Apostat Kabyle : tous les articles (2010-2016)
Apostat Kabyle : Sauvegarde 1
Apostat Kabyle : Sauvegarde 2
Apostat Kabyle : Sauvegarde 3
Apostat Kabyle : Sauvegarde 4
Apostat Kabyle : Sauvegarde 5 - Des femmes contre l'Islam
Apostat Kabyle : Sauvegarde 6
Apostat Kabyle : Sauvegarde 7
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Apostat Kabyle : Sauvegarde 6
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Sommaire de la sauvegarde n° 8 :
Huit ans, violée et jetée sur la route par son "oncle"
France - Qatar (1/2) La France servie sur un plateau
France - Qatar (2/2) La France qui se déshonore
Le génocide au Moyen-Orient
Obama recherche le soutien spirituel des mosquées
Obama veut-il aider à restaurer l'Empire ottoman?
Les mutilations sexuelles en baisse ? L’ONU l’affirme, le cas indonésien l’infirme
Rédacteur en chef de "Al-Quds Al-Arabi" : Ben Laden était seulement un demi-terroriste
Huit
ans, violée et jetée sur la route par son "oncle".
Le viol ignoble [et
non incident, comme mentionné par l'auteur de l'article] s'est
produit à Shebin El Qanater en Egypte.
Un vieux con de 50 ans,
identifié comme étant "l'oncle" Orabo, 'aurait' [expression
du journaliste] violé une enfant de 8 ans et l'a jetée ensuite sur le bord de
la route, pensant l'avoir tuée.
C'est ce que rapporte le
journal arabe "Adostor Al Asly".
"La petite fille,
évanouie, a été transportée à l'hôpital. La police a été informée par l'hôpital
qu'une fillette, identifiée comme Mariam Y. , avait été admise avec des signes
d'épuisement et de viol. La police a déclaré que l'accusé avait brutalement violé
la gamine qu'il a attiré en lui proposant des confiseries.
Elle a été découverte sur le
bord de la route par les résidents de la région qui l'ont transporté à
l'hôpital. L'accusé a été placé en garde à vue pour 15 jours".
Encore un détraqué sexuel, abruti au dogme inhumain du gourou Mahomet, et qui prend cet ignoble et immonde personnage comme modèle. Pour les musulmans, le pédophile Mahomet est le "khatam ar-Rasul", le "sceau des Prophètes", la plus noble créature sur terre, un exemple de moralité, le modèle parfait de la création, celui dont il faut reproduire les moindre faits et gestes pour mériter le paradis-lupanar aux 72 vierges.
Traduction
libre de l'article de Emirates 247.com
Pour aller plus loin et comprendre la psychologie de ce porc :
La France servie sur un
plateau, ou comment brader son patrimoine.
Les Entreprises françaises
qui sont rachetées en totalité ou en partie par des Qataris ne se compte plus.
Vinci
France Télécom
Vivendi
Lagardère
Immeuble Virgin Megastore
Immeuble ancien siège de
HSBC France
Immeuble du Figaro
Immobilier toujours: 35.000
m² sur les Champs-Elysées
Palais de la Méditerranée
(Nice)
Centre de conférences
International Paris
Suez
Total (2%)
EADS (Airbus)
LVMH
Le Tanneur
Télévision (beIN Sport 1 et
beIN Sport2)
Sport Qatar Saint-Germain
PSG
Casino Barrière Croisette de
Cannes
Casino Barrière Prince de
Cannes
Ainsi que différentes
babioles, comme le haras de Bouquetot (Clarbec, Calvados) et le magasin
Printemps Haussmann (acquisition en cours).
Qatar 2ème actionnaire
du groupe Vinci
Dans l'hôtellerie, ce n'est
pas mieux, puisque ces hôtels sont détenus en totalité ou en partie par les
Qataris :
- A Paris:
Royal Monceau
Concorde-Lafayette
Louvre
Lambert
Hôtel d'Evreux
- A Cannes:
Gray d'Albion
Majestic
Martinez
Carlton
En
contrepartie, que gagne la France à être vassale de ce pays aux mœurs moyen-âgeuses
? Les impôts payés par les Qataris ?
même
pas: depuis 2008, les Qataris bénéficient d'un cadeau royal (califal?) de la
part de Nicolas L'Excité, puisqu'ils sont exonérés de taxes sur les plus-values
immobilières.
L'Agité
Sarkozy leur a fait un second cadeau, et d'importance, puisqu'un Qatari ne paie
pas l'impôt sur la fortune durant ses cinq premières années de résidence en
France. C'est-à-dire jamais, vu qu'il n'y réside pas 5 années de suite mais
qu'il y vient en villégiature.
Nicolas
L'Excité a bien soigné ses "amis", comme continue de les soigner
Mollasson-Flamby.
France
- Qatar (2/2) la France qui se déshonore.
La première forfaiture concerne notre belle classe politique (beurk).
Où l'on constate que quand il s'agit de bouffer dans les gamelles dorées, il n'y a pas de clivage droite-gauche, ils se précipitent tous au portillon et sont tous solidaires! Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, entonnent-ils en choeur et à l'unisson!
Belle brochette de traitres
réunis au "Forum de Doha", un forum qui n'est qu'un prétexte pour
ramper, lécher quelques babouches et néanmoins profiter de quelques nonos jetés
par les tortionnaires qataris (leurs employés Philippins qui leurs servent
d'esclaves en savent quelque chose).
Patrick Balkani, Eric Woerth
(qui en est à son 3ème séjour au Qatar), Malek Boutih, mais aussi Michèle Alliot-Marie
et Jean-Luc Drapeau et quelques autres, que du beau monde. Il y manque Harlem
Désir et Cahuzac.
Doha, Qatar. Prêts à vendre
leurs mères ... Où sont vos discours sur la morale publique ?
On est bien naïfs de voter
pour la même racaille depuis une quarantaine d'années, alors qu'ils ne sont au
service que de leurs panses et des racailles du grade supérieur et qu'il sont
prêts à s'aplatir comme des carpettes en oubliant vite tous leur beaux
principes.
Deuxième forfaiture.
