Voici reproduit intégralement, pour les lecteurs de dreuz.info, le discours magistral de M.
Geert Wilders, prononcé à Berlin le 3 Septembre 2011. Il parle aux Allemands,
mais chaque mot s’adresse aux Français et à l’ensemble des Européens de 2013.
(traduction jdlmk)
« Merci de m’avoir
invité à Berlin. C’est un honneur d’être ici dans cette belle ville de Berlin.
Lorsque je suis venu ici l’année dernière, j’ai souligné l’importance de
l’Allemagne pour nous tous. Une Allemagne en bonne santé démocratique et sûre
d’elle, nous bénéficie à tous.
Bien des choses se
sont passées depuis ma dernière visite.
Aux Pays-Bas, nous
avons pu réaliser beaucoup de choses étonnantes. Nous avons commencé et réussi
à faire reculer le processus d’islamisation des Pays-Bas.
Nous l’avons fait de
manière pacifique et par le biais du processus démocratique.
Récemment, un
psychopathe dérangé, narcissique, a commis en Norvège un crime horrible,
abattant froidement près de quatre-vingt concitoyens innocents. L’assassin a
prétendu être un citoyen inquiet. Il a déclaré qu’il avait commis cette
atrocité, du fait « qu’il est inutile de participer au processus démocratique.
»
Mais il a tort !
Le meurtrier de
masse d’Oslo a assassiné et mutilé, et il a justifié son crime odieux en niant,
je cite : « que modifier le système démocratique est loin d’être possible » –
Fin de citation.
Mais il a tort !
Le meurtrier d’Oslo
prétend faussement être des nôtres. Mais il n’est pas l’un d’entre nous. Nous
avons horreur de la violence. Nous sommes démocrates. Nous croyons aux
solutions pacifiques.
La raison pour
laquelle nous rejetons l’islam, c’est justement à cause de sa nature violente.
Nous croyons à la
démocratie. Nous nous battons avec la force de notre conviction, mais nous
n’avons jamais utilisé la violence. Notre engagement pour la vérité, la dignité
humaine et une défense juste et honorable de l’Occident ne nous permet pas
d’utiliser la violence, ni de tomber dans le cynisme et le désespoir.
Nous chérissons la
tradition d’Alexander Soljenitsyne, Jelena Bonner, Lech Walesa et Ronald
Reagan. Ces héros ont vaincu une idéologie totalitaire par la puissance de leur
conviction et sans tirer un seul coup de fusil. Tout comme l’ex-musulman et
critique de l’Islam, Ali Sina, l’a dit dans sa réaction à l’atrocité d’Oslo : «
Nous ne levons pas l’épée contre les ténèbres ; nous allumons une lumière. »
Il en est de même.
Nous avons allumé la lumière de la vérité. Et la vérité nous rendra libre.
La vérité c’est que
l’islam peut être combattu avec succès par des moyens démocratiques.
Nous le faisons dans
les Pays-Bas. Vous pouvez le faire aussi en Allemagne.
Permettez-moi de
vous dire ce que nous avons réalisés aux Pays-Bas, depuis ma dernière visite à
Berlin, il y a moins d’un an. Cela va vous encourager. Ce qui peut être fait
aux Pays-Bas peut également être fait en Allemagne.
Mon parti, le Parti
pour la Liberté, a 24 sièges sur les 150 sièges du parlement, et soutient un
gouvernement minoritaire formé de libéraux et démocrates-chrétiens. Nous
faisons cela en échange de mesures de restrictions de l’immigration, faire
baisser la criminalité, contrecarrer le relativisme culturel, et restaurer nos
libertés traditionnelles occidentales, telles que la liberté d’expression.
Le Parti pour la
Liberté occupe cette position depuis moins d’un an, mais nous obtenons de
grandes choses. Nous avons obtenu que les Pays-Bas fassent bientôt interdire la
burka islamique couvrant le visage, et le niqab.
