Les éléments les plus anciens que nous possédions sur la vie de Muhammad ont été écrits par Ibn Ishaq seulement en 750 ... mais son travail a été perdu, et n’est disponible que par morceaux dans une recension plus tardive de Ibn Hisham qui est mort en 834, soit deux cents ans après la mort du Prophète.
On dit qu’il y a six recueils corrects et authentiques de traditions Hadith sur la vie du Prophète ... mais ils ne datent que de deux à trois siècles aprés sa mort (leurs auteurs sont morts entre 870 et 915). Et un critique du dixième siècle a souligné la faiblesse de deux cents traditions incorporées dans les recueils de Muslim et Bukhari, qui pourtant passent pour sérieux
Dans son étude classique, "On the Development of Hadith", Goldziher a démontré qu’un vaste nombre de Hadiths (récits traditionnels), acceptés même dans les recueils musulmans les plus rigoureusement critiques, étaient des faux complets de la fin du 8ème et du 9ème siècle et, en conséquence, que les chaînes de transmission (isnads) qui les étayaient étaient totalement fictives.
Même le texte du Coran doit être considéré comme suspect.
Quand les premières citations du Coran apparaissent sur des pièces de monnaie et des inscriptions, vers la fin du septième siècle, elles montrent des divergences par rapport au texte canonique. Celles-ci sont insignifiantes du point de vue du contenu, mais le fait qu’elles apparaissent dans des contextes aussi formels que ceux-là ne colle pas avec la notion selon laquelle le texte avait déjà été fixé.
Il faut dire que le Coran écrit actuel n'est pas l'oeuvre de Muhammad ; il a été compilé après sa mort selon le gré de divers personnages. En conséquence, il a existé plusieurs Corans dont le contenu et l'organisation des versets étaient totalement différents. Celui qui est considéré comme LE Coran officiel est celui d'Othman (644-656), un calife despotique qui a détruit toutes les sources antérieures (mais Umar et Abû Bakr avaient déja fait disparaitre de nombreuses versions auparavant).
Alors que les Musulmans modernes peuvent être liés par une position intenablement conservatrice, les érudits musulmans des premières années étaient bien plus flexibles, réalisant que des parties du Coran étaient perdues, perverties, et qu’il y avait plusieurs milliers de variantes qui rendaient impossible le fait de parler du Coran unique.
Et ils savaient que les Corans compilés par les secrétaires particuliers du Prophète étaient différents de celui d'Othman.
Dans les premiers siècles de l'Islam, beaucoup d'ouvrages furent écrits, qui relevaient des différences entre les Corans existants ; et bien qu'Othman affirmait et inscrivait une seule version, il fallut des années pour que les savants islamiques reconnaissent ce livre, et le propagent dans le monde islamique.
Voici les noms des sept livres importants et notables qui furent écrits par les savants, à propos des différences entre les Corans :
- Le "livre de la différence des livres" (les Corans de Médine, de Koufféh et de Bassora ) écrit par Kassâeï.
- Le "livre de la différence des livres", écrit par Khalaf.
- Le "livre de la différence des habitants de Koufféh, de Bassora, et de Damas en matière des livres", écrit par Farrâ.
- Le "livre de la différence de Mossahéf", écrit par Ibn Davoud Sédjestani.
- Le "livre de Madaéni sur la différence des livres", écrit par Madaéni.
- Le "livre de la différence des livres de Damas, Hédjaz et l'Irak", écrit par Ibn Amér Yahsébi
- Le "livre de Mossahéf", écrit par Mohammad Ibn Abd al Rahaman Isphahanï.
Quelles étaient les différences de Corans entre les secrétaires du Prophète et celui d'Othman ?
-Le Coran d'Imam Ali :
il fut ordonné en fonction des dates des révélations et contient un relevé des versets abrogatifs et abrogés (les versets qui se contredisent).
-Le Coran d'Abd Allah Ibn Massoud :
Fazl Ibn Châsan disait que le nombre et l'ordre des sourates différaient considérablement de ceux du Coran d'Othman, car dans le coran d'Ibn Massoud, il n' y a que cent dix sourates.
Les noms de beaucoup de sourates étaient plus longs que ceux du Coran d'Othman.
Il n'y avait deux sourates nommées "Sadjdéh" (prosternation).
Il y avait quelques sourates supplémentaires, comme "Havâmime" ou "Mossabahât" dans le coran et qu'on ne trouve pas ailleurs.
Certains versets différaient, surtout dans la sourate "Va al Assre" qui disait ceci :"J'en jure par l'heure de l'après-midi, l'homme travaille à sa perte. Tu en excepteras ceux qui croient et pratiquent les bonnes oeuvres, qui recommandent aux autres la vérité et la patience !"
-Le Coran d'Abi Ibn Ka'b :
L'ordre des sourates était différent. Selon Fazl Ibn Ghasan le livre commencait par "Fatéhat al Kétab" (l'ouverture du livre), "Bagharéh" (la vache), "Néssâ" (les femmes), "Allé Omran" (la famille Omran), "Anâm" (les bienfaits), "Eerâf" (le purgatoire), "Maédéh" (la table), "Anfâl" (les surestimations), "Davoud" (David), "Tahâr" (les propres), "Insân" (l'homme), "Nabi Aliéh al Salam" (le missionnaire auquel salut), "Hai Ahl al Kétab" (les gens du livre)... ( Selon Al Féhreste -La liste d'Ibn Nadime Page 46). La sourates "Younesse" (Jonas) était absente. Les sourates n'atteignaient pas les 116 et un bon nombre n'existaient pas du tout dans le Coran d'Othman; comme les sourates "Davoud" (David), "Tahâr" (les propres), "Nabi Aliéh al Salâm", etc...
Et la tradition garde le souvenir de nombreuses autres Corans disparus :
Le Coran d'Abdullah Bin Amre Ibn Al-Ass
le Coran d'Abdullah Ibn Abbas
le Coran d'Abdullah Ibn Al Zoubir
le Coran d'Abe Baker Al Sedeek
le Coran d"Abe Mosa Al Asharee
le Coran de Abu Zaied
le Coran d' Aïcha,
le Coran d'Akrama
le Coran d'Al Asoad Ibn Yazid
le Coran d'Al Hajaj Ibn Yousef Al Thakafy
le Coran d'Anes Bin Malek
le Coran d'Ata' Abe Rabeh
le Coran d'Hafsa
le Coran de Moaaz Bin Gabel
le Coran de Moujahid
le Coran de Muhammad Bin Abe Mosa.
le Coran d'Obaid Bin Omeir Al-Laithy.
le Coran d'Othman Ibn Affan
le Coran de Qualown /Abu Mosa Ibn Mina
le Coran de Saeed Bin Gabber
le Coran de Salem Maola Abe Hozaifa
le Coran de Suleiman Ibn Mahran
le Coran de Talha
le Coran de Waresh
le Coran de Zaied Ibn Thabet
etc...
De toutes ces anciennes versions du Coran qui ont été détruites, seuls deux manuscripts ont survécu jusqu'à notre époque : le Codex de Samarcande (daté de 654) conservé au musée Doktary à Istamboul et le Codex de Londres (daté de 772) conservé au British Museum. Chacun contient environ 750 divergences par rapport au Coran actuel (on remarque que c'est souvent le Coran actuel qui semble avoir ajouté des mots ou des phrases au texte primitif).
Al Tabry, au 10ème siècle, l'avouait carément :
"Le texte du coran n’était pas fixé à mon époque."
Et l'Imam Ja'far, pour résumer la situation, allait plus loin encore :"Le véritable Coran n'existe pas !"
Selon As-Suyuti (mort en 1505) Ibn ’Umar al Khattab aurait dit :
"Que personne d’entre vous ne dise qu’il a acquis le Coran entier, car qu’en sait-il ? Beaucoup du Coran a été perdu ! Alors qu’il dise : J’ai acquis ce qui était disponible. "
(As-Suyuti, Itqan, partie 3, page 72).
-----> Cela indique bien que le Coran ne nous a pas été retransmi dans son intégralité.
L’Imâm Al-Bukhârî et Ibn Jarîr disent que, selon Ubayy Ibn Ka`b et Anas b. Malik, ces paroles ont été révélées dans la Sourate 102 "At-Takâthur" (La course aux richesses) :
"Le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a dit : 'Si le fils d’Adam avait deux vallées de richesses, il souhaiterait que lui en fût échue une troisième. Rien ne peut remplir le ventre du fils d'Adam sauf la terre (= la mort), mais Dieu revient vers celui qui revient à Lui' ...".
-----> Pourtant on ne retrouve plus ce passage dans la sourate 102 (qui ne contient que 8 versets) du coran actuel. Il a donc été enlevé.
On rapporte qu'un homme récitait le Coran en compagnie de l'Imam Ja'far. Le narrateur dit qu'il entendit certains versets, durant la récitation, qui ne correspondaient pas à des versets reconnus. L'Imam Ja'far dit à la personne qui récitait :
"Ne récite pas de cette manière. Récite comme les gens jusqu'à ce que le Mahdi (le Messie) arrive. Quand le Mahdi arrivera, il récitera le véritable Coran et le Coran compilé par Ali, sera de nouveau ramené !" (Usul Kafi: 2.622)
-----> Cela indique bien que les versions du Coran postérieures à celles d'Ali sont considérées comme défectueuses.
Selon Jabir, l'Imam Baqir aurait dit :
"Personne ne peut affirmer avoir rassemblé tout le Coran tel qu'il a été révélé par Allah, si ce n'est un menteur. Les seules personnes à avoir entièrement compilé et appris par cœur le véritable Coran étaient Ali ibn Abi Talib et les Imams qui lui ont succédé !" (Usul Kafi: 1:228 )
-----> Les Chiites le confirment :"Celui qui a compilé le Coran véritable c'était Ali ibn alit tabib !"
(A noter qu'ils estiment aussi que les versets relatifs à Ali ont été supprimés par Othman, le calife imposteur anti-Chiites)
Selon As-Suyuti, Aïsha, l’épouse favorite du Prophète, aurait dit :
"Du temps du Prophète, la sourate des Parties (ou des Confédérés) faisait deux cents versets à la lecture. Quand Othman édita les copies du Coran, seuls les 73 versets actuels furent enregistrés !" .
Selon As-Suyuti aussi :Uba Ibn Ka’b, l’un des grands compagnons de Muhammad, aurait demandé à l’un des Musulmans, "Combien y a-t-il de versets dans la sourate des Parties ?" Le Musulman dit : "Soixante-treize versets." Uba Ibn Ka’b lui raconta : "Autrefois il était pratiquement égal à la sourate de la Vache (environ 286 versets) et comprenait le verset de la lapidation". L’homme demanda : "Qu’est-ce que le verset de la lapidation ?" Uba Ibn Ka’b dit : "Si un vieil homme ou une vieille femme commettait l’adultère, lapidez-les à mort."
