mercredi 18 octobre 2017

Apostat Kabyle : sauvegarde 8



Sommaire de la sauvegarde n° 8 : 
Huit ans, violée et jetée sur la route par son "oncle"
France - Qatar (1/2) La France servie sur un plateau
France - Qatar (2/2) La France qui se déshonore
Le génocide au Moyen-Orient
Obama recherche le soutien spirituel des mosquées
Obama veut-il aider à restaurer l'Empire ottoman?
Les mutilations sexuelles en baisse ? L’ONU l’affirme, le cas indonésien l’infirme
Rédacteur en chef de "Al-Quds Al-Arabi" : Ben Laden était seulement un demi-terroriste





Huit ans, violée et jetée sur la route par son "oncle".

Le viol ignoble [et non incident, comme mentionné par l'auteur de l'article] s'est produit à Shebin El Qanater en Egypte.


Un vieux con de 50 ans, identifié comme étant "l'oncle" Orabo, 'aurait' [expression du journaliste] violé une enfant de 8 ans et l'a jetée ensuite sur le bord de la route, pensant l'avoir tuée.



C'est ce que rapporte le journal arabe "Adostor Al Asly".

"La petite fille, évanouie, a été transportée à l'hôpital. La police a été informée par l'hôpital qu'une fillette, identifiée comme Mariam Y. , avait été admise avec des signes d'épuisement et de viol. La police a déclaré que l'accusé avait brutalement violé la gamine qu'il a attiré en lui proposant des confiseries.

Elle a été découverte sur le bord de la route par les résidents de la région qui l'ont transporté à l'hôpital. L'accusé a été placé en garde à vue pour 15 jours".


Encore un détraqué sexuel, abruti au dogme inhumain du gourou Mahomet, et qui prend cet ignoble et immonde personnage comme modèle. Pour les musulmans, le pédophile Mahomet est le "khatam ar-Rasul", le "sceau des Prophètes", la plus noble créature sur terre, un exemple de moralité, le modèle parfait de la création, celui dont il faut reproduire les moindre faits et gestes pour mériter le paradis-lupanar aux 72 vierges.



Traduction libre de l'article de Emirates 247.com 


France - Qatar (1/2) La France servie sur un plateau




La France servie sur un plateau, ou comment brader son patrimoine. 

Les Entreprises françaises qui sont rachetées en totalité ou en partie par des Qataris ne se compte plus.

Vinci
France Télécom 
Vivendi
Lagardère
Immeuble Virgin Megastore
Immeuble ancien siège de HSBC France
Immeuble du Figaro
Immobilier toujours: 35.000 m² sur les Champs-Elysées
Palais de la Méditerranée (Nice)
Centre de conférences International Paris
Suez
Total (2%)
EADS (Airbus)
LVMH
Le Tanneur
Télévision (beIN Sport 1 et beIN Sport2)
Sport Qatar Saint-Germain PSG
Casino Barrière Croisette de Cannes
Casino Barrière Prince de Cannes

Ainsi que différentes babioles, comme le haras de Bouquetot (Clarbec, Calvados) et le magasin Printemps Haussmann (acquisition en cours).

 Qatar 2ème actionnaire du groupe Vinci

Dans l'hôtellerie, ce n'est pas mieux, puisque ces hôtels sont détenus en totalité ou en partie par les Qataris : 

- A Paris:
Royal Monceau
Concorde-Lafayette
Louvre
Lambert
Hôtel d'Evreux

- A Cannes:
Gray d'Albion
Majestic
Martinez 
Carlton 

En contrepartie, que gagne la France à être vassale de ce pays aux mœurs moyen-âgeuses ? Les impôts payés par les Qataris ?
même pas: depuis 2008, les Qataris bénéficient d'un cadeau royal (califal?) de la part de Nicolas L'Excité, puisqu'ils sont exonérés de taxes sur les plus-values immobilières.

L'Agité Sarkozy leur a fait un second cadeau, et d'importance, puisqu'un Qatari ne paie pas l'impôt sur la fortune durant ses cinq premières années de résidence en France. C'est-à-dire jamais, vu qu'il n'y réside pas 5 années de suite mais qu'il y vient en villégiature.  

Nicolas L'Excité a bien soigné ses "amis", comme continue de les soigner Mollasson-Flamby.







France - Qatar (2/2) la France qui se déshonore.

La première forfaiture concerne notre belle classe politique (beurk).

Où l'on constate que quand il s'agit de bouffer dans les gamelles dorées, il n'y a pas de clivage droite-gauche, ils se précipitent tous au portillon et sont tous solidaires! Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, entonnent-ils en choeur et à l'unisson!


Belle brochette de traitres réunis au "Forum de Doha", un forum qui n'est qu'un prétexte pour ramper, lécher quelques babouches et néanmoins profiter de quelques nonos jetés par les tortionnaires qataris (leurs employés Philippins qui leurs servent d'esclaves en savent quelque chose).

Patrick Balkani, Eric Woerth (qui en est à son 3ème séjour au Qatar), Malek Boutih, mais aussi Michèle Alliot-Marie et Jean-Luc Drapeau et quelques autres, que du beau monde. Il y manque Harlem Désir et Cahuzac. 


Doha, Qatar. Prêts à vendre leurs mères ... Où sont vos discours sur la morale publique ?

On est bien naïfs de voter pour la même racaille depuis une quarantaine d'années, alors qu'ils ne sont au service que de leurs panses et des racailles du grade supérieur et qu'il sont prêts à s'aplatir comme des carpettes en oubliant vite tous leur beaux principes.

Deuxième forfaiture


On la doit aux membres de l'Académie des Beaux-Arts, ces vieillards séniles et inutiles, aussi inutiles que coûteux pour le contribuable. Ils font partie de ces gens qui profitent grassement des largesses de Marianne, qui disent travailler au bien commun mais vivent de brigandage et de rapine sur le dos des citoyens. Mais là n'est pas le plus grave. Leur haute trahison n'est pas dans ce méfait, elle a eu lieu quand ils ont intronisé Sheikha Mozah ...