On la doit aux membres de
l'Académie des Beaux-Arts, ces vieillards séniles et inutiles, aussi inutiles
que coûteux pour le contribuable. Ils font partie de ces gens qui profitent
grassement des largesses de Marianne, qui disent travailler au bien commun mais
vivent de brigandage et de rapine sur le dos des citoyens. Mais là n'est pas le
plus grave. Leur haute trahison n'est pas dans ce méfait, elle a eu lieu quand
ils ont intronisé Sheikha Mozah ...
Ce qui dérange, ce n'est
évidemment pas la personne, c'est ce que cette réception représente comme
symboles, au pays de Voltaire et de la Déclaration des Droits Humains.
avec Gabriel de Broglie et
Antoine Poncet
Remise de l'épée par 2 vieux
A-cons-démiciens
Dans cette France qui rampe, elle
est pudiquement appellée "La Première Dame du Qatar, Son Altesse
la sheikha Mozah Bint Nasser Al-Missned", alors qu'elle n'est que la 2ème
des trois co-épouses de l'émir, celle qui a toutefois l'immense privilège de
sortir et de voyager avec son maître, car les 2 autres sont confinées dans
leurs palais où il ne doit manquer que les eunuques, et encore, ça reste à
vérifier. La seule des trois à être "habilitée" à paraître en public.
Reçue en grandes pompes dans les dorures de la République, au pays de Voltaire
et des Droits Humains, sans que soit soulevé le problème de la polygamie
et de l'esclavage, c'est dur à avaler.
Fier de sa co-esclave, les 2
autres co-esclaves sont restées au Harem, elles n'ont pas le droit de sortir.
Les Académiciens, comme les politicards, ne dérogent pas à la règle de cette République de plus en plus bananière et pourrie : ils rampent comme des lavettes devant un émir esclavagiste et polygame, ils lèchent les babouches d'une femme qui, pour le dogme mahométan, a moins de valeur qu'un chameau ou qu'une chèvre. Grandeur et décadence.
Du Panthéon jusqu'aux
cimetières des plus petits villages, ils doivent être quelques-uns à se
retourner dans leurs tombes !
Le
génocide au Moyen-Orient
Le sujet me trottait dans la
tête depuis longtemps, je voulais en faire un article. Il a été fait pour moi,
je n'ai eu qu'à le traduire (assez librement, ne m'en tenez pas rigueur).
Le
génocide au Moyen-Orient
par Ralph Peters
Nous sommes témoins
d'assassinats et nos gouvernements sont complices. La destruction implacable
des derniers vestiges de la civilisation judéo-chrétienne du Moyen-Orient est
en bonne voie. Et nous nous taisons.
Captifs du politiquement
politique, nos gouvernements semblent satisfaits face aux crises de
l'immigration radicale et nos dirigeants tordent la vérité pour nier
l'existence du terrorisme islamiste. Pendant ce temps, nos "alliés"
du Moyen-Orient et néanmoins ennemis éradiquent des milliers d'années
d'héritage juif et chrétien. Nos diplomates traitent la persécution comme une
gêne mineure, et au mieux, l'ignorent totalement.
Les exils et les boucheries
ne sont pas nouvelles, mais, dans le sillage du "printemps arabe",
les événements récents ont pourri la situation et donné une sorte
d'habilitation aux fanatiques psychotiques, pour qui la vie humaine n'a aucune
valeur.
C'est la fin du jeu, la
dernière persécution des derniers chrétiens qui
s'accrochent encore aux terres où ils ont vécu pendant 2000 ans. Sauf
pour Israël et d'autres exceptions ailleurs, très rares, les Juifs sont déjà
partis et ont quitté les terres qui les ont nourris depuis les premières années
de leur foi.
Il y a mille ans, il y avait
plus de chrétiens au Moyen-Orient qu'en Europe, et les communautés juives ont
prospéré entre le Nil et le Tigre. Il y a encore un siècle, plus de 20% de la
population de la région était chrétienne, et les Juifs ornaient encore les
villes arabes avec leurs talents.
Aujourd'hui, selon les
estimations, la population chrétienne de la région est à moins de 5% et est en
très forte baisse - et il ne reste plus que 9 millions de Coptes en Egypte
[pour plus de 72 millions de musulmans].
Le berceau du christianisme,
Bethléem, a maintenant une majorité musulmane de près de 80% - un renversement
de situation qui a coïncidé avec la décision de l'Ouest d'accueillir les
terroristes palestiniens comme des "partenaires pour la paix". Il y a
quelques décennies, le Liban avait une majorité chrétienne. Maintenant, avec la
disparition de nombre de chrétiens, ça se passe entre les chiites du Hezbollah
et les fanatiques sunnites.
Méprisée par l'occupation
américaine - comme le gouvernement américain préfère flatter les extrémistes
musulmans [et se plier à leurs exigences] - la population chrétienne d'Irak a
chuté des deux tiers en 10 ans. Et les éléments les plus féroces de
l'insurrection syrienne ne voient pas de place pour les chrétiens dans l'avenir
de la Syrie. Même la Jordanie a du mal à apaiser ses propres islamistes à
réprimer les activités chrétiennes.
Les Juifs, bien sûr, sont
déjà loin.
Mais les pierres des églises
en ruine poussent des cris, et les synagogues disparues hantent les quartiers
délabrés des voisinages arabes.
Si vous lisez le Nouveau
Testament ou si vous étudiez les siècles formateurs du christianisme, il y a
peu de références à d'autres villes de l'ouest à part Rome. Les noms qui
parsèment les épîtres de saint Paul et l'histoire de l'église sont maintenant
aux mains des musulmans : Alexandrie, Damas, Tarse, Carthage, Ephèse, Nicée,
Constantinople et tant d'autres. Même la Mecque et Médine étaient des cités
chrétiennes et juives en plein essor avant les premières djihads.
Mais tout ce qu'ils
possèdent ne suffit pas pour les fanatiques islamistes. Israël doit être effacé
de la terre et les derniers chrétiens doivent en être chassés.