Au sujet de ce verset disparu, Ibn Majah a rapporté les paroles de Aisha qui disait :
"Le verset relatif à la lapidation et à l'allaitement (9, 8a) est venu et sa feuille se trouvait sous mon lit : aussi, quand l'envoyé de Dieu mourut, et que nous fûmes occupés par les détails entourant sa mort, un animal domestique entra et dévora la feuille."-----> Les textes historiques confirment effectivement que les anciens musulmans lapidaient les personnes adultères, suivant en cela ce qui était écrit dans un verset dont on n'a plus retrouvé la trace depuis.
Au sujet du verset 6 de la sourate 33 "Les confédérés" ("...Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères."), Uthman dit que le texte d'Ubai b. Ka'b comportait : "Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes ; et il est un père pour eux et ses épouses sont leurs mères."
-----> Voila encore une sourate qui a été modifiée.
Au sujet du verset 49 de la sourate 12 "Joseph" ("...Puis, viendra après cela une année où les gens auront beaucoup de pluies et presseront le raisin et les olives..."), l'Imam Ja'far raconta qu'un homme demanda comment il devait lire ce verset. Ali répondit que ce verset avait initialement été révélé comme suit :
"Puis une année viendra ou les gens recevront une aide généreuse et ou il pleuvra abondamment" (Commentaire d'Al-Qummi: 192)
-----> Ce commentaire indique que le Coran a été modifié pour rendre service aux fantaisies des Califes amateurs de vin. Le mot Yâ'siroun ayant été transformé en Yâsiroun.
A noter que les Kharijites trouvaient que la sourate "Joseph" racontait une histoire trop offensante et érotique pour vraiment appartenir au Coran authentique. (Pourtant cette sourate s'inspirait d'un passage de l'Ancien testament).
Au sujet du verset 33 (ou 30) de la sourate 3 "La Famille d'Imran" ("...Certes, Allah a élu entre tous les hommes Adam, Noé, la famille d'Abraham et la famille d'Imran..."), le commentateur chiite Allamah Ali ibn Ibrahim AI-Qummi a dit :
"Les mots 'La Famille de Mouhammad' étaient eux aussi révélés avec les mots 'La Famille d'Imraan'. Mais les compagnons du Prophète ont retiré les mots 'La Famille de Mouhammad' du texte original". (Commentaire d'Al-Qummi:308).-----> Il est clair que ce commentaire accuse les Compagnons du Prophète d'avoir modifié le Coran.
Au sujet du verset 114 (ou 115) de la sourate 20 "Taha" ("...En effet, Nous avions auparavant fait une recommandation (ou un pacte) à Adam, mais il l'oublia, et Nous n'avons pas trouvé chez lui de résolution ferme..."), Usul Kafi a rapporté que l'Imam Ja'far aurait dit que ce verset avait initialement été révélé avec les mots suivants :
"Nous avons parlé à Adam de Mohammed, Ali, Fatima, Hassan, Hussain et des Imams, leurs progénitures, mais Adam a oublié." (Usul Kafi : 1:416)
-----> On retrouve ici l'écho de la guerre entre les partisans de Ali (proto-Chiites) et les partisans d'Othman (proto-Sunnites) qui trafiquaient le contenu du Coran et des hadiths pour essayer de difamer leurs adversaires tout en se glorifiant eux-mêmes.
Au sujet du verset 9 (ou 10) de la sourate 47 "Muhammad" ("...C'est parce qu'ils ont de la répulsion pour ce qu'Allah a fait descendre. Il rendra donc vaines leurs oeuvres..."), l'Imam Mohammed Baqir aurait dit que l'ange Jibreel avait transmis initialement le verset comme suit :
"C'est parce qu'ils découvrirent ce qu'Allah révéla à propos de Ali." C'est ainsi que les apostats enlevèrent le nom de Ali du Coran. (Commentaire d'Al-Qummi: 1011)
-----> On retrouve encore ici l'écho des guerres entre partisans de Ali et partisans d'Othman : Les chiites accusent des sunnites d'avoir effacé les textes louangeant leur chef Ali.
Dans le verset 29 de la sourate "Waqi'ah", il est écrit :"Et les gens de la droite ; Que sont les gens de la droite ? Ils seront parmi des jujubiers sans épines, et parmi des bananiers aux régimes bien fournis." Une personne récita ce verset en présence de Ali. Celui-ci dit que le mot "Talh" n'était pas le bon et que l'on devait lire Tal'a comme dans la sourate Shu'araa. Certains demandèrent pourquoi ils ne changeraient pas le mot pour réécrire le bon. Ali répondit que le temps n'était pas encore venu de le faire car corriger le Coran ne ferait que troubler les gens. Il fut dit la même chose aux Imams, seul le Mahdi (le Messie) aura le droit de réintroduire le Coran tel qu'il était au temps du Prophète. (Commentaire d'Al-Qummi: 1067)
-----> Ici aussi les Chiites prétendent qu'Ali savait que le Coran avait été corrompu.
Un des scribes suggéra de rajouter deux versets en l'honneur du Prophète à la fin de la sourate 9 "Le repentir". La majorité des scribes fut d'accord avec lui. Ali, quant à lui, trouva la chose scandaleuse. Il ne cessa de leur répéter, avec véhémence, que la parole de Dieu ne devait jamais subir la moindre altération.
De nombreux documents font référence au désaccord d'Ali. Par exemple, Jalaluddin Al-Suyuty, a écrit en 1318 : "On demanda à Ali : 'Pourquoi restes-tu chez toi ?' Il leur répondit : 'On a rajouté quelque chose au Coran et j'ai fait le serment de ne sortir que pour la prière tant que le vrai Coran ne serait pas rétabli !' " (Al Itqaan fee 'ulum al Quran, p.59)
-----> Justement, ces deux versets (128 et 129, ou 130) de la sourate 9 ont toujours été douteux. Par exemple, on peut lire dans la fameuse Hadith de Bukhary et le fameux Itqaa de Al-Suyuty que "chaque verset du Coran a été vérifié par de nombreux témoins, les versets 128 et 129 de la Sourate 9 mis à part. Seul Khuzeimah Ibn Thaabet Al-Ansaary les avait en sa possession. Lorsque cet étrange fait fut remis en cause par certains, quelqu'un apporta une hadith disant que 'Le témoignage de Khuzeimah vaut le témoignage de deux hommes !!!'"... ce qui n'est autre qu'un argument d'autorité.
Mullah Muhsin Kashani, un savant Chiite du 11ème siècle, fait le commentaire suivant :
"Il est clair, d'après toutes les traditions et récits de la famille du Prophète, que le Coran que les musulmans possèdent de nos jours, n'est pas le Coran complet tel qu'il a été révélé à Mohammed. Certains versets contredisent même ce qui a été révélé. Parmi les versets qui ont été modifiés ou qui disparurent figurent ceux où apparaissaient les noms d'Ali, 'la Famille de Mohammed' et à plusieurs reprises certains ou figuraient les noms d'hypocrites. Plus encore, l'ordre des sourates dans le Coran actuel n'est pas celui qu'avait choisit Allah et son Messager". (Tafseer de Saafi : l:32).
Abû Mansur Ahmed Tibrisi, un célèbre savant Chiite du 8ème siècle, a écrit:
"Enumérer les modifications et les oublis de ce type (dans le Coran d'aujourd'hui) deviendrait vite un travail laborieux et pourrait mettre à jour ce que la Taqiyyah m'oblige à ne pas divulguer (Taqiyyah = pratique Chiite consistant à cacher la vérité pour des raisons religieuses)..." (AI-Ihtijaj de Tibrisi 1:254)
Jabir a rapporté que l'Imam Bar a dit :"Personne ne peut affirmer avoir rassemblé tout le Coran tel qu'il a été révélé par Allah, si ce n'est un menteur ! Le Prophète dit alors : c'est ainsi que le démon m'a envoyé ses deux serviteurs à l'instant Abu Bakr et Omar". (Commentaire de bas de page de la traduction de Maqbool : Sourate "Hajj": 674)
Le Mullah Baqir raconte un récit rapporté par l'Imam Zainul Abideen selon lequel un homme vint voir l'Imam et lui demanda de l'informer à propos d'Abû Bakr et de Omar. L'Imam lui dit qu'ils étaient tous les deux des mécréants. (Haqqul Yaqeen : 551)
-Al haj annouri attabrassi, mort en 1230, rapporte dans son livre "Fassl al khitab fi tahrifi kitabi rabbi al arbabe" que plus de 300 grands savants chiites ont déclaré à l'unanimité que le Saint Coran a été falsifié ou modifié.
-----> On peut résumer ainsi ce que disent les Chiites à ce sujet :
- Le texte du Coran dont les musulmans disposent n'est pas conforme à ce qui a été Révélé au Prophète Muhammad. Ceux qui ont compilé cette version (c'est-à-dire les Compagnons, parmi lesquels Abu Bakr, Omar et Othmân) ont falsifié ce Texte révélé afin de servir leurs intérêts.
- Des passages et même des sourates entières du Coran contenant, notamment les vertus de Ali et des gens de la famille du Prophète Mouhammad ont été effacés par les "hypocrites" (c'est-à-dire des Compagnons) anti-chiites. An Noûri At Tabrassi affirme que les savants chiites qui renient la falsification du Coran n'agissent que par "taquiyya" (attitude qui a pour but de dissimuler sa foi réelle).
- Selon les Chiites, le texte révélé n'a été compilé sous sa forme originale et dans son intégralité que par Ali. Des membres d'un cercle très fermé de l'élite chiite prétendent connaitre néanmoins le contenu de cette compilation. Mais il n'ont pas le droit de la dévoiler au grand public (même au sein des chiites): Ce n'est que lorsque celui qu'ils considèrent comme étant leur douzième imâm infaillible ("le Mahdi", caché dans une grotte depuis douze siècles) reviendra parmi les hommes, qu'il dévoilera à nouveau en public la véritable et authentique compilation du Coran.
Même par l'analyse du style poétique, on peut déceler des phrases suplémentaires qui ont été ajoutées au Coran car elles rompent le rythme et la versification des sourates.(ex : 20-15, 78-1 à 5, 78-32 à 34, 74-31 et 50-24 à 32).
Ainsi la sourate 42-36 à 38 a été visiblement rajoutée pour justifier le choix d'Othman comme calife à la place d'Ali. De même, une glose a été ajoutée à la sourate 104 pour traduire faussement hawiya ("sans enfant") par hotama ("feu de l'enfer").
Ainsi une rupture de rythme affecte visiblement le verset 51 de la sourate 5 :"Ô les croyants ! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Nasârâs (Nazaréens ou Chrétiens) : ils sont amis les uns des autre."
On peut constater que c'est la mention “et les Nasârâs" qui est de trop car elle rompt le phrasé originel. Il s'agit donc d’un ajout tardif, probablement inséré pour discréditer les Chrétiens. En fait, on peut même remarquer que les passages contenant le mot "Nasârâ" sont pratiquement tous des interpolations. Par exemples : Dans les sourates 2:111, 2,113, 2:120, 2:135, 2,140 et 5,18.