Ce qui dérange, ce n'est évidemment pas la personne, c'est ce que cette réception représente comme symboles, au pays de Voltaire et de la Déclaration des Droits Humains.



avec Gabriel de Broglie et Antoine Poncet
Elle est où, sa burqa?



Remise de l'épée par 2 vieux A-cons-démiciens

Dans cette France qui rampe, elle est pudiquement appellée "La Première Dame du Qatar, Son Altesse la sheikha Mozah Bint Nasser Al-Missned", alors qu'elle n'est que la 2ème des trois co-épouses de l'émir, celle qui a toutefois l'immense privilège de sortir et de voyager avec son maître, car les 2 autres sont confinées dans leurs palais où il ne doit manquer que les eunuques, et encore, ça reste à vérifier. La seule des trois à être "habilitée" à paraître en public. Reçue en grandes pompes dans les dorures de la République, au pays de Voltaire et des Droits Humains, sans que soit soulevé le problème de la polygamie et de l'esclavage, c'est dur à avaler. 



Un autre vieux a-con-démicien: Roger Taillibert



Fier de sa co-esclave, les 2 autres co-esclaves sont restées au Harem, elles n'ont pas le droit de sortir.

Les Académiciens, comme les politicards, ne dérogent pas à la règle de cette République de plus en plus bananière et pourrie : ils rampent comme des lavettes devant un émir esclavagiste et polygame, ils lèchent les babouches d'une femme qui, pour le dogme mahométan, a moins de valeur qu'un chameau ou qu'une chèvre. Grandeur et décadence.


Du Panthéon jusqu'aux cimetières des plus petits villages, ils doivent être quelques-uns à se retourner dans leurs tombes !


Le génocide au Moyen-Orient

Le sujet me trottait dans la tête depuis longtemps, je voulais en faire un article. Il a été fait pour moi, je n'ai eu qu'à le traduire (assez librement, ne m'en tenez pas rigueur).

Le génocide au Moyen-Orient

par Ralph Peters 



Nous sommes témoins d'assassinats et nos gouvernements sont complices. La destruction implacable des derniers vestiges de la civilisation judéo-chrétienne du Moyen-Orient est en bonne voie. Et nous nous taisons.



Captifs du politiquement politique, nos gouvernements semblent satisfaits face aux crises de l'immigration radicale et nos dirigeants tordent la vérité pour nier l'existence du terrorisme islamiste. Pendant ce temps, nos "alliés" du Moyen-Orient et néanmoins ennemis éradiquent des milliers d'années d'héritage juif et chrétien. Nos diplomates traitent la persécution comme une gêne mineure, et au mieux, l'ignorent totalement.

Les exils et les boucheries ne sont pas nouvelles, mais, dans le sillage du "printemps arabe", les événements récents ont pourri la situation et donné une sorte d'habilitation aux fanatiques psychotiques, pour qui la vie humaine n'a aucune valeur.
C'est la fin du jeu, la dernière persécution des derniers chrétiens qui  s'accrochent encore aux terres où ils ont vécu pendant 2000 ans. Sauf pour Israël et d'autres exceptions ailleurs, très rares, les Juifs sont déjà partis et ont quitté les terres qui les ont nourris depuis les premières années de leur foi.

Il y a mille ans, il y avait plus de chrétiens au Moyen-Orient qu'en Europe, et les communautés juives ont prospéré entre le Nil et le Tigre. Il y a encore un siècle, plus de 20% de la population de la région était chrétienne, et les Juifs ornaient encore les villes arabes avec leurs talents.

Aujourd'hui, selon les estimations, la population chrétienne de la région est à moins de 5% et est en très forte baisse - et il ne reste plus que 9 millions de Coptes en Egypte [pour plus de 72 millions de musulmans].

Le berceau du christianisme, Bethléem, a maintenant une majorité musulmane de près de 80% - un renversement de situation qui a coïncidé avec la décision de l'Ouest d'accueillir les terroristes palestiniens comme des "partenaires pour la paix". Il y a quelques décennies, le Liban avait une majorité chrétienne. Maintenant, avec la disparition de nombre de chrétiens, ça se passe entre les chiites du Hezbollah et les fanatiques sunnites.

Méprisée par l'occupation américaine - comme le gouvernement américain préfère flatter les extrémistes musulmans [et se plier à leurs exigences] - la population chrétienne d'Irak a chuté des deux tiers en 10 ans. Et les éléments les plus féroces de l'insurrection syrienne ne voient pas de place pour les chrétiens dans l'avenir de la Syrie. Même la Jordanie a du mal à apaiser ses propres islamistes à réprimer les activités chrétiennes.

Les Juifs, bien sûr, sont déjà loin.

Mais les pierres des églises en ruine poussent des cris, et les synagogues disparues hantent les quartiers délabrés des voisinages arabes.

Si vous lisez le Nouveau Testament ou si vous étudiez les siècles formateurs du christianisme, il y a peu de références à d'autres villes de l'ouest à part Rome. Les noms qui parsèment les épîtres de saint Paul et l'histoire de l'église sont maintenant aux mains des musulmans : Alexandrie, Damas, Tarse, Carthage, Ephèse, Nicée, Constantinople et tant d'autres. Même la Mecque et Médine étaient des cités chrétiennes et juives en plein essor avant les premières djihads.

Mais tout ce qu'ils possèdent ne suffit pas pour les fanatiques islamistes. Israël doit être effacé de la terre et les derniers chrétiens doivent en être chassés.

