AAL : Allah l'omniscient a oublié de parler de l'Australie, de l'Amérique, du Pôle Nord et du Pôle Sud dans le Coran. Il n'a pas parlé des kangourous, des manchots, des orques, des ours polaires, des ratons laveurs, des aborigènes, des indiens d'Amérique et des esquimaux. Il a parlé des chameaux, du désert, du sable...
Serviteur : Apprendre Alire Si tu fais marcher un tout petit peu tes neurones, tu te rendras compte que cela n'est pas possible car sinon le livre ferait quelque milliers de pages. Est-ce que t'as envie de lire un livre qui fait quelques milliers de pages ?
AAL : Des livres qui font quelques milliers de pages peuvent être découpés en plusieurs volumes. Cela existe, et même des livres qui font des dizaines de milliers de pages, cela s'appelle des encyclopédies.
Mais il fallait avoir la technique du papier.
Le fait d'avoir un livre qui fait des milliers de pages, ça peut faire peur aux enfants et aux illettrés, mais si c'est écrit clairement et que cela ne contient que des vérités bien rangées et bien expliquées, c'est beaucoup mieux que le Coran qui me tombe des mains dès la première page tellement c'est mal fagoté : on saute du coq à l’âne, rien n’est justifié, il y a beaucoup d’âneries et d’injustices ou de simples banalités.
Franchement, s'il n'y avait pas d'attentat, de persécution, de terreur, d'emprisonnement, de jihad, de mise à mort des apostats, de conditionnement psychologique des enfants dès le plus jeune âge, de peur de l'enfer, il y aurait peut-être 12 ou 13 musulmans dans le monde à l'heure qu'il est, enfermé dans un asile de fous.
Voir L'islam, c'est la peur.
Voir L'islam, c'est la peur.
Le fait qu'Allah n'ait pas révélé la totalité de toutes les connaissances possibles peut signifier au moins trois choses :
1) Allah ne serait pas un dieu entièrement bon, parce qu'il n'a pas jugé bon de nous donner toute la connaissance.
Un Dieu bon pour les humains nous donnerait tout ce qu'il sait pour nous faciliter la vie : comment fabriquer un thermomètre, une boussole, la recette de la levure, les médicaments, etc. quelles sont les plantes comestibles, non-comestibles, etc., etc., etc., 99^99 milliards d'etc. ; il aurait tout stocké dans notre cerveau ou sur une clé USB qui tient dans la poche. Tiens, il n'a pas parlé des clés USB. Cela aurait en effet pris des milliers de pages rien que pour parler des clés USB, mais Allah était déjà écolo, il ne voulait pas gâcher le papier. Le quoi ? Ah oui, la papier, ce qui a été inventé par les chinois avant l’an 0. C’est Allah qui a donné la victoire aux Arabes et leur a permis de s’emparer des secrets du papier, c’est ça ?
2) Allah serait immensément bon, mais n'aurait pas pu révéler toutes ces connaissances évidentes dont certaines même pour un enfant de dix ans, parce qu’il ne les connaissait pas, et donc Allah serait un dieu imparfait, non omniscient et il ne connaissait en fait que ce que pouvait connaître un bédouin d'Arabie au VIIe siècle, peut-être même qu'Allah, ce sera la troisième hypothèse ;
Prolongeons : s'il ne connaît ni le Pôle Nord, ni l'Australie, ni les Amériques, ni l'Océan pacifique, comment a-t-il réussi à créer le monde ? s'il ne connaît pas Jupiter ou Saturne, comment a-t-il réussi à créer le système solaire ? etc.
Le nombre d'erreurs scientifiques est impressionnant dans le Coran, ne parlons pas des hadiths.
Un dieu bon, mais totalement ignorant, ce ne serait pas trop grave, jamais si en plus il sort tout ce qui lui passe par la tête..
3) ou c'est la possibilité la plus probable : Allah n'existe tout simplement pas en dehors de l'imagination de Mahomet et des victimes qu'il a réussi à embrigader, c'est une sorte de garant surnaturel super-puissant pour faire passer n'importe quel nouvel ordre, commandement.