Le chrétien Al-Kindi (à ne pas confondre avec l’Arabe, philosophe musulman) écrivant aux alentours de l’an 830, critiquait le Coran en ces termes : "Le résultat de tout ceci est patent pour vous qui avez lu les écritures et qui voyez comment, dans votre livre, les histoires sont brouillées ensemble et entremêlées ; une preuve que beaucoup de mains différentes ont été à l’œuvre, et ont causé des divergences, ajoutant ou retranchant tout ce qui leur plaisait ou déplaisait. Et maintenant, voici les conditions d’une révélation envoyée ici-bas depuis le Ciel ?"
A noter, également, que le Coran aurait été mal traduit.
Christoph Luxenberg, éminent professeur de linguistique, a montré que de nombreux passages obscurs du Coran s’éclaircissent si on lit certains mots en syriaque et non en arabe.
Ainsi fait-il disparaître les houris, vierges aux grands yeux de biche du Paradis, toujours consentantes, promises aux croyants.
Selon la nouvelle analyse avancée par Christoph Luxenberg, qui s’appuie sur les Hymnes d’Ephrem le Syrien, le contexte est clair : ce so
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https://ripostelaique.com/les-manuscrits-du-yemen-le-confirment-le-coran-a-ete-trafique.html
Les manuscrits du Yémen le confirment : le Coran a été trafiqué
Publié le 13 novembre 2015 - par Bernard Dick - 4 commentaires - 5 769 vues
Palimpseste (1) : les deux écritures sont en arabe hidjazi ancien
(Capture d’écran d’après https://www.youtube.com/watch?v=TEU6knDtTSc)
Contester le Coran est considéré par l’islam comme le blasphème suprême. Pour tous les musulmans, le Coran a été révélé à Mohammad par l’ange Gabriel puis répandu dans le monde, exactement selon la version révélée, sans ajouts ni retraits, lettre pour lettre, mot pour mot, sourates selon les mêmes séquences, versets selon les mêmes rangs. La croyance dans ce corpus est simpliste et inébranlable : le Coran est incontestablement la parole d’Allah. Elle est la conséquence de répétitions de plusieurs versets : En vérité, c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien (Le Coran 15 :9), En vérité, c’est Nous qui avons fait descendre sur toi le Coran graduellement. (76 :23). Ainsi, Allah se porte garant de toute « intervention du diable » ou de quiconque susceptible d’ajouter ou de retrancher des éléments du Coran, en l’altérant ou en le déformant (تحريف).
Mais la croyance peut-elle résister éternellement face à la recherche scientifique approfondie des textes anciens ? Quand une vérité éclate au visage des croyants, elle provoque en eux un terrible choc dont ils ne peuvent se remettre. Et ils utilisent la violence sous ses différents aspects jusqu’à jeter l’anathème ou tuer celui qui découvre ces vérités.
La découverte des manuscrits de San’a’, capitale du Yémen
Les manuscrits de textes coraniques découverts à San’a’ en 1972 sont les plus anciens textes du Coran qui nous sont parvenus. Nous ne disposons pas de Coran ancien complet, ni de ceux des compagnons de Mohammad, ni de ceux des califes, ni de celui du calife Othmâne (576-656) réputé pour avoir recensé le Coran. Pourquoi Mohammad n’a-t-il pas recensé lui-même le Coran au moment de la révélation en présence de l’ange Gabriel ? En réalité, assembler les versets du Coran n’était pas dans l’intérêt de Mohammad, surtout quand il fut obligé d’inventer des versets pour disculper sa femme de toute accusation d’adultère ou quand il poussa son fils adoptif Zayd à répudier sa femme Zeynab pour que lui-même puisse épouser celle qui était sa belle-fille. Cela à un point tel que sa femme Aïcha s’est trouvée obligée de déclarer « Je ne vois en ton Seigneur que Son empressement [à accepter] tes fantaisies »… Elle ironise sur la révélation, manifestant ainsi ses doutes.
Mohammad était illettré et il ne pouvait retenir qu’une très faible partie de ce que l’ange Gabriel lui aurait révélé.
Toutes les sourates, tous les versets coraniques sont survenus après un événement de la vie quotidienne de la communauté et la révélation est postérieure à l’événement. Le Coran peut donc être considéré comme un recueil historique d’archives.
Les manuscrits de San’a’ ont été découverts par des ouvriers en 1972 lors de la restauration de la Grande Mosquée. Il s’agissait d’une bouillie répugnante de vieux parchemins et de documents en papier (2), de livres endommagés et de feuillets individuels de textes arabes compactés par la pluie et l’humidité, rongés à travers les siècles par les rats et les insectes. Tout a été mis pêle-mêle dans vingt sacs de jute placés sur les marches d’un des minarets de la mosquée. Puis ils sont passés à l’oubli.
Le mécénat du gouvernement allemand
Gerd et Elisabeth Puin de l’Université de la Sarre, tous deux spécialistes de l’étude textuelle du Coran et de la paléographie arabe, ont mené une campagne subventionnée par l’État fédéral allemand pour la restauration d’environ 15.000 fragments de parchemins qui ont été nettoyés, assemblés et microfilmés puis stockés. D’autre part, les Yéménites gardaient profil bas afin de ne pas ébruiter la nature des conclusions. Car si le Coran s’avèrait être un document d’un intérêt historique et non d’inspiration divine absolue, alors toute la lutte islamique des 14 siècles passés deviendrait un non-sens. D’autre part, ils ne voulaient pas divulguer que des Allemands et d’autres étrangers travaillaient sur le Coran.
Dans un article publié par l’Atlantic Monthly en 1999, Gerd Puin dit : « Selon moi, le Coran est une sorte de cocktail de textes qui n’ont pas tous été compris, même à l’époque de Mohammad. Beaucoup d’entre eux peuvent même être plus anciens que l’islam lui-même d’une centaine d’années ».
Le Coran est considéré par l’islam comme étant écrit en arabe mubeen ( مُبين « clair ») alors qu’une phrase sur cinq n’a pas de sens, ce qui laisse aux exégètes des interprétations cacophoniques et le rend pratiquement intraduisible. Notons aussi que le mot même de « coran » vient du syriaque.
Transcription d’un palimpseste d’une page d’une sourate : la demi-page de droite représente l’écriture inférieure gommée et les mots de couleur bleue sont ceux qui ont été remplacés par l’écriture ultérieure figurant sur la demi-page de gauche.
Qu’a-t-on découvert dans l’étude de ces manuscrits coraniques ?
D’abord, l’ordre des versets ne correspond pas à la tradition. Il y a des variations dans les textes et les styles. Les textes sont rédigés en écriture arabe hidjazi primitive.
Ensuite, Élisabeth Puin a démontré en 2008 qu’une partie des papyrus montrait manifestement des traces d’une utilisation antérieure délavée (scriptio inférieure et scriptio supérieure du palimpseste). La superposition de deux textes coraniques de périodes différentes pose un questionnement, d’autant qu’un temps assez long sépare les deux écritures. En effet cette étude a bénéficié de l’analyse au radiocarbone qui prouve que le texte inférieur est antérieur à 671, avec une certitude de 99%.
Si le texte supérieur est presque identique à celui connu actuellement, le texte inférieur comporte une diversion du texte standard. Par exemple : dans la sourate 2, verset 87, le texte inférieur était : wa-qafaynâ ‘alâ âthârihî, ( وكفينا على آثاره) alors que le texte standard est wa-qafaynâ min ba’dihi ( وكفينا من بعده). On relève ainsi, dans l’ensemble de la sourate 2, vingt cinq minimes aberrations mais intrigantes par rapport au texte coranique standard. Dans la sourate 9 : dix huit variations. Dans la sourate 12 : huit variations, la sourate 19 : vingt huit variations, etc …
De telles aberrations ne sont pas surprenantes pour les historiens du texte coranique mais elles sont troublantes pour les croyants car elles s’opposent à la croyance musulmane orthodoxe pour qui le Coran qui nous est parvenu est simplement la parole d’Allah « parfaite, intemporelle et inchangée ». Gerd Puin écrit : « Beaucoup de musulmans croient qu’entre les deux pages de couverture du Coran se trouvent les paroles inaltérées d’Allah » et « L’étude des fragments de San’a’ permet d’aider à présenter le Coran comme un texte historique analogue à la Bible et qui n’est pas tombé tout droit du ciel ».
Les autorités yéménites ouvertes à la recherche ont été, par la suite, sanctionnées. Le chef du Département des antiquités, embarrassé, a dû défendre devant le parlement sa décision de faire appel à des chercheurs étrangers.
Mais, à ce jour, les manuscrits de San’a’ n’ont pas encore livré tous leurs secrets.
Bernard Dick
(1) Un palimpseste est un manuscrit sur parchemin dont la première écriture a été lavée ou grattée et sur lequel un autre texte a été écrit (du grec ancien παλίμψηστος palimpsêstos, gratté de nouveau).
(2) Le papier est anciennement connu en Chine. Il ne fut introduit en Europe qu’au début du 13e siècle. Les arabes n’ont connu, semble-t-il, le papier qu’en prenant Samarcande en 705 au contact de captifs chinois. S’agit-il, pour les manuscrits de San’a’, de manuscrits de papier ou de papyrus ? Une de nos deux sources indique : paper documents , la seconde parle de papyrus.
Au 12/11/2015 : nombre d’attaques terroristes islamiques mortelles :
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Deux ouvrages universitaires récents prouvent que le coran a été falsifié
2 ouvrages universitaires récents prouvent que le coran a été falsifié en plusieurs campagnes d’ajouts de versets, de suppressions d’autres et de remplacement et corrections :
1er ouvrage :
“Afin de justifier ces exactions, le pouvoir califal mit au point un système complexe de propagande, de censure et de falsification historique.
Il altéra tout d’abord le texte coranique et forgea tout un corpus de traditions faussement attribuées au Prophète en prenant à son service grands lettrés, juges, juristes, prédicateurs, historiens… tout cela au sein d’une politique de répression aussi féroce que méthodique des opposants d’une manière générale et des Alides en particulier”
(…)“En récupérant son pouvoir, les adversaires de Muhammad se sont vus contraints d’intervenir massivement dans le texte coranique afin d’en altérer les passages compromettants pour eux.
Aidés par des hommes puissants de l’Etat et des lettrés professionnels (parfois les deux qualités étaient réunies chez un même individu, comme ce fut le cas de ‘Ubaydallâh ou d’al-Hajjâj b. Yûsuf) ; ils mirent au point le Coran officiel connu qui, à force d’interventions de toutes sortes, finit par trouver cet aspect décousu et difficilement compréhensible que l’on sait”. (p.211)
(…) “Cependant, jusqu’aux 3e et 4e [selon le calendrier islamique] / 9e et 10e siècles, d’autres recensions coraniques très différentes dans leur forme et leur contenu circulaient, elles aussi, sur les terres d’islam jusqu’à ce que le « Coran étatique » fut imposé à tous y compris à la majorité des Shi’ites.
