبَلَ مِنْهَا
، وَتَسْتَأْذِنَ فَلاَ يُؤْذَنَ لَهَا ، يُقَالُ لَهَا : ارْجِعِي مِنْ حَيْثُ جِئْتِ
فَتَطْلُعُ مِنْ مَغْرِبِهَا
فَذَلِكَ قَوْلُهُ تَعَالَى
وَالشَّمْسُ تَجْرِي لِمُسْتَقَرٍّ لَهَا ذَلِكَ تَقْدِيرُ العَزِيزِ
العَلِيمِ – يس/38
البخاري في ” صحيحه ” رقم/3199، 4802، 7424
مسلم في ” صحيحه ” رقم/159
Question 16 :
Le soleil tourne-t-il autour de la terre ?
Réponse de Cheikh Al-’Outheymine :
Le sens apparent des textes religieux fait ressortir que le
Soleil tourne autours de la terre et que par cette révolution le jour et la
nuit se produisent sur la surface de la terre.
Toutefois, nous ne pouvons pas ignorer le sens apparent de
ces textes sans une preuve plus solide qui infirme (renie) l’interprétation du
sens apparent.
Parmi les preuves qui démontrent que le soleil tourne autour
de la terre et qu’il en résulte la succession du jour et la nuit, nous citons
les suivantes :
Allâh le Tout-Puissant nous dit qu’Abraham répondit à celui
qui argument avec lui au sujet de son seigneur (traduction rapprochée) :
“Puisqu’Allâh fait venir le soleil du Levant, fais-le donc
venir du Couchant” (sourate
Al-Baqarah verset 258)
Le fait donc de faire venir le soleil de l’orient est une
preuve apparente qu’il tourne autour de la terre.
Il dit aussi au sujet d’Abraham (traduction rapprochée):
“Lorsqu’ensuite il observa le soleil levant, il dit: “Voilà
mon Seigneur ! Celui-ci est plus grand” Puis lorsque le soleil disparut, il
dit: “Ô mon peuple, je désavoue tout ce que vous associez à Allâh””(sourate Al-An’âm verset 78)
Ainsi, il considère que le soleil disparait, car si la terre
tournait autour du soleil, il aurait dû dire : “lorsqu’il ne vit plus
le soleil”.
Allâh dit (traduction rapprochée):
“Tu aurais vu le soleil, quand il se lève, s’écarter de leur
caverne vers la droite, et quand il se couche, passer à leur gauche” (sourate Al-Kahf
verset 17)
Il a attribué l’écartement et le passage au soleil, ce qui
constitue une preuve du mouvement du soleil.
Si c’était la terre qui tournait, Il aurait dit : “la
terre s’écartait de leur caverne”
En outre, le levant et le couchant sont toujours attribués au
soleil, ce qui démontre que c’est lui qui tourne.
Cette dernière preuve est encore plus évidente que
l’écartement et le passage.
Allâh le Tout-Puissant dit (traduction rapprochée) :
“Et c’est Lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la
lune; chacun voguant dans une orbite.”(sourate Al-Anbiyâ’ verset 33)
Ibn ‘Abbas dit qu’ils voguent dans leur orbite de la manière du fuseau.
Ibn ‘Abbas dit qu’ils voguent dans leur orbite de la manière du fuseau.
Allâh le Tout-Puissant dit (traduction rapprochée) :
“Il couvre le jour de la nuit qui poursuit celui-ci sans
arrêt.” (sourate
Al-A’râf verset 54)
C’est-à-dire que la nuit suit toujours le jour, ce qui fait
d’elle une suivante et nous savons tous que la nuit et le jour sont tributaires
du soleil.
Allâh le Tout-Puissant dit (traduction rapprochée) :
“Il a créé les cieux et la terre en toute vérité. Il enroule
la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit, et Il a assujetti le soleil
et la lune à poursuivre chacun sa course pour un terme fixé. C’est bien Lui le
Puissant, le Grand Pardonneur !” (sourate Az-Zumar verset 5)
Les paroles : “Il enroule la nuit sur le jour” signifie que la nuit s’enroule sur le jour comme un turban, ce qui prouve que la nuit et le jour tournent autour de la terre, s’il voulait dire le contraire, Il aurait pu dire : “il enroule la terre sur la nuit et le jour.”
Quant aux propos qui disent : “le soleil et la lune à poursuivre chacun sa course” ils expliquent ce qui précède pour confirmer que le soleil et la lune voguent de manière concrète dans l’espace, car l’attribution d’un mouvement à celui qui bouge est plus évident que l’attribution de l’immobilité à celui qui ne bouge pas.
Les paroles : “Il enroule la nuit sur le jour” signifie que la nuit s’enroule sur le jour comme un turban, ce qui prouve que la nuit et le jour tournent autour de la terre, s’il voulait dire le contraire, Il aurait pu dire : “il enroule la terre sur la nuit et le jour.”
Quant aux propos qui disent : “le soleil et la lune à poursuivre chacun sa course” ils expliquent ce qui précède pour confirmer que le soleil et la lune voguent de manière concrète dans l’espace, car l’attribution d’un mouvement à celui qui bouge est plus évident que l’attribution de l’immobilité à celui qui ne bouge pas.
Allâh le Tout-Puissant dit (traduction rapprochée) :
“Par le soleil et par sa clarté ! (1)
Et par la lune quand elle le suit!” (sourate Ach-Chams versets 1 et
2)
La signification de “le suit” est que la lune vient après le
soleil, ce qui prouve leur mouvement et leur révolution autour de la terre. Si
la terre tournait autours d’eux, la lune ne suivrait pas le soleil, mais elle
serait parfois suivie parfois suivante étant donné que le soleil a un statut
plus élevé. La déduction qui découle de ce verset a besoin de réflexion.
Allâh le Tout-Puissant dit (traduction rapprochée) :
“et le soleil court vers un gîte qui lui est assigné; telle
est la détermination du Tout Puissant, de l’Omniscient. Et la lune, Nous lui
avons déterminé des phases jusqu’à ce qu’elle devienne comme la palme vieillie.
Le soleil ne peut rattraper la lune, ni la nuit devancer le jour; et chacun
vogue dans une orbite.” (sourate Yâsin versets 38 à 40)
L’attribution de la course au soleil en étant une tâche
assignée par le Tout-Puissant et l’Omniscient prouve qu’il s’agit bien d’une
course réelle et bien déterminée, car il en résulte la nuit, le jour et les
saisons.
La détermination de phase pour la lune signifie qu’elle se
déplace d’une phase à une autre.
Or, si la terre tournait, les phases seraient assignées à
elle et non à la lune.
Quant à la négation du fait que le soleil peut rattraper la
lune et que le jour peut devancer la nuit prouve ainsi l’existence du mouvement
du soleil, de la nuit, du jour et de la nuit.
Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit à Abi Dharr رضي الله عنه au
moment où le soleil se coucha :
“Sais-tu où il va ?”
Abi Dharr dit : “Allâh et Son Messager le savent
mieux.”
Il lui dit alors : “Il va pour se prosterner sous le Trône et
obtenir la permission de continuer et il reçoit la permission. Dans un avenir
très proche, il demandera la permission de continuer, mais il ne la recevra pas
et on l’ordonnera : “Retourne d’où tu es venu.” et c’est ainsi qu’il se lèvera
de son couchant.”
(rapporté par Al Boukhari et Mouslim)
Les paroles du Prophète صلى الله عليه وسلم : “Retourne
d’où tu es venu et c’est ainsi qu’il se lèvera de son couchant” signifie
qu’il tourne autour de la terre et que par sa rotation se produit le jour et la
nuit.
Les Hadiths concernant l’attribution du levant et du couchant
au soleil sont multiples et ils prouvent tous que la rotation est une activité
du soleil et non de la terre.
Il y a bien entendu d’autres preuves à ce sujet dont je ne me
souviens pas, mais j’estime que les exemples cités sont largement suffisants
pour confirmer ce fait.
“Fatâwa sur les Piliers de l’Islam” p 71 à 76
س 16: هل الشمس تدور حول الأرض؟
فأجاب بقوله : ظاهر الأدلة الشرعية تثبت أن الشمس هي التي تدور على الأرض، وبدورتها
يحصل تعاقب الليل والنهار على سطح الأرض، وليس لنا أن نتجاوز ظاهر هذه الأدلة إلا بدليل
أقوى من ذلك يسوغ لنا تأويلها عن ظاهرها . ومن الأدلة على أن الشمس تدور على الأرض
دوراناً يحصل به تعاقب الليل والنهار ما يلي
قال الله – تعالى- عن إبراهيم في محاجته لمن حاجه في ربه
(فَإِنَّ اللَّهَ يَأْتِي بِالشَّمْسِ مِنَ الْمَشْرِقِ فَأْتِ بِهَا
مِنَ الْمَغْرِبِ)(البقرة: الآية258)
فكون الشمس يؤتى بها من المشرق دليل ظاهر على أنها التي تدور على
الأرض
وقال – أيضاً- عن إبراهيم
(فَلَمَّا رَأى الشَّمْسَ بَازِغَةً قَالَ هَذَا رَبِّي هَذَا أَكْبَرُ
فَلَمَّا أَفَلَتْ قَالَ يَا قَوْمِ إِنِّي بَرِيءٌ مِمَّا تُشْرِكُونَ) (الأنعام:78)
فجعل الأفول من الشمس لا عنها ولو كانت الأرض التي تدور لقال
((فلما أفل عنها))
قال – تعالى
(وَتَرَى الشَّمْسَ إِذَا طَلَعَتْ تَزَاوَرُ عَنْ كَهْفِهِمْ ذَاتَ
الْيَمِينِ وَإِذَا غَرَبَتْ تَقْرِضُهُمْ ذَاتَ الشِّمَالِ)(الكهف: الآية17)
فجعل الإزورار والقرض من الشمس وهو دليل على أن الحركة منها، ولو
كانت من الأرض لقال يزاور كهفهم عنها، كما أن إضافة الطلوع والغروب إلى الشمس يدل على
أنها هي التي تدور وإن كانت دلالتها أقل من دلالة قوله (تزاور)، (تقرضهم)
وقال – تعالى
(وَهُوَ الَّذِي خَلَقَ اللَّيْلَ وَالنَّهَارَ وَالشَّمْسَ وَالْقَمَرَ
كُلٌّ فِي فَلَكٍ يَسْبَحُونَ) (الأنبياء:33)
قال ابن عباس –رضي الله عنهما-: يدورون في فلكة كفلكة المغزل . اشتهر
ذلك عنه
وقال – تعالى
( يُغْشِي اللَّيْلَ النَّهَارَ يَطْلُبُهُ حَثِيثاً )(الأعراف:الآية54)
فجعل الليل طالباً للنهار، والطالب مندفع لاحق، ومن المعلوم أن الليل
والنهار تابعان للشمس
وقال –تعالى
(خَلَقَ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ بِالْحَقِّ يُكَوِّرُ اللَّيْلَ
عَلَى النَّهَارِ وَيُكَوِّرُ النَّهَارَ عَلَى اللَّيْلِ وَسَخَّرَ الشَّمْسَ وَالْقَمَرَ
كُلٌّ يَجْرِي لأَجَلٍ مُسَمّىً أَلا هُوَ الْعَزِيزُ الْغَفَّارُ)
(الزمر:5)
فقوله
(يُكَوِّرُ اللَّيْلَ عَلَى النَّهَارِ) أي يديره عليه ككور العمامة
دليل على أن الدوران من الليل والنهار على الأرض ولو كانت الأرض التي تدور عليهما لقال
((يكور الأرض على الليل والنهار)) . وفي قوله :(الشَّمْسَ وَالْقَمَرَ كُلٌّ يَجْرِي
)(الرعد: من الآية2) المبين لما سبقه دليل على أن الشمس والقمر يجريان جرياً حسياً
مكانياً، لأن تسخير المتحرك بحركته أظهر من تسخير الثابت الذي لا يتحرك
وقال – تعالى
(وَالشَّمْسِ وَضُحَاهَا)
(وَالْقَمَرِ إِذَا تَلاهَا)
(سورة الشمس الآيتان:1، 2)
ومعنى (تلاها) أتى بعدها وهو دليل على سيرهما ودورانهما على الأرض
ولو كانت الأرض التي تدور عليهما لم يكن القمر تالياً للشمس بل كان تالياً لها أحياناً
وتالية له أحياناً؛ لأن الشمس أرفع منه، والاستدلال بهذه الآية يحتاج إلى تأمل
وقال – تعالى
(وَالشَّمْسُ تَجْرِي لِمُسْتَقَرٍّ لَهَا ذَلِكَ تَقْدِيرُ الْعَزِيزِ
الْعَلِيمِ) (38) (وَالْقَمَرَ قَدَّرْنَاهُ مَنَازِلَ حَتَّى عَادَ كَالْعُرْجُونِ
الْقَدِيمِ) (يّـس:39) (لا الشَّمْسُ يَنْبَغِي لَهَا أَنْ تُدْرِكَ الْقَمَرَ وَلا
اللَّيْلُ سَابِقُ النَّهَارِ وَكُلٌّ فِي فَلَكٍ يَسْبَحُونَ)
(يّـس الآيات:38، 40)
.فإضافة الجريان إلى الشمس وجعله تقديراً من ذي عزة وعلم يدل على
أنه جريان حقيقي بتقدير بالغ، بحيث يترتب عليه اختلاف الليل والنهار والفصول . وتقدير
القمر منازل يدل على تنقله فيها ولو كانت الأرض التي تدور لكان تقدير المنازل لها من
القمر لا للقمر . ونفي إدراك الشمس للقمر وسبق الليل للنهار يدل على حركة اندفاع من
الشمس والقمر والليل والنهار
وقال النبي صلى الله عليه وسلم لأبي ذر –رضي الله عنه- وقد
غربت الشمس
((أتدري أين تذهب؟))
قال: الله ورسوله أعلم قال
فإنها تذهب فتسجد تحت العرش فتستأذن فيؤذن لها، فيوشك أن تستأذن
فلا يؤذن لها فيقال لها: ارجعي من حيث جئت فتطلع من مغربها
أو كما قال صلى الله عليه وسلم . متفق عليه16 . فقوله
((ارجعي من حيث جئت، فتطلع من مغربها))
ظاهر جداً في أنها تدور على الأرض وبدورانها يحصل الطلوع والغروب
10- الأحاديث الكثيرة في إضافة الطلوع والغروب والزوال إلى الشمس
فإنها ظاهرة في وقوع ذلك منها لا من الأرض عليها
ولعل هناك أدلة أخرى لم تحضرني الآن ولكن فيما ذكرت فتح باب وهو
كاف فيما أقصد . والله الموفق
مجموع الفتاوى والرسائل لإبن عثيمين
Réponse n°18
Ce qui suit, la revue «Al-Moussawwir» a publié dans son n° 2166 parue le vendredi 24 – 1385 qui correspond au 15 Avril 1966 le paragraphe suivant : («les idées inventées» de Ahmed Baha’ouddine dit : une information de l’Arabie Saoudite : le vice-président de l’université islamique il y a deux mois a publié un article dans tous les journaux où il rend licite le sang de celui qui dit que la terre est ronde et qu’elle tourne autour du soleil et pas le contraire.
