Londres: une voiture heurte des piétons (07.10.2017)
Libye: les corps de coptes tués par l'EI retrouvés (07.10.2017)
Arabie saoudite: attaque devant le palais royal à Djeddah (07.10.2017)
Une femme a tenté d'escalader les grilles de Buckingham palace (07.10.2017)
Après l'avoir écarté, Macron repêche un collaborateur polémique (06.10.2017)
Deux réseaux de vols de véhicules démantelés (09.10.2017)
L'homme qui avait fourni des armes à Coulibaly condamné (09.10.2017)
Les séparatistes écossais prient Madrid de respecter le référendum (09.10.2017)
Total va évaluer le potentiel pétrolier au large de la Guinée (09.10.2017)
Réfugiés: la France va lancer des missions au Niger et au Tchad (09.10.2017)
Tunisie : un Français condamné pour atteinte à la pudeur (08.10.2017)
Naufrage meurtrier de réfugiés rohingyas au Bangladesh (09.10.2017)
Le tueur de Las Vegas avait pris des notes pour faire le maximum de victimes (09.10.2017)
Libye : la vie reprend à Syrte, libérée des djihadistes de Daech (08.10.2017)
L'inconséquence de Trump «pourrait mener à la Troisième Guerre mondiale» (09.10.2017)
Pierre Vermeren : «Le grand bond en arrière du capitalisme français» (08.10.2017)
À la Grande Borne, le poids du silence (06.10.2017)
Le CCIF, anti-discrimination ou anti-république ?
La gauche doit faire le ménage
Antiracisme: le piège du droit à la différence (09.10.2017)
Les djihadistes ne sont pas des victimes de nos sociétés « postcoloniales »
Danièle Obono : le droit au racisme inversé ?
Le massacre raciste de Marseille : Le diagnostic d’Abdelghani Merah associé à celui de... Manuel Valls !
Le massacre raciste de Marseille : Le diagnostic d’Abdelghani Merah associé à celui de... Manuel Valls !
Dépitée Obono - Chroniques de l’Assemblée
L’honneur perdu de Sonia Nour (06.10.2017)
Londres: une voiture heurte des piétons (07.10.2017)
Par Le Figaro.fr avec agences Mis à jour le 07/10/2017 à 19:16 Publié le 07/10/2017 à 16:10
Selon la police et des médias
britanniques, onze personnes ont été blessées samedi à Londres sur Exhibition
Road, après une collision avec une voiture, montée sur un trottoir devant le
Musée d'histoire naturelle. L'incident s'est produit vers 14h21.
Ce quartier de l'ouest de la ville est très fréquenté le samedi après-midi,
notamment par les touristes et les familles.
«Nous avons traité 11 patients,
la plupart pour des blessures à la tête et aux jambes, et hospitalisé neuf
d'entre eux», a précisé le London Ambulance Service sur Twitter.
À ce stade de l'enquête, ces
faist ne sont pas considérés comme un acte de terrorisme, même si la police
n'écarte aucune piste.
La Metropolitan Police précise
qu'un homme a été arrêté sur les lieux. Une vidéo sur Twitter montrait un
homme plaqué à terre par d'autres personnes, près d'une voiture accidentée.
Un témoin, Leonard, a raconté à
l'AFP avoir vu des scènes de panique.
"J'étais près de la station
de métro South Kensington, il y avait beaucoup de policiers. Et puis soudain
une policière a crié à la foule de courir, et tout le monde est parti dans un
mouvement de panique, beaucoup de gens criaient", a-t-il déclaré.
"Nous étions en train de
déjeuner quand nous avons vu des policiers armés", a dit Ana, une
Londonienne d'une trentaine d'années. "Et alors nous avons vu des gens
paniqués qui couraient", a-t-elle ajouté.
Un journaliste de l'AFP a
également vu des groupes de personnes courir dans plusieurs directions, et
entendu des cris.
À Downing Street, la
Première ministre Theresa May était tenue informée de l'évolution de la
situation, ont indiqué ses services.
Libye: les corps de coptes tués par l'EI retrouvés
(07.10.2017)
- Par Le Figaro.fr avec AFP
- Mis à jour le 07/10/2017 à 16:09
- Publié le 07/10/2017 à 16:07
Les dépouilles de 21 chrétiens
coptes exécutés en Libye par le groupe Etat islamique (EI) en 2015 ont été
découvertes dans un charnier près de Syrte (nord), l'ancien bastion des
jihadistes, a annoncé samedi une antenne du ministère de l'Intérieur.
Les corps de "20 hommes de
nationalité égyptienne et un homme à la peau sombre pouvant être d'une autre
nationalité africaine (...) ont été retrouvés grâce aux aveux des jihadistes de
l'EI faits prisonniers" lors de la prise de Syrte par les forces loyales
au gouvernement d'union nationale, a indiqué la Direction de la lutte contre le
crime organisé à Misrata (200 km à l'est de Tripoli) dans un communiqué.
Le charnier a été découvert
vendredi matin, a précisé cette antenne du ministère de l'Intérieur du GNA.
Ville des bords de la
Méditerranée située à 450 kilomètres à l'est de Tripoli, Syrte était devenue en
2015 le bastion de l'EI en Libye avant d'être conquise en décembre 2016 par les
forces du GNA aidées des milices de la ville de Misrata.
Les corps retrouvés dans le
charnier étaient mutilés, la tête séparée du corps, a indiqué la Direction de
la lutte contre le crime organisé.
Les dépouilles des victimes ont
été transférés à Misrata et confiées à un médecin légiste. Aucune date n'a été
avancé pour un possible rapatriement vers leurs familles.
Le 15 février 2015, l'EI avait
diffusé une vidéo montrant la décapitation d'hommes présentés comme 21
chrétiens coptes, majoritairement égyptiens, enlevés en janvier de la même
année dans l'ouest de la Libye.
Après cette exécution, des
dizaines de milliers de ressortissants égyptiens qui travaillaient dans les
secteurs du bâtiment, des services, de l'agriculture et de l'artisanat avaient
fui la Libye.
Depuis la chute du régime de
Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est livrée aux milices alors que deux
autorités se disputent le pouvoir: d'un côté, le GNA reconnu par la communauté
internationale et basé à Tripoli. De l'autre, une autorité exerçant son pouvoir
dans l'est du pays avec le soutien du maréchal Khalifa Haftar.
Arabie saoudite: attaque devant le palais royal à Djeddah
(07.10.2017)
- Par Lefigaro.fr avec Reuters
- Mis à jour le 07/10/2017 à 21:40
- Publié le 07/10/2017 à 21:39
Deux gardes saoudiens ont été
tués par balles et trois ont été blessés samedi matin quand un homme s'est
approché en voiture des portes du palais royal à Djeddah et a commencé à tirer,
a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Le tireur, un Saoudien âgé de 28
ans du nom de Mansour al Amri, a été abattu par la garde royale.
Une femme a tenté d'escalader les grilles de Buckingham
palace (07.10.2017)
- Par Lefigaro.fr avec Reuters
- Mis à jour le 07/10/2017 à 23:14
- Publié le 07/10/2017 à 23:12
La police britannique a annoncé
samedi avoir arrêté une femme d'une trentaine d'années qui tentait d'escalader
la porte d'entrée du palais de Buckingham où vit la reine Elisabeth à Londres.
Il ne s'agit pas d'une affaire de terrorisme, a indiqué la police. La jeune
femme est en cours d'interrogatoire dans un commissariat de Londres. La police
britannique est en alerte. Depuis le début de l'année, cinq attentats ont été
commis sur le sol britannique.
En août dernier, un homme criant
"Allah Akbar" a attaqué au sabre deux policiers qui s'apprêtaient à
l'interpeller devant le palais de Buckingham.
Plusieurs personnes ont tenté au
fil des ans d'entrer dans le palais de Buckingham. En mai 2016, un homme
condamné pour meurtre avait escaladé un mur et s'était promené pendant dix
minutes dans l'enceinte du palais avant d'être arrêté. Il s'était vu infliger
pour cela une peine de quatre mois de prison.
L'affaire la plus spectaculaire
de mémoire récente remonte à 1982. Un homme, Michael Fagan, avait réussi à
s'introduire dans la chambre de la reine.
Après l'avoir écarté, Macron repêche un collaborateur
polémique (06.10.2017)
Vendredi 6 octobre 2017 à 20:0914
Emmanuel Macron. Photo ©
Thibault Camus/AP/SIPA
Revirement. Lors de
l’élection présidentielle, Mohamed Saou a été démis de son poste de référent En
Marche ! du Val d’Oise, à la demande d’Emmanuel Macron, pour ses propos
dérangeants sur de nombreux sujets politiques et sociétaux. Cependant, il est à
nouveau de retour dans le parti du président de la République…
En avril dernier, lors de la
campagne présidentielle, cet homme a gêné Emmanuel Macron. Il a donc décidé de
l’écarter de son poste de référent En Marche ! du Val d’Oise. Pourtant, ce
vendredi 6 octobre, alors que La République en Marche ! dévoile la nouvelle
liste de ses référents départementaux, le nom de Mohamed Saou y figure. Il est désormais le patron de
LREM dans le Val d’Oise. Décidément, l’exécutif a oublié que ce professeur
d’histoire-géographie a choqué de nombreux élus avec ses messages sur les
réseaux sociaux.
“Son retour est un choix
assumé de la direction”
En juillet 2014, il avait aimé
sur Facebook la photo de l'imam Tarik Chadlioui (Ibn Ali), qui a radicalisé un
kamikaze du Bataclan, comme l’avait indiqué à l’époque l’ex-députée FN Marion
Maréchal Le Pen sur Twitter. En 2016, le site Jforum.fr publiait des captures
d’écran de messages postés sur la page Facebook de Mohamed Saou. Ce dernier
tenait des positions tendancieuses. Il critiquait Valls, “libre de démissionner” en
pleine affaire Burkini, évoquait après l’attentat de Nice une “communauté
musulmane devenue, plus que jamais, la cible de nombreuses personnes”.
Puis, il défendait le footballeur Karim Benzema victime d’une “partie
raciste de la France” et soutenait Erdogan après le coup d’Etat manqué
en Turquie le 14 juillet. In fine, en septembre 2016, il commentait une Une de
Charlie Hebdo sur le séisme en Italie : “Je n’ai jamais été et je ne
serai jamais Charlie”.
Contacté par le Lab, Arnaud
Leroy, porte-parole de LREM, explique que Mohamed Saou n'a pas été écarté du
parti mais s'y est “mis en retrait pendant la présidentielle, tout en
ayant continué à travailler” pour le mouvement. “On a fait un
travail de vérification, d'explication (…). Mohamed Saou a été blanchi par la
commission d'éthique. On n’était pas devant quelqu'un qui correspondait aux
descriptions faites dans les médias. Son retour est un choix assumé de la
direction”, explique-t-il.
Deux réseaux de vols de véhicules démantelés (09.10.2017)
Deux réseaux de vols de
véhicules, l'un vers la Pologne et l'autre vers les Comores, ont été démantelés
début octobre par la police judiciaire de Paris, a-t-on appris
aujourd'hui de source policière.
Début janvier, la brigade
anticriminalité (BAC) de Montreuil en Seine-Saint-Denis découvre dans un box
deux scooters, une arme à feu, des munitions ainsi que les clés d'une mini
Austin. Après enquête, il s'avère que la voiture a été volée dans le Rhône et
sera retrouvée à Mayotte, dans un container parti de Marseille contenant
plusieurs voitures volées en France.
En août et fin septembre, deux
autres containers seront interceptés par les douanes au Havre. A l'intérieur,
six véhicules et deux scooters volés en Ile-de-France. Le 2 octobre, les
enquêteurs interpellent cinq hommes, comoriens ou binationaux, en Seine-Saint-Denis
alors qu'ils chargeaient une Audi A3 et une Renault Captur à destinations des
Comores. Le lendemain, c'est la brigade de répression du banditisme (BRB) qui
interpelle quatre Polonais pour des vols de véhicules utilitaires à des
sociétés de location en région parisienne.
Les quatre hommes âgés de 24 à 44
ans, "sous surveillance de la BRB depuis quelques temps", selon une
source policière, ont été interpellés alors qu'ils venaient récupérer trois
véhicules volés sur un parking de Vanderlande dans le Val d'Oise. Trois ont été
interpellés alors au volant des utilitaires sur le parking. Le quatrième, qui
venait de déposer ses complices, a été arrêté au volant d'une voiture alors
qu'il "remontait l'autoroute A1 vraisemblablement pour regagner la Pologne".
Les hommes louaient sous une
fausse identité des véhicules utilitaires à des sociétés de location qu'ils ne
rendaient pas et qu'ils convoyaient ensuite vers la Pologne. Le groupe a été
placé derrière les verrous, les enquêteurs cherchent maintenant à déterminer
l'ampleur du trafic
LIRE AUSSI :
L'homme qui avait fourni des armes à Coulibaly condamné
(09.10.2017)
Claude Hermant, 54 ans,
ancien indicateur des douanes et des gendarmes, a été condamné aujourd'hui à
sept ans de prison et 30.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de
Lille pour trafic d'armes en bande organisée, dont certaines ont servi lors
de l'attentat de l'Hyper Cacher.
» Lire aussi - Sur les traces de l'arsenal d'Amedy Coulibaly
Ce jugement, lu par le président
du tribunal Marc Trévidic, est inférieur aux réquisitions du parquet, qui avait
demandé dix ans de prison, soit la peine maximale encourue, ainsi que 150.000
euros d'amende.
Hermant, figure de l'extrême
droite identitaire lilloise, en détention provisoire depuis janvier 2015, est
le principal mis en cause de cette vaste affaire portant sur près de 500 armes,
ayant nécessité plus de deux ans et demi d'instruction.
Le commerce auquel il se livrait
a, en bout de chaîne, fini par équiper Amedy Coulibaly, auteur de l'attentat de
l'Hyper Cacher. Six armes sont tombées dans les mains du djihadiste qui a
assassiné en janvier 2015 quatre personnes dans ce magasin à Paris, avant
d'être tué. La veille, il avait tué une policière municipale à Montrouge
(Hauts-de-Seine).
"On envisage très
sérieusement de faire appel pour des raisons que l'on répète dans ce dossier
depuis deux ans et demi", a déclaré à l'AFP Me Maxime Moulin, avocat
d'Hermant, pointant "un certain nombre de questions sur le mode de
fonctionnement de la gendarmerie et des services de renseignement dans ces
dossiers d'indicateur".
Lors du procès, du 11 au 17
septembre, Hermant a plusieurs fois invoqué les nécessités de sa mission
d'informateur et d'infiltré pour justifier les achats d'armes démilitarisées en
provenance d'Europe de l'Est, et leur remilitarisation. La compagne de Claude
Hermant, Aurore J., a elle été condamnée à cinq ans de prison, dont trois avec
sursis, et 30.000 euros d'amende.
LIRE AUSSI :
Les séparatistes écossais prient Madrid de respecter le
référendum (09.10.2017)
Le Parti national écossais (SNP)
a appelé l'Espagne à respecter le résultat du référendum interdit en faveur de
l'indépendance de la Catalogne, dans une motion adoptée à l'unanimité
aujourd"hui lors de son congrès annuel.
"La conférence (...) demande
au gouvernement espagnol de respecter le vote massif en faveur du 'oui' au
référendum catalan en tant qu'expression de la volonté démocratique du peuple
de Catalogne", selon le texte de la motion d'urgence du parti séparatiste.