C'est une vieille histoire,
elle touche à sa fin. Nous linceul en est encore à nous excuser de prendre
position, et même d'accepter l'absurde demande arabe à admettre que tous les
échecs des musulmans sont aujourd'hui imputables aux croisades, un bref
intermède où les chrétiens ont occupé une bande côtière à peine plus grande que
celle d'Israël. En fait, c'était les Mongols, puis les Turcs musulmans, qui ont
brisé la civilisation arabe. Et comme pour les conquêtes, les musulmans ont
occupé l'Espagne en totalité ou en partie pendant 800 ans - et brutalisé les
Balkans depuis un demi-millénaire. Les croisades représentent à peine "un rot".
Nous acceptons également les
affirmations extravagantes qui consistent à dire que la
"civilisation" arabe a sauvé les textes classiques qui ont formé
notre civilisation. C'est une absurdité totale. Les hordes arabes qui éclatent
depuis la stérile Arabie à partir du 7ème siècle étaient composées
d'analphabètes. Ils ont conquis [l'actuel Moyen-Orient] à un moment où les
belligérants empires byzantin et perse s'étaient épuisés, les nouveaux
dirigeants ont constaté que les pratiques tribales ne suffisent pas à diriger
les provinces. Alors, ils se sont emparés des bureaucraties existantes,
composées de chrétiens et de juifs de langue grecque. Ce sont ces
fonctionnaires qui ont sauvé les classiques grecs, base de la Renaissance de
l'Europe - et les descendants de ces juifs et chrétiens ont conçu les plus
grands monuments de l'islam.
Oui, certains dirigeants
arabes sont parvenus à valoriser l'apprentissage - mais le monde arabe n'a
jamais produit un Homère, un Platon, un Sophocle ou un Thucydide dont l'attrait
transcende leur culture.
L'islam était une religion
propagée par la guerre. L'islam ne devient "religion de paix" [très
relative] qu'une fois la conquête achevée. Il est vrai que l'Islam a parfois
été plus tolérant envers les minorités que les Européens, mais c'était uniquement
à l'apogée de la puissance musulmane.
Il y a encore une autre
illusion qui est nôtre - alors que l'islam gagne du terrain. L'islam est dans
les cordes, il monte en puissance. Ce que nous avons vu dans les pogroms et
génocides au cours des 150 dernières années a été la résultante d'une foi
triomphante dont les pratiques et les valeurs sont à l'opposé de celles de
l'époque moderne.
Considérez le Moyen-Orient
d'aujourd'hui, en dehors d'Israël. Malgré l'arrivée massive de la richesse
engendrée par le pétrole, il n'y a pas une université de classe mondiale. Rien
qui serait de qualité ou de complexité technologique n'est fabriqué entre le
Maroc et le Pakistan. Pas même l'Arabie Saoudite n'a un système de santé de
premier ordre. La recherche est nulle. Les demandes de brevet sont
statistiquement de zéro. Les femmes sont considérées comme des êtres inférieurs,
occasionnant la perte de la moitié du capital humain de la région. Pas une
seule société arabe n'est basée sur la méritocratie. Et la corruption ravage tout.
Une poignée d'hôtels
fastueux et des centres commerciaux ne font pas une civilisation (en
particulier lorsque la marchandise est entièrement importée). Si les fanatiques
islamistes réussissent dans la conduite de toutes les minorités de la région,
ils se retrouveraient face à un désert humain, un terrain vague humain, un
échec complet, bouillonnant de haine et de violence incontrôlable.
L'auto-ségrégation des bastions islamiques serait une tragédie pour l'humanité
- mais, surtout, pour les musulmans.
Les taux de natalité sont un
leurre. Plus de bouches à nourrir ne sont pas sources magiques de force dans
les terres de la rareté et de la pauvreté. Le Moyen-Orient est
auto-destructeur, moralement fragile et chute toujours plus loin derrière un
monde qui avance. Les islamistes ne peuvent même pas "réussir" leur
terrorisme - aujourd'hui, nous terrorisons les terroristes [bof...]. Alors ils
se vengent sur les faibles parmi eux, leurs dernières minorités.
La première vague de
destruction et de massacres a commencé il y a presque un millénaire, quand le
monde musulman s'est d'abord senti menacé. Mais, plus récemment, face à la
prise de pouvoir de l'Ouest (grâce à la science, l'apprentissage, le travail
acharné, la tolérance et l'organisation religieuse), le grinçant Empire ottoman
ne pouvait pas secouer sa torpeur séculaire et se moderniser et entreprendre.
Exaspéré par cet échec, les
Ottomans se sont tournés vers leurs minorités les plus productives - dont les
succès ont outragé les fanatiques. Depuis les années 1880 et [l'accélération
des événements] dans les années 1890, des pogroms contre les Arméniens
chrétiens ont abasourdi les témoins occidentaux. Mais les dirigeants européens
ont fermé les yeux, comme nous le faisons aujourd'hui. Ainsi, au cours de la Première
Guerre mondiale, les Jeunes-Turcs qui avaient pris le pouvoir ont décidé de
finir le travail.
Il s'agit bien d'un
génocide. Au moins un million d'Arméniens - peut-être deux fois plus - ont été
systématiquement exterminés. . . mais non sans avoir été torturés, violés,
affamés. L'ampleur de la boucherie était telle qu'elle a obscurci les autres
génocides qui ont eu lieu durant la même période, et plus particulièrement
celui des chrétiens assyriens aux mains des Turcs et autres musulmans. Les
estimations des morts assyriens sont d'un peu moins de 300.000 à un million.
Les tueries n'ont pas non
plus s'arrêter là. Dans cet Irak créé par les Britanniques, les massacres de
chrétiens sont réapparus entre 1933 et1961.
Les noms de ville que nous
connaissons depuis les dernières guerres, comme Mossoul, Bassora ou Tikrit (la
ville natale de Saddam), étaient autrefois des centres de culture chrétienne et
d'apprentissage, avec des évêques, des cathédrales et des monastères célèbres.
Disparus. Et les derniers pâles
fantômes, ces chrétiens s'accrochant à leurs maisons plus qu'à leur sang,
savaient depuis 20 siècles, bientôt ils devront partir. Pendant ce temps, notre
président [Obama] nous assure que "l'islam est une religion de paix".