Ce qui suit, la revue «Al-Moussawwir» a publié dans son n° 2166 parue le vendredi 24 – 1385 qui correspond au 15 Avril 1966 le paragraphe suivant : («les idées inventées» de Ahmed Baha’ouddine dit : une information de l’Arabie Saoudite : le vice-président de l’université islamique il y a deux mois a publié un article dans tous les journaux où il rend licite le sang de celui qui dit que la terre est ronde et qu’elle tourne autour du soleil et pas le contraire.
Et même s’il parait étrange de diffuser de telle opinion en
1966 et dans l’époque de la conquête de l’espace, celui qui a cette opinion a
une vertu claire c’est qu’il est logique avec ce que propage de nos jours le
Royaume de l’Arabie Saoudite comme idées et opinions, les gouverneurs du Royaume
de l’Arabie Saoudite ne parlent aujourd’hui que des idées et des théories
importées et n’appellent pas à l’alliance islamique avec comme prétexte faire
face au danger aux idée importées contre les muslims, ils visent par cela le
socialisme bien sûr, mais ils débattent pas sur le socialisme ou sur l’idée de
la justice sociale, et ils se contentent par refuser ces idées par prétexte
qu’elle viennent de l’étranger etc…
Réponse de Cheikh Ben Baz :Gloire à toi Ô Allâh cela est un
grand mensonge, l’article dont il parle l’écrivain a été publié dans tout les
journaux locaux en mois de Ramadân 1385, et a été lu par les lecteurs dans le
pays et à l’étranger, et on y trouve pas que la terre est ronde que ce soit
avec affirmation ou dénégation, en plus de rendre le sang licite de celui qui
le dit, il a été rapporté dans l’article des paroles du grand savant Ibn
Alqayyim رحمه الله qui prouvent que la terre est ronde.
Comment il se permet Ahmad Baha’ouddine ou celui qui lui a
rapporté cette information d’associer ce grand mensonge à l’article en question
qui a été publié et lu dans le monde entier, Gloire à Allâh quelle audace il a
ce calomniateur, mais il n’est pas étrange que cela vient des partisans de
l’athéisme et des doctrines destructives Allâh a dit (traduction rapprochée)
:
“Seuls forgent le mensonge ceux qui ne croient pas aux
versets d’Allâh; et tels sont les menteurs.”S16 V105
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
“Trois défauts caractérisent l’hypocrite :
Tenir des propos mensongers;
manquer à ses promesses
et tromper les confiances d’autrui”.
Par contre j’ai rendu licite le sang de celui qui dit que le
soleil est immobile et pas qu’il tourne après qu’on lui a demandé de se
repentir, et ceci parce qu’il s’agit de démentir la parole d’Allâh, son livre
saint et son prophète صلى الله عليه وسلم, et on sait de l’islam avec des
preuves déterminantes et avec l’unanimité des gens de la science que celui qui
démenti Allâh ou son prophète صلى الله عليه وسلم ou son livre est un
mécréant, ses biens et son sang sont licites, et on lui demande de se repentir,
s’il se repent pas il doit être tué, il n’y a pas de divergence à ce sujet
entre les gens de la science.(…)
Majmou’ fatâwa 3 / 156 – 159
Publié par alminhadj.fr
وهذا موضع آخر في مجموع فتاوى الشيخ يكذب فيه صحفيا ادعى أن الشيخ
رحمه الله ينكر كروية الأرض ويهدر دم من قال به
تكذيب ونقد لبعض ما نشرته مجلة – المصور
الحمد لله ، والصلاة والسلام على رسول الله وعلى آله وأصحابه ومن اهتدى بهداه
أما بعد ، فقد نشرت مجلة ( المصور ) في عددها رقم 2166 الصادر في 24 / الجمعة1385 هـ الموافق 15 أبريل 1966 م في الصفحة 15 من العدد المذكور ما نصه
المبادئ المستوردة بقلم : أحمد بهاء الدين
( يقول نبأ من السعودية أن نائب رئيس الجامعة الإسلامية هناك نشر مقالا منذ شهرين في جميع الصحف أهدر فيه دم كل من يقول إن الأرض كروية وإن الأرض تدور حول الشمس وليس العكس ، وإذا كان يبدو غريبا أن يذاع هذا الرأي في 1966 م وفي عصر الفضاء ، فصاحب هذا الرأي له فضيلة واضحة وهي أنه منطقي مع ما تردده المملكة العربية السعودية هذه الأيام من أفكار وآراء ، فحكام المملكة العربية السعودية لا يتحدثون الآن إلا عن الأفكار والنظريات المستوردة ، ولا يدعون إلى الحلف الإسلامي إلا بدعوى درء خطر الأفكار المستوردة عن المسلمين ، وهم يقصدون الاشتراكية بالطبع ولكنهم لا يناقشون الاشتراكية ولا فكرة العدالة الاجتماعية ، وإنما يكتفون برفضها بناء على أنها مستوردة . . . إلخ ) انتهى المقصود
تكذيب ونقد لبعض ما نشرته مجلة – المصور
الحمد لله ، والصلاة والسلام على رسول الله وعلى آله وأصحابه ومن اهتدى بهداه
أما بعد ، فقد نشرت مجلة ( المصور ) في عددها رقم 2166 الصادر في 24 / الجمعة1385 هـ الموافق 15 أبريل 1966 م في الصفحة 15 من العدد المذكور ما نصه
المبادئ المستوردة بقلم : أحمد بهاء الدين
( يقول نبأ من السعودية أن نائب رئيس الجامعة الإسلامية هناك نشر مقالا منذ شهرين في جميع الصحف أهدر فيه دم كل من يقول إن الأرض كروية وإن الأرض تدور حول الشمس وليس العكس ، وإذا كان يبدو غريبا أن يذاع هذا الرأي في 1966 م وفي عصر الفضاء ، فصاحب هذا الرأي له فضيلة واضحة وهي أنه منطقي مع ما تردده المملكة العربية السعودية هذه الأيام من أفكار وآراء ، فحكام المملكة العربية السعودية لا يتحدثون الآن إلا عن الأفكار والنظريات المستوردة ، ولا يدعون إلى الحلف الإسلامي إلا بدعوى درء خطر الأفكار المستوردة عن المسلمين ، وهم يقصدون الاشتراكية بالطبع ولكنهم لا يناقشون الاشتراكية ولا فكرة العدالة الاجتماعية ، وإنما يكتفون برفضها بناء على أنها مستوردة . . . إلخ ) انتهى المقصود
وجوابي عن ذلك أن أقول : ( سبحانك هذا بهتان عظيم ) لقد نشر المقال الذي أشار
إليه الكاتب في جميع الصحف المحلية في رمضان 1385 هـ ، واطلع عليه القراء في الداخل
والخارج وليس فيه ذكر كروية الأرض بنفي ولا إثبات فضلا عن إهدار دم من قال بها ، وقد
وقع فيما نقلته في المقال من كلام العلامة ابن القيم رحمه الله ما يدل على إثبات كروية
الأرض فكيف جاز لأحمد بهاء الدين ، أو من نقل إليه هذا النبأ أن يقدم على هذا البهتان
الصريح وينسبه إلى مقال قد نشر في العالم وقرأه الناس ، سبحان الله ما أعظم جرأة هذا
المفتري ، ولكن ليس بغريب أن يصدر مثل هذا الافتراء عن أنصار الإلحاد والمذاهب الهدامة
فقد قال الله عز وجل
{ إِنَّمَا يَفْتَرِي الْكَذِبَ الَّذِينَ لا يُؤْمِنُونَ بِآيَاتِ
اللَّهِ وَأُولَئِكَ هُمُ الْكَاذِبُونَ }
وصح عن رسول الله صلى الله عليه وسلم أنه قال
{ آية المنافق ثلاث إذا حدث كذب وإذا وعد أخلف وإذا اؤتمن خان }
وإنما أهدرت في المقال دم من قال إن الشمس ثابتة لا جارية بعد استتابته
، وما ذلك إلا لأن إنكار جري الشمس تكذيب لله سبحانه ، وتكذيب لكتابه العظيم ، وتكذيب
لرسوله الكريم ، وقد علم بالضرورة من دين الإسلام وبالأدلة القطعية وبإجماع أهل العلم
أن من كذب الله أو رسوله أو كتابه فهو كافر حلال الدم والمال ، ويستتاب فإن تاب وإلا
قتل وليس في هذا بحمد الله نزاع بين أهل العلم
(…)
مجموع فتاوى الشيخ ابن باز 3 / 156 – 159
مجموع فتاوى الشيخ ابن باز 3 / 156 – 159
Le repère utilisé par les savants dans leurs fatawas est
celui qu’Allâh a utilisé dans le Coran, à savoir : le géocentrisme (prendre la
terre pour point de repère) ; De ce fait c’est le soleil qui toure de la
terre (il se lève à l’est, à midi il est au dessus de nous et il finit sa
course à l’ouest).