» Lire aussi - Catalogne : la semaine où l'Espagne s'est
entre-déchirée
Les séparatistes catalans
bénéficient d'un fort soutien en Écosse, trois ans après une tentative ratée
d'indépendance dans ce territoire britannique. L'Espagne est plongée dans la
crise depuis la tenue le 1er octobre d'un référendum d'autodétermination
interdit par la justice et non reconnu par Madrid, que les indépendantistes
catalans estiment avoir remporté, avec 90% des voix et un taux de participation
de 43%.
La situation était
particulièrement tendue aujourd'hui alors que le président séparatiste de la
Catalogne, Carles Puigdemont, n'écarte toujours pas une déclaration
d'indépendance dès mardi si Madrid refuse une médiation. Ce week-end, des
centaines de milliers de Catalans étaient descendus dans la rue pour lui
demander de renoncer.
Dans sa motion, le SNP a aussi
appelé lundi "l'ONU, l'UE et le Conseil de l'Europe à agir pour jouer un
rôle d'intermédiaire dans des négociations avec l'objectif de faciliter une
solution convenue".
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Total va évaluer le potentiel pétrolier au large de la Guinée
(09.10.2017)
Total et les autorités guinéennes
ont annoncé lundi que le groupe pétrolier et gazier français allait évaluer le
potentiel en hydrocarbures au large de la Guinée. Total et l'Office national
des pétroles de Guinée (ONAP) "ont signé une convention d'étude portant
sur des zones en mer profonde et très profonde situées au large des côtes de la
Guinée Conakry, couvrant une superficie de près de 55.000 kilomètres
carrés", indique Total dans un communiqué. Total aura un an pour évaluer
le potentiel du bassin à partir de données existantes. L'évaluation sera
partagée avec l'ONAP et servira "à mieux apprécier les potentialités en
hydrocarbures du pays", a précisé l'ONAP dans un communiqué distinct.
Total pourra ensuite sélectionner
trois permis en vue d'engager un programme d'exploration. Le groupe français
détient un réseau de 150 stations-service dans le pays mais n'y avait pas
d'activité d'exploration-production jusqu'à présent. Il explore en revanche
déjà au large du Sénégal et de la Mauritanie.
La Guinée espère devenir une
nation pétrolière mais a fait chou blanc jusqu'à présent. Un puits
d'exploration (Fatala-1) a déjà été foré par la petite compagnie américaine
indépendante Hyperdynamics mais aucun hydrocarbure n'a été découvert à ce
stade.
LIRE AUSSI:
Réfugiés: la France va lancer des missions au Niger et au
Tchad (09.10.2017)
La France va démarrer "dans
les prochaines semaines" des missions au Niger et au Tchad pour identifier
des personnes pouvant bénéficier du droit d'asile, sur des listes proposées par
le Haut Commissariat de l'ONU pour les Réfugiés (HCR), a annoncé Emmanuel
Macron aujourd'hui. Ces missions menées par l'Ofpra (Office français de
protection des réfugiés et apatrides) visent aussi à "mieux prévenir la
situation depuis le Niger et le Tchad pour prévenir un afflux de migrants
économiques" non éligibles au droit d'asile, a expliqué le président,
après avoir reçu à l'Elysée le président du HCR Filippo Grandi.
L'Elysée a précisé que la
première mission de l'Ofpra serait envoyée fin octobre au Niger. Paris estime
impossible pour l'instant d'installer en Libye des centres d'accueil en raison
de l'insécurité sur place. La France "ouvrira sur les deux prochaines
années 10.000 places" pour les réfugiés "réinstallés" depuis le
Niger, le Tchad, mais aussi de Turquie, du Liban et de Jordanie, a annoncé le
président sans autre détails. Cette décision de principe avait été actée fin
août lors d'un mini-sommet à l'Elysée avec les dirigeants de plusieurs pays
européens, du Niger et du Tchad.
En septembre l'envoyé spécial du
HCR pour la Méditerranée centrale, Vincent Cochetel, avait demandé que la
France "clarifie au plus tôt" son engagement sur le nombre de
réfugiés qu'elle compte aller chercher au Niger et au Tchad, estimant le nombre
de "personnes vulnérables" ayant besoin d'un transfert à "83.500
au Tchad et 10.500 au Niger". La France compte aussi réaliser des
"modifications législatives et règlementaires dans les prochaines
semaines" pour rapprocher sa politique d'organisation de l'asile avec
celle de Allemagne, des réformes auxquelles "le HCR sera associé", a
poursuivi M. Macron.
» Lire aussi - Migrants : les annonces de Macron au défi du terrain
"Je souhaite qu'on accueille
mieux ceux qui peuvent demander asile, qu'on accélère les délais administratifs
qui sont inhumains et inefficaces, avoir des programmes d'intégration à la
langue, au logement, au travail et qu'on soit aussi beaucoup plus rigoureux
dans la reconduite aux frontières de ceux qui n'ont pas droit à cette procédure",
a détaillé Emmanuel Macron.
Il a enfin annoncé une
augmentation de 10 millions d'euros des concours de la France au HCR et à
l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), notamment pour appuyer
leurs actions en Libye pour une protection des personnes "au plus près des
zones de conflits".
Tunisie : un Français condamné pour atteinte à la pudeur
(08.10.2017)
Ce trentenaire et sa petite amie
qu'il embrassait purgent une peine de prison pour outrage aux bonnes mœurs
tunisiennes.
À Tunis
Il était arrivé le vendredi 29
septembre pour un week-end de détente à Tunis. Le Franco-Algérien Nessim Ouadi
n'a même pas passé une nuit à l'hôtel. Dès vendredi soir, ce cadre marseillais
était embarqué par les policiers. Mercredi 4 octobre, il était condamné à 4
mois et demi de prison. Sa petite amie tunisienne à 3 mois. Qu'ont-ils fait?
Les policiers tunisiens les ont interpellés après leur sortie d'une boîte de
nuit huppée, alors qu'ils étaient en voiture à l'arrêt sur la route touristique
- et probablement désertique à cette heure tardive - de Gammarth, dans la
banlieue nord de Tunis.
Acharnement contre les
libertés individuelles
Le couple discutait (selon la
version de l'avocat), s'embrassait (selon la famille), s'adonnait à un acte
sexuel (selon le ministère de l'Intérieur). Ghazi Mrabet, leur avocat, a
précisé que le couple a été condamné à 2 mois de prison ferme pour atteinte à
la pudeur et 15 jours pour refus d'obtempérer à un ordre. La Tunisienne de 44
ans a aussi écopé de 15 jours pour état d'ébriété, alors qu'elle affirme
n'avoir bu qu'une bière et demie. Nessim Ouadi, lui, a pris 2 mois
supplémentaires pour atteinte aux bonnes mœurs et outrage à un fonctionnaire
public. «Mon frère a répondu aux policiers: “Allez chercher les djihadistes,
occupez-vous des voleurs et des vrais problèmes” et ils n'ont pas apprécié»,
raconte Ouassila Ouadi.
«Vous pensez que ça va
s'arrêter là ? Je veux vos noms et vos immatriculations. J'ai l'intention d'en
parler à mon ambassade»
Nessim Ouadi
Maître Ghazi Mrabet, connu pour
ses prises de position contre le tout-répressif, affirme que les policiers
étaient prêts à relâcher le couple quand son client de 33 ans, «se croyant en
France ou dans un film, a dit aux flics: “Vous pensez que ça va s'arrêter là?
Je veux vos noms et vos immatriculations. J'ai l'intention d'en parler à mon
ambassade”». Le procès-verbal aurait été signé juste après, sans avocat et sans
traduction, alors que Nessim ne parle pas arabe. Le procès a eu lieu avant que
le consulat de France, qui n'a pas été averti officiellement par les autorités
tunisiennes, n'ait pu rencontrer Nessim. Au lendemain de la condamnation, le
premier ministre, Édouard Philippe, était en visite à Tunis. Selon son service
de presse, la situation de Nessim n'a pas été évoquée avec son homologue
tunisien, Youssef Chahed: «Ils ne sont pas au courant de cette histoire.»
Cette affaire n'est pourtant pas
un cas isolé en Tunisie. Cité par le média local, L'Économiste
maghrébin, Jinan Limam dénonce «l'acharnement policier et judiciaire contre
les libertés individuelles», évoquant une interprétation «obsolète» de
l'outrage à la moralité publique. L'enseignante universitaire à la faculté des
sciences juridique de Tunis note que l'inculpation pour outrage à un fonctionnaire
est souvent utilisée «pour intimider les citoyens qui osent dénoncer le
comportement des policiers».
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Naufrage meurtrier de réfugiés rohingyas au Bangladesh
(09.10.2017)
VIDÉO - Dans le Golfe du Bengale,
une embarcation transportant une centaine de régugiés rohingyas musulmans
fuyant la Birmanie a chaviré. Le bilan est d'au moins 12 morts alors que l'on
compte plusieurs dizaines de disparus.
Au moins 12
personnes sont mortes et des dizaines portées disparues après le naufrage d'un
bateau de Rohingyas musulmans fuyant la Birmanie dimanche, dernier drame
d'une crise ayant poussé plus d'un demi-million de réfugiés au Bangladesh en
six semaines. «Il y avait près de cent personnes à bord», a déclaré Alauddin
Nayan, responsable des garde-côtes. Sur la centaine de passagers, une petite
quarantaine étaient des adultes, «le reste étaient des enfants», selon les
témoignages des rescapés, a précisé le commandant. «Nous avons parlé à
plusieurs survivants. L'un d'entre eux a dit que le bateau transportait 80 à
100 personnes, dont 30 à 35 hommes», a déclaré un autre responsable des
garde-côtes bangladais.
» Lire aussi - Birmanie: en Arakan, l'engrenage de la terreur
Ce nouveau naufrage s'est produit
dimanche soir près du village côtier de Galachar, dans le Golfe du Bengale, non
loin de l'embouchure de la rivière Naf, qui sépare la Birmanie et le
Bangladesh. Les Rohingyas y affrontent une mer agitée depuis des semaines, pour
échapper à la répression de l'armée birmane déclenchée après des attaques de
postes-frontières par des rebelles rohingyas.
Fin de la trève
Douze corps ont été retrouvés ce
lundi matin: «dix enfants, une femme âgée et un homme», selon les garde-côtes,
qui ont pu sauver plusieurs survivants en mer. Selon les autorités
bangladaises, des passagers auraient pu réussir à regagner la côte côté birman,
le naufrage s'étant produit non loin de la côte birmane.
L'ONU juge que l'armée birmane et
les milices bouddhistes se livrent à une épuration ethnique contre la minorité
musulmane. Accusée d'incendier des villages pour inciter les Rohingyas au
départ, l'armée birmane répond en mettant en cause les rebelles rohingyas
eux-mêmes. Des accusations invérifiables, les autorités interdisant l'accès à
la zone de conflit.
» Lire aussi - Birmanie: les photos de l'exode des Rohingyas
Après quelques jours d'accalmie,
l'exode des Rohingyas vers le Bangladesh a repris, principalement en raison du
manque de nourriture dans l'ouest de la Birmanie, où la souffrance est
«inimaginable» selon l'ONU. Environ 2000 réfugiés continuent à arriver chaque
jour, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Et la crise ne donne pas de
signes d'amélioration: les rebelles de l'Armée du salut des Rohingyas de
l'Arakan (ARSA) ont rappelé samedi que le cessez-le-feu unilatéral d'un mois,
déclaré le 10 septembre, s'achevait ce lundi à minuit. «Si, à n'importe quelle
étape, le gouvernement birman se montre ouvert à la paix, alors l'ARSA lui
réservera un bon accueil et agira en réciprocité», assure l'ARSA, avec lequel
le gouvernement birman refuse tout dialogue. Une nouvelle flambée de violences
relancerait l'exode vers le Bangladesh et y aggraverait la crise humanitaire.
Aung San Suu Kyi, son portrait
retiré à Oxford
Alors que les réfugiés vivent
dans des conditions sanitaires déplorables, abrités sous des bâches plastiques
et sans sanitaires en nombre suffisant, l'ONU s'inquiète du projet d'extension
du camp de Kutupalong, où vivent déjà plus de 300.000 réfugiés Rohingyas. Sa
capacité pourrait être portée à 800.000 places, pour faire face à une crise
partie pour durer.
» Lire aussi - Violences contre les
Rohingyas: «Aung San Suu Kyi a une marge de manœuvre très limitée»
Pendant ce temps, en Birmanie, le
ressentiment envers la communauté internationale, accusée de parti pris
pro-rohingya, reste fort. Le journal officiel Global New Light of
Myanmar titrait en une sur une opération de protestation contre le
retrait du portrait de la Prix Nobel de la paix des murs de l'université
d'Oxford. Des peintres se sont réunis pour peindre celle qui reste une icône
dans son pays, où il est commun de l'appeler «mère». «Notre confiance totale en
notre mère est irrévocable», dit U Nay Aung Shu, de l'Association des artistes
traditionnels.
Aung San Suu Kyi est très
critiquée à l'étranger pour son peu d'empathie envers les Rohingyas, considérés
comme une des minorités les plus persécutées au monde, dans ce pays marqué par
un fort nationalisme bouddhiste. Elle doit composer avec une armée qui reste
très puissante, malgré l'autodissolution de la junte en 2011, ainsi qu'une
opinion publique largement xénophobe et anti-musulmane.
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Le tueur de Las Vegas avait pris des notes pour faire le
maximum de victimes (09.10.2017)
VIDÉOS - Le document, retrouvé
sur la table de chevet dans la chambre du tueur, contenait des calculs incluant
la hauteur, la distance ou encore la trajectoire de la balle pour maximiser son
impact dans la foule. La tuerie la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis
a été préméditée dans les moindres détails.
Il ne s'agissait finalement pas
d'une lettre de revendication, d'un testament quelconque, ou d'une lettre
d'adieu à ses proches. Dimanche soir, la chaîne de télévision américaine CBS a
révélé les derniers détails glaçants sur la note laissée par le tueur de Las
Vegas dans sa chambre du Mandala Bay, d'où il a tué le
2 octobre dernier 58 personnes et blessé plus de 500 autres. Le bout de
papier, trouvé par l'un des premiers policiers entrés dans la chambre de
Stephen Paddock, contenait en fait des calculs visant à maximiser le nombre de
ses victimes.
Ces révélations, qui illustrent
une fois de plus le cynisme et la détermination du tueur, ont été divulguées
lors de la diffusion du programme «60 Minutes», sur CBS, qui a pu interviewer les
quatre agents de sécurité qui ont participé à l'assaut de la chambre d'hôtel où
Stephen Paddock s'était enfermé. Et notamment David Newton, qui a le premier
remarqué le message, posé sur la table de nuit près de la fenêtre brisée d'où
le tueur a tiré sur la foule. «J'ai vu qu'il avait inscrit la distance et la
hauteur à laquelle il se trouvait, la trajectoire de la balle et ce que cela
ferait dans la foule. Il a tout noté et calculé pour savoir où il fallait tirer
pour atteindre ses cibles», a-t-il expliqué.
Ces hommes sont les premiers à
avoir vu le corps inanimé de Stephen Paddock après son suicide, et
l'impressionnant arsenal qu'il avait amené avec lui, dans sa suite au 32e étage
du Mandala Bay. L'homme de 64 ans, qui a tiré de sa fenêtre sur la foule d'un
concert en plein air, avait apporté pas moins de 23 armes à feu. Le sherif du
comté de Clark avait mentionné cette note quelque jours plus tôt, évoquant des
chiffres que le FBI s'efforçait de décrypter.
La rédaction vous conseille :
Libye : la vie reprend à Syrte, libérée des djihadistes de
Daech (08.10.2017)
REPORTAGE - La plupart des
habitants sont revenus dans ce qui fut le bastion de l'EI en Libye. Mais la
ville est marquée par sept mois de combats.