À cette époque, avec l’établissement de « l’orthodoxie » sunnite sous le califat abbasside dont un des dogmes majeurs a été le caractère divin et éternel du Coran officiel, il devenait extrêmement périlleux de mettre en doute l’intégrité de celui-ci. Seule une minorité parmi les Shi’ites continua à soutenir discrètement la thèse de la falsification et ce jusqu’à notre époque”
(…)“Dans une phase qui serait la plus ancienne, l’obscurité du texte coranique est dite être due à sa falsification. Différentes suppressions et ajouts, œuvre des ennemis de Muhammad, et de ‘Ali, ont complètement altéré la Révélation et entamé sa clarté initiale” (p.212).
Mohammad ‘Ali ‘Amir-Moezzi, Le Coran silencieux et le Coran parlant , Paris, éd. du CNRS, mai 2011
2ème ouvrage :
“L’ossature consonantique du Coran est restée ouverte et fluide pendant les ¾ du 1er siècle [= jusque vers 700], entre la mort du prophète et le califat de ‘Abd-al-Malik.
Le procédé de fixation de cette ossature fut rempli d’erreurs.
Des problèmes furent identifiés et résolus, des erreurs furent corrigées, des versets ajoutés, révisés ou retirés” (p. 227).
David S. Powers « Muhammad is not the father of any of your men », Philadelphia, USA, University of Pennsylvania Press, 2009.
Voir en illustration (la 4ème et dernière) ce verset falsifié et la version précédente folio de ce manuscrit Paris (BNF) ar328a, folio 56a (1ère des photographies) en GRAND FORMAT ICI :http://www.islamic-awareness.org/Quran/Text/Mss/arabe328a.html
Mohammad ‘Ali ‘Amir-Moezzi, Le Coran silencieux et le Coran parlant , Paris, éd. du CNRS, mai 2011
Mohammad ‘Ali ‘Amir-Moezzi, Le Coran silencieux et le Coran parlant , Paris, éd. du CNRS, mai 2011 Présentation de l’éditeur
David S. Powers « Muhammad is not the father of any of your men », Philadelphia, USA, University of Pennsylvania Press, 2009.
Verset coranique gratté et remplacé par un autre (c’est ce nouveau verset qui figure dorénavant dans la version actuelle du coran) – manuscrit du coran appartenant à la BNF (Paris) ar328a, folio 56a
18 Comments
- Pingback: Deux ouvrages universitaires récents prouvent que le coran a été falsifié | Sedevacantisme
- A-t-on réussis à déchiffrer le verset “gratté”?
- « Nombre de musulmans sont persuadés que du début à la fin du Coran tout est la parole inaltérée d’Allah. Ils se réfèrent volontiers au travail sur le texte de la Bible qui montre qu’elle a une histoire et n’est pas tombée directement sortie du ciel, mais jusqu’à présent, le Coran a échappé à ce genre de discussion. La seule façon de briser un tel mur est de prouver que le Coran lui aussi a une histoire. Les fragments de Sana’a nous aideront à y parvenir. »« Mon idée est que le Coran est une sorte de cocktail de textes qui n’étaient déjà pas entièrement compris même à l’époque de Mahomet. Beaucoup d’entre eux peuvent même être plus vieux que l’Islam lui-même d’une centaine d’années. Même dans les traditions islamiques, il existe une énorme quantité d’informations contradictoires, y compris un important substrat chrétien ; on peut, si l’on veut, en tirer toute une histoire alternative de l’islam. Le Coran lui-même proclame qu’il est « mubeen », c’est-à-dire clair, mais si vous le regardez de près, vous remarquerez qu’une phrase sur cinq ou à peu près n’a tout simplement pas de sens. Beaucoup de musulmans vous diront le contraire, bien sûr, mais c’est un fait qu’un cinquième du texte coranique est absolument incompréhensible. C’est ce qui est à l’origine de la gêne traditionnelle concernant la traduction. Si le Coran n’est pas compréhensible, si même en arabe on ne peut pas le comprendre, alors il n’est traduisible dans aucune langue. Voilà pourquoi les musulmans ont peur. Puisque le Coran répète à plusieurs reprises qu’il est clair alors qu’il ne l’est pas, il y a là une contradiction évidente et très grave. Il faut passer à autre chose. » « Mon idée est que le Coran est une sorte de cocktail de textes qui n’étaient déjà pas entièrement compris même à l’époque de Mahomet. Beaucoup d’entre eux peuvent même être plus vieux que l’Islam lui-même d’une centaine d’années. Même dans les traditions islamiques, il existe une énorme quantité d’informations contradictoires, y compris un important substrat chrétien ; on peut, si l’on veut, en tirer toute une histoire alternative de l’islam. Le Coran lui-même proclame qu’il est « mubeen », c’est-à-dire clair, mais si vous le regardez de près, vous remarquerez qu’une phrase sur cinq ou à peu près n’a tout simplement pas de sens. Beaucoup de musulmans vous diront le contraire, bien sûr, mais c’est un fait qu’un cinquième du texte coranique est absolument incompréhensible. C’est ce qui est à l’origine de la gêne traditionnelle concernant la traduction. Si le Coran n’est pas compréhensible, si même en arabe on ne peut pas le comprendre, alors il n’est traduisible dans aucune langue. Voilà pourquoi les musulmans ont peur. Puisque le Coran répète à plusieurs reprises qu’il est clair alors qu’il ne l’est pas, il y a là une contradiction évidente et très grave. Il faut passer à autre chose. »Gerd-Rüdiger Puin à propos des manuscrits de Sana’a.Voir http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Manuscrits_de_Sana'a
- Le Coran : Culture de la Mort, de la Haine et du désordre mondial, c’est impossible que son contenu émane d’ALLAHPersonnellement, je trouve que l’Islam est une religion de la mort, une religion satanique, c’est dégueulasse ce que les islamistes font dans le monde. Non, au nom d’Allah, on n’a pas le droit de tuer des innocents, de violer des gamines (Mali), de faire du trafic de drogue, de voler les sacs des vieilles femmes, les téléphones des jeunes adolescents, leur argent, portefeuille, de racketter dans les cours d’écoles, de violer les non musulmanes, ….J’ai lu et relu le Coran, c’est un livre qui doit être interdit, tant la culture de la haine est mise en avant. Jugez plutôt avec ce petit échantillon :sourate 9 v29 : “Combattez ceux qui ne croient pas en Allah, qui ne considèrent pas comme illicite ce qu’Allah et son prophète ont déclaré illicite (…) jusqu’à ce qu’ils paient, humiliés et de leurs propres mains le tribut.”sourate 2 v216 : “Le combat vous est prescrit et pourtant vous l’avez en aversion. Peut-être avez-vous de l’aversion pour ce qui est un bien et de l’attirance pour ce qui est un mal. Allah sait et vous ne savez pas”sourate 9 v5 : “lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles partout où vous les trouverez. (…)”sourate 8 v17 : “Vous ne les avez pas tué (vos ennemis). C’est Allah qui les a tués. Lorsque tu portes un coup, ce n’est pas toi qui le porte mais Allah qui éprouve ainsi les croyants par une belle épreuve”sourate 47 v35 : “Ne faiblissez pas et ne demandes pas la paix quand vous êtes les plus forts et qu’Allah est avec vous ! (…)”– Concernant l’incitation à la torture (oui, dans un texte religieux de référence !) :sourate 5 verset 33 : “la récompense de ceux qui font la guerre à Allah (…) c’est qu’ils soient tués ou crucifiés, ou que soient coupés leurs mains ou leurs pieds (…)”– Concernant la provocation à la discrimination et à la haine des non-musulmans (athées ou membres des autres confessions) :sourate 9 verset 28 : “les infidèles ne sont que souillure”sourate 9 verset 30 : (les juifs et les chrétiens) “Qu’Allah les maudissent(…)”(Remarque : dans l’Islam, maudire quelqu’un ou l’accuser d’être impur sont ce qu’on peut porter de pire comme attaque verbale ; un peu l’équivalent de notre moderne “fils de pute”)Les juifs sont décrits comme des êtres injustes, des pervers sans foi ni loi (sourate 2 verset 89/95, sourate 2 verset 79/85, sourate 2 verset 73/79, sourate 5 verset 41)La sourate 4 est un torrent de colère et de haine contre les juifs (versets 154, 155, 156, 157) tandis que la sourate 62 verset 5 les compare à des ânes…– Concernant la liberté de culte :sourate 4 verset 89 : “(ceux qui quittent l’Islam) saisissez-les alors, et tuez-les où que vous vous trouviez.”– Concernant la liberté de disposer de son corps :sourate 4 verset 19 (ou 15) : (les lesbiennes) “Retenez ces femmes dans vos demeures jusqu’à ce que la mort les rappelle (…)”sourate 4 verset 101, Qui dit au musulman que l’infidèle est son ennemi déclaré.etc…etc…J’arrête-là la litanie pour ne pas lasser…Il me semble qu’ils amènent tout citoyen à se poser les questions suivantes :– Comment, en France, les maires peuvent-ils subventionner une religion s’appuyant sur de tels textes (en contournant les lois sur la laïcité !), sans au moins exiger en contrepartie la suppression des versets illégaux ? Simple ignorance, ou préoccupations clientélistes ?– Comment dans notre République laïque, les pouvoirs publics peuvent-ils puiser leur inspiration dans ce même texte scélérat pour les guider dans la gestion de notre société (prescription de repas sans porc, ou de viande hallal dans les cantines scolaires ou militaires, autorisation du voile islamique…) sans s’intéresser à l’ensemble du message véhiculé ?– Est-ce qu’un texte, sous prétexte qu’il sert de référence religieuse, a le droit de véhiculer les idées les plus abjectes et les plus contraires à notre démocratie ?“Mein Kampf” délivre-t-il vraiment un message beaucoup plus haineux, plus liberticide, que ces centaines de versets anti-démocratiques ?Autoriserait-on un parti néo-nazi à diffuser des textes dont certains chapitres approuvent les chambres à gaz, ou la suppression de la démocratie sous prétexte que :-beaucoup d’autres chapitres n’en parlent pas (“seulement” quelques centaines sur 6235)-ces néo-nazis seraient pour la plupart des gens sans histoire, et qu’ils nous feraient la promesse de ne jamais lire les chapitres incriminés (ces chapitres sont donc là juste pour le folklore, élément de culture néo-nazie sous-jacente, pas pour ‘action’)Il me semble urgent d’engager un débat de fond sur ce sujet, dans la dignité mais sans concessions ni faux-semblants.Attention, je suis laïc mais je pense franchement qu’il y a trop d’incompatibilités entre les populations musulmanes, arabes et les autres. Je ne suis pas raciste mais vraiment je pense que l’islam tel qu’il est perçu actuellement mène à la haine, la violence, l’intolérance, le désordre, … Des musulmans ne peuvent imposer leurs convictions religieuses par la violence et un non musulman n’est pas inférieur à un animal. Je crois vraiment qu’il serait préférable que chaque population vive chacun dans le pays que Dieu lui a attribué, les musulmans d’origine marocaine au Maroc, d’origine algérienne en Algérie, d’origine tunisienne en Tunisie, … afin qu’il y ait la paix entre les peuples.Je pense très sincèrement que l’Islam est l’ennemi de la liberté et la charia est l’instauration de l’enfer (femmes fouettées, violées sans qu’elles puissent se plaindre car considérées comme inférieures aux animaux, mains coupées, têtes coupées aux moindres soupçons, lapidations horribles, meurtres de non musulmans gratifiés de paradis, haines des non musulmans, interdiction d’embaucher un non musulman, interdiction de quitter l’islam sous peine de mort, droit de faire du mal à un non musulman, non musulman inférieur aux animaux, voiles imposés aux femmes, …). L’Islam est une religion horrible et a été sans doute dictée par le Satan (déguisé en ange Gabriel). Pour preuve, regardez le lien suivant :http://francaisdefrance.wordpress.com/2012/05/23/a-voir-et-a-revoir-un-evideo/Je pense qu’il faudrait interdire toute l’Europe et les USA aux musulmans en raison des risques d’attentats, de viols, de meurtres, de vols, d’agressions, … de désordres mondiaux car un jour ou l’autre, eux ou leurs enfants deviennent salafistes et conformément au Coran, ils doivent tuer les non musulmans pour accéder au Paradis. Enfin, leur Paradis, c’est notre Enfer à nous
- Le coran se présente comme la parole divine en tant que telle, incrée, parfaite, bien qu’incarnée en une langue (donc imparfaite) et bien que transmise de dieu à l’ange, puis de l’ange à mahomet, de mahomet à ses disciples, et de ses disciples aux compilateurs ultérieurs (donc modifiée et dégradée).. Mais la prétention, n’en demeure pas moins ! Et pourtant comment savoir si c’est bien dieu l’inspirateur de tout cela ?