Les astronomes (une partie d’entre eux seulement) utilisent
le repère héliocentrique (prendre le soleil pour point de repère) et c’est
ainsi que l’on dit que la terre tourne autour du soleil.
Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn ‘Abdi-llâh Ibn Bâz – الشيخ عبدالعزيز
بن عبدالله بن باز
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine – الشيخ محمد
بن صالح العثيمين
Qui parle dans le Coran
? (6 SEPTEMBRE 2016)
Pour les musulmans, le Coran est la Parole de Dieu.
C’est ce qui est affirmé en Coran 2.91 ; 5.84 ; 3.6-7. Le Coran est ce livre
qu’Allah à fait descendre sur Mohamed. Et pourtant, on trouve dans cette parole
plusieurs passages qui ne peuvent manifestement pas être attribués
à Dieu, comme ceux-ci : « C’est toi que nous adorons
et c’est toi dont nous demandons l’aide. Dirige-nous vers le chemin droit. (Coran
1.5-6) », « J’ai reçu l’ordre d’adorer le seigneur de cette cité. (Coran
27.91) ». De toute évidence, Dieu ne peut pas S’adorer Lui-même ni adorer
quelqu’un d’autre… Il ne peut pas non plus d’un Seigneur implorer la
grâce : « Seigneur ! Ne fais pas dévier nos cœurs, après
nous avoir mis dans le droit chemin ! Étends sur nous Ta grâce, car Tu es
le Dispensateur de toutes les grâces !(Coran 3.8) » Qui
parle en effet ici ? Cela ne peut pas être Dieu… « Fuyez
auprès de Dieu je suis pour vous et de sa part un avertisseur explicite. (Coran
51.50) ». « Je suis de sa part ». De la part de qui ?
Il est clair que ces paroles ne sont pas celles de Dieu, mais d’un homme…
Certains ont dû faire remarquer qu’il suffisait d’ajouter l’injonction « Dis ! »
au début de tels versets pour donner à entendre qu’Allah ordonnerait de dire ce
qui suit, en sorte qu’il serait l’origine toujours de ceux-ci. Par
exemple : « Dis : J’ai reçu l’ordre d’adorer le seigneur de cette
cité. (Coran 27.91) ». L’astuce a dû être jugée pertinente
puisque le verbe dire à l’impératif est répété pas moins de
330 fois… Mais ceux qui veulent croire à l’origine divine du Coran vont arguer
que c’est bien Allah qui parle à travers ce que répète son prophète. Mais cette
tentative d’explication ne répond pas à la question de savoir pourquoi Allah ne
parle-t-il pas lui-même en ces versets comme il le fait dans le reste du Coran…
Si la thèse du Coran incréé de Ibn Hanbal (780-855) ne s’est imposée qu’au
début du Xesiècle, comment ne pas voir dans cette locution un témoin
de l’initiative destinée à faire passer le texte original du Coran au
statut de Parole de Dieu ?
Vérité du Coran, 3/7,
Versets abrogés de la Parole éternelle ? vidéo n°258
6 SEPTEMBRE 2016
« Nous n’abrogerons aucun verset de ce livre,
ni n’en ferons effacer un seul de ta mémoire sans le remplacer par un autre,
meilleur ou pareil. » (Coran 2.106 ; 16.101) Si le Coran est la parole
de Dieu, c’est-à-dire une parole immuable, non créée, éternelle, comment penser
quelle puisse être passagère, périmée, et devoir être remplacée ? Allah est-il
donc capable de se tromper qu’il doive aussi se corriger ? Si Allah est capable
de se tromper, est-il vraiment Dieu ?
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Et que veut dire le fait que le texte du Coran contienne des
versets « abrogés » (Coran 3.7 ; 13.39 ; 85.21-22), c’est-à-dire des versets
qui n’ont plus de pertinence pour aujourd’hui, des versets qui ne veulent plus
rien dire ? Pourquoi sont-ils encore dans le Coran s’ils ont été abrogés ? A
travers eux, Allah parle t-il donc pour ne rien dire ?
Cela étant, qu’est-ce qui empêche que les versets reconnus
aujourd’hui abrogeant soient à leur tour abrogés, comme cela a été le cas pour
d’autres versets ? La parole d’Allah est-elle une, ou bien double, comme celle
de celui qui a la langue fourchue ?
Ce qui du Coran
stupéfie les Musulmans…
22 JUILLET 2016
La découverte sur les origines du Coran par le
Professeur Luxenberg est-il fiable ? A chacun de juger.
Christoph Luxenberg , en l’an 2000, ce chercheur allemand a fait paraître un livre au titre clair et parlant : “Lecture syro-araméenne du Coran, Contribution au déchiffrement de la langue du Coran” [1]. Il s’agissait en effet d’apporter des lumières à quelques passages coraniques parmi les centaines qui sont obscurs ou même incompréhensibles. Sur la base de sa connaissance parfaite du syriaque (c’est-à-dire de l’araméen de l’ouest), il s’était rendu compte des solutions quelquefois offertes par une lecture « syro-araméenne » de ces impasses. Historiquement, l’hypothèse répond au fait que le syro-araméen forma la langue dominante du Proche et Moyen-Orient jusqu’à ce que l’Islam impose son arabe. Qu’est-ce à dire ?
Christoph Luxenberg , en l’an 2000, ce chercheur allemand a fait paraître un livre au titre clair et parlant : “Lecture syro-araméenne du Coran, Contribution au déchiffrement de la langue du Coran” [1]. Il s’agissait en effet d’apporter des lumières à quelques passages coraniques parmi les centaines qui sont obscurs ou même incompréhensibles. Sur la base de sa connaissance parfaite du syriaque (c’est-à-dire de l’araméen de l’ouest), il s’était rendu compte des solutions quelquefois offertes par une lecture « syro-araméenne » de ces impasses. Historiquement, l’hypothèse répond au fait que le syro-araméen forma la langue dominante du Proche et Moyen-Orient jusqu’à ce que l’Islam impose son arabe. Qu’est-ce à dire ?
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On ne possède plus de textes coraniques antérieurs au 9e
siècle (et les quelques fragments datant du 8e siècle sont en tout cas non
accessibles à l’étude), mais on sait que les copies du 7e siècle ne portaient
ni voyelles ni signes diacritiques permettant de distinguer certaines consonnes
entre elles. En fait, les signes diacritiques essentiels existaient déjà à
l’époque de Muhammad mais ils n’ont pas été utilisés sur les feuillets que ‛Umar
puis ‛Uthman ont trouvés plus tard puis rassemblés en vue d’établir un « Coran
». On le sait par ailleurs, ces feuillets très divers étaient à l’origine de
simples préparations faites par le « prédicateur » nazaréen des Arabes
Qoréchites, ou de rapides mises par écrit de ce qu’il venait de dire : pour se
relire lui-même, il n’avait pas besoin d’être minutieux. Si l’on se place face
au texte réduit à ses seules consonnes nues (c’est-à-dire face à leur pur «
ductus » tel qu’il apparaît sur les quelques fragments anciens publiés), il est
possible de lire certains mots selon une autre « orthographe », avec des
résultats plus ou moins évidents.
L’idée de Luxenberg était de relire certains passages « obscurs » sur la base de ces consonnes nues non seulement en fonction des possibilités offertes par l’arabe classique (tel qu’il est enseigné aujourd’hui) mais aussi de celles de la langue syriaque.
Parmi les exemples donnés, le plus simple est celui-ci : au lieu de lire “ceux qui blasphèment (lahada) Nos signes ne Nous sont pas cachés”, il vaut mieux lire : “Ceux qui se moquent de Nos signes ne Nous sont pas cachés” (s.41,40 – Luxenberg, p.92) : le verbe syro-araméen ljez correspondant avec un autre diacritisme à l’arabe l-h-d- est évidemment à préférer.
L’exemple qui nous intéresse est autrement plus important (Luxenberg, p. 102-121). Il se situe dans la sourate Maryam, où est question d’abord de l’Annonciation à Marie (c’est-à-dire de l’annonce faite par l’ange Gabriel, qui fut le début de la vie de Jésus en elle), puis de son enfantement. Ce contexte est polémique car il veut répondre aux calomnies traitant Maryam de prostituée, ce à quoi deux versets font allusion : “Elle dit : Comment aurais-je un fils alors qu’aucun homme ne m’a touchée et que je ne suis pas une prostituée ?” (s.19,20) et: “Ils [la famille] dirent : Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ; sœur d’Aaron[2], ton père n’était pas un homme de mal ni ta mère une prostituée” (s.19,27-28).
L’idée de Luxenberg était de relire certains passages « obscurs » sur la base de ces consonnes nues non seulement en fonction des possibilités offertes par l’arabe classique (tel qu’il est enseigné aujourd’hui) mais aussi de celles de la langue syriaque.
Parmi les exemples donnés, le plus simple est celui-ci : au lieu de lire “ceux qui blasphèment (lahada) Nos signes ne Nous sont pas cachés”, il vaut mieux lire : “Ceux qui se moquent de Nos signes ne Nous sont pas cachés” (s.41,40 – Luxenberg, p.92) : le verbe syro-araméen ljez correspondant avec un autre diacritisme à l’arabe l-h-d- est évidemment à préférer.
L’exemple qui nous intéresse est autrement plus important (Luxenberg, p. 102-121). Il se situe dans la sourate Maryam, où est question d’abord de l’Annonciation à Marie (c’est-à-dire de l’annonce faite par l’ange Gabriel, qui fut le début de la vie de Jésus en elle), puis de son enfantement. Ce contexte est polémique car il veut répondre aux calomnies traitant Maryam de prostituée, ce à quoi deux versets font allusion : “Elle dit : Comment aurais-je un fils alors qu’aucun homme ne m’a touchée et que je ne suis pas une prostituée ?” (s.19,20) et: “Ils [la famille] dirent : Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ; sœur d’Aaron[2], ton père n’était pas un homme de mal ni ta mère une prostituée” (s.19,27-28).
Voici le livre en pdf du Prof. Christoph Luxenberg, “The Syro-Aramaic
Reading of the Koran” : http://www.aramaic-dem.org/English/Hi…
—- Une lecture araméenne du Coran confirmée par le turc —
La suite ici : http://www.lemessieetsonprophete.com/…
—- Une lecture araméenne du Coran confirmée par le turc —
La suite ici : http://www.lemessieetsonprophete.com/…
Révélation au sujet du
Coran par Guillaume Dye
7 JUIN 2016
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Emission “Cultures d’islam” de France Culture, du 14 mars
2014, par Abdelwahab Meddeb
https://www.franceculture.fr/emission…
https://www.franceculture.fr/emission…
Guillaume Dye est un islamologue et orientaliste français,
maître de conférence à l’Université Libre de Bruxelles, titulaire de la chaire
“Islam : histoire, cultures et sociétés”. Il est rattaché au Centre
Interdisciplinaire d’Etude des Religions et de la Laïcité (CIERL) de l’ULB. Son
principal domaine de recherches porte sur les origines de l’islam et les études
coraniques. Il est co-fondateur et co-directeur du Early Islamic Studies
Seminar : International Scholarship on the Qur’an and Islamic Origins (EISS).