Nous allons
restreindre l’immigration en provenance des pays non Occidentaux de 50 %, dans
les quatre prochaines années ! Nous allons révoquer la nationalité néerlandaise
des criminels récidivistes qui ont la double nationalité et qui commettent des
crimes graves !
Le Parti pour la
liberté est porteur d’un message d’espoir, aux Pays-Bas.
Les nouvelles
politiques feront plus de demandes aux immigrants. Dorénavant, l’intégration ne
sera plus adaptée aux différents groupes. Il y aura une approche plus sévère
envers les immigrants qui désobéissent aux lois. Ceux qui diminuent leurs
possibilités d’obtenir un emploi à cause de la façon dont ils s’habillent,
verront leur accès aux prestations sociales diminuées.
Nous avons également
obtenu que les activités anti-israéliennes ne soient plus financées par des
impôts Néerlandais. Les soi-disant Organisations d’Aide Humanitaire qui
soutiennent directement ou indirectement les boycotts anti-Israéliens, les désinvestissements
et sanctions, et qui nient le droit d’Israël à exister ne recevront plus de
financement gouvernemental.
Le gouvernement néerlandais
va boycotter l’Assemblée des Nations Unies Durban III contre la discrimination
raciale, car elle a été transformée en un tribunal d’accusations contre Israël.
Le gouvernement va renforcer nos relations politiques et économiques avec
Israël. Investissement plutôt que désinvestissement sera notre politique envers
Israël.
Nous sommes avec
Israël. Nous aimons Israël.
Israël est la seule
démocratie au Moyen-Orient. Israël fait partie de notre civilisation.
Mes amis, ce que le
Parti pour la Liberté a obtenu, démontre que cela peut être fait. Pour
emprunter une expression du président Obama : Oui, nous pouvons !
Nous pouvons arrêter
l’islamisation de nos sociétés.
L’exemple
Néerlandais démontre que nous pouvons gagner. David peut vaincre Goliath.
En Juillet dernier,
le gouvernement Néerlandais a même fait quelque chose qu’aucune autre nation
n’a osé faire auparavant. Il s’est prononcé fermement contre l’Organisation de
Coopération islamique.
L’OCI est une
organisation internationale de 57 pays islamiques, la plupart d’entre eux sont
des tyrannies barbares. Cette OCI constitue le plus grand bloc de vote des
Nations Unies. Il a critiqué le fait que les juges néerlandais m’aient acquitté
de toutes les accusations d’insulte et incitation à la haine et à la
discrimination. Mais le gouvernement Hollandais a fait comprendre à l’OCI que
la Liberté d’Expression ne sera pas muselés dans les Pays-Bas.
Il a dit à l’OCI,
très directement : « Le gouvernement Néerlandais se dissocie totalement de la
demande de réduire au silence un politicien. » – Fin de citation.
Nous ne nous
soumettrons JAMAIS à l’OCI des tyrans islamiques !
Comme vous le savez
probablement, pendant presque deux ans, j’ai subi la dure épreuve d’être
considéré suspect dans une affaire pénale. J’ai été confronté devant le
Tribunal d’Amsterdam sous l’accusation de crimes haineux. En Juin dernier,
cette farce judiciaire s’est terminée par un acquittement complet.
Grâce à mon
acquittement, le peuple néerlandais a appris que le débat politique n’a pas été
étouffé dans leur pays.
Mon acquittement a
été une victoire pour la Liberté d’Expression.
Le peuple
Néerlandais a également appris qu’il est autorisé à parler de façon critique
sur l’islam.
Il a appris que la
résistance contre l’islamisation n’est pas un crime.
Il a appris qu’il y
a un espoir, et que la libération est proche.
Mon acquittement
marque le tournant du raz-de-marée. Non seulement aux Pays-Bas, mais dans
l’ensemble de l’Europe. C’est la première brèche de la digue. Nous avons
commencé l’opération de retour en arrière. Nous avons envoyé un message aux
idéologues de l’islam : Ne marchez pas sur nous !