- Préparez-vous, les adeptes de l’Impie entrent en jeu. Menés par l’Anté-Christ, de concert avec Satan, ils tentent de brouiller votre vue. Mais, pour les vrais croyants musulmans, ce n’est qu’une autre tayhoudite – une autre satrapie juive- pour détourner les paisibles musulmans de leur fleuve tranquille. il y’a tant d’inexactitudes et tant d’inepties dans les textes et leurs commentaires que cela prête à rire. Cela démontre, en tout cas, que le monde est fait de cons mais aussi d’irréductibles serviteurs de Satan le Maudit.Pour le reste, à chacun sa religion. “Vous avez la votre, et j’ai la mienne” dit le St Coran.Point barre!
- BonjourC est dommage de vous everver comme ça . On dirai des gays en rut dans une boîte spécialisée ( je rigoooooole ). Vos messages sont cependant intéressants même si la confusion entre les humains et le livre gâche un peu toutComme quoi , la colère est mauvaise conseillère. Je peux pas tout reprendre à zéro car C est trop long. Mais brievement , je vous propose de lire la sourate 42 versets 13 à 21. Voilà un exemple de la réelle définition de l islam qui n a bien sûr pas débuté avec le saint coran et le pauvre béni Mohammed qui y est décrit comme étant tellement gentil avec les femmes qu il … en oubliait allah :S 66 v 1 par ex.Les hadiths qui salissent tout sont proscrits dans le coran.Quand aux passages violents , ils indiquent tous si on lis les alentours qu il s agissait de contextes de défenses inspirés du talion ( torah , ancien testamment ) .La polygamie n à eu lieu qu a cette époque de conflits . Elle a été abrogée :S 33 v 49 ( mariages sans consommations sexuelles ??? Donc à but de PROTECTION DES FEMMES durant cette période avec mariages au cas ou il y aurai des tentations … ) au v 52.Etc etc.
- Arrêtez avec vos mensonges ! La polygamie a lieu de nos jours et pas pour protéger les femmes. Il y a cinq jours, en Allemagne est née une polémique à cause d’un syrien qui y a débarqué avec ses quatre épouses et ses vingt deux enfants. Il s’appelle Ghazia A. et touche 360 000 € d’allocation ! (à l’année, je suppose…)Avec l’islam, ce n’est pas un problème de “définition” qu’on rencontre, c’est au niveau des lois de la charia, c’est-à-dire, l’islam en actes : mises à mort des femmes adultères (lapidation), des non-musulmans, des apostats, des “insulteurs” du coran, des caricaturistes de Mahomet,… La liste est trop longue pour que je les cite tous !“PROTECTION DES FEMMES”, mes fesses ! C’est sans doute aussi pour les protéger qu’on a droit de les épouser quand elles sont mineures ! Et mineures, elles le restent toute la vie, puisqu’elles doivent obéir à leur mari, que leur voix ne compte que pour la moitié de celle d’un homme. Les femmes, l’homme a droit de les labourer comme il l’entend (La vache ! 2, 223). Dieu est miséricordieux !
- Kader Oussel ,et ce Syrien polygame en Europe n’est pas le premier . Ici à Bruxelles , un assistant social m’a raconté la présence , depuis les années ’90 , de plusieurs musulmans polygames . Tous au chômage avec les allocations familiales pour les nombreux enfants . Encore bien , le nombre de ces individus n’est pas trop important …
- Comme dit l’autre (philippe Soual), après on s’éverve ! S’il n’y avait pas tant de mensonges, on ne s’éververait pas, on resterait calme !
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Sami Aldeeb: Uthman a falsifié le Coran… et Hafs est un menteur
Les musulmans cherchent sans relâche le Coran du Calife Uthman. Et quand ils tombent sur un vieux manuscrit, ils l’attribuent à Uthman, l’entourant de sainteté. Des centaines d’articles tentent alors de prouver ou réfuter cette attribution à Uthman. Bien plus, certains vont jusqu’à y chercher des taches du sang d’Uthman, qui y aurait coulé quand il a été assassiné.
Le Coran publié et distribué par l’Arabie Saoudite ou tout autre État musulman porte le titre de «Coran d’Uthman». Bien sûr, cela ne signifie pas qu’Uthman a écrit le Coran. L’auteur du Coran, selon les musulmans, est Dieu en personne … Et c’est Dieu qui dit: «C’est nous qui avons fait descendre le rappel, et c’est nous qui le garderons» (15:9). Uthman n’est que le collecteur du Coran, et sa collection est la seule approuvée par les autorités musulmanes.
Je ne vais pas ici débattre de la véracité de l’attribution de la Torah, des Évangiles ou du Coran à Dieu. Mais je vous donne mon opinion en bref: il n’existe aucun lien entre Dieu d’une part, et la Torah, les Évangiles et le Coran d’autre part. Toute personne qui dirait le contraire, sa place naturelle est la clinique psychiatrique. Chaque livre est un livre humain, écrit par les humains. Ne descendent du ciel que les météorites, la pluie et les excréments des oiseaux. C’est mon avis. À chacun sa propre opinion, que je respecte. Je ne tenterai pas d’apprendre à ma petite-fille que le Père Noël, avec ses vêtements rouges et sa barbe blanche, est en fait notre voisin, qui se cache derrière ses vêtements dans le but de la faire sourire … Je l’ai fait venir spécialement pour cela … Je l’ai même prié d’être sérieux dans sa mise en scène pour faire croire à ma petite-fille qu’elle est en présence du vrai Père Noël, venu de très loi, pour lui remettre des cadeaux … cadeaux que j’ai achetés moi-même de ma propre poche. Je laisserai ma petite-fille grandir et découvrir seule que le Père Noël est une simple mise en scène … Et à son tour, elle fera venir le père Noël pour ses petits-enfants … perpétuant ainsi ce mythe divertissant qui ne fait de mal à personne. Nous aimons tous les mythes. L’homme est un mythomane de nature.
Uthman a été assassiné. Par qui? Des sources islamiques accusent Ayshah, la femme favorite de Mahomet, Muhammad, fils du Calife Abu Bakr, et d’autres compagnons du Prophète. L’ une des raisons invoquées par eux est que cet Uthman a falsifié le Coran!
Les sources islamiques sont unanimes à dire qu’Uthman a ordonné qu’on brûle toutes les copies du Coran afin de ne conserver que celle qu’il avait fait confectionner. Ibn Massoud, compagnon de Mahomet, a refusé de remettre sa copie et a demandé aux musulmans de cacher les leurs pour prouver qu’Uthman avait falsifié le Coran. Cet Uthman portait le sobriquet de «na’thal» (vieil idiot) en signe de mépris, et on le qualifiait de «brûleur de Coran». Selon Al-Tabari, Ayshah lui vouait une haine viscérale et répétait: «Tuez le vieil idiot! Que Dieu maudisse le vieil idiot!»
Des historiens musulmans rapportent qu’Uthman avait prié un jour les membres de sa famille de le laisser seul. C’est alors que des gens ont enjambé le mur de sa maison, en ont brûlé la porte et sont entrés chez lui. Il n’y avait alors chez lui que Mahummad, fils d’Abu-Bakr. Ils l’ont alors battu jusqu’à l’évanouissement. Et lorsqu’il a repris conscience, Mahummad, fils d’Abu-Bakr, lui demanda: «De quelle religion es-tu, vieil idiot?»
Uthman répondit: «Je suis musulman, je ne suis pas un vieil idiot, mais le commandant des croyants.»
Muhammad, fils d’Abu-Bakr, répliqua: «As-tu modifié le Livre de Dieu?»
Uthman répondit: «Le Livre de Dieu est entre moi et vous.»
Muhammad, fils d’Abu-Bakr, tira alors Uthman par la barbe jusqu’à la porte de la maison en répétant ce verset: «Notre Seigneur! Nous avons obéi à nos chefs et à nos grands, et ils nous ont égarés de la voie» (33:67). Uthman protesta: «Ton père ne m’aurait jamais tiré par la barbe.» Muhammad, fils d’Abu-Bakr, lui porta alors le coup fatal.
Après l’assassinat d’Uthman, les membres de sa famille n’ont pas pu enterrer son cadavre pendant deux jours. Le troisième jour, ils l’ont transporté pour l’enterrer, mais les musulmans leur ont lancé des pierres, ont profané la dépouille et lui ont cassé une côte, jurant qu’il ne sera pas enterré dans le cimetière des musulmans. Le cadavre a finalement été enterré dans le cimetière des juifs en toute hâte.
Voilà donc la fin tragique du Calife Uthman, dont le Coran est suivi par les musulmans … assassiné pour avoir falsifié le Coran. Voyons maintenant Hafs.