Monsieur le Président, aller
en Irak et prononcez ces mots dans les églises bombardées, déchirées, au milieu
des tombes profanées.
Monsieur le Président, allez
en Egypte et expliquez aux coptes brutalisés pourquoi votre étreinte, votre
passion, pour ce gouvernement des Frères musulmans, sont "bonnes pour
eux".
Ensuite, allez à Israël,
Monsieur le Président, où les chrétiens pratiquent librement leur culte, et
dites aux Israéliens qu'ils doivent "rendre la terre palestinienne"
alors que les musulmans ont saisi leurs maisons que les juifs avaient protégé
depuis 3000 ans.
Expliquez aux juifs pourquoi
leurs temples ont été profanés, souillés et détruits par les adeptes de cette
"religion de paix".
Bien sûr, la tragédie réelle
pour les Arabes au cours du dernier siècle n'a pas été la Naqba, la lutte, la
course-poursuite d'Israël pour survivre aux attaques par le bloc d'armées
arabes formant un arc autour de ce pays. La tragédie, c'est que les Arabes de
plus en plus arrièrés, intolérants et indolents, tribus primitives, ont obtenu
de telles richesses pétrolières et les ont utilisées pour diffuser leur culte
mortifère dans tout le monde islamique. Les intellectuels dans les grandes
villes arabes n'ont jamais eu une chance.
Ma femme et moi avons passé
notre lune de miel à faire un long trajet en bus à travers la Turquie, un pays
pour lequel j'ai une grande, et si frustrée, affection. Tout s'est très bien
déroulé, dans une magnifique hospitalité ... jusqu'à ce que nous ayons atteint
l'est du pays. Le long des routes dans ce qui avait été autrefois l'Arménie (le
premier royaume chrétien), villages rasés et désolés, jusque dans leurs
fondements, marquent le paysage, et alternent avec les ternes villes modernes.
Lorsqu'on a demandé à un Turc ce qu'étaient ces ruines, il nous a répondu par
un murmure, en évitant nos regards : "Abandoné".
Ces villages n'ont pas été
abandonnées. Ils ont été le site du premier grand génocide du siècle dernier.
Personne ne s'est levé pour ces chrétiens qui dérangent.
Et personne ne se retrouve
debout, pour les chrétiens tourmentés du Moyen-Orient aujourd'hui, ou pour la
dernière poignée de Juifs qui ne l’ont pas quitté pour rejoindre Israël.
Ici, même la poussière crie
pour la justice, et nous en sommes loin.
Obama
recherche le soutien spirituel des mosquées.
Pourquoi un Chrétien [à
supposer qu'il soit chrétien] chercherait-il l'assistance et le soutien des
Mosquées du Moyen-Orient ?
Ecoute d'un sermon du Mufti,
par Erdogan, le Premier ministre de la Turquie et par le tout nouveau président
des Etats-Unis, Barack Hussein Obama.
Mosquée bleue d'Istanbul, le 7 Avril 2009.
Mosquée bleue d'Istanbul, le 7 Avril 2009.
Soyez conscients que les
images publiées dans cet article semblent ne rien avoir à voir avec la crise de
la sécurité au Moyen-Orient mais ce n'est simplement qu'une vue de l'esprit
pour ceux qui ne croient pas dans la guerre spirituelle qui se déroule
actuellement.
L'islam ne reconnaît pas
l'existence d'un foyer national juif au Moyen-Orient.
Si le président américain
Barack Hussein Obama est un «ami d'Israël», qu'a-t-il à aller faire la tournée
des mosquées en Turquie, en Egypte et en Arabie saoudite pour chercher à la
fois la sagesse spirituelle et un soutien politique?
La tournée-événement qu'il a
faite en Turquie pointe du doigt la radicalisation d'un membre de l'OTAN,
membre qui prend un virage vers une révolution islamique comme celle qu'a connu
l'Iran.
Quand Obama est allé en
Turquie en Avril 2007, il a parlé au peuple turc de "la grande religion de
l'Islam".
Obama a passé ses premières
semaines de la présidence en visite des
mosquées en Turquie, en Egypte et en Arabie saoudite.
Il a bien sûr omis de
mentionner que leurs ancêtres du temps de l'Empire ottoman ont commis un crime
horrible et un génocide au nom de "Allah", en 1915. Ce fut le
génocide arménien, où entre un million et 1,5 millions de personnes ont été
massacrées par les musulmans.
Obama n'a pas mentionné non
plus les violations des droits de l'homme contre la minorité kurde en Turquie
orientale. Des dizaines de milliers de réfugiés ont été déplacés, ils revendiquent
leur droit au retour dans leurs foyers.
S'il vous plaît, enlevez vos
chaussures. Parce que cet endroit est "saint".
L'occupation turque de la
partie nord de Chypre n'a pas été non plus à l'ordre du jour. Obama à
l'évidence, n'est venu que pour "acheter" le soutien politique d'Ankara.
36 années se sont écoulées
depuis que l'occupation illégale a commencé.
Que la Turquie ait contraint
l'ONU à construire un mur de séparation à travers la capitale chypriote de
Nicosie, semble avoir été effacé de tout débat entre Obama et l'establishment
politique et religieux turc.
Qu'en est-il de la visite
d'Obama en Egypte?
Obama a dû avoir entendu
parler de la guerre du Yom Kippour en 1973, lorsque l'Egypte a conduit une
force militaire pan-arabe dans le but de détruire l'Etat d'Israël.
"Obama m'a dit qu'il
est encore musulman, qu'il appuie le programme musulman".
Déclaration
faite par le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Abul Gheit sur Nile
TV.
L'Egypte a perdu la guerre.
Et elle a depuis toujours accusé l'Etat d'Israël d'être "colonialiste,
raciste et pratiquant l'apartheid", alors qu'Israël a rendu le désert du
Sinaï.
Ces accusations contre
Israël ainsi que l'animosité des dirigeants égyptiens envers ce pays n'ont pas
été non plus évoquées par Hussein Obama.