Mon acquittement a
une signification qui dépasse de loin les Pays-Bas. Il a un sens pour
l’ensemble de l’Europe et le monde libre.
Mon acquittement
marque la fin d’une évolution où nos libertés civiles, en Europe, sont constamment
restreintes afin de ne pas offenser l’islam et la colère des fanatiques
islamiques.
Mon acquittement
rend légitime la critique de l’islam. Elle le fait aussi en Allemagne et
partout ailleurs.
En effet, pourquoi
vous, Allemands, ne devriez-vous pas jouir des mêmes droits que les Hollandais ?
Si la résistance
pacifique et démocratique à l’islamisation n’est pas un crime dans les
Pays-Bas, elle ne devrait pas l’être en Allemagne non plus.
Donc, voici mon
message pour vous : Continuez votre combat pour la liberté, et pour la liberté
d’expression ! Ne laissez pas vos politiciens et les juges vous accorder moins
de droits que les Hollandais !
Ne vous laissez pas
intimider par les opposants islamiques ou de gauche qui crient et hurlent.
Ne vous laissez pas intimider
par les médias qui prétendent qu’un meurtrier qui a perdu sa foi dans le
processus démocratique a été influencé d’une quelconque façon par nous.
Mes amis, quand je suis
venu vous rendre visite l’année dernière, même dans mes rêves les plus fous, je
n’aurais pas pu imaginer que nous aurions été en mesure d’influencer les
politiques gouvernementales de la façon dont nous l’avons fait.
C’est pourquoi je
vous dis :
Ne cédez jamais aux
tyrans ! N’abandonnez jamais l’espoir. Jamais de désespoir ! Vous pouvez
toujours renverser la tendance ! On peut toujours renverser la marée !
C’est vrai :
l’Allemagne a eu moins de chance que les Pays-Bas. Lorsque je suis venu ici
l’année dernière, Tilo Sarrazin venait de publier son livre « Deutschland
schafft sich ab ». Le livre de Sarrazin a été un best-seller. Il a touché le
nerf. Il s’est vendu à plus d’un million et demi d’exemplaires. Cela démontre
que la société allemande est mûre pour le changement. Mais politiquement, le
livre de Sarrazin n’a encore rien changé.
Au contraire,
l’élite politique Allemande a augmenté la vitesse de l’islamisation en
Allemagne.
Mr. Wulff,
Bundespresident a dit: « l’islam fait partie de l’Allemagne ».
La Chancelière
Angela Merkel a déclaré que le multiculturalisme est un échec absolu, mais elle
continue à défendre l’entrée de la Turquie dans l’UE. La propagation de l’Islam
se poursuit sans relâche dans les salles de classe allemandes, dans les rues
d’Allemagne, à travers la construction de nouvelles mosquées, etc, etc.
Votre situation a
empiré parce que vous n’avez – pas encore – un parti avec un soutien électoral
suffisant pour influencer la politique allemande pour le mieux. L’Allemagne a
besoin d’un parti de droite qui ne soit pas contaminé par des liens avec les
néo-nazis et par l’anti-sémitisme, qui soit décent, respectable, mais ferme.
René Stadtkewitz
travaille très dur pour faire de « Die Freiheit » un parti aussi valable que le
Parti pour la liberté des Pays-Bas. René, nous sommes là pour vous aider !
Parce que l’Allemagne mérite mieux que ce qu’elle reçoit aujourd’hui.
Mes amis, votre pays
est la colonne vertébrale politique de l’Europe.
L’Allemagne est le
pays le plus peuplé d’Europe. L’Allemagne est le moteur économique de l’Europe.
Si l’Allemagne est malade, nous sommes tous malades.
L’année dernière,
j’ai insisté : Arrêtez d’avoir honte de l’Allemagne. Il est injuste de réduire
le patriotisme allemand au national-socialisme, tout comme il est injuste de
réduire la Russie au stalinisme. Soyez fiers de votre pays.