Il intervient dans de nombreux colloques et séminaires (le dernier en 2016-17 à
l’EHESS, “Histoire du Coran entre antiquité tardive et établissement des
orthodoxies islamiques” : https://enseignements-2016.ehess.fr/2…)
Parmi ses publications :
– Figures bibliques en islam, ed. G. Dye et F. Nobilio, Bruxelles-Fernelmont, EME, 2011
– Partage du sacré : transferts, dévotions mixtes, rivalités interconfessionnelles, ed. I. Dépret et G. Dye, Bruxelles-Fernelmont, EME, 2012
– Hérésies : une construction d’identités religieuses, ed. Ch. Brouwer, G. Dye et A. van Rompaey, Bruxelles, Presses de l’Université de Bruxelles, 2015
– Figures bibliques en islam, ed. G. Dye et F. Nobilio, Bruxelles-Fernelmont, EME, 2011
– Partage du sacré : transferts, dévotions mixtes, rivalités interconfessionnelles, ed. I. Dépret et G. Dye, Bruxelles-Fernelmont, EME, 2012
– Hérésies : une construction d’identités religieuses, ed. Ch. Brouwer, G. Dye et A. van Rompaey, Bruxelles, Presses de l’Université de Bruxelles, 2015
Sa page Academia : https://ulb.academia.edu/GuillaumeDye
Révélations au sujet du
Coran par le Pr Sami Aldeeb
7 JUIN 2016
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Emission “Tire ta langue” de France Culture, du 17 mai 2015,
par Antoine Perraud qui interrogeait Sami Aldeeb.
Sami Awad Aldeeb Abu-Sahlieh est traducteur et commentateur
en plusieurs langues du Coran. Chrétien arabe d’origine palestinienne et de
nationalité suisse, il est licencié et docteur en droit de l’Université de
Fribourg, diplômé en sciences politiques de l’Institut universitaire de hautes
études internationales de Genève, responsable du droit musulman et arabe à
l’Institut suisse de droit comparé à Lausanne depuis 1980 et professeur invité
aux Facultés de droit d’Aix-en-Provence et de Palerme.
Sa traduction française, parue en version bilingue aux
éditions de l’Aire (Vevey, Suisse), suit l’ordre chronologique des révélations
du Coran et se veut aussi fidèle que possible au texte arabe. Par souci de
clarté et de pédagogie, elle indique aussi les variantes les plus importantes
du Coran ainsi que les versets abrogés et ceux qui les abrogent. Enfin elle
renvoie aux écrits juifs et chrétiens, tant reconnus qu’apocryphes, pour mieux
comprendre leur influence sur le livre sacré des musulmans.
https://www.franceculture.fr/emission…
Blog de Sami Aldeeb : http://www.blog.sami-aldeeb.com/
Livres de Sami Aldeeb :
– Traduction française du Coran Amazon https://goo.gl/wIXhhN
– Édition arabe gratuite https://goo.gl/MzdTib
– Édition arabe papier Amazon https://goo.gl/nKsJT4
– English translation Amazon https://goo.gl/wQ6Twq
– Linguistic errors in the Koran free https://goo.gl/rPXIuB
– Linguistic errors in the Koran Amazon https://goo.gl/QCKIax
– Ses autres livres: https://goo.gl/OoGB9e
Livres de Sami Aldeeb :
– Traduction française du Coran Amazon https://goo.gl/wIXhhN
– Édition arabe gratuite https://goo.gl/MzdTib
– Édition arabe papier Amazon https://goo.gl/nKsJT4
– English translation Amazon https://goo.gl/wQ6Twq
– Linguistic errors in the Koran free https://goo.gl/rPXIuB
– Linguistic errors in the Koran Amazon https://goo.gl/QCKIax
– Ses autres livres: https://goo.gl/OoGB9e
Attentats de Bruxelles…
et d’ailleurs
23 MARS 2016
LES ATTENTATS DE BRUXELLES SONT L’OEUVRE DE L’ISLAM ET LES
MUSULMANS EN SONT LES COAUTEURS!
Les laudateurs abjects de l’islam de paix vont encore nous
seriner que l’islam est étranger au malheur qui vient de frapper nos amis
belges et pousser l’indécence jusqu’à le faire passer pour la vraie victime
et que les morts et les blessés ne sont que les dommages
collatéraux des attentats dont elle était la principale cible et qui
visent à le salir et le discréditer.
La vigilance est de mise et on ne doit pas céder à
l’angélisme des profanateurs professionnels de la mémoire des victimes de
l’islam. Ils ne sont rien d’autres que des apologistes de crimes contre
l’humanité, des agents de la propagande islamique dont la finalité est
d’anéantir l’humanité non-musulmane, et avocats zélés de leurs
frères djihadistes qui plongent le monde dans l’horreur indicible comme
aujourd’hui à Bruxelles.
Comme à l’accoutumée ils ne vont pas manquer de brandir comme
sur LCI au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 leurs versets de paix et
de respect de la vie humaine, mais ils ne doivent plus tromper personne,
car ces versets sont d’une part contredits et abrogés par d’autres
qui portent en eux tous les germes destructeurs de l’humanité et d’autre part
ils sont une grosse couleuvre qu’ils veulent faire avaler à l’opinion publique
de plus en plus réfractaire et hostile à l’islam. Une fable mahométane.
C’est l’islam qui appelle à la mort des infidèles et remplit
de haine le coeur des siens. C’est lui qui arme la main de leurs frères
djihadistes et qui fait d’un voyou un monstre d’inhumanité et une bombe
humaine. Ce sont des musulmans qui mettent en péril la pérennité de l’humanité.
L’islam ordonne et les musulmans exécutent.
En se proclamant de lui, ils sont tout autant coupables
que les leurs qui mettent en musique les préceptes coraniques.
Leur silence et leurs dénégations pathétiques quant à
la haute toxicité de leur bolet de Satan islamique sont autant d’aveux de
culpabilité et les preuves morales de leurs implications directes dans les plus
de 30 000 attentats terroristes depuis le 11 septembre 2001.
En faisant le choix de la voie de l’islam et d’y
rester, ils doivent assumer les crimes des leurs qu’ils sont tenus de
leur venir en aide et les soutenir, comme couvrir leur cavale de Salah
Abdeslam à Molenbeek par exemple, victimes ou coupables,comme leur
enjoint leur modèle Mahomet, ce prophète du carnage, de la terreur, de la
perversion morale, du racisme, de l’antisémitisme, du pillage, de
l’intolérance, du nombrilisme, et du crime contre l’humanité.
Abjurer l’islam, faudrait-il qu’ils soient lucides,
dotés d’esprit critique, rationnels, jouissant de leurs facultés de
discernement et se comportent en êtres raisonnables et raisonnés, pour y
arriver, et encore moins le courage et la volonté de le faire. L’islam a
tué chez eux le sens de valeurs humaines et du respect de la vie et
a anéanti leurs facultés de résilience. Faisant de la résignation le
chemin de la félicité et de la mort un idéal de vie.
Le vrai musulman est celui qui ne s’oppose pas aux
injonctions divines et doit les appliquer à la lettre et quand bien même elles
pourraient le heurter il n’est pas en droit de faire jouer sa clause de
conscience dont il est de surcroît dépourvue. Que ce soit mal ou bien, il
n’a pas à décider de de ses choix en son âme et conscience, Allah sait
mieux que lui ce qui lui convient même si ce n’est pas à son goût : »Il se
peut que vous détestiez quelque chose alors que c’est un bien pour vous. Et il
se peut que vus aimiez quelque chose alors qu’elle vous est néfaste. C’est
Allah qui sait, alors que vous ne savez pas »( S. 2, V. 216 ). L’humain
est ignorant de tout et Allah omniscient et Audient.
On ne peut imaginer l’émergence d’un humain dans un
environnement négateur du libre-arbitre et de la néantisation de l’être.
Le musulman doit être un bon serviteur et un parfait
exécutant des ordres, il n’a pas à comprendre le sens du message ni en
mesurer les conséquences sur lui et son entourage. S’il ne veut pas subir
le sort réservé aux mécréants, il n’a point de salut que dans
l’obéissance (S. 8.V.13).
Quelle que soit la gravité de son acte, il n’a pas à en
assumer la paternité. Il a l’absolution et l’immunité
d’Allah. Il peut avoir commis les crimes les plus abominables, il
est épargné par le jugement d’Allah : »Ce n’est pas vous qui les avez
tués, mais c’est Allah qui les a tués ». (S.8, V.17)
On peut en déduire ainsi quand un terroriste musulman pose
une bombe dans une gare, ce n’est pas lui qui l’a fait, c’est Allah en personne
qui l’a fait.
Ainsi, il est permis d’en déduire en toute logique
coranique que c’est lui qui est le véritable poseur des bombes ce de jour à
l’Aéroport de Bruxelles et la station de métro de Molenbeek. pour un bilan
provisoire de 34 morts et 198 blessés.
En résumé, Allah est un terroriste autoproclamé, qui a la
franchise de ne rien cacher sur sa nature ultra-violente et ses pulsions
meurtrières, contrairement à ses esclaves qui ne sont ni responsables ni
coupables.Ils s’effarouchent dès qu’ils sont mis en cause et nient tout
en en bloc en dépit de toutes les preuves qui les accablent. Ils sont
comme ça sinon ils ne sont pas musulmans. Ils sont persuadés que
le mensonge n’est pas mensonge quand ils se le répètent d’abord à eux-mêmes, et
plus il est gros, grotesque et grossier, plus ils sont convaincus qu’il est
vérité et qu’ils peuvent la rendre ainsi opposable à autrui qui doit l’accepter
en l’état pour ne pas froisser leur bonne foi.
Elevés dans la culture de la falsification de l’histoire,de
l’affabulation et de l’imposture, ils n’acceptent pas la contradiction et la
vérité des faits et quand ils se font attraper le couteau de boucher à la main
et la victime agonisant à leurs pieds baignant dans une mare de sang,ils
clament leur innocence et crient au complot.
Eternelles victimes, mais de leur propre mauvaise foi, de
leurs délires hallucinogènes dus à leur intoxication quotidienne par leur bolet
de Satan et de leur idéologie criminogène.
Le Coran révélé par la
Théorie des Codes
11 MARS 2016
Interview de Jean-Jacques Walter par Louis Daufresne
(émission Le Grand Témoin, 8/10/2013, sur Radio Notre Dame), à propos de la
soutenance de sa thèse (thèse publiée sous le noms “Le Coran Révélé par la
Théorie des Codes”, aux Editions de Paris, 2014) – thèse reprise dans Le Grand
Secret de l’Islam – http://legrandsecretdelislam.com
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Jean-Jacques Walter a mené une étude informatisée
systématique du Coran. Elle a permis de reconstituer l’histoire de sa
rédaction, et d’établir 5 conclusions indubitables du fait du caractère de
preuve scientifique du travail mathématique sur le texte coranique :
– Mahomet n’est pas à l’origine du Coran : il a été rédigé
par au moins 30 auteurs (vraisemblablement 50)
– Le Coran a été écrit sur une période de plus de 200 ans
– Le classement du Coran entre sourates mecquoises et
médinoises est arbitraire (un artefact de grammairien), sans signification
historique
– Mahomet a été intronisé prophète de l’islam au plus tôt 60
ans après sa mort (et probablement beaucoup plus tard) ; toutes les mentions à
son nom dans le Coran sont des interpolations (ajouts tardifs)
– A l’origine de l’islam se trouve la théologie nazaréenne
(secte d’origine judéochrétienne, de tradition et d’ethnie juive et ayant
reconnu Jésus comme Messie politique) dont on retrouve le copié-collé dans le
Coran
– La fondation du premier islam est la condamnation du
christianisme, particulièrement du dogme de la Trinité, et non l’affirmation
d’un monothéisme nouveau
(montage réalisé par Olaf de l’interview complète de 50
minutes de Jean-Jacques Walter par Louis Daufresne, qui l’a également interrogé
sur la réforme du système des retraite, et la pratique de l’hypnose auprès
d’ex-musulmanes)
Ce que dit le Coran de
la mosquée de Saana datant du 7e s. PJC…
27 FÉVRIER 2016
“La découverte lors de travaux dans la grande mosquée de
Saana (Yémen), de deux pages d’un très vieux Coran, datant probablement de
l’an 640, dans une bibliothèque universitaire britannique, a donné lieu à
de nombreux articles dans la presse”. Or, ajoute-t-il, “les plus vieux exemplaires
connus du Coran se trouvent tout simplement à Sanaa (capitale du Yémen) […]. Et
Sanaa est presque quotidiennement bombardée par l’aviation saoudienne [qui
soutient le président yéménite en exil, contre les milices houthistes]. Ella a
déjà frappé des bâtiments civils, un camp de réfugiés et des parties du centre
historique de la ville. Je suis pétrifié à l’idée que les bombes aient pu
détruire également ces précieux ouvrages.”