De la façon suivante :
"4 épouses pour vous, mais 11 pour moi, Dieu m'a parlé, il m'a dit que comme j'étais le messager, il y avait une exception pour moi."
"Dieu vous a dit de faire ci."
"Dieu a dit qu'il ne faut pas faire cela, mais cela est autorisé"
"Dieu m'a dit de vous dire de faire ceci et si vous n'obéissez pas, attention, gare à vos fesses."
"Dieu me dit maintenant que quand on est en position de force on peut attaquer, piller et persécuter. Donc nulle contrainte en religion, c'est fini. Tout le monde contraint les mécréants, pour aller au paradis, sinon c'est l'enfer."
4) Ah j’ai oublié la dernière hypothèse.
Allah fait ce qu’il veut, comme il veut, c’est le destin, Allah est tout-puissant, c’est lui qui dit qui distribue le savoir dans le monde. Il donne des épreuves pour éprouver le croyant. On ne saura la vérité que le jour du jugement dernier.
Si Allah n’a pas donné la technique pour fabriquer la pénicilline, par exemple, c’est qu’il avait une bonne raison de ne pas guérir efficacement la fièvre de tous les croyants jusqu’à sa découverte scientifique au XXe siècle.
Réflexion sur l'hypothèse 4 : c’est l’hypothèse de celui qui ne fait pas d’hypothèse, celui qui prend comme principe de réflexion qu’Allah existe, que Mahomet est son prophète et tous ses corollaires.
Ses raisonnements commencent toujours pas Dieu a dit de faire ceci donc...
L'enfer existe, les punitions sont celles décrites dans le livre donc...
Or, comme dit Popper au sujet des religions ou de la psychanalyse, ce sont des théories non réfutable. On peut toujours trouver une explication pour faire concorder les faits ou les contradictions avec la théorie. Le fait ne peut jamais venir contredire la théorie. La théorie religieuse peut tout expliquer et tout comprendre sans jamais se voir contredire qu'en apparence : le monde, les relations interpersonnelles, les paix, les guerres, les maladies. Car la théorie est en fait simple à comprendre dans son essence (c'est Allah le maître du monde), mais difficile dans ses manifestations sensibles.
Le croyant a donc toujours recours à des phrases du type :
« Dieu l’a voulu ainsi mais nous ne le savons pas, pauvres humains que nous sommes. »
« Il faut un cœur pur pour comprendre le message. »
et autres explications sibyllines à chaque fois qu’il y a un doute, une question, un problème.
Le croyant fanatique n'accepte jamais que la religion soit mise en cause, mais toujours il met en doute la sagesse, le savoir, la morale, la pureté de l'homme qui ose poser des questions sur ce qui cloche.
---------------
La diffusion du papier : extraits (wikipédia)
D’après une tradition chinoise, ce serait Cai Lun, « ministre de l’agriculture » qui, en 105, sous les Han Orientaux, aurait codifié pour la première fois l’art de fabriquer du papier et en aurait amélioré la technique afin de le produire en masse. Il devint dès lors le support ordinaire de l'écriture. La xylographie apparaît en Chine dans le courant du VIIIe siècle et se développe rapidement dans un contexte populaire de diffusion du bouddhisme et d'usages populaires (sciences occultes, almanachs, lexiques et brèves encyclopédies populaires, manuels d'instruction élémentaires, recueils de modèles de compositions pour les concours officiels, ouvrages historiques…). Rapidement, les milieux dirigeants et les lettrés s'en servent : les Neuf Classiques sont imprimés à Kaifeng sur ordre impérial en 932 et 952.