C’est seulement si
les Allemands sont fiers de l’Allemagne qu’ils seront prêts à se lever et
défendre l’Allemagne, tout comme le Parti pour la liberté aux Pays-Bas le fait
pour les Pays Bas.
Nous devons tous
nous lever pour la survie de nos Etats-nations, car notre nation, nos
états-nations, incarnent les libertés démocratiques dont nous jouissons.
Sans l’État-Nation,
on ne peut avoir une réelle liberté politique nationale. C’est pourquoi nous
devons être de bons patriotes. Le patriotisme est souvent stigmatisé et amalgamé
avec le fascisme. Mais le patriotisme n’est pas le fascisme. Au contraire. Tout
démocrate, défenseur de la liberté doit, par définition, être un patriote. Une
âme a besoin d’un corps. L’esprit de liberté politique ne peut s’épanouir en
dehors du corps de l’État-Nation. L’État-Nation est le corps politique dans
lequel nous vivons. C’est pourquoi nous devons préserver et chérir
l’État-nation. Afin que nous puissions préserver la liberté et la démocratie
dont nous jouissons pour nos enfants.
Sans l’Etat-Nation,
sans l’auto-gouvernance, sans auto-détermination, il ne peut y avoir de
sécurité pour un peuple, ni la préservation de son identité. Ce fut la vision
qui a conduit les Sionistes pour rétablir l’Etat d’Israël. Théodore Herzl a dit
qu’il devait y avoir un Etat juif parce que, je cite : « Ce que nous voulons,
c’est une nouvelle floraison de l’esprit juif »
Chers amis, nous
avons urgemment besoin d’une nouvelle floraison de l’esprit allemand.
Pendant des
décennies, les Allemands ont eu honte d’eux-mêmes. Ils ont préféré être des
Européens plutôt que des Allemands. Et ils ont payé un lourd tribut pour cela.
Nous avons tous payé un lourd tribut pour cela.
L’Europe n’est pas
une nation, c’est un groupe de nations.
La force de l’Europe
est sa diversité. Nous sommes une seule famille, mais nous vivons dans
différents organes. Nos cultures sont les branches d’une culture commune
judéo-chrétienne et humaniste, mais nous avons différentes identités
culturelles nationales. C’est ainsi.
L’uniformité est une
caractéristique de l’Islam, mais pas de l’Europe.
L’islam a éradiqué
les identités nationales des peuples conquis.
L’identité copte
d’Egypte, l’identité indienne du Pakistan, l’identité assyrienne d’Irak,
l’identité perse de l’Iran, ils ont tous été effacés, écrasés ou discriminés
jusqu’à ce jour.
L’Islam veut que
toutes les nations soient remplacées par la Oumma, l’identité commune de la
Nation de l’Islam à laquelle tous doivent être soumis et dans laquelle toutes
les identités nationales doivent disparaître.
L’Islam a essayé de
conquérir l’Europe, mais n’a jamais réussi jusqu’ici.
C’est pourquoi nous,
les Européens avons été capables de développer nos différentes identités comme
des États-nations. Si nous voulons conserver ces identités, nous devons nous
tenir ensemble contre les forces qui menacent nos identités. Aujourd’hui, nous
sommes confrontés à deux forces dangereuses : l’islamisation et
l’européanisation.
Lorsque je suis venu
ici l’année dernière, j’ai parlé longuement de la menace de l’Islam.
Aujourd’hui, je tiens à attirer votre attention sur la menace de
l’européanisation. Par européanisation, je veux dire l’idéologie qui postule
que nos États-nations souverains doivent se submerger dans un Super État pan-européen.
Les premiers
fondateurs de l’Union Européenne ont estimé que, afin d’éviter une guerre
future en Europe, les nations d’Europe, et en particulier l’Allemagne, ont dû
être encapsulés dans ce que le Traité de Rome a appelé « une union sans cesse
plus étroite entre les peuples d’Europe. »
Robert Schuman a dit
que les objectif de l’UE étaient, je cite : « que faire la guerre soit non
seulement impensable, mais matériellement impossible » – fin de citation.