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Entre 1965 et 1972, des centaines de manuscrits ont été mis
au jour lors des travaux de réfection de la Grande Mosquée de Sanaa. Mais ce
n’est que plus tard qu’on a découvert qu’un de ces manuscrits était un
palimpseste, c’est-à-dire qu’il avait été écrit sur le même support qu’un texte
plus ancien. Et celui-ci doit dater d’avant 650 de notre ère. Il a en
effet la particularité de ne pas suivre l’ordre des sourates tel qu’il a été
fixé par le calife Othman, qui régna de 644 à 656. Ce qui en fait une pièce
d’une importance majeure pour la recherche.
Or, s’étonne Juan Cole, “même dans les milieux de la
recherche au Moyen-Orient, on n’en a que très peu entendu parler”. Et
de conclure : “Il faut espérer que cette guerre stérile du Yémen
se terminera le plus tôt possible (on ne peut pas venir à bout d’un mouvement
de guérilla avec des bombardements aériens), afin d’épargner des vies civiles
et de sauver le patrimoine yéménite d’autres destructions. […] Les Saoudiens se
vantent d’être les gardiens de La Mecque et de Médine. Ils devraient également
se considérer comme les gardiens du Coran, et arrêter de bombarder Sanaa.”
L’inavouable vérité des manuscrits de Sanaa
DECOUVERTE Des scientifiques de plusieurs pays travaillent
sur les manuscrits de Sanaa dans la plus grande discrétion. Peu de musulmans
connaissent véritablement l’histoire de ces mines archéologiques qui pourraient
bousculer profondément leurs croyances sur l’histoire du texte sacré. Tant le
secret est bien gardé. Par Hanane Harrath
Les premiers, les plus célèbres, ont été trouvés en 1973,
lorsqu’il a fallu réparer le toit de la Grande Mosquée de Sanaa, au Yémen,
endommagé par de fortes pluies. C’est là, dans la cachette d’un faux grenier,
que les ouvriers découvrent des amas de vieux parchemins rongés par le temps.
Comme dans la tradition juive qui conservait dans des guenizah, des
sortes de cachettes, les textes sacrés inutilisés qu’on ne pouvait pas
détruire, il semblerait que les musulmans aient voulu mettre là des vieilles
“copies” du Coran.
Les responsables du chantier qui font cette découverte ne
mesurent pas immédiatement l’importance de ces écrits, qui demeurent encore
quelque temps conservés sous un escalier de la mosquée. C’est grâce à la
vigilance du président des Antiquités yéménites de l’époque, Qadhi Ismaïl Al
Akwa, qu’ils sont finalement exhumés de l’ombre.
Il cherche alors des moyens et des spécialistes pour
travailler sur ces documents inédits. Il sollicite le professeur Gerd Puin, un
spécialiste allemand des langues sémitiques, de calligraphie arabe et de
paléographie coranique à l’université de Sarre, qui, présent au Yémen en 1979
pour ses recherches, accepte d’analyser ces écrits. Il demande une aide au
gouvernement allemand pour subventionner un projet de restauration de ce
matériau.
Pourquoi tant de craintes ?
Le travail commence alors véritablement, et les premières
conclusions tombent rapidement : les manuscrits coraniques de Sanaa sont
probablement les plus anciens jamais découverts à ce jour, puisqu’ils datent,
selon les conclusions de Puin, des VIIe et VIIIe siècles, la période première
de l’islam. Jusqu’alors il n’existait au monde que trois exemplaires aussi
vieux du texte coranique : deux du VIIe siècle, conservés l’un à la
bibliothèque de Tachkent, en Ouzbékistan, et l’autre à celle de Topkapi, à
Istambul, et un troisième dit “le manuscrit de Ma’il”, daté de la fin du VIIe
siècle et conservé à la British Library de Londres. Le professeur Puin parvient
à réaliser des microfilms de ces manuscrits, malgré les réticences très fortes
du gouvernement yéménite qui a pressenti entre- temps les conséquences
potentielles de ces trouvailles et ne souhaite plus tellement que leur contenu
soit révélé au grand public.
Pourquoi tant de craintes ? C’est que, selon la tradition
orthodoxe musulmane, le Coran est la parole de Dieu telle
qu’elle a été révélée à son prophète Mohamed, sur la période allant de 610 à
632, retranscrite sur des feuilles de palmiers, des omoplates de chameaux ou
des bouts de peau, puis retransmise avec fidélité, oralement, par les premières
générations de musulmans.
C’est seulement près de trente ans après la mort du prophète
que le troisième calife Uthman, se rendant compte de divergences dans la
récitation des versets coraniques, décide d’établir une recension unique du
texte. Une fois cette vulgate établie, il l’expédie dans les plus grandes
villes de l’empire islamique alors en pleine expansion, à Bassora, Damas,
Coufa, La Mecque, et donne l’ordre de brûler toutes les autres versions qui
circulent.
Une petite parenthèse : tous les historiens et spécialistes
des débuts de l’islam ne sont pas d’accord sur la date de rédaction du Coran.
Leur argument est qu’il n’existe aucun écrit du texte sacré antérieur à la fin
du VIIe siècle, soit une cinquantaine d’années après la mort du prophète Mohamed.
Gerd Puin affirme qu’il n’existe aucune preuve archéologique que le Coran tel
qu’il se présente aujourd’hui existait dès l’époque d’Uthman.
Jacqueline Chabbi, qui enseigne l’histoire des origines de
l’islam à Paris VIII et qui est l’auteure d’une thèse très remarquée
intitulée Le seigneur des tribus. L’islam de Mahomet” (Noësis,
1997), considère pour sa part que le Coran n’a été mis sous sa
forme actuelle qu’au début du VIIIe siècle, sous le règne du calife Al Malik à
Bagdad. Selon elle, le développement de l’Etat musulman à cette époque rend
nécessaire la mise en place d’un Livre, à l’instar des autres Etats voisins, et
d’une écriture.
François Déroche enfin, paléographe et professeur à l’Ecole
pratique des hautes études, met en doute également une fixation définitive du
texte sous Uthman. Il rappelle que la graphie qui était alors en usage à la fin
du VIIe siècle dans la région de La Mecque et de Médine, la graphie
hidjazienne, était défective. Elle ne note en effet ni les voyelles brèves ni
les points diacritiques qui permettent de différencier les consonnes.
Contrairement à ce que retient donc la tradition, qui dit que le calife Uthman
voulait mettre fin aux divergences de la récitation, tous ces spécialistes
estiment que la recension définitive intervient plus tard.
C’est tout cela que viennent justement confirmer les
manuscrits de Sanaa. Alors que, pour la croyance musulmane orthodoxe, aucune
modification majeure n’a pu intervenir après la recension d’Uthman, ces
documents viennent prouver les retouches successives qu’a connues le texte
coranique bien longtemps après l’établissement du Coran “officiel”.
Tout ce que la tradition admet, c’est que certaines précisions ont pu être
progressivement apportées pour améliorer la compréhension du texte : elle
rapporte ainsi que Al Hajjaj, gouverneur d’Irak au début du VIIIe siècle, est
celui qui a le plus fixé le sens du texte en y ajoutant les voyelles notamment.
Deux couches d’écriture…
Parmi tous les manuscrits exhumés à Sanaa, Puin fait une
découverte importante : il s’agit d’un palimpseste, c’est-à-dire un manuscrit
avec deux couches d’écriture. Le premier texte a été lavé, effacé, et des
scribes ont réécrit par-dessus. “Cela peut vouloir dire deux
choses, explique Christian Robin, directeur de recherche au
CNRS. Soit le scribe a simplement été négligent et a été obligé de
recommencer, soit le texte ne correspondait pas à la forme coranique qui avait
été imposée par Uthman.” D’où l’hypothèse de Puin que la première
version écrite pourrait être très différente du Coran que l’on
connaît aujourd’hui.Mais, se trouvant dans l’impossibilité de restituer le
texte de la première couche, il n’a pas pu apporter de preuves à cela.
En revanche, les manuscrits de Sanaa révèlent d’autres
choses, sur deux points essentiellement. D’abord, certains passages contiennent
des récits que les contemporains du prophète de l’islam ne pouvaient pas
connaître parce qu’ils n’appartiennent pas à la tradition arabe. Ainsi, les
manuscrits mentionnent deux tribus, les As-Sahab ar-Rass (les compagnons du
puits) et les As-Sahab al-Aiqa (les compagnons des buissons épineux), qui
vivaient pour les premiers au Liban et les seconds en Egypte, au IIe siècle.
Puin en tire comme conclusion que des sources non musulmanes, intégrées à
mesure que l’empire islamique s’étendait, sont également intervenues dans la
rédaction du texte. La deuxième découverte majeure est que, dans les manuscrits
de Sanaa, il y a une sourate qui n’est pas placée au même endroit que dans
le Coran définitif que l’on connaît. On imagine les
conséquences d’une telle “révélation” : outre la mise par écrit qui s’est
étalée dans le temps, l’ordre même du texte appréhendé aurait été le fruit d’un
long processus.
Très peu de choses ont été publiées sur les manuscrits
coraniques de Sanaa, bien que beaucoup de chercheurs, notamment tunisiens,
italiens et allemands, travaillent dessus. Gerd Puin a été chassé du Yémen en
1983, les autorités du pays craignant la réaction des autres pays musulmans
face aux résultats de ses recherches. Durant l’été 2006, d’autres manuscrits
coraniques ont été découverts à Sanaa, mais il a fallu attendre plusieurs mois
avant que cette nouvelle soit rendue officielle. Une équipe d’historiens et de
paléographes italiens est actuellement sur place pour les étudier. Rien ne
filtre de ces recherches… pour le moment.
La VÉRITÉ scientifique
sur le CORAN
qui choque les Musulmans (Professeur Sami Aldeeb)
14 FÉVRIER 2016
Mahomet est-il l’auteur du Coran ? Prof Samy Aldeeb –
L’origine judéo-nazaréenne du Coran
Pourquoi le Coran utilise-t-il le nom de ‘Îsâ pour celui de Yasû‘ (Jésus – équivalent arabe de l’hébreu Yešû‘a) utilisé par les chrétiens arabes depuis toujours?
Pourquoi le Coran utilise-t-il le nom de ‘Îsâ pour celui de Yasû‘ (Jésus – équivalent arabe de l’hébreu Yešû‘a) utilisé par les chrétiens arabes depuis toujours?
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Depuis qu’existe l’islamologie occidentale, les chercheurs se
demandent pourquoi on trouve les consonnes ‘YSW pour le nom coranique de Jésus
au lieu de YSW‘, comme si le ‘ayn final (‘) était passé devant. En effet, le
texte coranique donne à lire ‘Îsâ, alors que les chrétiens arabes disent Yasû‘.