Si nous ouvrons le Coran publié par l’Arabie saoudite ou l’Égypte, on y trouvera la mention: «Ce Coran d’Uthman suit la lecture de Hafs.» Le nombre de ses versets est de 6236.
Le Maroc suit le Coran d’Uthman selon la lecture de Warsh. Le nombre de ses versets est de 6214.
Le Soudan suit le Coran d’Uthman selon la lecture d’Al-Duri. Le nombre de ses versets est de 6204.
La grande majorité des copies du Coran de par le monde respectent la lecture de Hafs. Qui est ce Hafs?
Afin qu’on ne nous accuse pas d’inventer des histoires, nous reprenons un texte paru dans un site saoudien intitulé: Mawqi’ multaqa al-hadith https://goo.gl/EmBd0r. Ce site publie la lettre suivante d’un lecteur:
La paix et la miséricorde de Dieu soient sur vous.Chers Frères, en ce qui concerne la lecture de Hafs:J’ai vu que les spécialistes des récits de Mahomet rejettent ceux rapportés par Hafs.Comment peut-on alors accepter la lecture du Coran rapportée par Hafs?
Suit une vingtaine d’opinions défavorables à Hafs indiquant que les récits de Mahomet rapportés par Hafs ne sont pas fiables et qu’il s’agit un menteur, etc.
Le site en question confirme que les récits de Mahomet rapportés par Hafs ne sont pas fiables, mais ajoute qu’une personne peut être attaquée dans un domaine, tout en restant fiable dans un autre domaine, à savoir sa lecture du Coran. Ainsi Ibn-Hajar dit qu’il faut écarter les récits de Mahomet rapportés par Hafs, mais admettre sa lecture du Coran.
Mahomet a dit: «Mentir à propos de quelqu’un, ce n’est pas comme mentir à mon propos. Celui qui ment à mon propos, qu’il occupe sa place en enfer.»
Comment alors peut-on rejeter les récits de Mahomet rapportés par Hafs, considéré comme un menteur… et en enfer, alors qu’on accepte sa lecture du Coran?
Conclusion:
Les musulmans suivent le Coran du Calife Uthman, qui a été assassiné, entre autres, parce qu’il aurait falsifié le Coran.
Et la majorité des musulmans suit le Coran d’Uthman selon la lecture de Hafs, que les sources islamiques considèrent comme un menteur.
Dr. Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en français et en anglais, et auteur de nombreux ouvrages
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en français et en anglais, et auteur de nombreux ouvrages
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« Coran de Birmingham » : ce que cache le scoop médiatique
Contrairement à ce qu'a annoncé la grande presse, la (re)découverte du "Coran de Birmingham" ne s'accorde absolument pas au discours musulman. Les premières études viennent en effet mettre à mal les présupposés véhiculés par les traditions de la transmission du Coran, depuis la prédication de Mahomet jusqu'à l'édition d'Othman.
En cet été 2015, toute la presse a résonné des déclarations tonitruantes qui ont accompagné les résultats de la datation au carbone 14 de deux folios coraniques anciens conservés à l’université de Birmingham. Comme on l'a déjà vu dans le passé, les grands médias se sont alors emballés dans une succession de déclarations stupéfiantes :
‐On aurait retrouvé un coran ancien entier ;
‐Les folios retrouvés seraient une nouveauté pour les chercheurs ;
‐Ces pages compteraient parmi les plus anciennes dont nous disposerions aujourd’hui ;
‐Elles « authentifieraient » le coran actuel comme provenant directement de la transcription de la prédication de Mahomet ; ils prouveraient la légitimité de l’islam et l’authenticité du discours qu’il proclame sur ses origines historiques.
La réalité n'a pas grand-chose à voir avec ces élucubrations. À la date de cet article, et bien que nous soyons dans l'attente d'études plus approfondies, nous disposons non seulement de suffisamment d'éléments pour les réfuter simplement, mais aussi pour montrer qu’en l’état ces folios et leur datation ne s'accordent pas avec le discours que l’islam d’aujourd’hui proclame sur ses origines.
ON AURAIT RETROUVÉ UN CORAN ANCIEN ENTIER
Précisons tout d'abord qu’il ne s’agit seulement que de 2 folios recto-verso, c’est-à-dire de 4 pages. Elles contiennent environ une soixantaine de versets au total. Leur contenu est très proche des versets du Coran actuel - ce qui explique l'engouement médiatique - dans ses sourates 18, 19 et 20, qui comptent respectivement 110, 98 et 135 versets. C'est peu de chose par rapport au Coran complet qui, dans son édition du Caire de 1924 faisant autorité parmi les musulmans, compte 114 sourates et 6 214 versets. On ne peut donc rien en extrapoler concernant un livre de 6 214 versets. Les spécialistes pensent simplement que ces deux folios appartiendraient à un codex dont certains feuillets sont toujours disponibles de nos jours (cf. ci-dessous).
LES FOLIOS RETROUVÉS SERAIENT UNE NOUVEAUTÉ POUR LES CHERCHEURS
Ces folios proviennent de la considérable collection rassemblée par Alphonse Mingana, prêtre chaldéen, islamologue pionnier de la détection des soubassements araméens du texte coranique (Syriac Influence on the Style of the Kur'an, publié en 1927) et mort en 1937. Son nom figure d'ailleurs à gauche des folios. Ces folios sont donc connus de longue date des chercheurs et avaient déjà été étudiés, en particulier par Alphonse Mingana lui-même (ses conclusions tendaient plutôt vers l’islamo-scepticisme). Il semblerait qu’ils aillent avec des pages additionnelles au codex ar328a de la Bibliothèque Nationale de Paris(manuscrit 328b), lequel aurait été rédigé à la fin du 7e siècle ou au début du 8e siècle selon François Déroche.
CES FOLIOS COMPTERAIENT PARMI LES PLUS ANCIENS DONT NOUS DISPOSONS AUJOURD’HUI
La datation au carbone 14 réalisée par les services de l’Université d’Oxford ne permet de dater uniquement que la peau de l'animal qui a servi de parchemin pour l’écriture des versets : entre 568 et 645, avec une fiabilité de 95,4% (date de la mort de l’animal et de la transformation de sa peau). En l’absence de datation de l’encre et des pigments, on ne peut pas savoir quand les peaux parcheminées ont été utilisées pour le texte que l'on voit aujourd'hui : immédiatement ? Des années plus tard ?
Un argument de taille milite contre cette datation à une époque très ancienne : la présence des points diacritiques, permettant de distinguer un certain nombre de lettres arabes - et quasiment selon le système en usage aujourd'hui. Or, aucun folio ou même folio coranique antérieur au 8e siècle ne présente ces points diacritiques.
On est donc amené à penser à deux parchemins « palimpsestes », c'est-à-dire qui ont été grattés et lavés pour être réécrits - généralement de nombreuses années après leur premier usage. C’est justement le cas du manuscrit de Tübingen, dont la peau a été datée entre 649 et 675 : son texte est daté lui du 8e siècle au plus tôt. Ce pourrait être également le cas de ces deux folios de Birmingham, comme l’a indiqué le directeur du Centre de Recherche et d’Etudes Islamiques du roi Fayçal, à Riyad.
Quelques précisions
La datation des peaux au carbone 14 (qui procède par comparaisons) ne peut jamais nous renseigner exactement sur la date de la rédaction des manuscrits. Elle peut correspondre ou pas. D'autres approches sont nécessaires, comme la paléographie qui étudie les alphabets, les agencements des textes, et les manières d’écrire. En l’occurrence, nous sommes en présence d’une écriture arabe cursive ancienne, dite de style « hijazi ». Selon Robert Kerr, il s’agissait de l’alphabet et de la manière d’écrire en usage en Arabie Pétréenne (Syrie), donc pas dans le Hijaz (région de Médine et de La Mecque), comme son nom le suggère faussement. Au reste, la langue sud-arabique n'est pas non plus celle du Coran - ceci valant pour tous les manuscrits du Coran que nous connaissons.
L'écriture d'un manuscrit en Syrie, tel que celui du Coran, se situe plausiblement après que les califes y aient installé leur capitale, à Damas, c'est-à-dire au plus tôt sous Muawiya (après 661). Cette période est bien postérieure à l’entreprise de sélection et d’édition du Coran que les traditions attribuent au Calife de Médine Othman (644-654) et dont le texte, toujours selon le discours musulman, serait repris à l’identique dans le Coran actuel.
De plus, la mise en page des folios suggère qu’il s’agit déjà de copies ou d'une rédaction assez élaborée, présentant une séparation des sourates, une numérotation des versets, et surtout, comme on l'a dit plus haut, présentant une ponctuation diacritique que l’on ne trouve dans aucun manuscrit ancien (voir par exemple les manuscrits très anciens retrouvés à Sanaa).
Ainsi, on ne peut aucunement affirmer qu’il s’agirait de folios « parmi les plus anciens » du Coran actuel, et même quasiment contemporains de Mahomet, comme on a pu le lire dans la presse. Dans les faits, ces parchemins témoignent plutôt des vicissitudes subies par le texte coranique et que les traditions islamiques laissent entrevoir elles-mêmes - mais les rares imams qui les ont lus se gardent bien d'en parler : destructions systématiques de versions du Coran, souvent par le feu, jusqu'au 8e siècle (sous le gouvernorat de Al-Hajjaj), fabrication et substitution de textes nouveaux, etc.
CES FOLIOS « AUTHENTIFIERAIENT » LE CORAN ACTUEL COMME PROVENANT DIRECTEMENT DE LA TRANSCRIPTION DE LA PRÉDICATION DE MAHOMET ; ILS PROUVERAIENT LA LÉGITIMITÉ DE L’ISLAM ET L’AUTHENTICITÉ DU DISCOURS QU’IL PROCLAME SUR SES ORIGINES HISTORIQUES
Notons d'abord que les folios en question présentent quelques différences avec le texte de l'actuel Coran :
‐des lettres sont manquantes ;
‐le diacritisme diffère de l'actuel : trois lettres présentent un diacritisme ne correspondant à aucune des variantes « autorisées », et une quatrième correspondrait à la version d’Ibn Amr » ;
‐La numérotation des versets n’est pas la même que celle du Coran actuel.
Ces différences notables ne sont pas nouvelles pour les chercheurs : contrairement à ce que stipule le discours musulman, qui place l’édition définitive du Coran en 650 sous l’autorité du calife Othman, de nombreuses versions divergentes du Coran ont continué de circuler longtemps après. Ces versions tenues pour « hétérodoxes » ont été systématiquement détruites par le pouvoir islamique, mais on en connaît des passages essentiellement par des citations d'auteurs – ce qui est très utile pour comprendre, par exemple, la manipulation qui affecte le centre du verset 6 de la sourate 61 : la version selon Ubayy est complètement différente de celle du texte standard actuel.