Les Eurocrates
pensent que les Etats-Nations en général – et en particulier l’Allemagne, plus
grand Etat-nation d’Europe – furent le problème. Ils ont tort. La vraie cause
de la Seconde Guerre mondiale n’a pas été l’État-Nation allemand – ce fut le
Totalitarisme nazi.
Il n’y avait rien de
mal avec l’Allemagne. La cause de la guerre fût l’idéologie nazie. Le remède
contre le totalitarisme n’est pas la construction d’un super-État. Le remède
est l’introduction de formes de démocratie plus directe au niveau le plus bas
possible. Au lieu de priver l’Allemagne et les autres Etats-nations de leur
souveraineté, les dirigeants d’après-guerre auraient dû introduire le système suisse
dans nos pays. Les petites unités devraient avoir un grand degré de
souveraineté locale. Le citoyen doit avoir son mot à dire de manière
démocratique directe sur son propre destin et celui de sa communauté.
Au lieu de cela, les
peuples d’Europe ont été dépossédés de leur souveraineté, celle-ci a été
transférée à la lointaine Bruxelles. Les décisions sont maintenant prises à
huis clos par des bureaucrates non élus. Ce n’est pas le genre de gouvernement
que nous voulons !
Nous voulons moins
de bureaucratie ! Nous voulons plus de démocratie !
Nous voulons moins
d’Europe ! Nous voulons conserver notre souveraineté. Nous voulons faire les
règles dans notre maison ! Nous voulons rester indépendants et libres ! Nous
voulons être les maîtres chez nous !
(note de Dreuz.info : ce discours est très
long. Internet ne favorise pas les textes très longs. Ce texte est, cependant,
d’une très grande importance. Il parle des valeurs que nous défendons, raison
pour laquelle nous avons décidé de le publier intégralement, et non sous la
forme d’extraits.)
En décembre 1991, le
traité de Maastricht a demandé la création d’une monnaie européenne unique. Le
florin Néerlandais et le Deutsche mark ont été sacrifiés sur l’autel de
l’unification Européenne. Helmut Kohl, a vendu ce projet au peuple allemand
comme, je cite : « une question de guerre ou de paix » – Fin de citation.
L’Euro a été
présenté comme « un ange de paix » que les Allemands devaient parrainer en
abandonnant le mark. Au cours des six dernières décennies, les politiciens
Allemands ont dit aux Allemands que l’Etat-Nation – et en particulier
l’Allemagne – était si dangereux qu’il devait être émasculé. Les Allemands
devaient devenir Européens plutôt qu’Allemands. Pour réaliser ce projet
politique, la souveraineté nationale et monétaire a été abandonnée. Les
intérêts économiques et nationaux ont été sacrifiés sur l’autel politique de la
soi-disant européanisation.
Tous les pays qui
ont rejoint l’Euro ont perdu le pouvoir d’ajuster leur monnaie à leurs propres
besoins économiques. Par conséquent, ils en ont tous souffert. La monnaie de
certains pays étant sous-évaluée, la monnaie d’autres étant surévaluée, ils ont
tous dû partager l’exercice de la charge d’autres pays, même si ces derniers
souffrent de politiques auto-infligées de corruption ou de fraude. Le système
monétaire européen a permis à certains pays d’obtenir un tour gratuit au
détriment des autres, tandis que ceux qui trichent sont dans une position de
chantage envers ceux qui ont à payer la facture. Cette farce doit cesser !
Le système monétaire
européen est profondément vicié. Il est aussi immoral. Comme Théodore Herzl a
dit : « Le caractère d’un peuple peut être ruiné par la charité ». Ceci
s’applique pour les personnes qui reçoivent la charité, mais aussi pour ceux
qui la font. La soi-disant solidarité paneuropéenne est littéralement en train
de nous ruiner ! L’Allemagne a assez payé pour l’Europe !
La même chose
s’applique pour les Pays-Bas. Nos citoyens n’ont pas à payer les dettes des
autres !