C'est une vieille histoire, elle touche à sa fin. Nous linceul en est encore à nous excuser de prendre position, et même d'accepter l'absurde demande arabe à admettre que tous les échecs des musulmans sont aujourd'hui imputables aux croisades, un bref intermède où les chrétiens ont occupé une bande côtière à peine plus grande que celle d'Israël. En fait, c'était les Mongols, puis les Turcs musulmans, qui ont brisé la civilisation arabe. Et comme pour les conquêtes, les musulmans ont occupé l'Espagne en totalité ou en partie pendant 800 ans - et brutalisé les Balkans depuis un demi-millénaire. Les croisades représentent à peine "un rot".

Nous acceptons également les affirmations extravagantes qui consistent à dire que la "civilisation" arabe a sauvé les textes classiques qui ont formé notre civilisation. C'est une absurdité totale. Les hordes arabes qui éclatent depuis la stérile Arabie à partir du 7ème siècle étaient composées d'analphabètes. Ils ont conquis [l'actuel Moyen-Orient] à un moment où les belligérants empires byzantin et perse s'étaient épuisés, les nouveaux dirigeants ont constaté que les pratiques tribales ne suffisent pas à diriger les provinces. Alors, ils se sont emparés des bureaucraties existantes, composées de chrétiens et de juifs de langue grecque. Ce sont ces fonctionnaires qui ont sauvé les classiques grecs, base de la Renaissance de l'Europe - et les descendants de ces juifs et chrétiens ont conçu les plus grands monuments de l'islam.

Oui, certains dirigeants arabes sont parvenus à valoriser l'apprentissage - mais le monde arabe n'a jamais produit un Homère, un Platon, un Sophocle ou un Thucydide dont l'attrait transcende leur culture.

L'islam était une religion propagée par la guerre. L'islam ne devient "religion de paix" [très relative] qu'une fois la conquête achevée. Il est vrai que l'Islam a parfois été plus tolérant envers les minorités que les Européens, mais c'était uniquement à l'apogée de la puissance musulmane.

Il y a encore une autre illusion qui est nôtre - alors que l'islam gagne du terrain. L'islam est dans les cordes, il monte en puissance. Ce que nous avons vu dans les pogroms et génocides au cours des 150 dernières années a été la résultante d'une foi triomphante dont les pratiques et les valeurs sont à l'opposé de celles de l'époque moderne.

Considérez le Moyen-Orient d'aujourd'hui, en dehors d'Israël. Malgré l'arrivée massive de la richesse engendrée par le pétrole, il n'y a pas une université de classe mondiale. Rien qui serait de qualité ou de complexité technologique n'est fabriqué entre le Maroc et le Pakistan. Pas même l'Arabie Saoudite n'a un système de santé de premier ordre. La recherche est nulle. Les demandes de brevet sont statistiquement de zéro. Les femmes sont considérées comme des êtres inférieurs, occasionnant la perte de la moitié du capital humain de la région. Pas une seule société arabe n'est basée sur la méritocratie. Et la corruption ravage tout.

Une poignée d'hôtels fastueux et des centres commerciaux ne font pas une civilisation (en particulier lorsque la marchandise est entièrement importée). Si les fanatiques islamistes réussissent dans la conduite de toutes les minorités de la région, ils se retrouveraient face à un désert humain, un terrain vague humain, un échec complet, bouillonnant de haine et de violence incontrôlable. L'auto-ségrégation des bastions islamiques serait une tragédie pour l'humanité - mais, surtout, pour les musulmans.

Les taux de natalité sont un leurre. Plus de bouches à nourrir ne sont pas sources magiques de force dans les terres de la rareté et de la pauvreté. Le Moyen-Orient est auto-destructeur, moralement fragile et chute toujours plus loin derrière un monde qui avance. Les islamistes ne peuvent même pas "réussir" leur terrorisme - aujourd'hui, nous terrorisons les terroristes [bof...]. Alors ils se vengent sur les faibles parmi eux, leurs dernières minorités.

La première vague de destruction et de massacres a commencé il y a presque un millénaire, quand le monde musulman s'est d'abord senti menacé. Mais, plus récemment, face à la prise de pouvoir de l'Ouest (grâce à la science, l'apprentissage, le travail acharné, la tolérance et l'organisation religieuse), le grinçant Empire ottoman ne pouvait pas secouer sa torpeur séculaire et se moderniser et entreprendre.

Exaspéré par cet échec, les Ottomans se sont tournés vers leurs minorités les plus productives - dont les succès ont outragé les fanatiques. Depuis les années 1880 et [l'accélération des événements] dans les années 1890, des pogroms contre les Arméniens chrétiens ont abasourdi les témoins occidentaux. Mais les dirigeants européens ont fermé les yeux, comme nous le faisons aujourd'hui. Ainsi, au cours de la Première Guerre mondiale, les Jeunes-Turcs qui avaient pris le pouvoir ont décidé de finir le travail.

Il s'agit bien d'un génocide. Au moins un million d'Arméniens - peut-être deux fois plus - ont été systématiquement exterminés. . . mais non sans avoir été torturés, violés, affamés. L'ampleur de la boucherie était telle qu'elle a obscurci les autres génocides qui ont eu lieu durant la même période, et plus particulièrement celui des chrétiens assyriens aux mains des Turcs et autres musulmans. Les estimations des morts assyriens sont d'un peu moins de 300.000 à un million.

Les tueries n'ont pas non plus s'arrêter là. Dans cet Irak créé par les Britanniques, les massacres de chrétiens sont réapparus entre 1933 et1961.

Les noms de ville que nous connaissons depuis les dernières guerres, comme Mossoul, Bassora ou Tikrit (la ville natale de Saddam), étaient autrefois des centres de culture chrétienne et d'apprentissage, avec des évêques, des cathédrales et des monastères célèbres.

Disparus. Et les derniers pâles fantômes, ces chrétiens s'accrochant à leurs maisons plus qu'à leur sang, savaient depuis 20 siècles, bientôt ils devront partir. Pendant ce temps, notre président [Obama] nous assure que "l'islam est une religion de paix".

