Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne
pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de
racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre.
Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre
les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs.
(De
Gaulle, dans De Gaulle, mon père, par
Philippe De Gaulle, éd., Plon).
« C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des
Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à
toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils
restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France.
Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race
blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu'on ne se
raconte pas d'histoire! Les musulmans, vous êtes allés les voir? Vous les avez
regardés avec leurs turbans et leurs djellabas? Vous voyez bien que ce ne sont
pas des Français. Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri,
même s'ils sont très savants.
Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la
bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont
des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français
peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et
après-demain quarante? Si nous faisions l'intégration, si tous les Arabes et
les Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les
empêcherez-vous de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y
est tellement plus élevé? Mon village ne s'appellerait plus
Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. »