Envoyée spéciale à Syrte
Si c'était du théâtre, il serait
mauvais. Trop incongru, trop irréel. Le décor - des bâtiments en ruines qui
encadrent un boulevard - ne correspond pas au jeu joyeux des acteurs. Certains
ajoutent des rubans à des voitures pour un mariage. D'autres boivent un café ou
font du shopping. Les voitures circulent comme si de rien n'était. Il y a dix
mois, Syrte était pourtant une ville morte. En décembre, après une année de
domination de l'État islamique puis sept mois de guerre, l'ancien fief de Mouammar Kadhafi était libéré. Vidé des
terroristes, comme de ses habitants, et détruit.
Arrivé en février 2015 à Syrte en prenant possession
de quelques bâtiments, le groupe État islamique avait, peu à peu, réussi à
étendre son influence. Jusqu'à contrôler l'ensemble de la ville dès juin 2015,
et plus de 200 kilomètres de côte méditerranéenne de cette région du
centre nord de la Libye. L'EI, plus ou moins accepté, au début, par une
population accusée d'être pro-kadhafiste et marginalisée depuis 2011, a rapidement
mis en place ses propres règles, exécutant les opposants et poussant les civils
à fuir. Après des mois d'atermoiement, les forces loyales au gouvernement
d'union nationale de Tripoli, reconnu par la communauté internationale, avaient
lancé l'opération «al-Bunyan al-Marsous» (structure solide) le 12 mai 2016. Le
5 décembre - sept mois et quelque 700 morts parmi les forces
libyennes plus tard -, la ville de Syrte était officiellement libérée.
«Les habitants de Syrte
tiennent leur ville à bout de bras. Beaucoup sont rentrés, après l'accord des
autorités, en mars. Ils ont rouvert les magasins, repris leurs activités pour
donner de la vie à la ville»
Mahmoud Emsameen
Pendant cette période trouble,
Mahmoud Emsameen s'était installé dans la ville voisine de Misrata. Là-bas, il
avait été désigné responsable des réfugiés. À l'époque, il demandait aux
journalistes de ne pas divulguer son nom de famille. Aujourd'hui, il n'a plus
peur. Il estime que de 60 à 70 % des familles sont rentrées chez elles:
«Les habitants de Syrte tiennent leur ville à bout de bras. Beaucoup sont
rentrés, après l'accord des autorités, en mars. Ils ont rouvert les magasins,
repris leurs activités pour donner de la vie à la ville.»
Au volant de sa voiture, il fait
le tour des quartiers résidentiels, montrant du doigt les maisons à nouveau
habitées. Le quartier numéro 1, dernier bastion de l'EI dans la ville, est
le plus détruit. «Les gens sont revenus malgré tout. Certains ont pu réparer
rapidement leur maison, d'autres en ont condamné une partie et vivent seulement
dans quelques pièces. Les personnes dont l'habitation a été totalement détruite
doivent louer.» C'est le cas d'Abdallah Boujazzia, 21 ans. Pour se loger
avec toute sa famille à quelques rues de sa maison bombardée par un avion, il
débourse chaque mois 700 dinars (431 euros). Le jeune homme ne se
plaint pas: la poissonnerie qu'il tient avec ses frères est encore debout, tout
comme leur bateau de pêche. «Nous arrivons à vivre correctement, grâce à notre
magasin. Nous sommes la seule poissonnerie pour le moment, les gens viennent de
tous les quartiers pour acheter ici», explique le jeune homme, dont le
commerce, en plein cœur du quartier numéro 1, est entouré de bâtiments
dentelés par les balles.
«Il faut se remettre sur pied,
c'est tout»
Rabia, père de deux enfants
Au sud du centre-ville, Rabia,
lui, a déboursé 32.000 dinars (19.897 €) pour remettre sa maison en
état: «Des gens de Daech s'étaient installés à l'intérieur. En partant, ils ont
mis le feu.» Les membres de l'EI auraient tenté de dissimuler leurs mouvements
grâce à d'épaisses fumées s'échappant des bâtiments incendiés. Rabia, père de
deux enfants qui reprendront l'école normalement dans les prochains jours, a
puisé dans ses économies, sans attendre une quelconque - mais très improbable -
aide de l'État. Comme beaucoup de Libyens, il est fataliste et ne se pose guère
de questions: «Il faut se remettre sur pied, c'est tout.» Il a rouvert son
magasin de téléphones et tablettes dès la fin de la guerre. Avec une petite
nouveauté: «Comme les gens n'ont pas de liquidités, j'ai lancé un nouveau
créneau: la vente de téléphones d'occasion.» Et cela fonctionne, alors qu'il y
a un an la ville n'avait ni réseau téléphonique, ni électricité.
Sur le boulevard principal, les
magasins de vêtements ont également rouvert. Les habits féminins colorés,
interdits par Daech, sont réapparus. Les souvenirs noirs ne sont pourtant pas
loin: sur les murs de la ville, les sigles de Daech indiquant qu'un commerce
est autorisé sont encore visibles, même si certains ont été recouverts de
peinture à la hâte.
«Nous surveillons tout. Si on
voit un membre de l'EI revenir, il sera dénoncé. Les familles qui ont été trop
proches de Daech ne sont pas près de revenir…»
Un habitant
Ali Emsameen, le fils de Mahmoud,
qui a combattu pour libérer sa ville, assure que la sécurité est bonne, grâce à
une nouvelle organisation: «Nous avons mis en place une “force de sécurisation
de Syrte” en collaboration avec la chambre des opérations militaires. Elle est
composée principalement de deux brigades de la ville. La police de
renseignement a recommencé à travailler. Et Bunyan al-Marsous (composé de
groupes de Misrati et d'autres villes libyennes, NDLR) est aux limites de la
ville, prête en cas de souci.» Sous couvert d'anonymat, un habitant précise:
«Nous surveillons tout. Si on voit un membre de l'EI revenir, il sera dénoncé.
Les familles qui ont été trop proches de Daech ne sont pas près de revenir…»
Si la ville de Syrte n'a pas
connu de problème sécuritaire depuis sa libération, la menace n'est clairement
pas évanouie: des cellules de l'EI se déplacent dans le désert tout proche. Les
22 et 26 septembre, l'armée américaine a bombardé des positions de l'EI au
sud-est de la ville, tuant quelques dizaines de djihadistes. En août, les terroristes
avaient improvisé des barrages dans la région de Syrte. Une façon de montrer
qu'ils n'ont pas quitté la scène.
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- En
Libye, les djihadistes de l'EI chassés de leur fief de Syrte
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rapport détaille l'enfer des Libyens de Syrte sous la férule de l'État
islamiqu
L'inconséquence de Trump «pourrait mener à la Troisième
Guerre mondiale» (09.10.2017)
Par Edouard
de Mareschal et agence ReutersMis à jour le 09/10/2017 à 19h39 |
Publié le 09/10/2017 à 12h50
VIDÉO - Le sénateur républicain
du Tennessee Bob Corker a estimé dimanche que le président américain «devrait
inquiéter tout ceux qui aiment» les États-Unis.
Dans le camp Républicain, les
critiques contre la personnalité de Donald Trump sont rares, et le plus souvent
à fleuret moucheté. Dans ce contexte, les propos extrêmement virulents du
sénateur Bob Corker, un poids lourd du Grand Old Party dans les colonnes
du New York Times Times ,
ne sont pas passés inaperçus. «Il m'inquiète», déclare notamment le président
de la commission des Affaires étrangères du Sénat. «Il devrait inquiéter tous
ceux qui aiment notre pays». La charge est violente. Pour ce vétéran de l'arène
politique aujourd'hui à la retraite, Donald Trump traite sa fonction comme s'il
s'agissait «d'un jeu de téléréalité», et «pourrait conduire les Etats-Unis sur
le chemin de la Troisième Guerre Mondiale» avec ses «menaces inconsidérées»
contre d'autres nations. En deux mots: Donald Trump est un être impulsif et
instable qui met le pays en danger.
« Je sais de source sûre que
chaque jour, à la Maison Blanche, le but est de le contenir. »
Bob Corker, sénateur républicain
du Tennessee
«Je sais de source sûre que
chaque jour, à la Maison Blanche, le but est de le contenir», confie le sénateur
du Tennessee, 65 ans. «A l'exception de quelques personnes, la grande majorité
de notre groupe sait très bien à quoi on a affaire», poursuit-il dans cet
entretien. «Bien sûr qu'ils ont conscience de la volatilité et des efforts
extraordinaires fournis par son entourage pour essayer de le garder au milieu
de la route». Ce faisant, Bob Corker rend un hommage appuyé à trois personnes
d'influence dans le premier cercle du président américain: le secrétaire d'Etat
Rex Tillerson, le ministre de la Défense Jim Mattis, et le secrétaire général
de la Maison Blanche, John F. Kelly, qu'il appelle les «good guys», les types
biens. «Tant qu'il y a des gens comme ça autour de lui qui sont capables de le
ramener à la raison quand il part en vrille, de le calmer et de continuer à
travailler avec lui avant qu'une décision soit prise, je pense qu'il ira bien»
, dit-il. Au sujet plus précisément de Rex Tillerson, donné sur le départ après
avoir prétendument traité Donald Trump d'«abruti», Bob Corker a confié au
quotidien américain qu'il était de ceux «qui séparent notre pays du chaos».
«Je sais qu'à plusieurs reprises,
il (Donald Trump, ndlr) nous a fait du tort en tweetant de manière intempestive
alors que des négociations étaient en cours», explique par exemple Bob Corker.
Dans cet entretien, le sénateur
républicain du Tennessee revient sur la passe d'arme particulièrement vive qui
l'a opposé dimanche au président américain. Le sénateur de 65 ans, qui a
renoncé fin septembre à briguer un troisième mandat, a fait ces déclarations à
la suite d'une salve de tweets matinaux dont Donald Trump est désormais
coutumier.
«Le sénateur Bob Corker m'a
«supplié» de le soutenir pour sa réélection dans le Tennessee. J'ai dit «NON»
et il a abandonné (disant qu'il ne pourrait gagner sans mon soutien)», a écrit
Donald Trump.
«Il a aussi voulu être secrétaire
d'État, j'ai dit ‘NON MERCI'», a poursuivi le milliardaire républicain. Le nom
du sénateur avait été évoqué pour être le colistier de Donald Trump, puis pour
être secrétaire d'État. En juillet 2016, il avait expliqué avoir décliné le
poste de futur vice-président lors d'une discussion à New York avec le
milliardaire. «Notre lien s'est renforcé et une amitié est née, c'était un jour
remarquable», avait-il alors assuré.
Dans le même tweet, Donald Trump
ajoute par ailleurs: «Il est aussi largement responsable du terrible accord
avec l'Iran!» sur son programme nucléaire.
«Par conséquent, je m'attends
totalement à ce que Corker soit une voix négative et qu'il se mette en travers
de notre programme. Il n'avait pas les tripes pour être candidat!», conclut-il.
Ce à quoi le sénateur Corker
répond: «C'est dommage que la Maison-Blanche soit devenue une garderie pour
adulte. Quelqu'un a manifestement raté sa prise de fonction ce matin»,
écrit-il.
Le sénateur du Tennesse a
fermement démenti la version de son désistement donnée par Donald Trump. «Je ne
sais pas pourquoi le président tweete des choses qui sont inexactes. Vous savez
qu'il le fait, tout le monde sait qu'il le fait, et pourtant il le fait»,
dit-il au New York Times. Selon Corker, c'est plutôt le président
lui-même qui l'avait exhorté à briguer un troisième mandat aux prochaines
sénatoriales de 2018. Il lui aurait même promis de le soutenir.
Plus tard dans la journée, le
président Trump en a remis une couche: «Bob Corker nous a donné l'accord
iranien, et c'est à peu près tout. Nous avons besoin d'une protection santé, il
nous faut des réductions/réformes fiscales, nous avons besoin de gens qui
puissent faire le travail», écrit-il.
Cette crise ouverte avec Bob
Corker pourrait coûter cher au président américain. Donald Trump ne dispose que
d'une majorité de deux sièges au Sénat pour faire
passer sa réforme fiscale. Il se retrouve dans la même situation que lors
de sa tentative avortée de réformer l'Obamacare.
Bob Corker pourrait aussi jouer
un rôle crucial dans les accords nucléaires iraniens, que
Donald Trump envisage de ne pas confirmer au Congrès. Les Républicains
pourraient envisager de maintenir la levée des sanctions, tout en les
brandissant comme une menace pour forcer l'Iran à revenir à la table des
négociations, explique le New York Times. Mais cette approche
pourrait isoler les États-Unis, et ce sera le rôle de Corker de trouver
l'équilibre entre les opposants à l'accord et les souhaits de ceux, y compris
chez les proches de Donald Trump, qui veulent le modifier sans pour autant le
faire exploser.
Sa position au sein du comité des
Affaires étrangères lui donne également la responsabilité de confirmer les
nominations des ambassadeurs par Donald Trump. Si le président renvoie son
chef de la diplomatie Rex Tillerson, après leur passe
d'arme de la semaine dernière, le sénateur du Tennessee serait celui qui
mènerait les auditions de son successeur choisi par Trump.
Pierre Vermeren : «Le grand bond en arrière du capitalisme
français» (08.10.2017)
TRIBUNE - L'économie française
retrouve les traits qui étaient les siens à l'époque de notre empire colonial,
argumente l'historien.
La vente d'Alstom Transport à l'allemand Siemens est
une nouvelle illustration du déclin industriel de la France. La question n'est
plus de documenter ce constat, mais de tenter de l'expliquer.
La relecture de notre histoire
industrielle s'impose. La France a été avec l'Allemagne le pays moteur et
leader mondial de la deuxième révolution industrielle, entre 1880
et 1930. Acier, électricité, téléphonie, cinéma, automobile, aviation,
chimie: l'industrie et la science françaises étaient alors de toutes les
innovations. Ce fut l'apogée de la France du Nord et de l'Est, régions
parisienne et lyonnaise incluses, qui convertissaient avec profit les capitaux
accumulés au XIXe siècle dans l'agriculture, le textile et la sidérurgie.
La France du Nord était la compétitrice de l'Allemagne.
C'est ce capitalisme sans
usine, marchand et rentier, que la France a légué à ses anciennes colonies : on
comprend pourquoi aucune d'entre elles, un siècle plus tard, n'est devenue un
pays développé
Durant cette période, l'autre
France, celle de l'Ouest et du Sud, non sans relais bancaires parisiens et
lyonnais comme la Banque de Paris et des Pays-Bas (future BNP), se lance dans
une expansion coloniale forcenée en Afrique et en Asie. Le Sud et l'Ouest
demeurent tardivement paysans et sous-industrialisés, mais Marseille et
Bordeaux s'enrichissent au rythme du monde. Un autre capitalisme français,
marchand et financier celui-là, est né de la compétition coloniale, répandant
son savoir-faire dans de nombreuses régions du monde. Aucune technologie
industrielle dans ce capitalisme-là, mais seulement des villes, des banques,
des fonctionnaires, des compagnies de transport et des matières premières.
C'est ce capitalisme sans usine, marchand et rentier, que la France a légué à
ses anciennes colonies: on comprend pourquoi aucune d'entre elles, un siècle
plus tard, n'est devenue un pays développé.
Au milieu du XXe siècle, la
France abrite donc deux modèles économiques. Un capitalisme colonial, marchand
et rentier au Sud ; et un capitalisme industriel et productif au Nord. De
façon logique, quand la décolonisation survient, la France de De Gaulle se lance
avec passion dans un colbertisme industriel ambitieux, qui transforme le pays.