Qu'en est-il de la visite
d'Obama en Arabie Saoudite?
Se pourrait-il que M. Obama
ait oublié que dans le royaume islamique les gens accusés de vol ou de
tromperie ont leurs mains coupées ?
Je suppose que la charia est
terrible et gênante, elle fait partie indéniablement de la "grande
religion" des Obama père et grand-père.
Incroyable et indécent !
Le
Président des Etats Unis se prosterne devant un émir,
comme n'importe quel vassal
musulman devant son supérieur !
Que les femmes ne puissent
pas conduire de voitures en Arabie Saoudite, ou être membre du Parlement ne
semble pas être une préoccupation pour le président américain.
Que les Saoudiens n'aient
pas libre accès aux sites web comme à Facebook ou Youtube n'est pas un sujet
sur lequel M. Obama voudrait affronter les dirigeants saoudiens.
Le fait qu'il soit illégal
d'être en possession d'une Bible en Arabie saoudite, et que les Juifs ne sont
pas autorisés à pénétrer dans le pays faute de visa ne peut être abordé pour ne
pas entacher les "bonnes relations" politiques islamiques.
Mosaïque d'Obama dans la
ville de Jakarta, dans la nation islamique d'Indonésie.
Cette photo a été prise
le 25 Octobre 2008.
Pourtant, certaines
personnes ne comprennent pas.
Obama se sent lui aussi
"Allah le grand".
Un
historien: Obama veut-il aider à restaurer l'Empire ottoman?
Par JEROME
R. CORSI
NEW YORK - Obama
contribue-t-il à faire avancer un grand projet turc, avec le soutien de
l'Allemagne, afin de restaurer l'Empire ottoman, le califat islamique qui
contrôlait une grande partie de l'Europe du Sud, de l'Asie occidentale et de
l'Afrique du Nord depuis plus de six siècles ?
C'est une question posée par
l'historien Robert E. Kaplan dans un
article intitulé "The
U.S. Helps Reconstruct the Ottoman Empire", publié cette
semaine par the
international policy council and think tank Gatestone.
Kaplan, historien diplômé de
la Cornell University, spécialiste de l'Europe moderne, dit que l'histoire
suggère une association possible entre la Turquie et l'Allemagne, qui voit
l'influence de la Turquie comme un moyen de domination sur les musulmans à
travers le monde, pour ses propres intérêts.
Il demande pourquoi le
gouvernement américain "serait favorable à la promotion active des objectifs
allemands", y compris la destruction de la Yougoslavie dans les années
1990 et la création d'un nouvel Empire ottoman par le "printemps
arabe".
Kaplan souligne le soutien
qu'affiche Obama pour les Frères musulmans, qui sont le vainqueur final des
"printemps arabes" et souligne aussi le soutien américain pour les
groupes radicaux islamiques "rebelles" en Libye, qui ont pourtant des
liens avec al-Qaida et également le soutien actuel des groupes "rebelles"
islamiques radicaux de Syrie, ralliés de la même façon à Al-Qaida.
Chacune de ces interventions
militaires américaines se sont produites dans des zones qui étaient sous
domination de l'empire ottoman.
Restaurer l'Empire ottoman?
Kaplan voit une similitude
entre les attaques de l'ère Clinton contre les Serbes et l'hostilité de
l'administration Obama à l'encontre des régimes établis en Libye et en Syrie.
Il écrit :
Depuis le milieu des années 1990, les Etats-Unis sont intervenus militairement dans plusieurs conflits armés internes en Europe et au Moyen-Orient : bombardement des Serbes et de la Serbie en soutien au régime du musulman Ibrahimovic en Bosnie en 1995, bombardement des Serbes et de la Serbie en appui des musulmans du KLA du Kosovo, bombardement contre le régime de Kadhafi en appui des rebelles, en Libye en 2010. Chaque intervention était justifiée pour les Américains par des préoccupations humanitaires : protéger les musulmans de Bosnie de Serbes génocidaires, protéger les musulmans du Kosovo des Serbes génocidaires et protéger les Libyens contre leur dictateur sanguinaire Mouammar Kadhafi.
Kaplan fait remarquer que ni
le président Clinton ni le président Obama n'ont jamais mentionné la
reconstitution de l'Empire ottoman comme une justification pour une
intervention militaire américaine.
Les États-Unis ont présenté
d'autres raisons pour justifier leur intervention en Serbie, y compris le désir
d'acquérir une position stratégique dans les Balkans, pour vaincre le
communisme en Yougoslavie, pour montrer aux musulmans du monde que les
Etats-Unis ne sont pas contre eux et pour redéfinir le rôle de l'OTAN dans
l'ère post-Guerre froide.
Motif récurrent
A son apogée durant les
15ème et 16ème siècles, l'Empire ottoman s'étendait de sa capitale en Turquie,
aux zones à population musulmane d'Afrique du Nord, à l'Irak, aux régions
côtières de la péninsule arabique et en partie aux Balkans.
Kaplan souligne que depuis
les années 1990, "tous les pays d'Europe orientale et du Moyen-Orient où
il y a eu intervention militaire américaine dans un conflit militaire interne
ou un "printemps arabe", ont fini par mettre en place un gouvernement
dominé par les islamistes, soit les Frères musulmans soit une des branches
d'al-Qaida. Des faits qui collent bien avec la thèse d'un retour à la
domination ottomane.
Dans ces conflits, Kaplan
voit des motifs récurrents employés par Clinton et Obama pour justifier
l'intervention militaire américaine.
[...] Kaplan cite un récent rapport
publié par John Rosenthal dans le journal en ligne Asian Times qui
révèle les rapports préparés par les services secrets allemands de la BND,
attribuant le massacre de la ville de Houla le 25 mai 2012 au gouvernement
syrien.
Lire plus (en
anglais) sur WND
POLITICS
Les mutilations sexuelles en
baisse? L’ONU l’affirme, le cas indonésien l’infirme
La communication de l’ONU
sur les mutilations sexuelles féminines est trompeuse. Elle sous-estime le
nombre de fillettes excisées, feint d’ignorer la réalité de pays exciseurs
telle l’Indonésie, et maintient le strict tabou du rôle des religions. S’il
tombait, la réalité apparaîtrait crûment : sans l’intervention active des
leaders musulmans auprès des 300 millions de fidèles concernés, le fléau ne
disparaîtra pas.