La datation au carbone 14 de la peau de mouton situe les folios entre 568 et 645 (soit une période de 77 ans). Sachant que la mise par écrit du Coran sous forme de codex débute, selon l’histoire musulmane, après la mort de Mahomet (en 632), nous ne disposons plus que d’une fenêtre de 13 ans (sur 77). Cela fait 17 % de plausibilité. C'est très peu. La vraisemblance tend même vers 0 % si l'on considère que c'est Othman - donc après 644 - qui aurait fait éditer les premiers codex, toujours au regard du discours islamique : il faudrait qu'il ait réalisé ce travail en quelques mois, dès sa prise de pouvoir et avant 645, pour que la datation puisse s’inscrire dans le cadre de l’histoire musulmane officielle. Une telle contradiction invalide donc le discours islamique (ou alors ce serait la datation du parchemin en fonction du carbone 14 qu’il faudrait remettre en cause).
PREMIERE ANALYSE DU TEXTE DES FOLIOS
Le texte (s18,17-31 ; s19,91-98 ; s20,13-40), consonantiquement semblable au texte standard actuel, transcrit une prédication (qui serait celle de Mahomet, selon les musulmans) sur les thématiques de la description des attributs de Dieu (Allah), de commentaires d’histoires bibliques (Moïse) ou pieuses (les dormants d’Ephèse) et autres.
Le prédicateur pointe la venue d’un qur'ân nouveau (« coran »). Ce mot est lu par la tradition islamique comme signifiant « le Coran » qui n’est pas encore écrit au moment de la prédication, d'où l'invention d'un Coran existant déjà... au Ciel, entre les mains de Dieu. Le mot désigne bien plutôt un type de livre en usage : un lectionnaire c'est-à-dire un livre destiné à la célébration de liturgies – le terme de qur'ân, qor’ôno en syriaque, désigne en effet un lectionnaire dans le monde chrétien syriaque, à l'époque comme aujourd'hui encore (et il en est de même en hébreu : mi-qr’ah). On traduit parfois qur'ân par « récitation » ou « prédication » selon le sens de la racine, mais en oubliant le sens technique pris par le mot.
Littéralement (s19, 97-98 et s20, 1-8), on comprend que le prédicateur veut remplacer le « coran » antérieur de son auditoire par son lectionnaire propre. Si, pour expliquer ce passage, on ne croit ni au « Coran céleste » ni à l'ange Gabriel qui le dicte à l'oreille de Mahomet, on est alors amené à comprendre que le prédicateur est simplement occupé à détourner son auditoire composé d’Arabes chrétiens (comme le fait comprendre le texte) de leur foi chrétienne : il caricature grossièrement leur foi au Fils de Dieu en le présentant comme enfanté charnellement (walad) par Dieu ; il veut leur amener un lectionnaire qui n'est pas nouveau puisqu'il le qualifie de « rappel », mais qui n'est pas exactement semblable au leur. Rationnellement, il n'y a pas d'autre lecture possible. Mais alors, qui donc est ce prédicateur ? D'où tire-t-il son lectionnaire qu'il oppose à celui des chrétiens ? Voilà les vraies questions qui s’imposent à la lecture de ces deux folios.
Folio 1 (recto) : s19,91- s20,13
s19, 91-98 : Affirmation de ce qu’Allah n’a pas d'enfant (walad)
s19, 91-94 : Tous les hommes sont esclaves d’Allah, qui est maître du jugement dernier
s19, 95-96 : Allah accordera alors son amour à ceux qui auront fait des œuvres pieuses
s19, 97-98 : « Avant eux, que de générations avons-Nous fait périr ! Sens-tu un seul d'entre ces hommes ? Entends-tu vers eux une voix basse ? »
s20,1-4 : Le lectionnaire proposé par le prédicateur (le « coran ») n’est que le rappel de révélations antérieures d’Allah
s20,5-8 : Affirmations des attributs de puissance d’Allah, le seul Dieu
s20,9-13 : Description de la vocation et de la mission de Moïse contenues dans le lectionnaire proposé par le prédicateur (Moïse et Pharaon, Moïse et Aaron, jeunesse de Moïse)
Folio 1 (verso) : s20, 13-40
Poursuite de la description de la vocation et de la mission de Moïse contenues dans le lectionnaire proposé par le prédicateur (épisode du buisson ardent)
Folio 2 (recto) : s18, 17-23
Version coranique de l’histoire des sept dormants d’Ephèse
Page 2 (verso) : s18, 23-31
Description très terrestre des tourments de l’enfer et des délices du paradis
La redécouverte et la datation des deux folios Mingana à Birmigham ne permettent donc en rien de fonder l’authenticité du discours islamique ou sa légitimité. Ce serait plutôt le contraire : ils s’inscrivent dans le cadre proposé par certains travaux récents ayant montré que l’islam provient de l’appropriation par certains Arabes de l’espérance messianiste portée par un courant juif (non rabbinique).
D’où vient donc alors que les grands médias, à la suite de la présentation très partiale de la BBC qui a médiatisé cette affaire (« 'Oldest' Koran folios found in Birmingham University »), se soient confondus en déclarations pontifiantes et dithyrambiques de légitimation de l'islam, au mépris de toute déontologie journalistique ? D’où vient qu’aucun des éléments gênants pour la véracité du discours musulman, pourtant accessibles à n’importe quel journaliste, n’ait été relevé (notamment l'invraisemblance – presque 0 % de chance – de la datation au carbone 14 si elle est appliquée au texte, au regard même du discours islamique) ? D’où vient que le travail plutôt islamo-sceptique d’Alphonse Mingana, premier découvreur de ces folios coraniques et premier analyste de leur contenu, ait été totalement passé sous silence ? D’où vient que face au phénomène musulman, ces journalistes perdent toute objectivité ?
(première publication : http://www.eecho.fr/coran-de-birmingham-datant-de-mahomet-fausse-annonce/)
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Le Coran a t-il été trafiqué ?
Les éléments les plus anciens que nous possédions sur la vie de Muhammad ont été écrits par Ibn Ishaq seulement en 750 ... mais son travail a été perdu, et n’est disponible que par morceaux dans une recension plus tardive de Ibn Hisham qui est mort en 834, soit deux cents ans après la mort du Prophète.
On dit qu’il y a six recueils corrects et authentiques de traditions Hadith sur la vie du Prophète ... mais ils ne datent que de deux à trois siècles aprés sa mort (leurs auteurs sont morts entre 870 et 915). Et un critique du dixième siècle a souligné la faiblesse de deux cents traditions incorporées dans les recueils de Muslim et Bukhari, qui pourtant passent pour sérieux
Dans son étude classique, "On the Development of Hadith", Goldziher a démontré qu’un vaste nombre de Hadiths (récits traditionnels), acceptés même dans les recueils musulmans les plus rigoureusement critiques, étaient des faux complets de la fin du 8ème et du 9ème siècle et, en conséquence, que les chaînes de transmission (isnads) qui les étayaient étaient totalement fictives.
On dit qu’il y a six recueils corrects et authentiques de traditions Hadith sur la vie du Prophète ... mais ils ne datent que de deux à trois siècles aprés sa mort (leurs auteurs sont morts entre 870 et 915). Et un critique du dixième siècle a souligné la faiblesse de deux cents traditions incorporées dans les recueils de Muslim et Bukhari, qui pourtant passent pour sérieux
Dans son étude classique, "On the Development of Hadith", Goldziher a démontré qu’un vaste nombre de Hadiths (récits traditionnels), acceptés même dans les recueils musulmans les plus rigoureusement critiques, étaient des faux complets de la fin du 8ème et du 9ème siècle et, en conséquence, que les chaînes de transmission (isnads) qui les étayaient étaient totalement fictives.
Même le texte du Coran doit être considéré comme suspect.
Quand les premières citations du Coran apparaissent sur des pièces de monnaie et des inscriptions, vers la fin du septième siècle, elles montrent des divergences par rapport au texte canonique. Celles-ci sont insignifiantes du point de vue du contenu, mais le fait qu’elles apparaissent dans des contextes aussi formels que ceux-là ne colle pas avec la notion selon laquelle le texte avait déjà été fixé.
Il faut dire que le Coran écrit actuel n'est pas l'oeuvre de Muhammad ; il a été compilé après sa mort selon le gré de divers personnages. En conséquence, il a existé plusieurs Corans dont le contenu et l'organisation des versets étaient totalement différents. Celui qui est considéré comme LE Coran officiel est celui d'Othman (644-656), un calife despotique qui a détruit toutes les sources antérieures (mais Umar et Abû Bakr avaient déja fait disparaitre de nombreuses versions auparavant).
Alors que les Musulmans modernes peuvent être liés par une position intenablement conservatrice, les érudits musulmans des premières années étaient bien plus flexibles, réalisant que des parties du Coran étaient perdues, perverties, et qu’il y avait plusieurs milliers de variantes qui rendaient impossible le fait de parler du Coran unique.
Et ils savaient que les Corans compilés par les secrétaires particuliers du Prophète étaient différents de celui d'Othman.
Dans les premiers siècles de l'Islam, beaucoup d'ouvrages furent écrits, qui relevaient des différences entre les Corans existants ; et bien qu'Othman affirmait et inscrivait une seule version, il fallut des années pour que les savants islamiques reconnaissent ce livre, et le propagent dans le monde islamique.
Voici les noms des sept livres importants et notables qui furent écrits par les savants, à propos des différences entre les Corans :
- Le "livre de la différence des livres" (les Corans de Médine, de Koufféh et de Bassora ) écrit par Kassâeï.
- Le "livre de la différence des livres", écrit par Khalaf.
- Le "livre de la différence des habitants de Koufféh, de Bassora, et de Damas en matière des livres", écrit par Farrâ.
- Le "livre de la différence de Mossahéf", écrit par Ibn Davoud Sédjestani.
- Le "livre de Madaéni sur la différence des livres", écrit par Madaéni.
- Le "livre de la différence des livres de Damas, Hédjaz et l'Irak", écrit par Ibn Amér Yahsébi
- Le "livre de Mossahéf", écrit par Mohammad Ibn Abd al Rahaman Isphahanï.
Quelles étaient les différences de Corans entre les secrétaires du Prophète et celui d'Othman ?
-Le Coran d'Imam Ali :
il fut ordonné en fonction des dates des révélations et contient un relevé des versets abrogatifs et abrogés (les versets qui se contredisent).
-Le Coran d'Abd Allah Ibn Massoud :
Fazl Ibn Châsan disait que le nombre et l'ordre des sourates différaient considérablement de ceux du Coran d'Othman, car dans le coran d'Ibn Massoud, il n' y a que cent dix sourates.
Les noms de beaucoup de sourates étaient plus longs que ceux du Coran d'Othman.
Il n'y avait deux sourates nommées "Sadjdéh" (prosternation).
Il y avait quelques sourates supplémentaires, comme "Havâmime" ou "Mossabahât" dans le coran et qu'on ne trouve pas ailleurs.