Or, qu’une consonne passe de la quatrième à la première place est une évolution
impossible. On est face à une impasse qu’aucune hypothèse ne parvenait à
expliquer. À titre de remarque plus que d’hypothèse, Le messie et son prophète
rapprochait l’incomplétude du nom de YSW (sans le «‘» final), de la réalisation
non encore accomplie de la signification de ce nom – Yešû‘a voulant dire «
Salut » ou « Il sauve » en hébreu, ce salut plénier devant encore arriver,
selon la vue très messianiste qu’en avaient les « nazaréens ». Pour autant, le
«‘» initial de ‘Îsâ n’était pas expliqué.
En fait, les auteurs montrent que la seule philologie – une discipline où le Professeur Manfred Kropp est une sommité autant du point de vue théorique que pratique dans le domaine sémitique – permet de rendre compte du passage de YSW‘ à ‘YSW, à condition de se placer au pur point de vue de la langue arabe parlée. Dans ce parler, on constate en effet la tendance “à ajouter un ‘ayn pour « arabiser » un terme emprunté. C’est toujours le cas aujourd’hui, par exemple avec ma‘karûna, emprunt de l’italien maccheroni” (p.184). Un tel point de vue n’avait été que peu envisagé jusqu’ici, peut-être parce que la recherche restait hypnotisée par l’idée du langage divin du Coran (Dieu appelant qui Il veut comme Il veut) ou par celle des supposés « polythéistes » arabes (évidemment supposés ne pas utiliser le nom de Jésus).
Pour illustrer les évolutions qui ont dû avoir lieu dans la prononciation populaire arabe, les auteurs s’appuient sur de nombreux exemples de « déformations » coraniques de noms propres (par exemple le syriaque Šlîmûn qui devient Sulaymân en arabe, le š devenant un s comme dans ‘Îsâ) – mais ils en donnent également hors du Coran et notent :
“Si l’on souhaite expliquer la forme ‘Îsâ en se fondant uniquement sur des éléments linguistiques, on constatera qu’il semble raisonnable de partir de la forme araméenne YSÛ‘, dont on voit qu’elle est représentée, dans les dialectes araméens de l’Antiquité tardive, de diverses manières, par exemple: ysw‘ en syriaque, vocalisé Yêšû‘ en syriaque occidental et Κô‘ en syriaque oriental (prononcé Κô, le ‘ayn final tombant dans la prononciation syriaque orientale)” (p.184).
En effet, il est “simple (et plausible) de partir de l’idée que la transmission est avant tout orale. Et là, à partir de la prononciation de Κô‘, c’est-à-dire Κô, les choses s’expliquent très facilement, comme l’avait bien vu FRAENKEL: a) chute du ‘ayn final dans la prononciation du mot araméen ; b) passage de –ô à –â ; c) passage de -š- à -s- ; d) ajout d’un ‘ayn à l’initiale […]
La question n’est pas tant le nombre de changements que la logique avec laquelle ils s’imposent – et ils apparaissent ici d’autant moins arbitraires qu’ils se retrouvent tous (mis à part la chute du ‘ayn final, qui dépend bien sûr du terme emprunté) dans un autre exemple, à savoir le nom de la ville d’Ascalon (Ashqelôn), souvent mentionnée dans la Bible (par exemple Amos 1,8). En effet, l’arabe ‘asqalân ou ‘asqulân doit être comparé au syriaque ’ašqalûn et à l’hébreu ’ašqelôn : on retrouve le passage de alif (’) à ‘ayn (‘) à l’initiale, tout comme ceux de -š- à -s- et de ô /û à â” (p.187).
LES MUSULMANS SERONT
VAINCUS, Coran 30.2-4
8 FÉVRIER 2016
Le Coran se présente lui-même comme un
« livre évident » (Coran 43.1-2 ; 34.3 ; 43.2 ;
44.2), qui contient « des versets clairs » (Coran 2.221 ;
16.35 ; 24.54 ; 36.12), à l’égard duquel il n’y a donc point à avoir
de doute (Coran 10.37 ; 24.46 ; 27.1 ; 35.25 ; 37.117). Or,
voici une preuve du contraire.
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Nous lisons en Coran 30.2-4 : « Les
Romains [c’est-à-dire en fait les Byzantins] ont
été vaincus tout près de la Terre [Sainte]. Et après avoir été
vaincus, ils vaincront dans quelques années. À Allah revient
l’affaire, auparavant comme après. Ce jour-là, les croyants
exulteront du secours d’Allah. ». Voici donc un texte qui annonce la
prochaine victoire des ennemis des musulmans et invite ceux-ci à s’en
réjouir ! N’est-ce pas étonnant qu’Allah invite les musulmans à se réjouir
de leur prochaine défaite ? Certes, « Allah sait mieux », et on
peut faire confiance aux « savants » musulmans pour trouver une
explication aussi fallacieuse qu’absurde… Mais quand on sait qu’en arabe les
voyelles déterminent la forme passive ou active des mots, il suffit de changer
la vocalisation de deux mots, de même racine : « ont été vaincus »
et « vaincront », pour que le texte retrouve alors son sens.
En remplaçant un actif par un passif, et inversement, le texte devient :
« Les Romains ont vaincu dans la terre la plus proche. Et après
avoir vaincu, ils seront vaincus dans quelques
années. » Le texte devient cohérent et rappelle la défaite de
Mou’ta, en 629, par laquelle les hordes d’Allah furent vaincues par les
Byzantins à l’entrée de la Terre Sainte. Ce passage a alors été écrit pour
relever le courage des vaincus en leur promettant d’être prochainement
vainqueurs à leur tour, ce qui s’est malheureusement réalisé avec la prise de
Jérusalem en 638.
Bref, comment les musulmans peuvent-ils dire que le Coran ne
contient aucune erreur ? Et dès lors, comment peuvent-ils croire que le
Coran est la Parole immuable et parfaite de Dieu ?
Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils donneraient
leur vie au Christ !
Calomnies du Coran au
sujet des chrétiens
4 FÉVRIER 2016
Le Coran reproche aux chrétiens d’associer à l’unique
divinité d’autres divinités (Sourate 9, v31, 28, 113, 4..). L’associationnisme,
qui est le péché des chrétiens selon le Coran, ce qui est faux et qui montre
que le Coran comporte pour le moins une erreur fondamentale, présente un grave
problème puisque c’est la raison pour laquelle l’on peut et l’on doit
persécuter les chrétiens bien que cela ne repose sur rien de réel car les
chrétiens n’associent aucune divinité ni aucune créature à l’unique divinité.
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Par contre, l’islam montre ainsi qu’il n’existe en fait qu’en
s’opposant au christianisme. La chahaâda, profession de foi musulmane disant
“Il n’y a pas d’autres dieux qu’Allah et Mohamed est son prophète” implique le
rejet de l’affirmation du Dieu Trinitaire. Non au Dieu des Chrétiens “…et
Mohamed est son prophète” signifie non à Jésus-Christ, Dieu fait homme pour le
salut de tous les hommes.
Ainsi l’on voit que ce rapport de l’islam au christianisme
est hélas basé sur une erreur, une incompréhension, un mensonge. Jamais les
Chrétiens n’ont associé à l’unique divinité, d’autres pseudo-divinités. Il
faudrait que les Musulmans se rendent compte de cela car les conséquences sont
graves. Accusez les Chrétiens d’être dignes de l’enfer, de n’être qu’impureté à
cause de quelque chose qui est infondé, c’est grave devant Dieu.
Les impostures
scientifiques du Coran
5 OCTOBRE 2017
Si on tape sur google, « miracle scientifique », un
afflux de liens vous conduisent miraculeusement vers le Coran.
Le Coran contient-il donc des « miracles scientifiques » ? Les
musulmans veulent absolument convaincre l’univers de ces miracles et ils ne
tarissent pas d’arguments accrocheurs qui passent en boucle sur des milliers de
vidéos. Ils convoquent des noms de chercheurs naïfs, à grand renfort de
colloques, organisés par l’Arabie Saoudite. Le Commandant Cousteau et le Dr
Bucaille seraient devenus musulmans. Ces derniers ont-ils vraiment donné
leur caution à ces miracles ? Une vidéo mise en ligne par nos soins montre
l’imposture.[1] Dans la bataille de la
conversion, qui fait rage sur internet, cet argument vient en premier.
Aujourd’hui, un jeune passe plusieurs heures sur internet chaque jour, il
a le temps de voir la propagande passer, l’argument « scientifique »,
nommé l’ijaz. Les convertis à l’islam le sont souvent, suite
à ces « preuves ». Les apologètes islamiques prétendent que le Livre sacré
contiendrait foultitudes d’informations « impossibles à savoir il y a 1400
ans » et ce, dans tous les domaines scientifiques ; c’est
cela qu’ils nomment improprement « miracles scientifiques ». Le Coran
contient-il des énoncés scientifiques si extraordinaires que l’on pourrait
qualifiés « incroyables », voire « miraculeux » ?[2] Déjà, contient-il des énoncés
scientifiques tout court ? Rappelons ce qu’est un énoncé scientifique.
A-t-on déjà qualifié auparavant, des énoncés scientifiques de
« miraculeux » ? A ce titre, la théorie de la Relativité ne serait-il
pas alors, elle aussi un miracle et Einstein, un prophète puisqu’il était
impossible de vérifier sa thèse au moment précis de son énoncé mais a
posteriori ? Qu’entendent exactement par ce qualificatif, les
apologètes islamiques ? Un énoncé scientifique d’un phénomène avant d’être
miraculeux doit être précis, exhaustif et utiliser une méthodologie, un
vocabulaire explicite et détaillé. Il doit avoir recours au raisonnement
logique, à la déduction. Il peut proposer une méthode expérimentale.
Classiquement, il utilise la démonstration et des outils déductifs et leurs
énoncés (si…alors). « J’observe, or je sais que, donc j’en conclus ».
L’énoncé précise les prérequis admis par son auditoire ainsi que sa
bibliographie. Le scientifique n’hésite pas à étayer ses hypothèses par des
schémas, des plans, des expériences aux résultats validés. Que pourrait-être un
énoncé scientifique miraculeux ? Dans la religion catholique, on a des
faits qualifiables d’inexpliqués dans l’état actuel de la science comme les
images imprimées sur le suaire et le tissu de Guadaloupé. Ce sont des faits
observables par tous et des faits continus dans le temps qui résistent à toute
explication classique. N’ayant aucun fait de cette nature à proposer
l’apologétique musulmane soutient que le miracle de l’islam c’est de n’avoir
besoin d’aucun miracle sauf celui du Coran. En quoi consiste-t-il ? Outre
le fait littéraire dont le caractère miraculeux laisse tout pantois le
professeur Aldeeb par la concentration extraordinaire de fautes orthographiques
et grammaticales analysées, le fait scientifique est encore plus croustillant
de par ces énoncés dits à la fois scientifiques et miraculeux mais qui ne sont
ni l’un, ni l’autre.
- Le Coran et la sphéricité de la terre
La terre coranique est-elle sphérique ou plate ? Selon
tous les versets, elle est plate, ainsi en 2/22, on compare, la terre, à un lit
et le ciel, à un toit ; cette forme plate se confirme avec quantité de
versets où « elle a été étalée » (15 : 19), « étendue »
(91 : 6). Mais par la grâce d’un mot qui signifierait « œuf
d’autruche » et présent uniquement au verset (79 : 30), la terre
deviendrait soudainement, ronde. C’est le mot daḥāhā qui
est l’agent du miracle puisqu’alternativement, au gré des traducteurs, il
signifie « étendue » ou « œuf d’autruche » donc il
possède plusieurs sens et n’est pas adapté à une description géométrique.
C’est comme si un carré désignait parfois aussi, un cercle. Dans ce verset
unique, le Coran dit, « la terre Il l’a étendue » ou « la terre,
œuf d’autruche », les musulmans s’extasient sur la sphéricité miraculeuse
de la terre, pour les 18 autres versets où le Coran affirme que la terre est
plate, tous se taisent. L’énoncé coranique de la sphéricité est donc
contradictoire. Les exégètes comme Tabari ne signalent absolument pas
l’intérêt d’avoir une terre ronde, et ce, tout le long de plus de 18 hadiths.