Monsieur le Président, aller en Irak et prononcez ces mots dans les églises bombardées, déchirées, au milieu des tombes profanées.

Monsieur le Président, allez en Egypte et expliquez aux coptes brutalisés pourquoi votre étreinte, votre passion, pour ce gouvernement des Frères musulmans, sont "bonnes pour eux".

Ensuite, allez à Israël, Monsieur le Président, où les chrétiens pratiquent librement leur culte, et dites aux Israéliens qu'ils doivent "rendre la terre palestinienne" alors que les musulmans ont saisi leurs maisons que les juifs avaient protégé depuis 3000 ans.

Expliquez aux juifs pourquoi leurs temples ont été profanés, souillés et détruits par les adeptes de cette "religion de paix".

Bien sûr, la tragédie réelle pour les Arabes au cours du dernier siècle n'a pas été la Naqba, la lutte, la course-poursuite d'Israël pour survivre aux attaques par le bloc d'armées arabes formant un arc autour de ce pays. La tragédie, c'est que les Arabes de plus en plus arrièrés, intolérants et indolents, tribus primitives, ont obtenu de telles richesses pétrolières et les ont utilisées pour diffuser leur culte mortifère dans tout le monde islamique. Les intellectuels dans les grandes villes arabes n'ont jamais eu une chance.

Ma femme et moi avons passé notre lune de miel à faire un long trajet en bus à travers la Turquie, un pays pour lequel j'ai une grande, et si frustrée, affection. Tout s'est très bien déroulé, dans une magnifique hospitalité ... jusqu'à ce que nous ayons atteint l'est du pays. Le long des routes dans ce qui avait été autrefois l'Arménie (le premier royaume chrétien), villages rasés et désolés, jusque dans leurs fondements, marquent le paysage, et alternent avec les ternes villes modernes. Lorsqu'on a demandé à un Turc ce qu'étaient ces ruines, il nous a répondu par un murmure, en évitant nos regards : "Abandoné".

Ces villages n'ont pas été abandonnées. Ils ont été le site du premier grand génocide du siècle dernier. Personne ne s'est levé pour ces chrétiens qui dérangent.

Et personne ne se retrouve debout, pour les chrétiens tourmentés du Moyen-Orient aujourd'hui, ou pour la dernière poignée de Juifs qui ne l’ont pas quitté pour rejoindre Israël.

Ici, même la poussière crie pour la justice, et nous en sommes loin.


Obama recherche le soutien spirituel des mosquées.

Pourquoi un Chrétien [à supposer qu'il soit chrétien] chercherait-il l'assistance et le soutien des Mosquées du Moyen-Orient ?


Ecoute d'un sermon du Mufti, par Erdogan, le Premier ministre de la Turquie et par le tout nouveau président des Etats-Unis, Barack Hussein Obama. 
Mosquée bleue d'Istanbul, le 7 Avril 2009.

Soyez conscients que les images publiées dans cet article semblent ne rien avoir à voir avec la crise de la sécurité au Moyen-Orient mais ce n'est simplement qu'une vue de l'esprit pour ceux qui ne croient pas dans la guerre spirituelle qui se déroule actuellement.

L'islam ne reconnaît pas l'existence d'un foyer national juif au Moyen-Orient.

Si le président américain Barack Hussein Obama est un «ami d'Israël», qu'a-t-il à aller faire la tournée des mosquées en Turquie, en Egypte et en Arabie saoudite pour chercher à la fois la sagesse spirituelle et un soutien politique?

La tournée-événement qu'il a faite en Turquie pointe du doigt la radicalisation d'un membre de l'OTAN, membre qui prend un virage vers une révolution islamique comme celle qu'a connu l'Iran.
Quand Obama est allé en Turquie en Avril 2007, il a parlé au peuple turc de "la grande religion de l'Islam".


Obama a passé ses premières semaines de la présidence en visite des mosquées en Turquie, en Egypte et en Arabie saoudite.

Il a bien sûr omis de mentionner que leurs ancêtres du temps de l'Empire ottoman ont commis un crime horrible et un génocide au nom de "Allah", en 1915. Ce fut le génocide arménien, où entre un million et 1,5 millions de personnes ont été massacrées par les musulmans.

Obama n'a pas mentionné non plus les violations des droits de l'homme contre la minorité kurde en Turquie orientale. Des dizaines de milliers de réfugiés ont été déplacés, ils revendiquent leur droit au retour dans leurs foyers.

S'il vous plaît, enlevez vos chaussures. Parce que cet endroit est "saint".

L'occupation turque de la partie nord de Chypre n'a pas été non plus à l'ordre du jour. Obama à l'évidence, n'est venu que pour "acheter" le  soutien politique d'Ankara.

36 années se sont écoulées depuis que l'occupation illégale a commencé.

Que la Turquie ait contraint l'ONU à construire un mur de séparation à travers la capitale chypriote de Nicosie, semble avoir été effacé de tout débat entre Obama et l'establishment politique et religieux turc.

Qu'en est-il de la visite d'Obama en Egypte?

Obama a dû avoir entendu parler de la guerre du Yom Kippour en 1973, lorsque l'Egypte a conduit une force militaire pan-arabe dans le but de détruire l'Etat d'Israël.

"Obama m'a dit qu'il est encore musulman, qu'il appuie le programme musulman". 
Déclaration faite par le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Abul Gheit sur ​​Nile TV.

L'Egypte a perdu la guerre. Et elle a depuis toujours accusé l'Etat d'Israël d'être "colonialiste, raciste et pratiquant l'apartheid", alors qu'Israël a rendu le désert du Sinaï.

Ces accusations contre Israël ainsi que l'animosité des dirigeants égyptiens envers ce pays n'ont pas été non plus évoquées par Hussein Obama.

Qu'en est-il de la visite d'Obama en Arabie Saoudite?