La France du Nord triomphe. Le Sud et l'Ouest subissent une saignée
démographique, mais tout le pays s'industrialise. Dans l'euphorie économique
des années 1960, la France industrielle est à son zénith, présente et souvent
leader dans tous les grands secteurs industriels mondiaux ; et les
capitaux libérés par l'ancien Empire français forgent des groupes tertiaires
innovants (banque, tourisme, distribution, publicité).
Dans les années 80, la France
dirigeante considère peu ou prou qu'il faut se débarrasser de l'industrie (...)
Nos décideurs publics et privés ne réalisent pas que l'Allemagne et ses petits
voisins sont les principaux bénéficiaires de leurs choix
Survient la crise mondiale.
Pendant une décennie (1973-1983), la France oscille entre décrue industrielle
et regain d'innovation (TGV, aviation, nucléaire). Puis en 1984, commence la
liquidation de son capital industriel. Des théories font florès parmi l'élite
des baby-boomers qui arrive aux affaires sous François Mitterrand et Jacques
Chirac: la logique industrialiste cède le pas à un consensus idéologique bâti
sur les principes suivants: la «fin du travail», la désindustrialisation, la
fin de la classe ouvrière, l'abandon des secteurs productifs (même la pêche et
l'agriculture), l'avènement du tout-tertiaire et la financiarisation. Ce
tableau ne serait pas complet sans l'économie sociale de redistribution, qui
fait de la France le plus grand prestataire mondial de revenus sociaux
(15 % du total mondial pour 1 % de la population). À l'époque, la
France dirigeante considère peu ou prou qu'il faut se débarrasser de
l'industrie en la transférant dans les pays en développement comme le fait
l'Amérique et se dote d'une économie de services mondialisée.
Nos décideurs publics et privés
ne réalisent pas que l'Allemagne et ses petits voisins sont les principaux
bénéficiaires de leurs choix. En effet, l'Allemagne, elle, parvient à conserver
toutes ses filières industrielles, des plus capitalistiques (machines outils)
aux plus dévoreuses de main-d'œuvre grâce aux pays d'Europe centrale et
orientale.
Dès lors, en France, banquiers et
énarques ont remplacé ingénieurs et innovateurs. Les traders abandonnent la
production au profit de l'économie financière. Les grands distributeurs
remplacent le comité des forges. Les nouvelles élites de la méritocratie
scolaire, qui tourne alors à plein, souvent issus de l'Empire perdu, et des
régions tardivement paysannes du Sud et de l'Ouest, grimpent dans la
bureaucratie d'État et tiennent leur revanche: dépourvu de culture productive,
ils enterrent sans état d'âme la France industrielle et besogneuse qu'ils ne
connaissent pas. Enfin, le bâtiment et les travaux publics deviennent les rois
d'un capitalisme lié à la commande publique.
Cette économie d'endettement
est un vélo qui ne peut pas s'arrêter : comme son modèle colonial, elle
nécessite toujours plus de carburant
Dans cette organisation, la
puissance publique, comme aux colonies jadis, est tout: la dette française, qui
s'aggrave chaque année depuis quarante ans, nourrit la finance. Avec plus de
2200 milliards d'encours, c'est l'affaire du siècle (83 nouveaux milliards vont
s'y ajouter en 2018). Par son déficit toujours reconduit, la France a financé à
fonds perdu des centaines de milliards d'investissements publics (autoroutes,
TGV, rocades, nouveaux quartiers ou villes). Cette économie d'endettement est
un vélo qui ne peut pas s'arrêter: comme son modèle colonial, elle nécessite
toujours plus de carburant. Or celui-ci n'est plus l'innovation - l'industrie
étant délaissée - mais la croissance de la population, de la dette et de l'aide
sociale.
Le capitalisme industriel a
été vaincu par K.-O. L'histoire dira si la destruction de notre capital
productif a été l'ultime revanche de notre histoire coloniale
L'immigration et le
vieillissement sont deux éléments clefs du dispositif, car l'économie sociale
de redistribution repose sur la croissance nominale de la population.
Qu'importe la médiocrité de la formation ou la déqualification de la
main-d'œuvre: seul compte le nombre. Qu'importent les dizaines de millions
d'inactifs ou d'improductifs (dont 6 millions de chômeurs si l'on tient
compte des temps partiels), ils sont un moteur de cette croissance aussi
extensive que poussive (moins de 1 % dans les années 2010 contre 5 %
dans les années 1960): la démographie nourrit le BTP par une constante pénurie
organisée de logements et d'équipements ; elle alimente l'économie
d'endettement par les déficits sociaux et publics ; elle contribue à faire
tourner les grands secteurs postindustriels comme la santé et la grande
distribution.
La France vit donc, en quelque
sorte, le grand retour du modèle capitaliste qu'elle avait connu à l'époque de
son empire colonial: financier, improductif, marchand et rentier. Le
capitalisme industriel a été vaincu par K.-O., à l'exception des secteurs qui
permettent de rayonner dans les pays en développement: énergie (pétrole),
armement et grands équipementiers. L'histoire dira si la destruction de notre
capital productif a été l'ultime revanche de notre histoire coloniale.
* Ancien élève de l'École
normale supérieure et agrégé d'histoire, Pierre Vermeren est professeur
d'histoire du Maghreb contemporain à l'université Paris-I-Panthéon Sorbonne. Il
a notamment pubié «La France en terre d'islam, empire colonial et religions»
(Belin, 2016).
À la Grande Borne, le poids du silence (06.10.2017)
Un an après l'attaque de
policiers aux cocktails Molotov, la justice peine à déterminer le rôle des 19
agresseurs.
La loi du silence qui règne dans
les cités s'impose une fois de plus. Un an après l'agression sauvage de
policiers aux cocktails Molotov à Viry-Châtillon (Essonne), la
justice tente toujours de reconstituer la bande qui, ce 8 octobre 2016,
s'en était pris aux forces de l'ordre.
Ce jour-là, et alors qu'ils
protégeaient une caméra de surveillance située à un carrefour dans le quartier
difficile de la Grande Borne, dix-neuf jeunes encagoulés les avaient attaquées
aux cocktails Molotov. La violence était, cette fois, montée d'un cran avec des
coups assénés contre les occupants des véhicules de police pour les empêcher de
quitter les sièges. Prises au piège des flammes, les victimes avaient alors été
brûlées, dont deux grièvement.
Désormais,
et même si certains agents, mutés en province, ont repris l'uniforme, ils
vivent avec le souvenir de scènes d'effroi. Pour l'un d'eux, qui fut
le plus touché, le quotidien reste un calvaire. «Après un coma artificiel et
toujours dans un centre de rééducation, il porte aujourd'hui un masque
recouvrant son visage», indique son avocat, Laurent-Franck Lienard.
« Il y a une telle pression
qu'il faut à tout prix des coupables. Mais encore faut-il savoir qui a fait
quoi »
Me Jacques Bourdais
Mais la violence exceptionnelle
de l'attaque n'a pas réussi à délier les langues, regrette Me Thibault de
Montbrial, également partie civile dans l'affaire. «Face à ces faits qui
dépassent l'entendement, les adultes de la cité auraient pu cette fois se
décider à parler mais la terreur que sèment quelques voyous est telle que
l'omerta n'a pas été brisée», constate-t-il.
Néanmoins, le dossier pénal
ouvert «pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité
publique» s'est épaissi au fil des mois. Il renferme aujourd'hui dix-sept
personnes mises en examen, dont douze en détention, et quasiment toutes sont
issues d'une même bande. La bande «S», qui désigne la rue Serpente où ces
jeunes avaient l'habitude de se retrouver. Certains d'entre eux auraient alors
décidé, ce mois d'octobre 2016, de croiser le fer avec les forces de
l'ordre en un lieu qui ne doit rien au hasard. Le carrefour, dit du Fournil,
est un point de vente de drogue et un piège pour les automobilistes, victimes
de nombreux vols à la portière. Il fallait donc en chasser les policiers et
vandaliser une fois de plus la caméra de surveillance. Mais pour les avocats de
la défense, le terme «bande» est dans cette affaire une invention policière.
«Ces jeunes font partie du même quartier et se connaissent forcément, voilà
tout», assène l'un d'eux en redoutant que la justice agisse sans discernement.
«Il y a une telle pression qu'il faut à tout prix des coupables. Mais encore
faut-il savoir qui a fait quoi», réagit Me Jacques Bourdais. «Il ne faudrait
pas que cela finisse par un tarif de groupe au lieu de peines individualisées»,
renchérit Me Christophe Gouget.
Manque de preuve matérielle
Or, à ce jour, les accusations ne
reposeraient sur aucun témoignage direct et aucune preuve matérielle. Aucun
ADN, aucune photo permettant d'identifier l'un des assaillants n'ont été
récupérés. Reste tout de même des éléments de téléphonie mobile embarrassants
pour certains prévenus et les procès-verbaux d'un membre de la bande «S» qui,
en évoquant une réunion préparatoire de l'attaque, désigne aussi trois auteurs.
La défense, qui réclame une confrontation avec ce témoin, fait néanmoins peu de
cas de ces allégations. «Que valent les déclarations d'un trafiquant de
drogue?», interroge l'un d'eux. Depuis cette agression, la Grande Borne, qui
doit faire l'objet d'une rénovation urbaine, a bénéficié de renforts policiers.
«Du coup, depuis janvier, la délinquance a chuté de 30 % sur l'ensemble de
Viry-Châtillon», relève son maire UDI, Jean-Marie Vilain. Malgré cela, la
Grande Borne, qui a aussi poussé sur la ville voisine de Grigny, fait encore
parler d'elle: deux frères ont été tués jeudi.
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le mari de la policière blessée témoigne
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molotov à Viry-Châtillon: il faut donner aux policiers les moyens de se
défendre!
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la peur et l'omerta règnent à la Grande Borne
Le plan Kalergi : génocide des
peuples européens
L’honneur perdu de Sonia Nour
Dépitée Obono - Chroniques de
l’Assemblée
La Gauche doit faire le ménage
dans ses rangs
Le CCIF, anti-discrimination ou
anti-république ?
Le CCIF, anti-discrimination ou anti-république ?
LE CCIF, présentation
Groupuscule quasiment inconnu du
grand public il y a peu encore, le CCIF (Collectif Contre l'Islamophobie en
France) a explosé en nombre d'adhérents à l'été 2016 grâce à « l'affaire
burkini » qu'il a soigneusement instrumentalisée et exploitée y compris à
l'étranger, gagnant environ 9000 adhésions en quelques mois. Aujourd'hui il
compte selon ses dires 14 000 adhérents et sa page fb est « likée »
par 126 000 personnes...
Son influence est certes encore
négligeable si on la rapporte au nombre estimé de musulmans en France,
cependant le passage professionnel de son directeur à l'OSCE (Organisme pour la
Sécurité et la Coopération en Europe) et les contacts qu'il a pu ainsi garder
dans les milieux proches des institutions européennes, les liens tissés à
l'international également, notamment avec les mouvement antiracistes américains
dont il s'inspire, tout ceci conduit à ne pas sous-estimer sa capacité de
nuisance.
Elle est apparue notamment à
cette occasion avec un véritable bashing anti « France islamophobe »
orchestré dans les pays anglo-saxons notamment durant cet épisode burkini.
Récemment encore son ex-directeur et néanmoins très actif Yasser Louati a été
convié par le biais de ces liens troubles à pérorer contre la « France
islamophobe » devant le Parlement Européen....
Suite à cette augmentation du
nombre d'adhérents et de la notoriété du groupuscule, sa capacité financière
s'est trouvée accrue, les techniques se sont clairement affinées et
professionnalisées. Durant ces derniers mois plusieurs sujets polémiques ont
ainsi été récupérés par le CCIF, et à ces occasions, un schéma type du mode
d'action s'est précisé, schéma qui montre un objectif dépassant de loin la lutte
contre les discriminations.
Le CCIF défend-il vraiment les
musulmans ?
Pointons tout d'abord une
évidence : le CCIF a pour objectif, officiellement la lutte contre les
pratiques discriminatoires envers les musulmans et ce qu'il appelle, selon le
terme ambigu et inadéquat qu'il essaie d'imposer, « l'islamophobie ».
Or, première constatation, à l'étude des cas étudiés il s'avère qu'ils ne
relèvent quasiment jamais d'une pratique religieuse simple et personnelle mais
au contraire systématiquement ostentatoire et revendicative. De fait les cas de
discriminations sur des noms, des faciès par exemple sont quasiment absents.
Par contre le port du voile, les revendications alimentaires, les pratiques au
travail etc sont surreprésentés. D'où il appert en première constatation que le
CCIF défend en fait, non pas « les » musulmans mais bien plutôt les
plus fondamentalistes, ceux dont les pratiques sont les plus agressives vis à
vis des mœurs et coutumes françaises, les plus opposées au modèle républicain assimilateur
et qui mettent le plus à mal la cohésion sociale. Pire, les cas douloureux de
musulmanes luttant désespérément contre la pression sociale qui leur impose de
fait le port du voile ne sont JAMAIS évoqués, ni les insultes reçues pour port
de vêtement insuffisamment « couvrants » etc. Il y a donc tromperie
sur la marchandise et, de la même façon que la définition par le CCIF des actes
dits « islamophobes » était curieuse et très très souple (voir les
excellents articles et livre à ce sujet d'Isabelle Kersimon), le CCIF est donc
un organisme défendant de fait et contrairement à ses discours et ses statuts,
principalement l'islam politique et radical, celui qui produit un
communautarisme anti-républicain.
Exemple de méthodologie :
les cantines scolaires
Mais étudions de plus près un cas
spécifique, afin de dégager les éléments clés de la méthode CCIF. Un exemple
d'actualité au moment de la rentrée scolaire, les menus des cantines scolaires.
Un jugement récent a réintroduit les menus de substitution au porc sur la
commune de Châlon sur Saône. La Ligue de Défense Judiciaire des Musulmans s'en
félicite et les commentaires attaquent aussitôt l'étape suivante : le
refus tout simplement de la viande, car non halal. Le CCIF embraie bien
évidemment le pas, l'occasion est trop belle. La technique est très au point
depuis quelques mois déjà et toujours la même :
Etape 1, créer ou amplifier le
problème : on mentionne des « demandes », des
« plaintes », toujours anonymes et sans précisions de lieux ou autre.
Ici la rentrée est à peine faite (7 septembre) et déjà la page annonce
« beaucoup de signalements »...... Il y a quelques mois c'était un
problème de préparation aux examens en plein Ramadan, idem, établissement
anonyme, aucun élément concret.
Document 1
Le CCIF est donc selon lui
toujours “sollicité”, rien à voir bien sûr avec un opportunisme qui
instrumentaliserait tout incident du fil d’actualités, même si les coïncidences
sont troublantes ..... Au passage on est donc passé allègrement et ni vu ni
connu du refus de consommation de porc au refus de la viande en général.....Et
hop !
Etape 2, pousser à
l'affrontement : Le ccif n'est pas un adepte de la médiation,
c'est clair, comme pour les problèmes liés au Ramadan en juin 2017, il attaque
direct : à aucun moment on ne conseille de prendre rendez-vous sereinement
avec un responsable, de dialoguer, non, la loi, l'agression, le courrier
mentionnant les articles de loi etc, on est de toute évidence dans la recherche
du rapport de force, voire dans la création de toute pièce d'un incident qui
permettrait de déclencher le judiciarisation et la victimisation (ce procédé a
déjà été utilisé pour le port du voile lors des épreuves d'examen 2017, si il
n'y a pas de problème, au besoin on en invente), bref la lutte anti-discrimination
prend une tournure revendicative et revancharde qui interpelle.