Le verset (39 : 5) est appelé à la rescousse, le terme qui exprime
l’enroulement – yukawwiru – « du jour sur la nuit »,
devrait lui, étayer de façon absolue, la sphéricité de la terre. Cependant, un
enroulement peut exprimer tout autant, une forme de cylindre, de spirale
d’hélice, que de sphère. Le vocabulaire décrivant la sphéricité n’est
ni précis, ni détaillé, ni explicite. Aucun schéma, aucun descriptif détaillé
ne soutient ces arguments géométriques ! L’énoncé de la sphéricité est mis
au même niveau que celui de la platitude. De plus, extraordinaire ou
pas, cette brillante découverte de la sphéricité « date ». Elle a,
déjà, plus d’un millénaire à l’époque du dit prophète puisqu’Aristarque de
Samos qui n’était pas prophète, savait par calcul, que la terre était
sphérique. Mille ans avant J.C, il prouva en observant les éclipses lunaires et
l’ombre terrestre arrondie qui se projetait sur la surface de la lune.
Erathosthène qui a vécu 800 ans avant Mahomet savait que la terre était
sphérique et il mesura la circonférence en utilisant l’ombre du soleil à midi
en deux endroits différents et lui proposait des schémas.
- Rotation
de la terre
Mais à défaut de pouvoir devancer Erathostène, le Coran
aurait prophétisé la rotation de la terre. Aristarque de Samos (vers -280) avait déjà envisagé le
mouvement de la Terre autour du Soleil. Au ve siècle av. J.-C., Philolaos de Crotone fait
tourner notre planète en un jour autour d’un « Feu central » et
« comme elle tourne sur elle-même également en un jour
[…]. Le verset coranique 88 de la sourate 27 est lui aussi, réquisitionné.
« Et tu verras les montagnes – tu les crois figées – alors qu’elles
passent comme des nuages.» Relisez bien ce verset car il veut dire que la
terre tourne autour d’elle-même. Vous n’êtes pas convaincu, lisez la
suite : « Et le jour où Nous rassemblons, de chaque communauté, une
foule de ceux qui démentaient Nos révélations…» Pour tout lecteur lucide, de ce
texte coranique, n’a aucune relation avec le mouvement de rotation de
la terre mais il parle du jour de jugement où « les montagnes se
déplaceront ». Vous n’êtes pas convaincu, de nombreux cheiks non
plus et continuent à professer une immobilité de la terre car « sinon vous
ne pourriez jamais atteindre la Chine ».[3] Enfin, pour ceux qui seraient
toujours mécréants et insensibles à tous ces miraculeux arguments, voici la
sourate 89 toute tournée vers l’énoncé de cette rotation : « Quand le
soleil sera obscurci, et que les étoiles deviendront ternes et les montagnes
mises en marche, et les chamelles à terme, négligées, et les bêtes farouches,
rassemblées, Et les mers allumées, et les âmes accouplées ». Vous ne
voyez toujours rien sur la rotation mais bien « une marche des
montagnes » qui dans d’autres versets, ont été plantées comme des piquets
pour stabiliser les plaques tectoniques alors lisez plus avant, vous observerez
une lune qui brille et qui suit le soleil.« Que soit béni celui qui a
placé au ciel des constellations et y a placé un luminaire (le soleil) et une
lune éclairante », « brillante » selon la traduction de
Blachère. Le verset (25 : 61) suggère que la lune est lumineuse,
scientifiquement, la lune est une source secondaire de lumière et elle
ne produit pas sa propre lumière. Rien ne permet à la lune d’émettre sa
lumière. Aristote de Samos pensait la même chose. Le mot ne signifie nullement
« lumière réfléchie » comme voudrait le signifier nos ardents
prosélytes mais lumière tout court.[4]De plus, la lune perdrait selon le Coran,
sa lumière propre, bien qu’elle n’en ait pas, à la fin des temps. Pour enfoncer
le clou sur les erreurs cosmogoniques, Dieu serait l’artiste qui noircit la
nuit, comme si le noir était une couleur alors que c’est une absence de couleur. Il
« noircit » la nuit (79:29). Le ciel aurait aussi un plafond ou
des draps, (79:28). La lune suivrait le soleil selon la sourate (91 : 6).
Heureusement, le verset (36 : 40) nous dit que « les phases de la lune sont
comme de la palme vieille et son orbite…» […] « ne permet pas au
soleil de la rattraper ». Enfin une information mesurable, le soleil
serait-il plus lent que la lune ? Sa vitesse galactique est de 222 km/s. La
vitesse de la lune est de 3680 km/h donc 1 km/s.[5] Donc le soleil « court »
220 fois plus vite que la lune. Malgré ses « palmes » la lune ne
« vogue » pas plus vite que le soleil. Le Coran s’est encore trompé.
Le Dieu du Coran qui n’a créé que le soleil et la lune puisqu’aucune
information sur les 8 planètes du système solaire n’est donnée nulle part,
ignore la vélocité relative de ses « luminaires ». Quant aux
« palmes », modèle des orbites on reste dubitatif…
- Masse
de la terre et rotation du soleil
Les versets coraniques 83 à 86 de la sourate 18 disent
: « Et ils t’interrogent sur Dul-Qarnayn. [ ] Il trouva que le
soleil se couchait dans une source boueuse, et, après d’elle il trouva une
peuplade […] ». Le soleil est de 109 fois plus grande que la terre en
diamètre et de volume 1 300 000 fois plus important comment peut-il se coucher
dans une source située sur terre ? Quinze tafsirs de ce verset parlent d’un
réel coucher dans une eau boueuse et noire. Il n’y a pas de phénomène
optique comme pour la crucifixion (« du style, ils ont cru que »).
Le soleil aurait un « terme » (39 :5). L’ellipse de son
orbite n’a rien qui ressemble à un « terme ». Au verset, (36 :
38) on apprend que « le soleil court vers un gîte qui lui est assigné, un
rendez-vous. L’interprétation du verset 21/30[6] serait à la fois que le soleil
tourne autour de son axe et une preuve de la rotation de la terre créant, le
jour et la nuit et aussi, une démonstration du big bang. Cependant,
aucun mot ne soutient cette assertion. Le texte dit seulement : « Les
cieux et la terre étaient un chaos que nous avons séparé ». « Celui
qui créa la nuit, le jour, le soleil, la lune et chacun d’eux navigue dans une
sphère ». La nuit et le jour ne « naviguent point » et
l’orbitale de la terre autour du soleil est elliptique – selon la première loi
de Képler – et non sphérique. Quant au soleil, il a une orbite extrêmement
irrégulière. Il fait un tour de la galaxie en 250 millions d’années environ.
Mais sa trajectoire est influencée par la répartition de la masse et celle-ci
est inégale et n’est pas une simple ellipse avec des petites perturbations.
Toujours de cette phrase très brève et floue (21 : 30), les apologètes
tirent la rotation, les orbites et la complexe théorie de l’expansion de
l’univers. Par ailleurs, cette expansion constante entre en compétition avec le
verset 104 : « nous plierons le ciel ». La théorie de
l’expansion infinie, qui impose l’ajout du mot constamment par
les traducteurs, entre ici en compétition avec la théorie du big crunch,
caractérisée par des cycles de phases d’expansion et de contraction.
D’ailleurs, pour parer à cette double théorie, l’apologète, Harun Yahya avance
discrètement le verset 21/104, « le jour où nous plierons le ciel comme on
plie le rouleau de livres ». Ces phrases très générales qui
n’évoquent pas du tout le big bang ni le big crunch,
théories scientifiques actuellement en compétition ; les apologètes
islamiques attendent les résultats pour mettre en avance le verset 30 sur le
verset 104. Cette idée d’expansion est conforme à la mythologie sumérienne où
Le Dieu Enlil a séparé le ciel et la terre et à la cosmogonie biblique. Dans
le livre de Job, 9:8 : « Seul, il étend les cieux, Il marche sur
les hauteurs de la mer ». Le soit disant big bang se lit
dans un verset où un seul mot polysémique, « entité, ou chaos » fut
« séparé ». La terre n’a jamais été « séparée des
cieux ». D’ailleurs, que recouvre exactement le mot « cieux »,
c’est beaucoup trop imprécis, beaucoup trop spirituel. Si les cieux désignent
les couches de l’atmosphère, la constitution de cette dernière résulte de
multiples et complexes étapes et notamment de la transformation du dioxyde de
carbone de la proto-atmosphère par des colonies de bactéries. La description
du bing bang implique une explosion à un instant initial où
aucune matière n’existe sous la forme d’atome. La formation de la terre ne
s’est pas faite à l’instant initial mais des milliards d’années plus tard.[7] Actuellement, le mot constamment est
ajouté par les traducteurs pour épouser la théorie de l’Abbé Lemaître, il sera
effacé si la seconde théorie – du big crunch – prévaut. Le mot
« plier » n’est absolument pas adapté puisque le plasma résultant
du crunch est loin d’être un état ordonné. L’énoncé
scientifique de la théorie du big bang est le
suivant : « si la matière se conserve,
comme tout semble l’indiquer, l’expansion cosmique a pour conséquence que
la même quantité de matière se trouve dans un volume de plus en plus
étendu : elle se dilue. Or, selon les lois de la
physique, une dilution entraîne tout naturellement un
refroidissement. En présence de l’expansion cosmique, les lois connues de la
physique impliquent donc une dilution et un
refroidissement. Il en résulte tout aussi logiquement
que l’Univers était globalement plus dense et plus chaud dans le
passé ». Mais concluons et pulvérisons en fumée les dernières
illusions sur les énoncés dits scientifiques : « Il s’est adressé au
ciel qui était alors fumée. » (41 : 11), l’état de la matière
« fumée » n’existe pas, le Coran ne connaît pas les trois états de la
matière. Le mot « fumée » désigne une suspension solide liée à la
combustion de matières organiques qui n’existaient pas à l’instant cosmogonique
initial. Le soleil de la sourate (18 : 17) a un comportement plus
qu’exotique puisque sa trajectoire va dévier chaque jour pour ne pas réveiller
les dormants. Déjà que notre lune fut sectionnée en 2 par Mohamed, il ne
manquait plus qu’un soleil, lunatique.
- La
diffusion mise en cause, les eaux qui ne se mélangeraient pas
Le Coran met en cause un phénomène universellement admis, la
diffusion. Le seul argument de la démonstration, la seule caution est
la pseudo-conversion du commandantCousteau, il aurait découvert dans la mer
deux eaux qui ne se mélangent pas, l’une salée et l’autre pas. Le seul mot qui
biaise tout et fait croire au miracle est omis, c’est le mot immédiatement.[8] La frontière semble exister
dans le moment seulement mais le Coran la fige dans l’éternité.
Cousteau aurait embrassé l’islam. Pourtant, Jacques Yves Cousteau est mort
non-musulman, à l’âge de 87ans, il fut enterré dans le cimetière chrétien. Le
verset 55/53 évoquerait une barrière infranchissable entre une eau potable et
une eau douce. Cette dernière ne correspond à aucun phénomène connu, la diffusion
moléculaireest la règle partout. Le mot barrière, barzah tombe
à l’eau, c’est le cas de le dire.
Scientifiquement, dans une eau, il ne peut pas y avoir une
frontière naturelle qui sépare une partie salée d’une autre non salée, le
phénomène de diffusion, universel contredit totalement cette assertion.