Se pourrait-il que M. Obama ait oublié que dans le royaume islamique les gens accusés de vol ou de tromperie ont leurs mains coupées ?

Je suppose que la charia est terrible et gênante, elle fait partie indéniablement de la "grande religion" des Obama père et grand-père.

Incroyable et indécent ! 
Le Président des Etats Unis se prosterne devant un émir,
comme n'importe quel vassal musulman devant son supérieur !

Que les femmes ne puissent pas conduire de voitures en Arabie Saoudite, ou être membre du Parlement ne semble pas être une préoccupation pour le président américain.

Que les Saoudiens n'aient pas libre accès aux sites web comme à Facebook ou Youtube n'est pas un sujet sur lequel M. Obama voudrait affronter les dirigeants saoudiens.

Le fait qu'il soit illégal d'être en possession d'une Bible en Arabie saoudite, et que les Juifs ne sont pas autorisés à pénétrer dans le pays faute de visa ne peut être abordé pour ne pas entacher les "bonnes relations" politiques islamiques.

Mosaïque d'Obama dans la ville de Jakarta, dans la nation islamique d'Indonésie. 
Cette photo a été prise le 25 Octobre 2008.

Pourtant, certaines personnes ne comprennent pas.

Obama se sent lui aussi "Allah le grand".


Un historien: Obama veut-il aider à restaurer l'Empire ottoman?

Par  JEROME R. CORSI 

NEW YORK - Obama contribue-t-il à faire avancer un grand projet turc, avec le soutien de l'Allemagne, afin de restaurer l'Empire ottoman, le califat islamique qui contrôlait une grande partie de l'Europe du Sud, de l'Asie occidentale et de l'Afrique du Nord depuis plus de six siècles ?


C'est une question posée par l'historien Robert E. Kaplan dans  un article intitulé "The U.S. Helps Reconstruct the Ottoman Empire",  publié cette semaine par  the international policy council and think tank Gatestone. 

Kaplan, historien diplômé de la Cornell University, spécialiste de l'Europe moderne, dit que l'histoire suggère une association possible entre la Turquie et l'Allemagne, qui voit l'influence de la Turquie comme un moyen de domination sur les musulmans à travers le monde, pour ses propres intérêts.

Il demande pourquoi le gouvernement américain "serait favorable à la promotion active des objectifs allemands", y compris la destruction de la Yougoslavie dans les années 1990 et la création d'un nouvel Empire ottoman par le "printemps arabe".

Kaplan souligne le soutien qu'affiche Obama pour les Frères musulmans, qui sont le vainqueur final des "printemps arabes" et souligne aussi le soutien américain pour les groupes radicaux islamiques "rebelles" en Libye, qui ont pourtant des liens avec al-Qaida et également le soutien actuel des groupes "rebelles" islamiques radicaux de Syrie, ralliés de la même façon à Al-Qaida. 

Chacune de ces interventions militaires américaines se sont produites dans des zones qui étaient sous domination de l'empire ottoman.

Restaurer l'Empire ottoman?

Kaplan voit une similitude entre les attaques de l'ère Clinton contre les Serbes et l'hostilité de l'administration Obama à l'encontre des régimes établis en Libye et en Syrie.

Il écrit :
Depuis le milieu des années 1990, les Etats-Unis sont intervenus militairement dans plusieurs conflits armés internes en Europe et au Moyen-Orient : bombardement des Serbes et de la Serbie en soutien au régime du musulman Ibrahimovic en Bosnie en 1995, bombardement des Serbes et de la Serbie en appui des musulmans du KLA du Kosovo, bombardement contre le régime de Kadhafi en appui des rebelles, en Libye en 2010. Chaque intervention était justifiée pour les Américains  par des préoccupations humanitaires : protéger les musulmans de Bosnie de Serbes génocidaires, protéger les musulmans du Kosovo des Serbes génocidaires et protéger les Libyens contre leur dictateur sanguinaire Mouammar Kadhafi.

Kaplan fait remarquer que ni le président Clinton ni le président Obama n'ont jamais mentionné la reconstitution de l'Empire ottoman comme une justification pour une intervention militaire américaine.

Les États-Unis ont présenté d'autres raisons pour justifier leur intervention en Serbie, y compris le désir d'acquérir une position stratégique dans les Balkans, pour vaincre le communisme en Yougoslavie, pour montrer aux musulmans du monde que les Etats-Unis ne sont pas contre eux et pour redéfinir le rôle de l'OTAN dans l'ère post-Guerre froide.

Motif récurrent

A son apogée durant les 15ème et 16ème siècles, l'Empire ottoman s'étendait de sa capitale en Turquie, aux zones à population musulmane d'Afrique du Nord, à l'Irak, aux régions côtières de la péninsule arabique et en partie aux Balkans.
Kaplan souligne que depuis les années 1990, "tous les pays d'Europe orientale et du Moyen-Orient où il y a eu intervention militaire américaine dans un conflit militaire interne ou un "printemps arabe", ont fini par mettre en place un gouvernement dominé par les islamistes, soit les Frères musulmans soit une des branches d'al-Qaida. Des faits qui collent bien avec la thèse d'un retour à la domination ottomane.

Dans ces conflits, Kaplan voit des motifs récurrents employés par Clinton et Obama pour justifier l'intervention militaire américaine.

[...] Kaplan cite un récent rapport publié par John Rosenthal dans le journal en ligne Asian Times qui révèle les rapports préparés par les services secrets allemands de la BND, attribuant le massacre de la ville de Houla le 25 mai 2012 au gouvernement syrien.

Lire plus (en anglais) sur WND POLITICS


Les mutilations sexuelles en baisse? L’ONU l’affirme, le cas indonésien l’infirme


La communication de l’ONU sur les mutilations sexuelles féminines est trompeuse. Elle sous-estime le nombre de fillettes excisées, feint d’ignorer la réalité de pays exciseurs telle l’Indonésie, et maintient le strict tabou du rôle des religions. S’il tombait, la réalité apparaîtrait crûment : sans l’intervention active des leaders musulmans auprès des 300 millions de fidèles concernés, le fléau ne disparaîtra pas.
Enquête et appel à la mobilisation !