Un encart proposant un extrait de
textes de lois (voir document 2) assénés aussitôt, accent mis bien évidemment
sur les DROITS, et entretenant allègrement la confusion entre droit à l'instruction
et cantine qui rappelons-le est juste un service rendu aux parents, sans aucun
caractère obligatoire. On y sous-entend ainsi que l'état s'opposerait à la
liberté des parents quant à l'éducation religieuse, ce qui est factuellement
faux, voire qu'il y aurait un refus ou une obstruction au droit à l'instruction
ce qui est encore plus faux. A aucun moment bien évidemment le caractère
facultatif de la cantine scolaire n'est évoqué. Ni la notion d'intérêt général,
pourtant au cœur du problème ici, ni l'organisation du service ou la prise en
compte d'autres demandes spécifiques (allergies, autres interdits, goûts etc).
Non, contre toute objectivité, seuls les desideratas musulmans sont évoqués,
transformant ainsi en discrimination une organisation logique de la vie
collective.
Document 2
Le résultat ne se fait pas
attendre. Les demandes parentales se multiplient, et l'exigence et le ton
montent. Il n'est donc plus question déjà des repas comportant du porc mais de
supprimer toute viande. Voilà ce que l'on peut lire dans les commentaires non
modérés sur la page (document 3) : au passage on note bien ici que du côté
de la restauration personne ne force les enfants à manger, contrairement aux
titres alléchants, on respecte juste leur libre arbitre et on essaie de
simplifier au maximum le service ce qui est compréhensible au primaire.
Document 3
Arrive ensuite les « bonnes
idées » :
- C'est “beaucoup mieux en
Allemagne “ (pas un mot des prestations sociales non comparables, des minimas
de salaires ni des difficultés immenses à trouver une crèche bien évidemment)
et la France est « en retard » :
Le modèle allemand
La France en retard
- Et en fait si tout le monde
mangeait halal, ça serait tellement plus simple et
« inclusif » :
"c'est de la viande tout simplement...."
heu...
La vision inter religieuse, les
athées n'existent pas
Et bon pour la santé, les koufars
sont ignorants :
Le halal c'est le mieux
Tous les commentaires au passage
établissent clairement une démarcation entre « nous » et
« eux », « ils », impersonnel, ce sont la mairie, l'école,
la cantine, les non-musulmans qui ne comprennent rien avec « leur
laïcité », qui sont hostiles, « islamophobes » et qui
« sont payés » pour un service et doivent satisfaire le client.
La protection sociale de haut
niveau, l'accès à l'instruction gratuite pour tous etc qu'apporte la République
en échange de cette souscription à un idéal commun ? Pas un mot. Où est la
Nation, dont pourtant M. Muhammad nous rebat les oreilles ?
Et les commentaires anti-communautaristes,
eux, sont supprimés rapidement.......
Supprimé par la modération
Ainsi que tous les échanges
sereins entre musulmans et non-musulmans en commentaires qui peu à peu avaient
amené malgré tout les parents à comprendre que le problème dépassait le cadre
religieux et relevait non de l'hostilité spécifique mais de l'organisation, du
coût, du sens du commun etc...
Cerise finale sur le gâteau, les
commentaires violents ne sont pas, eux, modérés...
......
Un destructeur de cohésion
sociale :
Au final, il est clair que le ton
général donné au site et à la page facebook du ccif n'est en rien favorable à
un « vivre ensemble » collectif et harmonieux dans un cadre laïque et
républicain, bien au contraire. Il encourage, étape par étape, à toujours plus
d'esprit communautariste relativement hostile, à toujours plus de
revendications religieuses, ostentatoires et perturbatrices des services, à
toujours plus d'individualisme et de « consumérisme » en terme de
services publics sans aucun souci de préservation du bien commun et donc de
fait sans aucun esprit laïque.
Loin d'être un organisme
d'intérêt public, le ccif est donc bel et bien un contempteur du modèle
républicain, un destructeur de cohésion sociale.
La conclusion s'impose, delendum
ccif !
La gauche doit faire le ménage
Le recrutement d'islamo
compatibles ou islamo gauchistes, n'est pas de nature à attirer des
électeurs nouveaux en dehors des inconditionnels.
Il faut que la gauche se garde de
certains de ses militants qui donnent à leur parti une image sulfureuse.
Ce recrutement est la conséquence
de cette pèche aux voix où tous les partis, pour ''gagner'' ou séduire des
électeurs potentiels sont allés pècher dans toutes les mers, avec des leurres
pas très admissibles, et même parfois en eau trouble.
Alors fatalement ils ont
ramené dans leurs filets des prises bizarres, à l’idéologie un peu trop marquée
et qui donnent libre cours à des positionnements parfois limites.
Des exemples récents dans la
diversité de la gauche, qui ont défrayé les chronique, enflammé les réseaux
sociaux et porté préjudice, au parti pour lequel ils militent.
Sonia Nour, communiste
une collaboratrice au cabinet
du maire communiste de La Courneuve, Gille POUX
poste un message qui a mis
le feu aux médias alternatifs.
Parlant de l'attaque au couteau
qui a causé la mort des deux jeunes filles à Marseille elle envoie ce message
hallucinant.
« Quand un martyr égorge
une femme et poignarde une autre là ça fait du bruit. Terrorisme, du
sang, civilisation bla bla bla… Par contre que le terrorisme patriarcal nous
tue tous les deux jours on l’entend moins votre grande gueule », écrit
celle qui se définit comme militante communiste et décoloniale.
Si ça n'est pas faire faire l'apologie
du terrorisme, cela s'en rapproche fortement.
Je pense que cette dame est
inconsciente de l'absurdité et de la gravité de ses propos.
Si on rentre dans le jeu de son
raisonnement absurde, en 2015, on a recensé la mort de 800.000
personnes en France, pour cause multiples, accidents de la route,
accidents domestique, maltraitances, alcoolisme, etc, surtout de vieillesse.
A côté de ces chiffres, 2 jeunes
filles égorgées ce n'est rien, si on est assez cintré pour faire
des comparaisons qui n'ont pas une once de raison.
Mais madame Sonia NOUR n'en
est pas à son coup d'essai, le 22 juin elle avait envoyé un tweet.
"J'emmerde cette France
raciste, cette France patriarcale.
J'emmerde cette France homophobe et
validiste. J'emmerde la France bourgeoise,
communautaire et consanguine.
J'emmerde cette France maltraitante et le déni de son
histoire.
Les noirs et les arabes ne
disent pas « vive la France » ? Apprenez à nous respecter."
Sa haine de la France ne peut
être plus explicite. Pourquoi les partis recrutent ce gence ce
personnage ?
Faire le plein de voix
communautaires par n'importe quels moyens je ne vois pas d'autres explications.
Pour la poursuite judiciaire
de Sonia NOUR
Comment une idéologie peut
corrompre le jugement à ce point et tuer toute objectivité et réflexion ?
Enfin Gilles POUX le Maire, l'a
suspendue de ses fonctions immédiatement, et a publié un communiqué dans lequel
il condamne avec la plus grande fermeté les propos de cette collaboratrice et
envisage de sévères sanctions.
OBONO insoumise
Proche des Indigènes de la
République (PIR), association puis parti racialiste, accusé d’antisémitisme, de
sexisme et d’homophobie
Obono, intarissable
et incurable.
Vous savez celle qui peut
« encourager les Nique la France » mais pour qui il est au dessus de
ses forces de dire merci à la France qui lui a permis, elle
immigrée à l'âge de 10 ans du Gabon de devenir Française, d'être instruite
à un haut niveau, et de devenir ce qui n'est pas rien, représentante du peuple
dans le pays d'adoption, en un temps record, elle n'a que 37 ans
Ces jours-ci elle vient
encore de se faire remarquer par sa complaisance envers
l'Islam politique, Valls qualifie cette attitude de complicité, je
pense qu'il est plus près que moi de la vérité.
les faits
Un chauffeur de bus Musulman qui
refuse de conduire un car qu'une femme a conduit auparavant, ce n'est pas pas
de la radicalisation, c'est peut être du sexisme explique-t-elle.
et elle ajoute
« Qu'est ce que ça veut
dire "radicalisation" ? je ne sais pas ce que ça veut
dire. »
Qu'elle s'interroge sur sa
réponse, elle aura la lumière sur son attitude..
Bourdin en est resté sur le cul.
Bourdin
Schiappa. Socialiste, immigrée
à LREM
Qui écrivait il n'y a guère
contre la loi de 2004
« L'article 1er de la loi de
1905 prévoit que la République "ne reconnaît ne salarie ne subventionne
aucun culte". Ni plus ni moins. Interdire le voile c'est reconnaître le
voile comme signe religieux, donc reconnaître une religion, interdire
le voile à l'école est donc contraire à la loi de 1905
Elle est pour la position
salafiste du voile à l'école.
Que fait elle chez Macron ?
il a dû lui faire manger son chapeau depuis.
Je passe sous silence Garrido,
qui passe son temps sur les plateaux TV à donner des leçons de morale tous
azimuts et qui ne payerait pas ses cotisations retraites depuis 6 ans.
J'emploie le conditionnel, alors qu'un communiqué nous indique que son avocat
aurait signé un compromis pour un échéancier de réglement et que son
silence depuis l'article du canard enchainé est assourdissant.
On a même accepté sans trop
s'indigner que Mélenchon voyage en classe affaire, car il a mal au dos. Moi
aussi j’ai mal au dos, et je voyage en bétaillère.
Mélenchon se veut et peut-être
l'opposant N°1, les autres partis ayant explosé en vol, mais il faut pour
cela être crédible sur la possibilité d'offrir une solution alternative.
Pas avec des porte paroles
aussi suspects, Mélenchon, le peuple ne vous suivra pas.
Si il n'y a pas d'opposition
crédible, notre Monarque va traverser son quinquennat dans son carosse doré, en
saluant des foules amorphes qui n'oseront même plus "foutre le bordel
"comme il le dit si élégamment
Il faut nettoyer les écuries
d'Augias Monsieur Mélenchon.
Gauche insoumise, totalement
d'accord, on suit,
Mais insoumise aussi aux
pressions islamo gauchistes.
Dernière minute
En terminant cet article je viens
de lire.
Claudine Kauffmann, sénatrice
FN
qui a pris dimanche dernier la
succession de David Rachline pour cause de cumul des mandats avec sa
mairie de Fréjus (Var). Sauf que des anciens propos tenus par la frontiste
ont vite refait surface, repérés par le site BuzzFeed. Elle comparait notamment ces derniers
mois sur Facebook les migrants à l'Occupation nazie ou à la
"vermine".
J'espère qu'une plainte sera
déposée et que des sanction sèvères seront prises.
Traiter les migrants de nazis
est aussi absurde et abject que d'insulter la France de racisme.
Antiracisme: le piège
du droit à la différence (09.10.2017)
Par Henri Feng
Marche des beurs, 1983. Sipa.
Numéro de reportage : 00109175_000004.
« Le droit à la
différence » fut le sujet de dissertation au concours du CAPES de l’année
2013 sous l’autorité de Vincent Peillon, alors fraîchement nommé à la tête du
ministère de l’Education nationale ; et ce, au moment même où la loi
prônant en France le mariage pour les couples homosexuels était en discussion
au Parlement ainsi que de façon tumultueuse dans l’espace public. Le locataire
de la Rue de Grenelle de cette période est, à l’origine, un agrégé de
philosophie, spécialiste de la pensée de Maurice Merleau-Ponty. Peillon, comme
le maître qu’il s’est choisi, se perçoit comme un défenseur de « l’être-au-monde ».
Seulement, un mondain n’est pas nécessairement un amoureux du « kosmos »,
« l’ordre » en grec ancien, censé régir l’univers sur le plan
mathématique.
Exaltation de la différence
Précisément, il est question ici
de parler de la sacralisation du pluriel au détriment de l’unité. Ce qui
relève, au départ, du bon sens lorsque l’on veut obtenir une paix civile
perpétuelle. Pourtant, le « droit à la différence » fait fi, dés sa
formulation, du devoir d’identité. Il s’agit d’une formulation essentiellement
idéologique puisqu’il est induit ici que, dans la sphère politique, l’individu
dans sa différence, que celle-ci soit d’ordre physique, ethnique, sociale ou
sexuelle, ne peut que se confronter à un ordre supposé majoritaire qui fixerait
une identité nationale. Le petit, le grand, le gros, le maigre, le rouquin, la
femme, l’homosexuel, l’handicapé ou l’étranger, chacun d’eux devient, de fait,
la victime d’un ou des Autre(s). Existentiellement parlant, on est toujours
l’autre de quelqu’un d’autre. Dés lors, le minoritaire se sent mineur, et ainsi
incapable d’affirmer son autonomie autrement que par la contestation
« sociale », pour ne pas dire véritablement sociétale.
« La marche des beurs » de 1983 avait
ouvert, en France, la voie en la matière. A l’état de nature, seule la
guerre des instincts prévalait.
De la guerre des egos en
milieu mondialisé
Aujourd’hui, seule la guerre des
egos a cours. Dans une globalisation financiarisée, et par là-même
ultratechnologisée, chacun spécule sur son « Moi », tant individuel
qu’ethnique. Mais, où est le « Nous » fondateur de n’importe quel
Etat-nation? Nulle part. Le « quart d’heure de célébrité » warholien
et la mode du selfie ne peuvent remplir en rien un tel vide culturel. Il
faudrait un jour se demander si le droit-de-l’hommisme ne serait pas le pire
des nihilismes. Être humain ne signifie pas être humaniste. L’homme ne devrait
pas avoir besoin de lui-même, mais de quelque chose qui le dépasse. Sans roi,
le citoyen est nu.
Nous vivons aujourd’hui dans un
ordre politique qualifié de « nouveau », où la maximisation des
droits se réalise dans le but d’une minimisation des devoirs. Les individus
réunis en communauté, comme les atomes dans une centrale nucléaire, sont en
mesure de revendiquer de nouveaux droits, c’est-à-dire de nouvelles libertés.
Peu à peu, les devoirs s’effacent et les droits explosent. La multiplication
des libertés au nom de l’égalité des droits ne provoquerait-elle pas, à moyen
ou à long terme, l’implosion de l’Etat-nation? L’ordre libéral-libertaire
institue inéluctablement un régime totalitaire. Être communautaire ou être
identitaire, c’est devenu la même chose.
Dans les faits, il n’y a pas
de mélanges
L’affirmation du sujet appelle la
dissolution du sujet; et inversement. Le droit à la différence a engendré le
Droit de la dissemblance en instituant le Devoir de ressemblance. Dés lors,
tout ce qui se veut identique se dilue irrémédiablement de l’intérieur pour
devenir schizophrénique. A force de vouloir être un autre par rapport à
d’Autres, on croit être un individu en se mêlant à une tribu. On ne fait pas de
« Nous » en additionnant des « Moi ». En matière
d’immigration, on confond l’addition et la multiplication. Les
« Indivisibles » de Rokhaya Diallo et les « Indigènes de la
République » d’Houria Bouteldja sont les enfants de « la Marche des
beurs ». Dans les faits, il n’y a pas de mélanges. Ethnologiquement,
sociologiquement et géographiquement, c’est un fait incontestable, et ce
quelque soient les convictions politiques des uns et des autres : les gens
se séparent. Les indivisibles ont eu la peau des invisibles.