Enquête et appel à la
mobilisation !
L’Unicef communique chaque
année l’état de la situation des mutilations génitales féminines (MGF). Elle
estime que quelque 130 millions de femmes les ont subies dans le monde et que
trois millions de fillettes passent chaque année par le couteau de l’exciseuse
ou par l’une ou l’autre forme de mutilation. Des chiffres bien au-dessous de la
réalité (1).
L’agence onusienne nous
annonce aussi que ces mutilations sont partout en diminution. Faux également:
dans certains pays, le fléau augmente. L’Unicef nous affirme encore que dans 25
ans, les mutilations auront disparu. Une douce rêverie.
L’hypothèse implicite de ces
statistiques, c’est que les pays exciseurs sont connus et répertoriés. Or,
seule l’Afrique (et le Yémen) entre dans cette comptabilité. Parce qu’on
n’excise qu’en Afrique ? Non, parce que pour collecter des données
représentatives et les intégrer, l’Unicef doit obtenir le feu vert des
gouvernements.
Que se passe-t-il au Moyen-Orient
et en Asie du Sud-Est ? Du premier on ne sait pas grand-chose et la
seconde contredit les constats de l’Unicef. En Indonésie et en
Malaisie, les mutilations génitales féminines (MGF) sont fréquentes, et en
hausse. Et elles participent à la médicalisation croissante de ces
pratiques dénoncée par l’OMS.
L’estimation de l’Unicef
augmente de 50% !
Les non-dits de l’ONU
risquent de conduire une nouvelle fois à des révisions douloureuses. Au milieu
des années 2000 déjà, elle a dû avaler une couleuvre de taille : une enquête
globale de ses services arrive à la conclusion que les fillettes
excisées chaque année en Afrique ne sont pas deux millions comme elle
l’indiquait jusqu’alors, mais trois ! 50% de plus, une nouvelle très
discrètement signalée. La fin du fléau avait été prévue pour 2010 (2).
Ce chiffre de trois millions
est déjà contestable (3). En se basant sur les naissances des filles chaque
année dans les pays d’Afrique, et en prenant le taux le plus bas de mutilations
parmi 3 enquêtes différentes dans 27 pays d’Afrique, nous obtenons un résultat
bien différent : 5,3 millions par an.
Si l’on inclut l’Indonésie
avec une hypothèse extrêmement basse (50% de filles mutilées), ce chiffre
atteint 6,3 millions.
Ce n’est pas tout. Un an
après sa nouvelle estimation, une ONG austro-allemande, Wadi, annonce que les
excisions sont largement pratiquées au Kurdistan irakien où quelque 70%
des femmes subissent des mutilations. D’autres ethnies du pays sont
concernées. Six ans plus tard, l’Irak ne figure toujours pas dans les
statistiques : « La question est actuellement examinée par le
gouvernement irakien », explique Cody Donahue, spécialiste
de la protection des enfants au siège de l’Unicef à New York.
On sait que de nombreux
autres pays excisent, mais on n’en connaît pas l’ampleur. C’est
le cas des pays suivants : Iran, Emirats Arabes Unis, Oman, Tadjikistan,
Maldives, Malaisie, Thaïlande, Inde, Pakistan et, affirme un collaborateur de
Wadi dans un bulletin spécial de l’ONU 2013, « d’une manière très
organisée et systématique en Indonésie » (4).
Selon deux membres de la
même ONG, « le fait que des rapports médicaux directs ne soient
disponibles ni pour l’Arabie Saoudite, ni pour un quelconque autre pays de
cette région ne signifie pas que les MGF y sont absentes, mais seulement que
ces sociétés ne sont pas assez libres pour permettre l’étude de tels
problèmes… » (5).
Alors, trois millions,
vraiment ? Cody Donahue reconnaît diplomatiquement : « Nous
sommes d’accord que ce chiffre est probablement sous-estimé, mais nous ne
pouvons le corriger sans l’information requise. » Une nouvelle
enquête - et estimation - devrait paraître prochainement.
L’Indonésie mutile
couramment et de plus en plus
Il y a les pays muets et les
pays où le débat sur les mutilations fait rage, sans qu’il atteigne les
oreilles de l’Unicef. C’est le cas de la Malaisie et de l’Indonésie. Ce dernier
représente le plus grand pays musulman avec 240 millions
d’habitants. Non seulement les MGF y sont largement répandues, mais
elles sont en hausse, car
de puissants mouvements religieux la promeuvent.
En 2003, une enquête
du Conseil sur la population est publiée, « Circoncision
féminine en Indonésie » (le terme circoncision est largement utilisé
afin de faire croire à une équivalence avec la circoncision masculine) (6).
Elle a été conduite auprès de huit des grandes ethnies du pays, d’est en ouest
de l’archipel, et la quasi totalité des 1700 femmes concernées ont subi des
mutilations.
Quelque 28% de ces femmes
ont vécu des pratiques « symboliques », qui seraient exemptes de
séquelles. Le malheureux clitoris peut en effet être gratté, frotté, piqué,
étiré, brûlé, percé… Symboliques ou non, ces procédures sont clairement
classées dans la catégorie « mutilations » par l’OMS.
Les autres femmes
interrogées ont vécu une forme plus invasive. «… l’observation directe lors
du déroulement de l’étude montre que la pratique des MGF en Indonésie inclut à
coup sûr une souffrance réelle, et une coupure génitale dans environ les
trois quarts des cas. »
Plus grave, comme dans bien
d’autres nations exciseuses, « une médicalisation croissante des
mutilations a commencé dans diverses parties du pays ». L’« opération »
est généralement pratiquée par des sages-femmes et intégrée dans le forfait des
prestations de l’accouchement avec les vaccinations et le perçage des oreilles.
Or, « des preuves de cette étude indiquent que les sages-femmes ont
tendance à pratiquer des formes plus invasives (…) comme des incisions et
excisions ».