L’Unicef communique chaque année l’état de la situation des mutilations génitales féminines (MGF). Elle estime que quelque 130 millions de femmes les ont subies dans le monde et que trois millions de fillettes passent chaque année par le couteau de l’exciseuse ou par l’une ou l’autre forme de mutilation. Des chiffres bien au-dessous de la réalité (1).

L’agence onusienne nous annonce aussi que ces mutilations sont partout en diminution. Faux également: dans certains pays, le fléau augmente. L’Unicef nous affirme encore que dans 25 ans, les mutilations auront disparu. Une douce rêverie.

L’hypothèse implicite de ces statistiques, c’est que les pays exciseurs sont connus et répertoriés. Or, seule l’Afrique (et le Yémen) entre dans cette comptabilité. Parce qu’on n’excise qu’en Afrique ? Non, parce que pour collecter des données représentatives et les intégrer, l’Unicef doit obtenir le feu vert des gouvernements.

Que se passe-t-il au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est ? Du premier on ne sait pas grand-chose et la seconde contredit les constats de l’Unicef. En Indonésie et en Malaisie, les mutilations génitales féminines (MGF) sont fréquentes, et en hausse. Et elles participent à la médicalisation croissante de ces pratiques dénoncée par l’OMS.

L’estimation de l’Unicef augmente de 50% !

Les non-dits de l’ONU risquent de conduire une nouvelle fois à des révisions douloureuses. Au milieu des années 2000 déjà, elle a dû avaler une couleuvre de taille : une enquête globale de ses services arrive à la conclusion que les fillettes excisées chaque année en Afrique ne sont pas deux millions comme elle l’indiquait jusqu’alors, mais trois ! 50% de plus, une nouvelle très discrètement signalée. La fin du fléau avait été prévue pour 2010 (2).

Ce chiffre de trois millions est déjà contestable (3). En se basant sur les naissances des filles chaque année dans les pays d’Afrique, et en prenant le taux le plus bas de mutilations parmi 3 enquêtes différentes dans 27 pays d’Afrique, nous obtenons un résultat bien différent : 5,3 millions par an.

Si l’on inclut l’Indonésie avec une hypothèse extrêmement basse (50% de filles mutilées), ce chiffre atteint 6,3 millions.

Ce n’est pas tout. Un an après sa nouvelle estimation, une ONG austro-allemande, Wadi, annonce que les excisions sont largement pratiquées au Kurdistan irakien où quelque 70% des femmes subissent des mutilations. D’autres ethnies du pays sont concernées. Six ans plus tard, l’Irak ne figure toujours pas dans les statistiques : « La question est actuellement examinée par le gouvernement irakien », explique Cody Donahue, spécialiste de la protection des enfants au siège de l’Unicef à New York.

On sait que de nombreux autres pays excisent, mais on n’en connaît pas l’ampleur. C’est le cas des pays suivants : Iran, Emirats Arabes Unis, Oman, Tadjikistan, Maldives, Malaisie, Thaïlande, Inde, Pakistan et, affirme un collaborateur de Wadi dans un bulletin spécial de l’ONU 2013, « d’une manière très organisée et systématique en Indonésie » (4).

Selon deux membres de la même ONG, « le fait que des rapports médicaux directs ne soient disponibles ni pour l’Arabie Saoudite, ni pour un quelconque autre pays de cette région ne signifie pas que les MGF y sont absentes, mais seulement que ces sociétés ne sont pas assez libres pour permettre l’étude de tels problèmes… » (5).

Alors, trois millions, vraiment ? Cody Donahue reconnaît diplomatiquement : « Nous sommes d’accord que ce chiffre est probablement sous-estimé, mais nous ne pouvons le corriger sans l’information requise. » Une nouvelle enquête - et estimation - devrait paraître prochainement.

L’Indonésie mutile couramment et de plus en plus

Il y a les pays muets et les pays où le débat sur les mutilations fait rage, sans qu’il atteigne les oreilles de l’Unicef. C’est le cas de la Malaisie et de l’Indonésie. Ce dernier représente le plus grand pays musulman avec 240 millions d’habitants. Non seulement les MGF y sont largement répandues, mais elles sont en hausse, car de puissants mouvements religieux la promeuvent.

En 2003, une enquête du Conseil sur la population est publiée, « Circoncision féminine en Indonésie » (le terme circoncision est largement utilisé afin de faire croire à une équivalence avec la circoncision masculine) (6). Elle a été conduite auprès de huit des grandes ethnies du pays, d’est en ouest de l’archipel, et la quasi totalité des 1700 femmes concernées ont subi des mutilations.

Quelque 28% de ces femmes ont vécu des pratiques « symboliques », qui seraient exemptes de séquelles. Le malheureux clitoris peut en effet être gratté, frotté, piqué, étiré, brûlé, percé… Symboliques ou non, ces procédures sont clairement classées dans la catégorie « mutilations » par l’OMS.

Les autres femmes interrogées ont vécu une forme plus invasive. «… l’observation directe lors du déroulement de l’étude montre que la pratique des MGF en Indonésie inclut à coup sûr une souffrance réelle, et une coupure génitale dans environ les trois quarts des cas. »

Plus grave, comme dans bien d’autres nations exciseuses, « une médicalisation croissante des mutilations a commencé dans diverses parties du pays »L’« opération » est généralement pratiquée par des sages-femmes et intégrée dans le forfait des prestations de l’accouchement avec les vaccinations et le perçage des oreilles. Or, « des preuves de cette étude indiquent que les sages-femmes ont tendance à pratiquer des formes plus invasives (…) comme des incisions et excisions ».