La guerre de tous contre
tous » revient
L’homme de bon sens est perçu
comme étant quelqu’un d’insensé. Il faut être tribal pour être perçu comme
normal. Terra Nova pense être le fondateur d’un nouveau monde. Mais force est
de constater que « la guerre de tous contre tous » est de
retour. La France est-elle condamnée à devenir une piste d’athlétisme où chacun
serait dans l’obligation de rester dans son couloir? La nation, c’est d’abord
le principe d’enracinement culturel commun parmi tous les citoyens d’une
république une et indivisible. La Nation n’est pas une souche, mais un cœur. Un
cœur angoissé n’est pas nécessairement un cœur sans amour. A l’instar de ce que
Camus défend dans La chute, on doit affirmer que l’homme « ne
peut pas aimer sans s’aimer ». Le mondialisme, en tant que nouvel
internationalisme, interroge l’angoisse de chacun, tant sur le plan personnel
que sur le plan culturel. Le rapport au cosmos est bouleversé, un chaos veut
recommencer.
Les djihadistes ne sont pas
des victimes de nos sociétés « postcoloniales »
par
- 9 octobre 2017
"Marche pour la
dignité" à Paris, octobre 2015. SIPA. 00728849_000004
André Versaille publie en ce moment
un feuilleton sur le site du Monde, intitulé: « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques »
Pourquoi la révolte de jeunes, à
laquelle nous assistons en France et dans l’Europe de l’Ouest, s’est traduite
par une radicalisation religieuse musulmane fanatique, et non, par l’adoption,
par exemple, d’une idéologie ultragauchiste ou fasciste ?
Le politologue spécialiste de
l’islam Olivier Roy1 parle d’une « révolte générationnelle
nihiliste ». Il estime que ce n’est pas l’islam qui s’est radicalisé, mais les
jeunes radicaux qui se sont islamisés, et que ceux-ci auraient tout aussi bien
pu jeter leur dévolu sur une autre idéologie. Il ajoute que « le terrorisme n’est pas une conséquence du salafisme ».
Quant à l’efficacité du discours salafiste, Roy l’explique par sa valorisation,
chez ces jeunes, de ce qui devrait au contraire les déprécier, à savoir leur
ignorance de la religion musulmane. Cette impéritie devient un gage
d’innocence : ce que tes parents t’ont transmis n’est pas le véritable
islam (l’absence de fanatisme dans la foi des parents témoigne de la
dégénérescence de leur croyance) ; nous allons t’enseigner la vraie Voie
de Mahomet, et tu la comprendras mieux qu’eux parce que tu n’es pas contaminé
par un islam corrompu. En les sortant symboliquement de leur indigence
culturelle, les salafistes font accéder ces jeunes au rôle de détenteurs et de
passeurs de la vérité divine. On comprend, dès lors, la perte chez ces derniers
de tout sentiment de respect pour leurs parents, et l’imminence de leur rupture
avec la famille.
La fabrique des crétins?
Que certains jeunes Français, de
culture musulmane ou convertis, mus par un mélange de malaise et de haine
diffusé notamment par les réseaux sociaux, se soient saisis de la religion
musulmane pour donner un semblant de sens à leur révolte est bien sûr tout à
fait probable. Cependant, à considérer cette radicalisation comme un phénomène
uniquement générationnel et propre aux sociétés occidentales (ce sont nos
jeunes, et c’est notre système qui en a fait des djihadistes, entend-on
parfois), sans tenir compte de l’environnement mondial qui voit la sphère
islamique se radicaliser un peu partout dans le monde, revient à considérer, à
l’instar d’Edwy Plenel, le problème du djihadisme en France comme
franco-français. Est-il si évident que des jeunes de banlieue ne subissent pas
(ou très peu) l’onde de choc produite par la vague djihadiste mondiale ?
Olivier Roy signale que beaucoup de ces jeunes ignorent pratiquement tout de
l’islam. Je veux bien le croire, mais est-ce significatif ? Nombre de
soixante-huitards et post-soixante-huitards se sont engagés dans des combats
gauchistes ou communistes sans avoir lu Marx.
Étant donné la prégnance exercée,
aujourd’hui encore sur nombre d’esprits, par l’idéologie tiers-mondiste, on ne
s’étonnera pas de voir des tenants de celle-ci se mêler du débat. Ainsi, pour
contester la vision d’Olivier Roy, le directeur de recherche au CNRS, François
Burgat2, invoque-t-il la mémoire de la colonisation :
voir « dans les djihadistes français “des pieds nickelés” “nihilistes”,
des individus invertébrés totalement coupés de leur milieu, ne permet pas […]
de penser la responsabilité – essentielle – des non-musulmans. Olivier Roy
énonce d’une manière bien peu convaincante le postulat de cette imperméabilité
supposée des djihadistes vis-à-vis des stigmatisations en tous genres subies
par leurs coreligionnaires […]. La colonisation ? Ils ne l’ont pas connue ! Nos
bombes ? Elles n’ont rien à voir avec les leurs ! Le monde musulman ? Ils ne le
connaissent pas ! » Et Burgat d’ajouter, comme on pouvait s’y
attendre : « Je considère que nous sommes en réalité les
partenaires indissociables de cette violence trop simplement qualifiée
d’“islamique” par les uns, de “nihiliste” par les autres. […] Le recours à la
violence sectaire fait donc suite à des dysfonctionnements majeurs du
“vivre-ensemble” européen ou oriental qui poussent ces individus à la rupture.
[…] La question n’est donc pas pour moi de combattre les djihadistes mais d’arrêter de les fabriquer. »
L’
« indigénisation » de la République
Et voilà : les milliers de
djihadistes français ne sont que le produit de nos dysfonctionnements
postcoloniaux… Question : s’il s’agit d’une réponse à la situation
postcoloniale dans laquelle les musulmans se sentent étouffés, d’où vient,
comme le demande Olivier Roy, que les djihadistes « tuent bien plus
“d’hérétiques” que de “croisés”, sans même voir que nombre de ces “hérétiques”,
en l’occurrence les chiites pro-iraniens, partagent leur rejet d’Israël et leur
haine de l’impérialisme occidental (ce que Burgat ne peut expliquer, à moins de
parler de malentendu ou d’aliénation au sens marxiste) ».3 Question
subsidiaire : qu’en est-il des djihadistes belges, allemands ou
hollandais, citoyens de pays où il n’existe pas de contentieux colonial avec le
monde arabe ?
N’est-il pas évident, comme le
dit Gilles Kepel, que si l’on veut comprendre ce nouveau terrorisme qui sévit
en Europe de l’Ouest il faut d’abord prendre en compte la radicalisation de
l’islam qui bouleverse le monde musulman et mesurer l’influence du discours
salafiste hégémonique exporté dans les banlieues ? Mais cette démarche se
heurte à notre interdit idéologique : la volonté, d’un côté, de diluer le
djihadisme dans une radicalisation « nihiliste » somme toute « banale », de
l’autre, de l’expliquer par des « dysfonctionnements majeurs du
“vivre-ensemble” européen », témoigne de notre peur, encore et toujours, d’être
accusé d’islamophobie. Une fois de plus, nous nous égarons dans le déni et
l’autocensure ; nous écartons toute interrogation quant à l’utilisation
idéologique de l’islamisme ; nous excluons l’analyse critique d’un
phénomène qui contredit notre vision dominants / dominés ; nous refusons
de voir combien le djihadisme, par l’exportation en Europe de sa dynamique
salafiste, incite à la contestation violente de nos valeurs démocratiques. Et
une fois de plus, nous choisissons de mettre en cause notre culture « blanche
néocoloniale » que nous voulons à tout prix tenir pour responsable de la
radicalité dans laquelle s’est engouffrée une frange de la jeunesse française
de culture musulmane, sans voir que nous nous rendons complices des religieux salafistes et des Indigènes de la
République dans leur projet de destruction de la démocratie laïque.
Danièle Obono : le droit au racisme inversé ?
Quand on y croit, on y va...
Danièle Obono est la seule élue
parisienne de la "France insoumise". Issue de la
"diversité", elle se veut la porte-parole (une de plus !) de la
lutte contre les discriminations sociales et culturelles.
Elle vient de créer la polémique
en refusant d'affirmer son patriotisme lors d'une émission radiophonique (les
grosses têtes sur RTL, en juin dernier), en réfutant la
Marseillaise et en renouvellant son soutien à un groupe de
rappeurs-niqueurs qui meuglait "nique la France" il y a
quelques années (Le groupe... "Zep" !). Rien de bien nouveau
dans l'hexagone, où le sans-gêne est désormais de mise parmi nos élites issues
de l'immigration.
Or les attentats sont passés par
là, et certains commencent à sortir de l'autisme pour comprendre le
conditionnement au rejet de la république pratiqué sur les jeunes de banlieue
(entre autres) par les rappeurs islamistes depuis plusieurs années. Merah, les
frères Kouachi, Salah Abdeslam et Mohamed Abrini n'écoutaient pas du Claude
François avec leurs oreillettes de leurs smartphones... Danièle Obono partage
avec eux ses goûts musicaux doûteux, et pas seulement. Elle a refusé de
manifester après les attentats de Charlie-hebdo, et appelle à une
"insurrection populaire" plus ethnique que sociale. Il y a deux ans,
l'auteur de l'article présent dans le quartier de Belleville (Paris
10ème/19ème) assista à une manifestation contre la "précarité" où
quelques centaines de femmes voilées encadrées par leurs maris barbus
scandaient des slogans contre la baisse des aides sociales, en mélangeant un
mauvais français avec de l'argot arabe. On était loin des défilés
cégétistes d'il y a trente ans...
Notre Louise Michel version tresses
rastas est pourtant bien loin d'être elle-même une discriminée. Fille
d'un ponte de la banque Paribas de son Gabon natal (donc de la Françafrique
qu'elle dénonce dans la série faites ce que je dis, pas ce
que ja fais...), réfugiée en France quand son paternel s'est brouillé avec
tonton Omar Bongo, elle a étudié à la Sorbonne et travaille dans une
médiathèque parisienne. Comme victime sociale, il y a pire.
Pour passer le temps, elle a
milité. Chez les idiots utiles d'extrême-gauche (NPA), les néo-fascistes
communautaires (indigènes de la république) puis aux "insoumis". On
voit mal le lien entre cette conformiste et suiviste demoiselle et
l'insoumission... Il est vrai que l'on rencontre peu d'écorchés vifs parmi les
militants de Mélenchon, seulement des permanents syndicaux et des profs en
vacances. Libre à Dany de les fréquenter, eux, plutôt que l'UPR ou le FN. A
chacun ses combats.
Dans son cas, c'est celui de la
synthèse de cette gauche bobo anti-patriote, consumériste, sans morale
(d'ailleurs Danièle n'est pas musulmane à priori !), conditionnée par les inrocks et libération.
Ces gens détestent la France profonde et la république car ils sont incapables
de se remettre en question. Danièle Obono, comme Saidou le chanteur niqueur de
"français", refuse de faire un pas vers l'autre quand il est
différent, mais on ne doit pas la taxer de raciste. Dans d'autres pays, les
électeurs l'auraient envoyer promener ; ailleurs, on lui aurait retiré ses
papiers. Mais en France, rien n'est pareil. L'immigré est mis en avant tant qu'il
reste à sa place et qu'il refuse de s'intégrer (voir Jean-Claude Milner sur
le sujet). Les bobos socialos de Paris 5ème aiment la musique de ces gens
tant qu'ils résident loin de leur immeuble hausmannien.
Danièle Obono a d'ailleurs plus
le look d'une choriste de la compagnie créole que d'une Rosa
Parks, dont elle n'a ni le courage ni les mêmes origines modestes. Devenue la
députée d'une bande de bobos parisiens dont elle est désormais la potiche, elle
n'a aucune légitimité à parler au nom des exclus. Pire, elle encourage les
préjugés envers les jeunes de la diversité qui, eux, souhaitent s'intégrer,
travailler et élever leurs enfants en France. Qu'elle fiche la paix aux
"pauvres" et retourne gérer les placements de son papa à la BNP
Paribas. En attendant qu'elle évolue dans ses goûts musicaux, recommandons-lui
cette chanson vintage plus adaptée à sa personnalité que le
gangsta-rap :
Le massacre raciste de Marseille : Le diagnostic
d’Abdelghani Merah associé à celui de... Manuel Valls !
Deux victimes de plus, ce qui
porte à 240 le nombre de pauvres gens massacrés au nom des fous d'Allah, en
fait par les fous tout court.
Comme d'habitude, le
"terroriste" de Marseille était un délinquant archi-récidiviste,
clandestin comme il se doit, originaire d'Algérie (où il était sans doute aussi
recherché par divers délits), qui sévissait en France depuis douze ans (!). Il
devait fatalement passer à l'acte, et c'est sous couvert du jihadisme
qu'il a choisi de "partir" vers le paradis promis aux guerriers de
dieu. Sauf que pour être un martyr, il faut mourir les armes à la main sur un
champs de bataille. Trop lâche et trop bête pour périr en homme, il a tué deux
pauvres demoiselles, des "babtous", étrangères à sa sous-culture et
proies faciles. Deux crimes racistes, fort peu religieux en fait, qui ne font
que confirmer l'analyse du frère ainé de la racaille Mohamed Merah.
Sur BFM-TV, Abdelghani Merah a
tout expliqué. Comment et pourquoi de nombreux jeunes originaires du Maghreb
refusent l'intégration en France, cette terre d'infidèles et de mécréants
humanistes et progressistes. Il a parlé de ses parents "hostiles à la
France post-coloniale", "haineux à l'égard des juifs",
"repliés sur l'islam conservateur" etc.
Des gens qui ont oublié la
générosité de leur pays d'accueil, les logements avec le confort, les soins médicaux
gratuits, les allocations... Et qui ont en plus élevés leurs enfants dans la
haine des "kouffars" franchouillards. Bref, des gens qui n'avaient
rien à faire là, comme leur fils ainé a fini par le comprendre en s'extirpant
de son "clan" d'arriérés. Car heureusement, beaucoup de jeunes issus
des "quartiers" rejettent l'idéologie médiévale salafiste en lui
préférant la civilisation. Mais hélas, beaucoup d'autres ne choisissent pas
cette voie, à l'image des deux mille jihadistes français partis en découdre au
moyen-Orient.
Pour en revenir à notre racaille
galvanisée à la haine du petit blanc éduqué, sensé et ouvert d'esprit,
constatons que le lascar n'était qu'une énième conséquence de l'impuissance de
ce qui reste de l'état français. Douze ans de clandestinité et de délinquance,
entrecoupée de petits boulots au noir. Une absence totale de volonté de
s'intégrer en Europe, une haine envers ce qui lui est différent et qu'il
considère comme inférieur (si ce n'est pas du racisme, alors où est le racisme ?),
des pouvoirs publics incapables de l'expulser, qui se renvoient la balle quand
ils ne soutiennent pas ce genre de voyou (c'est le cas dans certaines communes
gérées par l'ultra-gauche). Sur ce dernier point, on attend les réactions
indignées du MRAP, de la ligue des droits de l'homme, de Mélenchon et
compagnie : il n'y avait rien sur leur blog ce 2 octobre pour condamner
l'acte ignoble du terroriste algérien.
D'ailleurs, notre ex-premier flic
de France, Manuel Valls, ne s'y est pas trompé. Ce mardi 3 octobre, il a
fustigé cette "France insoumise" noyautée par les
islamo-gauchistes, complaisante envers les salafistes et les
islamo-racailles :
A l'image de la très sectaire
Danielle Obono, autant électoraliste que militante, timorée sur le sujet de la
radicalisation des jeunes, mais offensive sur les "violences
policières" et autres "discriminations" à l'égard des femmes
voilées et des barbus. Nous sommes loin, très loin du PCF ouvrier (et...
réellement insoumis) à l'ancienne, patriote et athée, qui assumait ses idées.