Une vaste enquête de
l’université Yarsi de Java publiée en 2009 confirme l’essentiel de ces
constats, de même qu’un rapport d’Amnesty International en 2010.
Les mutilations officiellement
autorisées
En juin 2005, Azrul Azwar,
Directeur général des affaires de santé du pays, confirme que la
« circoncision féminine » est largement pratiquée dans son pays.
Cette même année, les autorités préparent un décret interdisant au personnel médical
de la mettre en œuvre (7).
En 2006, le décret paraît.
Le Conseil des oulémas, la plus haute autorité islamique et la plus
représentative, réplique par une fatwa qui autorise la pratique, tout en la
déclarant non-obligatoire. En 2010, c’est l’organisation musulmane considérée
comme modérée, Nadhlatul Ulama, qui approuve les mutilations tout en demandant
de « ne pas couper trop ». Elle compte 40 millions de
membres. Son aile féminine proteste et réclame la suppression des
mutilations.
En 2010, le gouvernement se
plie aux desiderata des religieux. Un règlement est publié qui autorise
les professionnels de la santé à pratiquer les MGF tout en demandant
de ne pas couper. Prétexte: l’interdiction pousse les parents à s’adresser à
des guérisseuses. L’année suivante, plus de 170 ONG locales et internationales
s’indignent de cette autorisation et de la publication de documents officiels
qui expliquent au personnel la manière de mutiler les filles.
Le 31 mai 2012, France2
diffuse un reportage d’Envoyé spécial intitulé « Islam.
Excision en Indonésie : le poids d’une tradition ». L’équipe est allée
à Bandung où chaque année lors de l’anniversaire de la mort de Mahomet,
plusieurs centaines de petites filles sont excisées sur le pupitre de leur
école.
L’intérêt financier pousse
hôpitaux et maternités à encourager la pratique, même dans des régions où elle
était rare. Les nombreux opposants ne font pas le poids contre les religieux
dont l’influence est immense dans la population… et donc auprès des
politiciens.
Un problème qui monte en
flèche
Le 18 novembre 2012, la
journaliste Abigail Haworth se décide à publier un article sur cette cérémonie
de Bandung (8). Elle avait assisté en 2006 à une excision collective, mais des
activistes anti-mutilations l’avaient convaincue de se taire pour ne pas
entraver leur action. La journaliste constate : « Loin de
diminuer, le problème des MGF en Indonésie est monté en flèche. »
Le pays tient à son image de
pays moderne. Ses autorités - y compris religieuses - insistent sur le fait que
leur « circoncision » n’est pas comparable aux pratiques
africaines. La réalité, c’est que dans les 17 000 îles de l’Archipel, il est
impossible de connaître l’étendue du mal. Il est sûr en tout cas que les
excisions sont innombrables et les conséquences graves.
Partout, le motif de base
invoqué par les mères pour poursuivre cette tradition, c’est l’islam. Les
raisons avancées sont surtout la réduction d’une libido débridée et une
purification, car les organes génitaux des filles seraient « sales ».
En janvier de cette année,
Amin Ma’ruf, président du Conseil des oulémas indonésiens, insiste : les
MGF sont « une pratique recommandable avec un fondement moral »
qui entre dans le cadre des « droits de l’homme ». Elles se
pratiquent « en sectionnant la partie qui recouvre le clitoris ». La
perspective d’une interdiction par les autorités est farouchement combattue par
les religieux (9)
Vu cette situation, comment
l’Unicef peut-elle ne pas mentionner l’Indonésie comme un champ inquiétant de
présence et de prolifération du fléau ? « Il n’y a pas
actuellement de données nationales représentatives », répond Cody
Donahue. Et de toute manière, confirme-t-il, « les enquêtes
sont le résultat de négociations entre le gouvernement et les agences qui les
mettent en œuvre. »
On peut donc lire les lignes
suivantes dans le communiqué de l’Unicef de février 2013: « Des
cas (de MGF) ont été documentés au Moyen Orient, en Inde, en Colombie et
en Indonésie… »
Des cas…
La Malaisie aussi
La Malaisie (30 millions
d’habitants, 18 millions de musulmans) n’est pas citée dans ce communiqué. Or,
sa situation est très comparable à celle de l’Indonésie, et la bataille entre
religieux conservateurs et anti-MGF bat son plein. La pratique est largement
répandue et sa prévalence est en augmentation.
Pas de progrès rapides sans
l’appui des dirigeants musulmans
L’islam
radical progresse dans la sphère musulmane. La
régression des mœurs qui s’ensuit cible en priorité les femmes et favorise
non seulement le maintien, mais l’extension de ces pratiques iniques.
Des treize pays qui excisent
plus de 70% de leur population féminine, sept sont presque uniquement
musulmans, l’Egypte, le Mali, la Somalie, le Soudan du Nord, Djibouti, la
Gambie et la Mauritanie. Ils représentent plus de 140 millions de citoyens.
Les sept autres grand
exciseurs sont pluri-religieux : l’Ethiopie (100 millions d’habitants) comprend
une majorité orthodoxe et protestante, mais les régions musulmanes (34%)
excisent davantage. Autres pays à forte prévalence : l’Erythrée, la Guinée
(moitié musulmane, moitié animiste), la Sierra Leone (60% musulmane, 30%
animiste), le Burkina Faso (60% de musulmans) et la Guinée Bissau.
Tous les pays exciseurs
comprennent des communautés musulmanes. On peut ajouter aux
140 millions ci-dessus des populations rassemblant 45 à 50 millions de
musulmans dans les pays multi-religieux. Et, en étant très prudent, à 110
millions (la moitié de la population) les citoyens indonésiens et malaisiens.
Soit au total dans le monde, une population de près de 300 millions de disciples
de Mahomet dans laquelle on mutile, convaincu que la religion l’exige.
Mais faire une estimation précise en fonction de ce critère religieux est
encore tabou.
Cette prédominance est
confirmée par la composition de l’Organisation de la conférence islamique (OCI)
: parmi les 35 pays qui excisent, 32 font partie de ce puissant et unique lobby
religieux de l’ONU (Irak, Indonésie et Malaisie inclus).