Une vaste enquête de l’université Yarsi de Java publiée en 2009 confirme l’essentiel de ces constats, de même qu’un rapport d’Amnesty International en 2010.

Les mutilations officiellement autorisées

En juin 2005, Azrul Azwar, Directeur général des affaires de santé du pays, confirme que la « circoncision féminine » est largement pratiquée dans son pays. Cette même année, les autorités préparent un décret interdisant au personnel médical de la mettre en œuvre (7).

En 2006, le décret paraît. Le Conseil des oulémas, la plus haute autorité islamique et la plus représentative, réplique par une fatwa qui autorise la pratique, tout en la déclarant non-obligatoire. En 2010, c’est l’organisation musulmane considérée comme modérée, Nadhlatul Ulama, qui approuve les mutilations tout en demandant de « ne pas couper trop ». Elle compte 40 millions de membres. Son aile féminine proteste et réclame la suppression des mutilations.

En 2010, le gouvernement se plie aux desiderata des religieux. Un règlement est publié qui autorise les professionnels de la santé à pratiquer les MGF tout en demandant de ne pas couper. Prétexte: l’interdiction pousse les parents à s’adresser à des guérisseuses. L’année suivante, plus de 170 ONG locales et internationales s’indignent de cette autorisation et de la publication de documents officiels qui expliquent au personnel la manière de mutiler les filles.

Le 31 mai 2012, France2 diffuse un reportage d’Envoyé spécial intitulé « Islam. Excision en Indonésie : le poids d’une tradition ». L’équipe est allée à Bandung où chaque année lors de l’anniversaire de la mort de Mahomet, plusieurs centaines de petites filles sont excisées sur le pupitre de leur école.

L’intérêt financier pousse hôpitaux et maternités à encourager la pratique, même dans des régions où elle était rare. Les nombreux opposants ne font pas le poids contre les religieux dont l’influence est immense dans la population… et donc auprès des politiciens.

Un problème qui monte en flèche

Le 18 novembre 2012, la journaliste Abigail Haworth se décide à publier un article sur cette cérémonie de Bandung (8). Elle avait assisté en 2006 à une excision collective, mais des activistes anti-mutilations l’avaient convaincue de se taire pour ne pas entraver leur action. La journaliste constate : « Loin de diminuer, le problème des MGF en Indonésie est monté en flèche. »

Le pays tient à son image de pays moderne. Ses autorités - y compris religieuses - insistent sur le fait que leur « circoncision » n’est pas comparable aux pratiques africaines. La réalité, c’est que dans les 17 000 îles de l’Archipel, il est impossible de connaître l’étendue du mal. Il est sûr en tout cas que les excisions sont innombrables et les conséquences graves.

Partout, le motif de base invoqué par les mères pour poursuivre cette tradition, c’est l’islam. Les raisons avancées sont surtout la réduction d’une libido débridée et une purification, car les organes génitaux des filles seraient « sales ».

En janvier de cette année, Amin Ma’ruf, président du Conseil des oulémas indonésiens, insiste : les MGF sont « une pratique recommandable avec un fondement moral » qui entre dans le cadre des « droits de l’homme ». Elles se pratiquent « en sectionnant la partie qui recouvre le clitoris ». La perspective d’une interdiction par les autorités est farouchement combattue par les religieux (9)

Vu cette situation, comment l’Unicef peut-elle ne pas mentionner l’Indonésie comme un champ inquiétant de présence et de prolifération du fléau ? « Il n’y a pas actuellement de données nationales représentatives »répond Cody Donahue. Et de toute manière, confirme-t-il, « les enquêtes sont le résultat de négociations entre le gouvernement et les agences qui les mettent en œuvre. »
On peut donc lire les lignes suivantes dans le communiqué de l’Unicef de février 2013: « Des cas (de MGF) ont été documentés au Moyen Orient, en Inde, en Colombie et en Indonésie… »

Des cas…


La Malaisie aussi

La Malaisie (30 millions d’habitants, 18 millions de musulmans) n’est pas citée dans ce communiqué. Or, sa situation est très comparable à celle de l’Indonésie, et la bataille entre religieux conservateurs et anti-MGF bat son plein. La pratique est largement répandue et sa prévalence est en augmentation.

Pas de progrès rapides sans l’appui des dirigeants musulmans

L’islam radical progresse dans la sphère musulmane. La régression des mœurs qui s’ensuit cible en priorité les femmes et favorise non seulement le maintien, mais l’extension de ces pratiques iniques.

Des treize pays qui excisent plus de 70% de leur population féminine, sept sont presque uniquement musulmans, l’Egypte, le Mali, la Somalie, le Soudan du Nord, Djibouti, la Gambie et la Mauritanie. Ils représentent plus de 140 millions de citoyens.

Les sept autres grand exciseurs sont pluri-religieux : l’Ethiopie (100 millions d’habitants) comprend une majorité orthodoxe et protestante, mais les régions musulmanes (34%) excisent davantage. Autres pays à forte prévalence : l’Erythrée, la Guinée (moitié musulmane, moitié animiste), la Sierra Leone (60% musulmane, 30% animiste), le Burkina Faso (60% de musulmans) et la Guinée Bissau.

Tous les pays exciseurs comprennent des communautés musulmanes. On peut ajouter aux 140 millions ci-dessus des populations rassemblant 45 à 50 millions de musulmans dans les pays multi-religieux. Et, en étant très prudent, à 110 millions (la moitié de la population) les citoyens indonésiens et malaisiens. Soit au total dans le monde, une population de près de 300 millions de disciples de Mahomet dans laquelle on mutile, convaincu que la religion l’exige. Mais faire une estimation précise en fonction de ce critère religieux est encore tabou.

Cette prédominance est confirmée par la composition de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) : parmi les 35 pays qui excisent, 32 font partie de ce puissant et unique lobby religieux de l’ONU (Irak, Indonésie et Malaisie inclus).