Du VIIIe siècle au Moyen Âge
Le secret de la fabrication de papiers de qualité est resté chinois et japonais jusqu’au VIIIe siècle. Lors de la bataille de Talas en 751 (dans l'actuel Kirghizistan), les Arabes, victorieux, firent prisonniers de nombreux Chinois et récupérèrent ainsi le secret. Il est probable qu’ils connaissaient l’usage du papier bien avant cette date et qu’ils l’utilisaient eux-mêmes après l’avoir bien amidonné et poli. Ils comprirent rapidement l’intérêt de ce nouveau support tant dans la sphère religieuse que dans celle des sciences et techniques. Samarcande devint le tout premier centre de production du monde musulman. Par ailleurs la fabrication fût améliorée en incorporant à sa préparation des chiffons. La révolution du papier catalysa ainsi l'« âge d'or islamique ».
Le papier se diffuse avec l'expansion de l'islam. On le retrouve à Bagdad en 793, au Caire en 900. Il arrive en Al-Andalus (sud de l'Espagne actuelle) à Xàtiva (San Felipe, Espagne) en 10569, puis se propage en Occident : en Sicile en 1102, à Fabriano (Italie) en 1276 mais sous une forme complètement différente, et dans le sud de la France au milieu du xiiie siècle (aux archives de Marseille, est conservé le registre de minutes du notaire Giraud Amalric, qui date de 1248 et est écrit sur support papier). Il n'arrive dans le nord de la France qu'au milieu du xive siècle vers Troyes. La première fabrique de papier en Europe, située à Xàtiva près de Valence (Espagne), date d'environ 1150. Le papier est alors un bien rare et des édits sur le recyclage du papier sont. On y incorpore alors des vieux chiffons qui prennent vite de la valeur, d’où l’expression « se battre comme des chiffonniers ».
D’après une tradition chinoise, ce serait Cai Lun, « ministre de l’agriculture » qui, en 105, sous les Han Orientaux, aurait codifié pour la première fois l’art de fabriquer du papier et en aurait amélioré la technique afin de le produire en masse. Il devint dès lors le support ordinaire de l'écriture. La xylographie apparaît en Chine dans le courant du VIIIe siècle et se développe rapidement dans un contexte populaire de diffusion du bouddhisme et d'usages populaires (sciences occultes, almanachs, lexiques et brèves encyclopédies populaires, manuels d'instruction élémentaires, recueils de modèles de compositions pour les concours officiels, ouvrages historiques…). Rapidement, les milieux dirigeants et les lettrés s'en servent : les Neuf Classiques sont imprimés à Kaifeng sur ordre impérial en 932 et 952.
Du VIIIe siècle au Moyen Âge
Le secret de la fabrication de papiers de qualité est resté chinois et japonais jusqu’au VIIIe siècle. Lors de la bataille de Talas en 751 (dans l'actuel Kirghizistan), les Arabes, victorieux, firent prisonniers de nombreux Chinois et récupérèrent ainsi le secret. Il est probable qu’ils connaissaient l’usage du papier bien avant cette date et qu’ils l’utilisaient eux-mêmes après l’avoir bien amidonné et poli. Ils comprirent rapidement l’intérêt de ce nouveau support tant dans la sphère religieuse que dans celle des sciences et techniques. Samarcande devint le tout premier centre de production du monde musulman. Par ailleurs la fabrication fût améliorée en incorporant à sa préparation des chiffons. La révolution du papier catalysa ainsi l'« âge d'or islamique ».
Le papier se diffuse avec l'expansion de l'islam. On le retrouve à Bagdad en 793, au Caire en 900. Il arrive en Al-Andalus (sud de l'Espagne actuelle) à Xàtiva (San Felipe, Espagne) en 10569, puis se propage en Occident : en Sicile en 1102, à Fabriano (Italie) en 1276 mais sous une forme complètement différente, et dans le sud de la France au milieu du xiiie siècle (aux archives de Marseille, est conservé le registre de minutes du notaire Giraud Amalric, qui date de 1248 et est écrit sur support papier). Il n'arrive dans le nord de la France qu'au milieu du xive siècle vers Troyes. La première fabrique de papier en Europe, située à Xàtiva près de Valence (Espagne), date d'environ 1150. Le papier est alors un bien rare et des édits sur le recyclage du papier sont. On y incorpore alors des vieux chiffons qui prennent vite de la valeur, d’où l’expression « se battre comme des chiffonniers ».