Chrétiens et animistes, qui
ne peuvent invoquer un précepte religieux, ont souvent des idées si fantaisistes
sur les conséquences d’une non-excision que l’éducation et l’information font
leur œuvre. Dans les ethnies et pays musulmans en revanche, les mutilations
peuvent être défendues par la théologie (10). Le Coran n’en dit
mot, mais trois hadiths (leur authenticité est controversée) indiquent que
Mahomet approuvait l’excision. D’innombrables imams et oulémas s’y
réfèrent. Mais quand bien même Mahomet les autoriserait, les musulmans
peuvent-ils se sentir légitimés à poursuivre ces violences ?
Il n’est pas imaginable en
tout cas que les mutilations diminuent sérieusement et surtout rapidement sans
la mobilisation de ces responsables religieux. Elle serait d’autant plus
efficace que les mères souffrent de cette torture infligée à leurs filles et
que beaucoup d’hommes seraient prêts à l’abandonner.
Jusqu’ici, on n’a entendu
que quelques déclarations générales soutenant les résolutions anti-mutilations
dans des conférences internationales. Mais jamais la moindre action
d’envergure n’a été entreprise par les leaders et leurs institutions
(université Al-Azhar, Conseil des Oulémas, OCI, Organisation islamique pour
l’éducation, les sciences et la culture, etc.)
En attendant, sur le
terrain, les agences onusiennes et les ONG mènent une lutte courageuse,
mais lente, compliquée et chère. Elle consiste à convaincre les leaders
d’opinion (dont les imams et oulémas) ainsi que la population de déclarer
officiellement leur village « libre d’excision ». Ces quatre
dernières années, 10 000 villages qui représentent 8 millions d’habitants l’ont
fait… sur quelques centaines de millions.
Il serait temps de faire
un maximum de pressions sur l’establishment islamique afin qu’il se
décide à agir contre ces atrocités. Il serait temps aussi que l’ONU et
ses filiales parlent vrai et reconnaissent que la réalité est bien plus grave qu’elles
ne l’affirment.
Mireille Vallette (avec
la collaboration de Guillaume Aguettant)
- De nombreuses agences de l’ONU
participent à la lutte contre les excisions. Nous ne citerons que
l’Unicef, pour plus de lisibilité et parce que c’est elle qui conduit
l’exercice annuel de communication le 6 février, jour de proclamation des
« Mutilations sexuelles, tolérance zéro ».
- http://www.Unicef.org/french/media/media_25043.html
- Notons que les communiqués de l’Unicef
de cette année ne parlent plus des 3 millions de filles excisées chaque
année, mais de « 30 millions de moins de 15 ans qui peuvent y
être exposées ». Est-ce une préparation à une nouvelle
estimation?
- Arvid Vormann, bulletin UN Special
consacré aux mutilations, février 2013, p27
- Thomas von der Osten-Sacken et Thomas
Uwer, L’excision est-elle un problème islamique? Middle East
Quarterly, 2007, VO: http://www.meforum.org/article/1629
- http://pdf.usaid.gov/pdf_docs/PNACU138.pdf
- http://www.cbc.ca/news/world/story/2005/06/02/circumcision050602.html
- http://www.guardian.co.uk/society/2012/nov/18/female-genital-mutilation-circumcision-indonesia
- http://www.asianews.it/news-en/Indonesian-Ulema-in-favour-of-female-circumcision:-a-human-right-26948.html.
Pour
l’ensemble des événements, voir aussi
http://www.irinnews.org/Report/90366/INDONESIA-Female-genital-mutilation-persists-despite-banhttp://www.gatestoneinstitute.org/2452/indonesia-female-genital-mutilation et
Rédacteur
en chef de "Al-Quds Al-Arabi" : Ben Laden était seulement une
demi-terroriste
Abd Al-Bari Atwan, rédacteur
en chef de "Al-Quds Al-Arabi", quotidien palestinien basé à
Londonistan: " Ben Laden était seulement une demi-terroriste".
MEMRI TV Clip N° 3859
Ci-dessous des extraits d'une interview avec Abd Al-Bari Atwan, rédacteur en chef du journal londonien Al-Quds Al-Arabi.
L'entretien a été diffusé
sur ON TV le 2 Juin 2013 :
Interviewer : "Vous
êtes le seul journaliste arabe à avoir interviewé ben Laden."
Abd Al-Bari Atwan : "C'est
vrai."
Interviewer : "Et
vous ne le considérez pas comme un terroriste?"
Abd Al-Bari Atwan :
«Cela dépend de votre définition du terrorisme. Si vous soutenez la résistance
palestinienne, vous ne le considérez pas comme un terroriste, mais si vous êtes
avec l'Amérique, l'Europe et Israël, vous le considérez vraiment comme un
terroriste. Quand j'ai rencontré ben Laden, ce n'était pas un terroriste, si on
s'en tient à la définition actuelle. Par la suite, il a exigé le retrait des
forces américaines de la Péninsule arabique, il ne disait pas "Arabie
saoudite", mais "la Péninsule arabique". Il pensait que les
forces américaines étaient venues pour chasser Saddam Hussein du Koweït ".
Interviewer : "C'était
à l'époque, mais maintenant, en 2013, considérez-vous ben Laden comme un
terroriste ?"
Abd Al-Bari Atwan : «Comme
je l'ai dit, les Américains le considèrent comme un terroriste..."
Interviewer : "Et
vous, Abd Al-Bari Atwan, vous considérez ben Laden comme un terroriste?"
Abd Al-Bari Atwan : Quand
il se battait contre les États-Unis, en essayant de chasser les troupes hors de
la Péninsule arabique, il n'était pas un terroriste. C'est mon point de vue.
[...] Celui qui se
bat contre l'Amérique et son entreprise dans la région, et celui qui se bat
contre Israël et l'occupation américaine, n'est pas pour moi considéré comme un
terroriste.
Êtes-vous en train de me
détruire ?
Interviewer : Absolument
pas.
Abd Al-Bari Atwan : N'est-ce
pas assez qu'ils m'empêchent d'entrer aux États-Unis ? [...]