Chrétiens et animistes, qui ne peuvent invoquer un précepte religieux, ont souvent des idées si fantaisistes sur les conséquences d’une non-excision que l’éducation et l’information font leur œuvre. Dans les ethnies et pays musulmans en revanche, les mutilations peuvent être défendues par la théologie (10). Le Coran n’en dit mot, mais trois hadiths (leur authenticité est controversée) indiquent que Mahomet approuvait l’excision. D’innombrables imams et oulémas s’y réfèrent. Mais quand bien même Mahomet les autoriserait, les musulmans peuvent-ils se sentir légitimés à poursuivre ces violences ?

Il n’est pas imaginable en tout cas que les mutilations diminuent sérieusement et surtout rapidement sans la mobilisation de ces responsables religieux. Elle serait d’autant plus efficace que les mères souffrent de cette torture infligée à leurs filles et que beaucoup d’hommes seraient prêts à l’abandonner.
Jusqu’ici, on n’a entendu que quelques déclarations générales soutenant les résolutions anti-mutilations dans des conférences internationales. Mais jamais la moindre action d’envergure n’a été entreprise par les leaders et leurs institutions (université Al-Azhar, Conseil des Oulémas, OCI, Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, etc.)

En attendant, sur le terrain, les agences onusiennes et les ONG mènent une lutte courageuse, mais lente, compliquée et chère. Elle consiste à convaincre les leaders d’opinion (dont les imams et oulémas) ainsi que la population de déclarer officiellement leur village « libre d’excision ». Ces quatre dernières années, 10 000 villages qui représentent 8 millions d’habitants l’ont fait… sur quelques centaines de millions.

Il serait temps de faire un maximum de pressions sur l’establishment islamique afin qu’il se décide à agir contre ces atrocités. Il serait temps aussi que l’ONU et ses filiales parlent vrai et reconnaissent que la réalité est bien plus grave qu’elles ne l’affirment.

Mireille Vallette (avec la collaboration de Guillaume Aguettant)


  1. De nombreuses agences de l’ONU participent à la lutte contre les excisions. Nous ne citerons que l’Unicef, pour plus de lisibilité et parce que c’est elle qui conduit l’exercice annuel de communication le 6 février, jour de proclamation des « Mutilations sexuelles, tolérance zéro ».
  2. http://www.Unicef.org/french/media/media_25043.html
  3. Notons que les communiqués de l’Unicef de cette année ne parlent plus des 3 millions de filles excisées chaque année, mais de « 30 millions de moins de 15 ans qui peuvent y être exposées ». Est-ce une préparation à une nouvelle estimation?
  4. Arvid Vormann, bulletin UN Special consacré aux mutilations, février 2013, p27
  5. Thomas von der Osten-Sacken et Thomas Uwer, L’excision est-elle un problème islamique? Middle East Quarterly,  2007, VO: http://www.meforum.org/article/1629
  6. http://pdf.usaid.gov/pdf_docs/PNACU138.pdf
  7. http://www.cbc.ca/news/world/story/2005/06/02/circumcision050602.html
  8. http://www.guardian.co.uk/society/2012/nov/18/female-genital-mutilation-circumcision-indonesia
  9. http://www.asianews.it/news-en/Indonesian-Ulema-in-favour-of-female-circumcision:-a-human-right-26948.html
Pour l’ensemble des événements, voir aussi
  1. http://www.laicite-educateurs.org/IMG/pdf/amnesty_mutilations.pdf


Rédacteur en chef de "Al-Quds Al-Arabi" : Ben Laden était seulement une demi-terroriste

Abd Al-Bari Atwan, rédacteur en chef de "Al-Quds Al-Arabi", quotidien palestinien basé à Londonistan: " Ben Laden était seulement une demi-terroriste".
MEMRI TV Clip N° 3859

Ci-dessous des extraits d'une interview avec Abd Al-Bari Atwan, rédacteur en chef du journal londonien Al-Quds Al-Arabi. 
L'entretien a été diffusé sur ON TV le 2 Juin 2013 :



Interviewer : "Vous êtes le seul journaliste arabe à avoir interviewé ben Laden."
Abd Al-Bari Atwan : "C'est vrai."
Interviewer : "Et vous ne le considérez pas comme un terroriste?"
Abd Al-Bari Atwan : «Cela dépend de votre définition du terrorisme. Si vous soutenez la résistance palestinienne, vous ne le considérez pas comme un terroriste, mais si vous êtes avec l'Amérique, l'Europe et Israël, vous le considérez vraiment comme un terroriste. Quand j'ai rencontré ben Laden, ce n'était pas un terroriste, si on s'en tient à la définition actuelle. Par la suite, il a exigé le retrait des forces américaines de la Péninsule arabique, il ne disait pas "Arabie saoudite", mais "la Péninsule arabique". Il pensait que les forces américaines étaient venues pour chasser Saddam Hussein du Koweït ".
Interviewer : "C'était à l'époque, mais maintenant, en 2013, considérez-vous ben Laden comme un terroriste ?"
Abd Al-Bari Atwan : «Comme je l'ai dit, les Américains le considèrent comme un terroriste..."
Interviewer : "Et vous, Abd Al-Bari Atwan, vous considérez ben Laden comme un terroriste?"
Abd Al-Bari Atwan : Quand il se battait contre les États-Unis, en essayant de chasser les troupes hors de la Péninsule arabique, il n'était pas un terroriste. C'est mon point de vue.
[...] Celui qui se bat contre l'Amérique et son entreprise dans la région, et celui qui se bat contre Israël et l'occupation américaine, n'est pas pour moi considéré comme un terroriste.
Êtes-vous en train de me détruire ?
Interviewer : Absolument pas.
Abd Al-Bari Atwan : N'est-ce pas assez qu'ils m'empêchent d'entrer aux États-Unis ? [...]



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