La diffusion de la matière, désigne la tendance naturelle d’un
système à rendre uniforme le potentiel chimique de chacune des espèces
chimiques qu’il comporte. C’est un phénomène de transport
irréversible qui se traduit par la migration d’espèces chimiques dans
un milieu. Sous l’effet de l’agitation on observe un déplacement des
constituants lié aux gradients de concentration, la diffusion se fait des
régions à forte concentration vers les régions à concentration moindre. Et si
ce phénomène existait pourquoi ces prédicateurs musulmans ne nous montrent pas
l’endroit de ce phénomène ? Et pourquoi on ne trouve même pas un article
scientifique qui en parle ? Le schéma suivant toujours extrait du Petit
guide pour comprendre l’Islam montre ce gradient par deux
teintes, ce gradient n’est pas une barrière infranchissable mais bien
une barrière de franchissement, où les molécules bougent et diffusent. Les
molécules d’eau coloriées pour la cause islamique en bleues foncées et d’autres
bleues claires sont l’unique démonstration du « miracle Cousteau »
(a), il faut schématiser une quantité différente d’ions de
chlorure de sodium, structure identique dans un même volume d’eau (b). En fait
cette conception sort tout droit de mythes sumériens où l’univers n’est
qu’un tout indifférencié rempli par l’eau originelle où Apsu, maître de l’eau
douce, et Timiat, celui de l’eau salée, engendrent plusieurs
générations de dieux.
A défaut du miracle de l’eau, regardons vers le fer.
« Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force
redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens
[…] » (57 : 25). Certes, il y a du fer métallique à l’état
natif qui tombe sur terre, nommé fer météorique. Les peuples antiques et
notamment les égyptiens, l’appelaient « métal céleste » et
fabriquaient avec des bijoux, et des objets rituels. Depuis le début de la XIXᵉ
dynastie (approximativement 1295 av. J.-C.), un nouvel hiéroglyphe fait son
apparition pour nommer ce fer extraterrestre, « bi-A-n-pt », « le fer venu
du ciel ». Ainsi, le poignard en métal extraterrestre de Toutankhamon
signifie que l’Egypte antique connaissait le fer céleste. Mais l’essentiel du
fer terrestre n’est pas descendu des météorites et de récentes
découvertes montrent que le fer terrestre n’a rien à voir avec le fer des
météorites, il présente une anomalie isotopique entre les isotopes 56 et 54 de
+0,1% qui n’existe aucunement dans le fer des autres objets célestes. Les
scientifiques n’ont jamais dit que l’origine du fer majoritaire n’est pas
terrestre. Ils seulement disent que l’origine de la signature isotopique du fer
n’est pas connue. Tout ce qui n’est pas connu n’est pas extraterrestre !
Dans l’état actuel de la recherche on émet l’hypothèse que le fer qu’on trouve
sur Terre, aussi bien que celui présent dans tout le système Solaire,
vient des confins de l’espace, le fer de la croûte terrestre aurait été produit
aux instants initiaux de la Création mais il n’est en aucun cas descendu depuis
les météorites.
- L’embryologie,
entre sperme, sangsue et bouillie….
Les versets coraniques de 12 à 14 de la sourate 23 disent
: « Nous avons certes créé l’homme d’un extrait d’argile,
puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir
solide ». Pourrions-nous avoir l’épisode entre l’argile et le
sperme ? L’intérêt pour le sperme vient des Grecs. La Semence
de Galien dit : « Car toutes les parties de l’utérus ont le désir
d’envelopper le sperme mais ne peuvent encore le faire car elles sont encore
trop loin pour le toucher ». Le Coran renchérit : « Ensuite,
Nous avons fait du sperme une adhérence – traduite aussi caillot
de sang – et de l’adhérence Nous avons créé un embryon » –,
traduit aussi « nous avons transformé le caillot de sang en bouillie »
–. « Puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons
revêtu les os de chair » – traduite aussi,« Nous avons
transformé la bouillie en os »….C’est Nous qui vous avons créés de terre,
puis d’une goutte de sperme, puis d’une adhérence puis d’un embryon
[normalement] formé aussi bien qu’informe […] et Nous déposerons dans
les matrices ce que Nous voulons jusqu’à un terme fixé. Puis Nous vous en
sortirons [à l’état] de bébé […] » le verset (22 : 5) préfère la
terre « nous vous avons créés de la terre (turabin). Ensuite,
Nous avons fait du sperme une « alaqah » (sangsue,
chose suspendue, caillot de sang), et de la « alaqah ». Nous
avons créé une « moudghah » (morceau de chair, substance
mâchée, bouillie ou embryon)… Puis nous avons revêtu les os de chair,
produisant ainsi une autre création ». Là encore l’épisode terre, sperme
est absent. On admirera la plasticité du terme moudghah. Harun
Yahya considère miraculeux cette connaissance de la capillarité sanguine de
l’embryon. L’observation de la gynécologie féminine et l’obsession sur
l’impureté liée à son sang expliquent largement ce savoir. Alaqah signifierait
à la fois, « caillot de sang » (1), « chose suspendue »
(2) et « sangsue » (3). Déjà, on voit que ce mot peut
avoir trois sens différents. La langue arabe est très plastique et c’est
relativement commode pour faire concorder, après coup, le texte
coranique aux découvertes scientifiques pour créer un « miracle ». Le
mot caillot de sang est extrait du texte de Galien. Si quelques descriptions
peuvent rappeler de très loin la forme d’un fœtus (alaqah), rappelons que
l’avortement est pratiqué depuis la haute antiquité, les Égyptiens
l’exerçaient, ainsi que les Romains, les Grecs,… Tout le monde savait à
quoi ressemblait un fœtus. Les médecins Grecs Hippocrate (370 avant J-C) et
Galien (2ème siècle après J-C) avaient notamment composé
quelques essais concernant l’embryologie. Harith Ibn Kalada,médecin
et futur compagnon de Mahomet, étudiait l’université de Gundishapur, Galien y
était enseigné. La présence des mots alaqah, et
moudghah, eux-mêmes extrêmement vagues, permet le concordisme entre science
et religion. On retrouve ainsi chez Galien, l’idée que les os se forment
d’abord, puis que la chair les recouvre. On sait maintenant que l’entrée d’un
spermatozoïde dans un ovule donne une cellule-œuf, qui va se diviser
successivement intensément, puis celles-ci vont se spécialiser en parallèle
pour donner simultanément des organes divers avec un cartilage (futurs os).
Donc c’est une erreur, les os ne se forment pas avant d’être recouverts de
chair. Le Coran plagie Galien (4èmeparagraphe). Par ailleurs le
fœtus n’a pas d’ossature mais bien un cartilage. Biologiquement, l’Homme n’est
pas créé d’argile, l’argile est un composé minéral et le contraire d’un composé
organique. On ne passe pas du sperme même dans un reposoir à un
caillot de sang. D’ailleurs il ne s’agit pas d’un caillot de sang mais
d’une cellule-œuf, ce qui n’a absolument rien à voir et qui n’en contient pas.
Il manque en outre une condition nécessaire et fondamentale : l’ovule
de la femme sans lequel rien ne se produira. Pourquoi introduire le
terme d’embryon alors que la traduction parle de bouillie ou de morceau mâché
ou de grumeau ?
Voici le Corpus [9]
[…] divisons la création du fœtus en quatre périodes de
temps. La première est celle dans laquelle, comme nous le
voyons dans les avortements et les dissections, la forme du sperme […] Mais quand
il a été empli de sang ; la substance du fœtus a la forme de la
chair et plus la forme du sperme. En conséquence, vous verriez qu’Hippocrate
n’appelle plus cette forme “sperme” mais, comme il a été dit, “fœtus”. La troisième période
suit, il est possible de voir les trois parties […] une
silhouette en quelque sorte, de toutes les autres parties (correspondant à
mudghah en arabe). […]Plus tard ils forment des “brindilles”,
La quatrième et dernière période est au stade où toutes les
parties des membres ont été différentiées, et à ce stade Hippocrate le
merveilleux n’appelle plus le fœtus un embryon Ainsi elle fait
croître la chair sur et autour des os, et en même temps… elle crée à
l’extrémité des os des ligaments qui les lient les uns aux autresde fines
membranes appelées periostéales sur lesquelles elle fait croître la
chair”.
Allez ne soyez pas mécréant, ça ressemble un
peu. On constatera l’acharnement des dents sur le chewing gum pour
imiter la colonne. Le mot bouillie connote un désordre radicalement contraire à
l’organisation embryonnaire. Extrait du site : http://www.islam-guide.com/fr/ch1-1-a.htm le
dernier croquis ce sont les sangsues.
A propos du sexe de l’embryon, le sahih muslim diffuse
les fausses croyances de cette même médecine grecque croyant au sperme
féminin. « Si le fluide d’un mâle recouvre la substance de la femelle,
l’enfant sera un mâle dans le cas contraire l’enfant sera une femelle ».[10] Le fœtus n’existe pas dans le
sperme, c’est la conjonction des gamètes mâles et femelles qui donne existence
à l’homme. On admirera au passage la crudité de l’information. De
vagues propos de Joe Leigh Simpson, titulaire de la chaire d’obstétrique
au Baylor College of Medicine de Houston, presbytérien
pratiquant, qu’il juge désormais « idiots et embarrassants » ont
permis sa célébrité dans les régions du monde musulman. Les émissions de
télévision du Moyen-Orient, les livres musulmans et les sites web citent
toujours son propos sur le Coran pouvant « avoir été révélé par
Dieu » parce qu’il a anticipé des découvertes modernes en embryologie et
en génétique. La description n’évoque absolument pas ni l’ovule, ni
l’ovulation, principe fondamental de l’embryogenèse.
Enfin pour ceux qui préféraient les miracles mathématiques,
tous les calculs des droits successoraux dépassent l’unité, un vrai casse-tête
mathématique très intéressant à proposer aux collégiens. Si c’est l’épouse qui
décède, l’époux récupère la moitié, la mère, le 1/3, et la sœur le 1/3, quel
est le total ? Si le défunt est l’époux et qu’il laisse 3 filles (2/3),
son épouse (1/4), sa mère (1/6) et son père (1/6), quel sera le total ?
(27/24). Il est clair que le décès de l’épouse est préférable, les calculs sont
moins complexes. Je n’évoquerai pas les fausses concordances numériques
des mots. Elles sont toutes fausses. On peut lire ces arguments : «Jour
(yawm) est répété 365 fois au singulier, alors
que sa forme plurielle et duelle (jours) sont toutes les deux répétées 30
fois. Le mot mois (chahar) quant à lui est répété
12 fois. » Le site qurancorpus.com donne d’autres statistiques : yā wāw
mīm (ي و م) : 405 occurences (يَوْم). shīn
hā rā (ش ه ر) : 21 occurences shahr (شَهْر).
La totalité des miracles sont donc carrément ridicules, voire
dérisoires, et deux ou trois qui, plus au moins, semblent impressionner
les gens et tenir un peu la route. Lorsqu’on les examine, on voit qu’il n’y a
rien dans ces exemples qui prouve qu’il y a des connaissances scientifiques
dans le Coran, déjà archiconnues des hommes en ce temps-là. Lorsqu’on les
regarde, sans à priori, il n’y a aucun exemple qui soutient cette définition de
l’ijaz. Les énoncés ne sont ni scientifiques, ni miraculeux. L’énergie
déployée à convaincre est, elle prodigieuse !
[6] « Ceux qui ont mécru
n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ensuite
nous les avons séparés (constamment) et fait de l’eau toute chose
vivante ».
[7] Le verset 47 de la sourate 51
viendrait à la rescousse. « Le ciel, Nous l’avons construit par Notre
puissance : et Nous l’étendons [constamment] dans l’immensité ».
Ce passage est utilisé pour illustrer que le Coran avait prévu l’expansion de
l’univers découverte récemment.
[8] « Et c’est Lui qui donne
libre cours aux deux mers : l’une douce, rafraîchissante, l’autre salée, amère.
IL assigne entre les deux une zone intermédiaire et un barrage infranchissable ».
(25 :53)
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