Le hasard a voulu que youtube supprime une excellente petite
vidéo où un vieux militant à béret fustigeait une islamiste voilée de la liste
de droite aux élections municipales : pour ne pas donner matière à
réflexion au populo ? Pour faire comprendre que seul le FN a le monopole
du sujet ?
Manuel Valls a entièrement
raison, et les actes du barbare algérien de Marseille en témoigne. On voit mal
en quoi nos prétendus gauchistes seraient des "insoumis", puisqu'ils
se plient à la loi des cités et à la soumission de l'islam radical, quand ils
ne vivent pas dans de confortables pavillons en province, d'où ils peuvent
lancer leurs appels à la révolte en toute quiétude...
Mais revenons-en à notre terroriste.
A l'affut de ce type d'aubaine, l'armée des tarés, Daesch, a revendiqué ce
pseudo-attentat. Que ces gens s'occupent des vierges du paradis d'Allah plutôt
que des actes de délinquance des voyous racistes qui sont une insulte, comme
eux d'ailleurs, à la religion. Quarante ans de droits de l'hommisme, de
tolérance bon marché et de laxisme calculé ont produit des Mohamed Merah, des
frères Kouachi, des tueurs en camion (le tunisien était aussi en situation
irrégulière !) et des égorgeurs à Marseille. Ceux qui ont ouvert nos
frontières, désorganisé l'état, empêché notre police de travailler, refusé
d'expulser les délinquants clandestins sont les véritables responsables moraux
de la mort des deux jeunes femmes à Marseille ce 1er octobre 2017.
Laissons la religion à sa place,
et regardons les réalités en face. Aux citoyens de sortir de l'apathie et de
devenir enfin un peu courageux, en retournant voter aux élections avec cran et
fermeté, en évitant tartuffes et démagogues. En arrêtant aussi de tourner la tête
dans la rue, en pensant que les attentats cela n'arrive qu'aux autres. Tout le
monde ne peut pas émigrer en Pologne pour échapper aux racailles des villes
françaises. Un peu de lucidité, SVP !
Dépitée Obono - Chroniques de
l’Assemblée
par Elena Mangusta
jeudi 28 septembre 2017
Préambule : Je
préviens mes lecteurs que le texte qui suit évoquant négativement une personne
noire (« black, » « de couleur » ?) ne peut être que
celui d'une épouvantable raciste, citoyenne d'un état raciste colonial, discriminant,
islamophobe, négrophobe et pratiquant l'apartheid...
Voilà, ça c'est fait.
Donc ce jour, l'inénarrable
députée Obono, dont le parcours, le positionnement et les déclarations fleuries
ne sont plus à présenter, a tenté, avec succès, de battre son propre record de
ridicule déjà conséquent, lors d'une intervention fort fine, tant sur le fond
que la forme, à l'Assemblée Nationale.
Je dois dire que, dans d'autres
circonstances et si le sujet n'était si grave et lourd de conséquences,
j'aurais vécu un moment de jouissance intense à voir une sympathisante du PIR
se vautrer à ce point en public tout en essayant de conserver un air taquin,
s'enfoncer aussi pitoyablement dans une démonstration grotesque, ânonnante et
cousue de fil blanc. Un régal.
Mais retour au réel, il s'agit ni
plus ni moins des échanges concernant la loi anti-terrorisme, qui vise à durcir
le texte de 1905 concernant les propos tenus dans les lieux de cultes, et de ce
fait, le rire n'est pas de mise.
Donc la délicieuse Danièle a cru
bon de nous gratifier d'un texte que je me permets de résumer ainsi : le
terrorisme, « çanarienavoiraveclislam » et « si on ferme les
mosquées il faut fermer les églises ».
Tout un programme.
Nous sommes habitués au déni, de
la part d'une certaine frange de la gauche, des liens entre l'idéologie
islamiste, facette intégriste de l'islam, et les actes terroristes, et ce
malgré les origines, les prénoms, les revendications etc des tueurs.
Nous sommes habitués au
victimaire « je suis perquisitionnable » de ce pervers pas pépère
Tariq Ramadan.
Mais ça, on n'avait jamais eu.
Obono a de l'audace, encore de
l'audace, toujours de l'audace, reconnaissons-le.
Ou alors est chargée de faire
diversion d'une actualité lourde par un sketch de variété digne de l'entracte
du bon vieux cinéma de Papa.
Allez savoir.
Dans tous les cas de figure, je
m'interroge : D. Obono serait de profession bibliothécaire malgré le
racisme d'état français, et elle serait également doctorante -traduction, en
train d'essayer de finir une thèse avec vraisemblablement bourses de l'état
colonial raciste à la clé, ....depuis 14 ans.
J'en doute personnellement car ces postes et occupations nécessitent une certaine culture.
Or si il y a bien une absente de cette mémorable intervention, c'est la culture... Voici donc notre députée qui prend la parole de l'air mutin de celle qui va bien nous,.. houps pardon ça c'était avant quand elle signait des pétitions pour la liberté d'expression - du rap hein, pas de Charlie, faut pas déconner-.
Elle a ses petites notes, qu'elle
déchiffre mal. Elle essaie de la jouer rebelle ironique mais reste hésitante,
bafouille, bref elle n'est pas douée à l'oral, on compatit.
Le sujet ? La fermeture de
lieux de culte en cas de propos -ou idéologie- haineux etc. D'entrée, Obono
nous fait comprendre qu'on ne la lui fait pas. La loi vise les mosquées, hein,
hypocrisie de l'état colonial.
Et elle est formelle, dans toutes
les auditions qu'ils ont fait sur le terrorisme, le « facteur
religieux » est à la marge, vraiment à la marge, loin derrière, j'imagine,
les discriminations » etc etc.
Les études du PIR. Ambiance.
Mais voici la cerise : Obono
a donc pris le temps d'éplucher l'Ancien Testament, oh, ah, et y a découvert
qu'il y avait de la violence aussi, sans blague.
Les petits notes c'est pour ça.
Personne n'a donc dit à la
députée Obono apparemment que le principe de laïcité exclut déjà toute exégèse
de textes religieux à l'Assemblée Nationale. Ou bien elle est passée outre.
Donc elle nous gratifie de
quelques extraits, dont elle est la seule à penser qu'ils constituent un scoop.
Et conclut brillamment qu'avec une telle loi des églises peuvent être fermées
aussi si des prêtres y tiennent de tels propos, et que « donc »,
attention, c'est la preuve que la loi à venir est attentatoire aux libertés
fondamentales patati patata.
Et là j'ai envie de dire....
Elle sort d'OU la
meuf ?????!!!!!!
Elle a compris le problème ou
pas ?
Elle a compris qu'on s'en balance
de ce qu'il y a dans de vieux bouquins pouilleux, que tout le monde, sauf elle,
sait que l'Ancien Testament ça rigole pas tous les jours, que tout le monde,
sauf elle – et là c'est une anti-cléricale farouche qui parle-, sait que les
prêches catholiques sont basés essentiellement sur les évangiles et qu'à part
peut-être Mgr Lefebvre plus personne ne fait raisonner les trompettes de
Jericho depuis un bail ?
Elle a été chercher sur wiki
« sécularisation », « Réforme », « Vatican 2 »
etc, bref elle a une notion vague de l'aggiornamento qui a été fait et qui
manque précisément à l'islam ?
Elle sait que les prières des
synagogues commencent toujours par une bénédiction pour la République Française
qui la première leur a donné le titre de citoyen à part entière ?
Elle a compris que si les
terroristes s'appelaient David, Samuel ou Christian, venaient de Saint-Trifouillis
ou de Tel-Aviv, on serait sur les dents en train d'éplucher là, oui, la Torah
et l'Epitre aux Corinthiens pour essayer de comprendre où ça coince ?
Elle sait que le terrorisme
islamiste tue partout dans le monde, selon la même idéologie mortifère et dans
des pays qui ne sont ni très « post-coloniaux », ni indécemment
laïques ? Elle sait que, même des musulmans laïques, dénoncent les
intégristes qui répandent une lecture fondamentaliste des textes sacrés
islamiques ?
Elle sait que, si par extraordinaire
il arrivait que l'on tombe sur un « Lefebvre » exalté appelant au
meurtre des sarrasins et des israélites, ça ne nous ferait ni chaud ni froid
que l'on ferme son lieu d'exercice et même on trouverait ça bien, quand bien
même il n'y aurait pas -encore-mort d'homme ?
Au moment où j'hésitais entre le
rire et les larmes, le président de séance a eu pitié et a mis fin à
l'intervention.
Que l'on devienne députée sans
connaissance du pays et avec des lacunes culturelles graves, passe encore, elle
n'est pas la seule et encore moins depuis juin 2017, je dis ça, je dis rien.
Que l'on prenne la parole à
l'Assemblée Nationale sur un sujet qu'on ne maîtrise pas, dans une approche
aussi idéologique qu'inculte et plus proche du niveau d'un exposé de 6ème par contre....
Mais bon, je dois être raciste en
fait.
PS. Je rajouterai également pour
mes amis F.I. que clairement cette femme a passé les bornes et ne peut plus, ne
doit plus, être considérée comme faisant partie de votre mouvement sous peine
de déshonneur et que partant mes propos ne visent qu’elle.
L’honneur perdu de Sonia Nour
(06.10.2017)
par Elena Mangusta
vendredi 6 octobre 2017
Pour la première fois semble-t-il
un mouvement général d'indignation, tous bords confondus, se fait jour autour
des propos tenus par une collaboratrice du maire de La Courneuve sur l'attentat
islamiste de Marseille, et la traditionnelle défense qui consiste à hurler à la
« fachosphère » ne semble plus faire illusion.
Rappelons les termes du message publié sur les réseaux et qui a mis le feu aux poudres :
"Quand un martyr égorge une femme et poignarde une autre, là ça fait du bruit. Terrorisme, du sang, civilisation blablabla.. Par contre que le terrorisme patriarcal nous tue tous les deux jours, on l'entend moins votre grande gueule"
Auquel s'ajoutent d'autres publications plus anciennes, qui trahissent un profond rejet pour ne pas dire une haine, de la France "raciste, homophobe,(...) communautaire et consaguine", qu'au final Me Nour "emmerde".
Disons-le tout de suite, oui bien
sûr la fachosphère est déchaînée, a lâché ses chiens immondes, l'occasion qui
lui est donnée par S. Nour est trop belle. La Meute infecte, à dénoncer sans
répit.
Mais nous entendons aussi,
nettement et massivement, des voix simplement citoyennes, issues parfois du propre
parti politique de S.N. et auxquelles, dans ce dernier cas, il faut rendre
hommage pour leur intégrité intellectuelle.
Sans entrer dans le vif d'un
débat qui est déjà présent partout ailleurs, quelques réflexions qui viennent
spontanément à la lecture des journaux et réseaux
Comme pour l'affaire Meklat, il
semble que politiques et médias « découvrent » l'existence d'une
certaine frange de population haineuse et anti-républicaine.
Cela en dit long.
Car quasiment n'importe quel
professeur, policier, pompier, travailleur social, urgentiste etc pourrait vous
le dire depuis longtemps.
S.N. n'est pas un cas isolé, ils
sont des milliers. Elle a d'ailleurs un comité de soutien. Si si.
Et cette frange n'est pas
constituée que de damnés de la terre et de désespérés, loin de là, elle a ses
idéologues, ses penseurs, ses blogueurs, ses bourgeois, souvent issus de nos
universités socio-psycho etc, et casés bien au chaud à des postes tranquilles,
rémunérés par cette république qu'ils exècrent. Sans que personne ne dénonce le
paradoxe ni le manque de crédibilité.
Ils sont difficiles à ignorer
pourtant, on les retrouve sans faillir dans tous les groupuscules de la même
eau, qu'on peut citer les yeux fermés.
Vérifiez par vous-mêmes, dans les profils et allégeances de ces personnes, vous trouverez dans 99% des cas le PIR et toute la mafia pro-indigéniste, le BDS et toute la mafia pro-palestinienne, le CCIF et toute la mafia pro-islamiste, Mwazi et toute la mafia intersectionnelle, plus quelques accointances politiques.
Ils ont fait Socio à Paris VIII,
Sciences Po à Aix, islamophobie première langue à Lyon.
Ce serait donc une terrible
erreur de faire de Sonia N. un bouc émissaire, elle n'est qu'une tête
d'épingle, et pas la plus pensante certainement, dans une nébuleuse nauséabonde,
à combattre dans son ensemble.
Ses propos sont condamnables, que la loi passe, c'est tout. Le lynchage ne doit plus faire partie de notre civilisation.
Deuxième point, « je ne
comprends pas »...
Le mal est tellement avancé
qu'ils ne « comprennent pas »..
Ils suintent la haine par tous
leurs pores. Bouteldja, les dents serrés et le regard vipérin, nous menace sans
vergogne, nous avertit sur des plateaux de télévision de nous adapter, nous,
les « blanc », et fissa, pendant qu'elle daigne encore nous parler
car après cela sera trop tard pour nous et nos enfants, comprenez ce que vous
voulez.... Marwan Muhammad nous théorise sous sourciller le suprémacisme
islamiste, Mwazi nous racialise le féminisme « interdit aux blancs »,
Ramadan, plus subtil, nous vend sa « respiritualisation de
l'Occident »
Mais ils ne « comprennent pas » qu'on se fâche. Fâchés ? Fachos !
Dans le cas présent, et bien
avant le scandale récent, même chose, aucun mot n'est assez dur ni assez
hautain pour le pays, cette France « homophobe, islamophobe, raciste
etc », on est en boucle là-dessus. Jusqu'au sabordage final par ce message
désastreux, ce regard sur l'attentat par les yeux de l'assassin mais....Sonia
N. ne comprend pas le problème.
Elle s'indigne de la sanction,
avec des mots d'adolescente, « qu 'est-ce que j'ai dit ? »,
« je ne comprends pas qu'un maire, communiste de surcroît... », quand
même, il ne faut pas exagérer, être suspendue de son emploi juste pour ça etc
etc
Elle pousse l'inconscience et
l'impudence jusqu'à oser dire, dans les grandes lignes et quand le temps se
couvre, « vous n'avez rien compris bande d'imbéciles, j'ai pas dit ce que
j'ai dit et en plus c'est pas juste, je suis enceinte »....
Enceinte. Sérieusement ...Quand
ce qui a choqué est aussi son manque d'empathie total pour les deux jeunes
filles assassinées, qui ne seront jamais enceintes, elles.
Il est donc intéressant de ce
fait, de se poser la question. Pourquoi une telle absence de conscience du sens
et de la portée de ses paroles ?
La réponse est pourtant simple et
elle l'a donnée elle-même.
« Je ne comprends pas qu'un
maire.... » Tout est dit.
Un maire qui réagit, l'application éventuellement de la loi purement et simplement, on n'a pas l'habitude, on a perdu l'habitude.
Nous avons perdu l'habitude de dire nos valeurs, d'appliquer nos lois, de donner le cadre, les limites et les repères, de lier liberté et responsabilité. C'est tout
Ce qui nous donne cette génération qui ne voit pas la différence entre Dieudonné et Charlie, ni entre un assassin et un révolutionnaire, entre un terroriste et un résistant.
Troisième et dernier point,
rétropédalage et manipulation du discours.
On s'aperçoit très vite en fait
que, quand on tape du poing sur la table, calmement mais fermement, ça
s'écroule vite fait en face. Après un passage de déni, « je n'ai pas dit
ça », « vous ne comprenez pas » « c'est de l'humour, un
double maléfique » etc, auquel nous avons eu droit déjà dans l'affaire
Meklat, ça s'enfuit, ça pleure, ça s'embrouille et ça tient mal la route.