Mes amis, votre
parti, Die Freiheit, incarne le meilleur espoir pour l’Allemagne. Parce que
votre parti est le seul parti en Allemagne qui a le courage d’affirmer haut et
fort que les pays qui ne peuvent pas payer leurs dettes devraient quitter
l’Euro. Je suis entièrement d’accord.
Mes amis, le temps
est compté. Nous devons agir pour le bien de la démocratie et la prospérité
future de nos enfants.
L’ancien dissident
soviétique Vladimir Bukovsky a averti que, plutôt que de prévenir la guerre, le
projet européen rend les conflits plus probables. Il établit un parallèle entre
l’UE et l’ancienne Union soviétique, qui avait également supprimé les
sentiments d’unité nationale. Quand la réalité économique a vaincu le projet
politique Soviétique, les sentiments refoulés de l’identité nationale ont
rebondi avec vengeance et détruit l’Union. Bukovsky craint que si nous
n’arrêtons pas le monstre-Europe de s’étendre, la même chose pourrait se
produire en Europe.
Les leaders
européens déclarent que la seule façon de résoudre la crise actuelle est par
une gouvernance plus européenne. Ils préconisent davantage de pouvoirs pour
Bruxelles. Ils ont tort. Davantage d’Europe ne fera qu’aggraver les choses.
Nous devons nous opposer à leur tentative de centralisation.
Nous ne voulons pas
plus d’Europe ! L’UE manque de démocratie, de responsabilisation et de
transparence. C’est pourquoi nous la rejetons. Nous voulons moins d’Europe !
Espérons que mercredi prochain, la Cour constitutionnelle allemande protègera
la souveraineté nationale.
En tant que
législateur national aux Pays-Bas, je fais l’expérience jour après jour à quel
point nous avons si peu à dire sur notre propre destin.
Nous sommes censés
approuver des lois qui ont été faites par le Conseil des ministres européens.
Les 27 commissaires de l’UE convoquent leurs collègues à huis clos. Ils
négocient en secret et ensuite émergent pour annoncer leur accord et le
présenter. Voilà comment fonctionne le système.
Récemment, votre
chancelière, Madame Merkel, s’est rendue à Paris avec le président Sarkozy, et
elle a annoncé des plans pour un gouvernement économique de la zone euro.
Nous nous opposons à
cela. Nous voulons que nos parlements nationaux décident de nos politiques
économiques. Nous ne voulons pas dépenser l’argent des contribuables pour des
pays de la zone, comme la Grèce.
Que ceux qui nous
ont trompés, qui ont mal géré leur économie ou qui ont bêtement vécu au-delà de
leurs moyens, se prennent en charge eux-mêmes.
Par ailleurs, les
traités de l’UE interdisent les renflouements.
Le Parti pour la
liberté s’oppose à tout renflouement. Le gouvernement minoritaire hollandais ne
pourra jamais compter sur notre soutien à cet égard. Aujourd’hui, ces
politiques euro-obtuses sont soutenues par les partis de gauche europhiles. Je
le répète : Nous ne pourrons jamais appuyer l’approbation du gouvernement
Néerlandais sur les sauvetages, même pas si le gouvernement perd le soutien de
la gauche.
Nous avons voté, et
nous allons voter, contre tout plan pour renflouer d’autres pays.
Les pays souverains
doivent se charger de leurs propres besoins. C’est cela la souveraineté : la
liberté et la capacité de se prendre en charge soi-même.
Nos peuples
acceptent mal le fait d’avoir à payer pour les autres.
Nos peuples
acceptent mal l’aliénation permanente du pouvoir de leurs Etats-nations. Ils se
soucient de leur nation, parce qu’ils se soucient de la démocratie, de la
liberté et du bien-être de leurs enfants. Ils voient leurs droits démocratiques
et leurs anciennes libertés symbolisées dans leur drapeau national.
Mais il y a pire.