Retour sur le « comité de
soutien » de S.N., avec des soutiens comme cela, soyons clairs, pas besoin
d'ennemis.
La dame a elle-même doctement expliqué que « martyr » ce n'était pas ce qu'on croyait et que le problème venait du fait qu'on manquait de savoir universitaire.
Le comité en rajoute une couche, nous dit qu'on a besoin d'un cours de français et brandit le dictionnaire : « martyr c'est quelqu'un qui meurt pour sa cause ou sa foi », donc voilà c'est bien le cas, elle n'a dit que la vérité …..
Cela serait comique si ce n'était
pas si grave et triste.
Cours de français donc :
entre « qui meurt » et « qui tue » (en mourant
accessoirement), il y a une sacrée nuance. Le Larousse nous donne une
définition classique (pas la meilleure de plus), issue pour nous essentiellement
de l'histoire chrétienne.
Déjà c'est un peu gros. Mais de plus, de qui se moque-t-on ?
Sonia N. est de tous les combats on l'a dit, elle fraye notamment avec toute la mouvance « pro-palestinienne » trop souvent en fait pro-Hamas et elle a été à l'université.
Elle connaît PARFAITEMENT le sens de ce mot « martyr » dans le monde islamiste, la vénération de l'assassin, la confusion orchestrée du sens, et son emploi ici n'est pas anodin ni involontaire, il délivre un message, clair, le « martyr » n'est pas un vulgaire assassin, il a tué pour « sa cause, sa foi ». (hum hum et quelle « foi » me souffle au passage mon double maléfique, je croyais que « çanavaitrienàvoiravec »... ?)
Et ce message est bien évidemment
impardonnable et constitue, oui, une apologie du terrorisme qui doit être
sanctionnée.
Sans pour autant tomber nous aussi dans la fatwa haineuse.
Non au fascisme, brun, vert ou rouge.
Le plan Kalergi : génocide des peuples européens
(9.10.2015)
par dadoux
vendredi 9 octobre 2015
L’immigration de masse est un
phénomène dont les causes sont habilement cachées par le Système, et la
propagande « multiethnique » s’efforce de nous persuader qu’elle est
inévitable. Dans cet article, nous voulons vous démontrer une fois pour toute
que cette immigration n’est pas un phénomène spontané. Ce que l’on voudrait
nous faire croire comme étant une conséquence inéluctable de l’histoire est en
réalité un plan étudié sur papier et préparé depuis des dizaines d’années pour
détruire complètement le visage du Vieux continent.
LA PANEUROPE
Peu de gens savent qu’un des
principaux protagonistes du processus européen est aussi celui qui a planifié
et programmé le génocide des peuples européens. Il s’agit d’un obscur
personnage dont les masses ignorent l’existence, mais que les
« puissants » considèrent comme étant le père fondateur de l’Union
Européenne. Son nom est Richard Coudenhove Kalergi. En coulisse, loin des
projecteurs, il a réussi a attirer dans ses filets les plus importants chefs
d’Etat. Ils soutiendront et feront la promotion de son projet d’unification
européenne [1]. En 1922, il fonda à Vienne le mouvement
« Paneuropéen », qui visait l’instauration d’un Nouvel Ordre Mondial
basé sur une Fédération de Nations dirigée par les Etats-Unis. L’unification de
l’Europe aurait été le premier pas vers un unique Gouvernement Mondial. Avec la
montée du fascisme en Europe, le Plan a du être momentanément stoppé, et
l’Union Paneuropéenne contrainte de se dissoudre. Mais, après la seconde guerre
mondiale, Kalergi, grâce à une frénétique et infatigable activité, grâce aux
appuis de Winston Churchill, de la loge maçonnique B’nai B’rith et d’importants
quotidiens comme le New York Times, réussit à faire accepter son projet au
gouvernement des USA.
L’ESSENCE DU PLAN KALERGI
Dans son livre « Praktischer
Idealismus », Kalergi déclare que les habitants des futurs « Etats
Unis d’Europe » ne seront plus les peuples originaires du Vieux Continent,
mais plutôt une sorte de sous-humanité bestiale issue de mélanges raciaux. Il
affirmait, sans demi-mesure, qu’il était nécessaire de « croiser »
les peuples européens avec les Asiatiques et les Noirs, pour créer un troupeau
multi-ethnique sans qualités spécifiques et facile à dominer pour les élites au
pouvoir.
Voilà comment Gerd Honsik décrit
l’essence du Plan Kalergi :
« L’homme du futur sera
de sang mêlé. La future race eurasiato-negroïde, très semblable aux anciens
Egyptiens, remplacera la multiplicité des peuples [...] [2]
Kalergi proclama qu’il fallait
abolir le droit à l’autodétermination des peuples et, successivement, éliminer
les nations en utilisant les mouvements ethniques séparatistes ou l’immigration
allogène de masse.
Pour que les élites puissent
dominer l’Europe, il prévoyait de transformer les peuples homogènes en un
peuple métissé ; il attribuait aux métis des caractéristiques de cruauté
et d’infidélité, entre autres. Ce peuple, selon lui, devait être créé et ce
nouveau peuple métissé permettrait à l’élite de lui être supérieure.
En éliminant d’abord la
démocratie, à savoir le pouvoir du peuple, et ensuite le peuple lui-même avec
le métissage, les Blancs devaient être remplacés par une race métissée facile à
dominer.
En abolissant le principe
d’égalité de tous devant la loi et en préservant les minorités de toute
critique, avec des lois extraordinaires les protégeant, on réussirait à
contrôler les masses. Les politiques de l’époque ont écouté Kalergi, les
puissances occidentales se sont basées sur son Plan, les journaux et les
services secrets américains ont financé ses projets. Les leaders de la
politique européenne savent bien que c’est lui l’instigateur de cette Europe
dirigée par Bruxelles et Maastricht. Kalergi, inconnu de l’opinion publique,
[...] est considéré comme le père de Maastricht et du multiculturalisme. Ce qui
est révolutionnaire dans son Plan, est qu’il ne préconise pas un génocide pour
atteindre le pouvoir, mais qu’il prévoit de créer des
« sous-humains » qui, en raison de caractéristiques négatives comme
[l'incapacité] et l’instabilité, toléreront et accepteront cette « noble
race » [3] (ndt noble race = élite).
DE KALERGI À NOS JOURS
Bien qu’aucun livre d’école ne
parle de Kalergi, ce sont ses idées qui ont inspiré l’Union Européenne
d’aujourd’hui. Sa conviction que les peuples européens devaient être métissés
avec les Noirs et les Asiatiques pour détruire leur identité et créer une
unique race métissée, est à la base de toute la politique européenne face à
l’intégration et à la défense des minorités.
Tout cela n’est pas décidé pour
des raisons humanitaires. Ces directives sont promulguées, avec une
détermination impitoyable, pour réaliser le plus grand génocide de l’histoire.
Le prix européen
Coudenhove-Kalergi a été institué en son honneur. Tous les deux ans, il
récompense les européistes qui se sont particuliè- rement distingués dans la
poursuite de son Plan criminel. Parmi eux, nous trouvons des personnes du
calibre d’Angela Merkel ou d’Herman van Rompuy.
La Société Européenne
Coudenhove-Kalergi a décerné le premier prix européen à Angela Merkel en 2010.
Le 16 novembre 2012 le prix
Coudenhove-Kalergi a été décerné au président du Conseil européen Herman von
Rompuy pendant un congrès spécial qui s’est déroulé à Vienne pour célébrer les
90 ans du mouvement paneuropéen. Derrière lui on pouvait voir le symbole de
l’union paneuropéenne : une croix rouge qui domine un soleil doré, symbole
qui était celui de l’ordre de la Rose-Croix.
L’ONU pousse au génocide par ses
constantes exhortations à accueillir des millions d’immigrés pour compenser la
baisse de natalité en Europe. Un rapport de la « Population Division »
des Nations Unies à New-York (datant de janvier 2000), est intitulé :
« Migrations de remplacement : une solution pour les populations
vieillissantes et en déclin ».
Selon ce rapport, l’Europe aurait
besoin d’ici 2025 de 159 millions d’immigrés. On se demande comment il est
possible de faire des estimations aussi précises, à moins que l’immigration ait
été prévue et étudiée « sur papier ».
En fait, il est sûr que la baisse
de natalité chez nous pourrait facilement être inversée avec des mesures adaptées
de soutien aux familles. Et il est tout aussi évident que ça n’est pas avec
l’apport d’un patrimoine génétique différent que l’on protègera le patrimoine
génétique européen, et qu’en agissant ainsi, on accélère sa disparition.
Ainsi, l’unique but de ces
mesures est de dénaturer complètement un peuple, de le transformer en un
ensemble d’individus sans plus aucune cohésion ethnique, historique et
culturelle.
Bref, les thèses du Plan Kalergi
ont constitué et constituent jusqu’à aujourd’hui la base de la politique
officielle des gouvernements qui poussent au génocide des peuples européens à
travers l’immigration de masse.
G.Brock Chisholm, ex-directeur de
l’OMS, nous montre qu’il a parfaitement appris la leçon de Kalergi quand il
affirme :
« Ce que les gens doivent
développer en tous lieux, est le contrôle des naissances ET les mariages mixtes
(interraciaux), dans le but de créer une seule race dans un monde unique et
dépendant d’une autorité centrale » [4]
CONCLUSION
Si nous regardons autour de nous,
le Plan Kalergi semble s’être pleinement réalisé. Nous sommes au-devant d’une
vraie tiersmondialisation de l’Europe.
L’axiome de la « Nouvelle
citoyenneté », c’est le multiculturalisme et le métissage forcé. Les
Européens sont les naufragés du métissage, submergés par des hordes d’immigrés
africains et asiatiques. Les mariages mixtes produisent chaque année des
milliers d’individus métis : les « enfants de Kalergi ».
Sous la double poussée de la
désinformation et de l’abêtissement du peuple, grâce aux moyens de
communication de masse, on a poussé les Européens à renier leurs propres
origines, à oublier leurs propres identités ethniques. Les partisans de la
globalisation s’efforcent de se convaincre que, renoncer à sa propre identité,
est un acte progressiste et humanitaire, que le « racisme » est
erroné, mais uniquement parce qu’ils aimeraient faire de nous des consommateurs
aveugles.
NOTE : (pas traduites en
français, ndt)
[1] Tra i suoi seguaci della
prima ora si incontrano i politici cechi Masarik e Benes, così come il
banchiere Max Warburg che ha messo a sua disposizione i primi 60.000 marchi. Il
cancelliere austriaco Monsignor Ignaz Seipel e il successivo presidente
austriaco Karl Renner si incaricarono successivamente di guidare il movimento
Paneuropa. Kalergi stesso indicava che alti politici francesi approvavano il
suo movimento per reprimere la ripresa della Germania. Così il primo ministro francese Edouard Herriot
e il suo governo, come i leaders britannici di tutti gli ambiti politici e, tra
loro, il redattore capo del Times, Noel Baker, caddero nelle macchinazioni di
questo cospiratore. Infine riuscì ad attrarre Winston Churchill. Nello stesso
anno, quello che più tardi si trasformerà nel genocida ceco di 300.000 tedeschi
dei Sudeti, Edvard Benes, fu nominato presidente onorario. Egli ha
finora quasi disconosciuto Kalergi, ma negoziava anche con Mussolini per
restringere il diritto di autodeterminazione degli austriaci e favorire ancora
di più le nazioni vittoriose, ma fallì. Nell’interminabile lista degli alti
politici del XX secolo, c’è da menzionare particolarmente Konrad Adenauer, l’ex
ministro della giustizia spagnolo, Rios, e John Foster Dulles (EEUU). Senza rispettare i fondamenti della
democrazia e con l’aiuto del New York Times e del New York Herald Tribune,
Kalergi presentò al Congresso Americano il suo piano. Il suo disprezzo
per il governo popolare lo manifestò in una frase del 1966, nella quale ricorda
la sua attività del dopoguerra : << I successivi cinque anni del
movimento Paneuropeo furono dedicati principalmente a questa meta : con la
mobilitazione dei parlamenti si trattava di forzare i governi a costruire la
Paneuropa >>. Aiutato da Robert Schuman, ministro degli esteri francese,
Kalergi riesce a togliere al popolo tedesco la gestione della sua produzione
dell’acciaio, ferro e carbone e la trasferisce a sovranità sovranazionale,
ossia antidemocratica. Appaiono altri nomi : De Gasperi, il traditore
dell’autodeterminazione dei tirolesi del sud, e Spaak, il leader socialista
belga. Finge di voler stabilire la pace tra il popolo tedesco e quello
francese, attraverso gli eredi di Clemenceau, quelli che idearono il piano
genocida di Versailles. E negli anni venti sceglie il colore azzurro per la
bandiera dell’Unione Europea. Il ruolo guida di Kalergi nella creazione
dell’Europa multiculturale e nella restrizione del potere esecutivo dei
parlamenti e dei governi, è evidente ai giorni nostri, e si palesa col
conferimento del premio “Coudenhove Kalergi” dal cancelliere Helmut Kohl come
ringraziamento per seguire questo piano, così come l’elogio e l’adulazione del
potente personaggio da parte del massone e polito europeo il primo ministro del
Lussemburgo, Junker. Nel 1928 si aggiunsero celebri politici e massoni
francesi : Leon Blum (più tardi primo ministro), Aristide Briand, E.
M. Herriot, Loucheur. Tra i suoi associati si incontrava gente molto
diversa come lo scrittore Thomas Mann e il figlio del Kaiser, Otto d’Asburgo.
Tra i suoi promotori, a parte i già menzionati Benes, Masarik e la banca
Warburg, si incontrava anche il massone Churchill, la CIA, la loggia massonica
B’nai B’rith, il “New York Times” e tutta la stampa americana. Kalergi fu il
primo a cui fu assegnato il premio Carlomagno nella località di Aachen ; e
quando lo ricevette Adenauer, Kalergi era presente. Nel 1966 mantiene i
contatti con i suoi collaboratori più importanti. Tutti coloro che sono stati
insigniti di questo premio fanno parte del circolo di Kalergi e della massoneria,
o si sforzarono di rappresentare gli interessi degli USA in Germania. Nell’anno
1948 Kalergi riesce a convertire il “Congresso degli europarlamentari” di
Interlaken in uno strumento per obbligare i governi a tornare a occuparsi della
“questione europea”, vale a dire, a realizzare il suo piano. Proprio allora si
fonda il Consiglio europeo e in cima alla delegazione tedesca troviamo Konrad
Adenauer appoggiato dalla CIA. (Gerd Honsik, “Il Piano Kalergi”)
[2] Kalergi, Praktischer
Idealismus : "L’homme du futur sera le produit de différentes
races. Les races et classes d’aujourd’hui disparaîtront progressivement par
l’élimination des espaces, du temps et des préjugés. La race
eurasienne-négroïde du futur, similaire en apparence aux anciens égyptiens,
remplacera la diversité des peuples et celle desindividus. Plutôt que de
détruire le judaïsme européen, l’Europe, contre sa volonté, éduque ce peuple et
le conduit à son futur statut de leader de ce processus artificiel. Ce n’est
pas surprenant que le peuple qui s’est échappé des ghettos-prisons devienne la
noblesse spirituelle de l’Europe. Ainsi cette attention particulière de
l’Europe a donné naissance à une nouvelle race d’aristocrates. Cela est dû à
l’anéantissement de l’aristocratie féodale européenne qui s’est effondrée au
moment de l’émancipation des juifs [En raison de la révolution
française]."
[3] Honsik, op.cit.
[4] « USA Magazine »,
12/08/1955