L’identité nationale
rattache aussi un individu à un héritage, une tradition, une loyauté et une
culture. L’identité nationale est aussi une identité inclusive : elle considère
que chacun est égal, quelle que soit sa religion ou sa race, et est prêt à
s’assimiler à une nation en partageant le sort et l’avenir d’un peuple.
Mes amis, nous
devons redonner le pouvoir politique à l’État-nation, au nom de la démocratie,
au nom de la liberté, au nom de la dignité humaine. En défendant les
États-nations, nous défendons notre propre identité. En défendant notre
identité, nous défendons nos libertés. En défendant notre liberté, nous
défendons notre dignité.
Je vous exhorte :
Levez-vous pour l’État-nation. Soyez fiers de votre pays !
Dans son discours
d’adieu, le président Américain Ronald Reagan a dit que la chose dont il était
le plus fier dans sa présidence avait été, je cite, « la résurgence de la
fierté nationale que j’ai appelé « le nouveau patriotisme » – fin de citation.
L’Europe a besoin de
nouveaux patriotismes. L’Europe a besoin de dizaines de nouveaux patriotismes.
Nous avons besoin de vrais Finlandais, de vrais Danois, de vrais Français, de
vrais Irlandais, de vrais Hollandais, et, mes amis, nous avons besoin de vrais
Allemands.
Reagan a dit que
nous devions apprendre à nos enfants ce qu’est notre pays, et ce qu’il représente
dans la longue histoire du monde. Il a dit que les Américains ont besoin, je
cite : « d’amour de la patrie et une appréciation de ses institutions ».
Les mots de Reagan
s’appliquent aussi à nous, Européens. Nous avons besoin d’un regain de fierté
nationale, un amour de la patrie et de nos institutions. Nos parlements
nationaux sont nos institutions démocratiques. Nous devons les défendre.
Mesdames et
Messieurs, chers amis, j’en ai dit assez. Il est temps d’agir. Nous devons
faire vite. Le temps est compté pour l’Allemagne, les Pays-Bas et pour toutes
les autres grandes nations de l’Europe. Comme Ronald Reagan a déclaré : « Nous
devons agir aujourd’hui pour préserver demain ».
Voici un bref résumé
de cinq choses que nous devons faire afin de préserver nos libertés :
- Premièrement, nous
devons défendre la liberté d’expression. C’est la plus importante de nos
libertés.
- Deuxièmement, nous
devons mettre fin au relativisme culturel. Notre culture occidentale est de
loin meilleure que les autres cultures.
- Troisièmement,
nous devons arrêter l’islamisation. Plus d’Islam signifie moins de liberté. Il
y a déjà assez d’islam en Europe. Les immigrants doivent s’assimiler et
s’adapter à nos valeurs.
- Quatrièmement,
nous devons restaurer le droit de décider de notre propre argent. Nous ne
devrions pas payer les dettes des autres. La survie de l’euro ne doit pas être
utilisée comme une excuse pour récompenser les pays qui ont montré qu’ils ne
valaient pas d’appartenir à la zone euro.
- Cinquièmement,
nous devons restaurer la suprématie et la souveraineté de l’État-Nation. Nos
Nations sont l’héritage que nos pères nous ont accordé et que nous voulons
accorder à nos enfants.
Nous sommes les
hommes et les femmes libres de l’Occident.
Nous sommes les
vrais hommes et femmes de l’Occident.
Nous ne représentons
pas un Super-État.
Nous sommes pour
notre propre pays.
Vous vous êtes pour
l’Allemagne. Je suis pour les Pays-Bas.
D’autres défendent
la Suisse, le Danemark, la Finlande, la France, l’Espagne et toutes ces autres
belles nations éprises de liberté de l’Europe.
Ensemble, nous
représentons les nations d’Europe. Ensemble, nous nous situons.
Nous allons rester
fermes.
Nous survivrons.
Nous allons défendre
nos libertés.
Nous allons rester
libres.
Merci beaucoup. »
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avec la mention suivante et le lien ci-dessous :
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jdlmk pour Dreuz.info © www.Dreuz.info