Certains versets différaient, surtout dans la sourate "Va al Assre" qui disait ceci :
"J'en jure par l'heure de l'après-midi, l'homme travaille à sa perte. Tu en excepteras ceux qui croient et pratiquent les bonnes oeuvres, qui recommandent aux autres la vérité et la patience !"
-Le Coran d'Abi Ibn Ka'b :
L'ordre des sourates était différent. Selon Fazl Ibn Ghasan le livre commencait par "Fatéhat al Kétab" (l'ouverture du livre), "Bagharéh" (la vache), "Néssâ" (les femmes), "Allé Omran" (la famille Omran), "Anâm" (les bienfaits), "Eerâf" (le purgatoire), "Maédéh" (la table), "Anfâl" (les surestimations), "Davoud" (David), "Tahâr" (les propres), "Insân" (l'homme), "Nabi Aliéh al Salam" (le missionnaire auquel salut), "Hai Ahl al Kétab" (les gens du livre)... ( Selon Al Féhreste -La liste d'Ibn Nadime Page 46). La sourates "Younesse" (Jonas) était absente. Les sourates n'atteignaient pas les 116 et un bon nombre n'existaient pas du tout dans le Coran d'Othman; comme les sourates "Davoud" (David), "Tahâr" (les propres), "Nabi Aliéh al Salâm", etc...
Quand les premières citations du Coran apparaissent sur des pièces de monnaie et des inscriptions, vers la fin du septième siècle, elles montrent des divergences par rapport au texte canonique. Celles-ci sont insignifiantes du point de vue du contenu, mais le fait qu’elles apparaissent dans des contextes aussi formels que ceux-là ne colle pas avec la notion selon laquelle le texte avait déjà été fixé.
Il faut dire que le Coran écrit actuel n'est pas l'oeuvre de Muhammad ; il a été compilé après sa mort selon le gré de divers personnages. En conséquence, il a existé plusieurs Corans dont le contenu et l'organisation des versets étaient totalement différents. Celui qui est considéré comme LE Coran officiel est celui d'Othman (644-656), un calife despotique qui a détruit toutes les sources antérieures (mais Umar et Abû Bakr avaient déja fait disparaitre de nombreuses versions auparavant).
Alors que les Musulmans modernes peuvent être liés par une position intenablement conservatrice, les érudits musulmans des premières années étaient bien plus flexibles, réalisant que des parties du Coran étaient perdues, perverties, et qu’il y avait plusieurs milliers de variantes qui rendaient impossible le fait de parler du Coran unique.
Et ils savaient que les Corans compilés par les secrétaires particuliers du Prophète étaient différents de celui d'Othman.
Dans les premiers siècles de l'Islam, beaucoup d'ouvrages furent écrits, qui relevaient des différences entre les Corans existants ; et bien qu'Othman affirmait et inscrivait une seule version, il fallut des années pour que les savants islamiques reconnaissent ce livre, et le propagent dans le monde islamique.
Voici les noms des sept livres importants et notables qui furent écrits par les savants, à propos des différences entre les Corans :
- Le "livre de la différence des livres" (les Corans de Médine, de Koufféh et de Bassora ) écrit par Kassâeï.
- Le "livre de la différence des livres", écrit par Khalaf.
- Le "livre de la différence des habitants de Koufféh, de Bassora, et de Damas en matière des livres", écrit par Farrâ.
- Le "livre de la différence de Mossahéf", écrit par Ibn Davoud Sédjestani.
- Le "livre de Madaéni sur la différence des livres", écrit par Madaéni.
- Le "livre de la différence des livres de Damas, Hédjaz et l'Irak", écrit par Ibn Amér Yahsébi
- Le "livre de Mossahéf", écrit par Mohammad Ibn Abd al Rahaman Isphahanï.
Quelles étaient les différences de Corans entre les secrétaires du Prophète et celui d'Othman ?
-Le Coran d'Imam Ali :
il fut ordonné en fonction des dates des révélations et contient un relevé des versets abrogatifs et abrogés (les versets qui se contredisent).
-Le Coran d'Abd Allah Ibn Massoud :
Fazl Ibn Châsan disait que le nombre et l'ordre des sourates différaient considérablement de ceux du Coran d'Othman, car dans le coran d'Ibn Massoud, il n' y a que cent dix sourates.
Les noms de beaucoup de sourates étaient plus longs que ceux du Coran d'Othman.
Il n'y avait deux sourates nommées "Sadjdéh" (prosternation).
Il y avait quelques sourates supplémentaires, comme "Havâmime" ou "Mossabahât" dans le coran et qu'on ne trouve pas ailleurs.
Certains versets différaient, surtout dans la sourate "Va al Assre" qui disait ceci :
"J'en jure par l'heure de l'après-midi, l'homme travaille à sa perte. Tu en excepteras ceux qui croient et pratiquent les bonnes oeuvres, qui recommandent aux autres la vérité et la patience !"
-Le Coran d'Abi Ibn Ka'b :
L'ordre des sourates était différent. Selon Fazl Ibn Ghasan le livre commencait par "Fatéhat al Kétab" (l'ouverture du livre), "Bagharéh" (la vache), "Néssâ" (les femmes), "Allé Omran" (la famille Omran), "Anâm" (les bienfaits), "Eerâf" (le purgatoire), "Maédéh" (la table), "Anfâl" (les surestimations), "Davoud" (David), "Tahâr" (les propres), "Insân" (l'homme), "Nabi Aliéh al Salam" (le missionnaire auquel salut), "Hai Ahl al Kétab" (les gens du livre)... ( Selon Al Féhreste -La liste d'Ibn Nadime Page 46). La sourates "Younesse" (Jonas) était absente. Les sourates n'atteignaient pas les 116 et un bon nombre n'existaient pas du tout dans le Coran d'Othman; comme les sourates "Davoud" (David), "Tahâr" (les propres), "Nabi Aliéh al Salâm", etc...
Et la tradition garde le souvenir de nombreuses autres Corans disparus :
Le Coran d'Abdullah Bin Amre Ibn Al-Ass
le Coran d'Abdullah Ibn Abbas
le Coran d'Abdullah Ibn Al Zoubir
le Coran d'Abe Baker Al Sedeek
le Coran d"Abe Mosa Al Asharee
le Coran de Abu Zaied
le Coran d' Aïcha,
le Coran d'Akrama
le Coran d'Al Asoad Ibn Yazid
le Coran d'Al Hajaj Ibn Yousef Al Thakafy
le Coran d'Anes Bin Malek
le Coran d'Ata' Abe Rabeh
le Coran d'Hafsa
le Coran de Moaaz Bin Gabel
le Coran de Moujahid
le Coran de Muhammad Bin Abe Mosa.
le Coran d'Obaid Bin Omeir Al-Laithy.
le Coran d'Othman Ibn Affan
le Coran de Qualown /Abu Mosa Ibn Mina
le Coran de Saeed Bin Gabber
le Coran de Salem Maola Abe Hozaifa
le Coran de Suleiman Ibn Mahran
le Coran de Talha
le Coran de Waresh
le Coran de Zaied Ibn Thabet
etc...
le Coran d'Abdullah Ibn Abbas
le Coran d'Abdullah Ibn Al Zoubir
le Coran d'Abe Baker Al Sedeek
le Coran d"Abe Mosa Al Asharee
le Coran de Abu Zaied
le Coran d' Aïcha,
le Coran d'Akrama
le Coran d'Al Asoad Ibn Yazid
le Coran d'Al Hajaj Ibn Yousef Al Thakafy
le Coran d'Anes Bin Malek
le Coran d'Ata' Abe Rabeh
le Coran d'Hafsa
le Coran de Moaaz Bin Gabel
le Coran de Moujahid
le Coran de Muhammad Bin Abe Mosa.
le Coran d'Obaid Bin Omeir Al-Laithy.
le Coran d'Othman Ibn Affan
le Coran de Qualown /Abu Mosa Ibn Mina
le Coran de Saeed Bin Gabber
le Coran de Salem Maola Abe Hozaifa
le Coran de Suleiman Ibn Mahran
le Coran de Talha
le Coran de Waresh
le Coran de Zaied Ibn Thabet
etc...
De toutes ces anciennes versions du Coran qui ont été détruites, seuls deux manuscripts ont survécu jusqu'à notre époque : le Codex de Samarcande (daté de 654) conservé au musée Doktary à Istamboul et le Codex de Londres (daté de 772) conservé au British Museum. Chacun contient environ 750 divergences par rapport au Coran actuel (on remarque que c'est souvent le Coran actuel qui semble avoir ajouté des mots ou des phrases au texte primitif).
Al Tabry, au 10ème siècle, l'avouait carément :
"Le texte du coran n’était pas fixé à mon époque."
Et l'Imam Ja'far, pour résumer la situation, allait plus loin encore :
"Le véritable Coran n'existe pas !"
Selon As-Suyuti (mort en 1505) Ibn ’Umar al Khattab aurait dit :
"Que personne d’entre vous ne dise qu’il a acquis le Coran entier, car qu’en sait-il ? Beaucoup du Coran a été perdu ! Alors qu’il dise : J’ai acquis ce qui était disponible. "
(As-Suyuti, Itqan, partie 3, page 72).
-----> Cela indique bien que le Coran ne nous a pas été retransmi dans son intégralité.
L’Imâm Al-Bukhârî et Ibn Jarîr disent que, selon Ubayy Ibn Ka`b et Anas b. Malik, ces paroles ont été révélées dans la Sourate 102 "At-Takâthur" (La course aux richesses) :
"Le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a dit : 'Si le fils d’Adam avait deux vallées de richesses, il souhaiterait que lui en fût échue une troisième. Rien ne peut remplir le ventre du fils d'Adam sauf la terre (= la mort), mais Dieu revient vers celui qui revient à Lui' ...".
-----> Pourtant on ne retrouve plus ce passage dans la sourate 102 (qui ne contient que 8 versets) du coran actuel. Il a donc été enlevé.
On rapporte qu'un homme récitait le Coran en compagnie de l'Imam Ja'far. Le narrateur dit qu'il entendit certains versets, durant la récitation, qui ne correspondaient pas à des versets reconnus. L'Imam Ja'far dit à la personne qui récitait :
"Ne récite pas de cette manière. Récite comme les gens jusqu'à ce que le Mahdi (le Messie) arrive. Quand le Mahdi arrivera, il récitera le véritable Coran et le Coran compilé par Ali, sera de nouveau ramené !" (Usul Kafi: 2.622)
-----> Cela indique bien que les versions du Coran postérieures à celles d'Ali sont considérées comme défectueuses.
Selon Jabir, l'Imam Baqir aurait dit :
"Personne ne peut affirmer avoir rassemblé tout le Coran tel qu'il a été révélé par Allah, si ce n'est un menteur. Les seules personnes à avoir entièrement compilé et appris par cœur le véritable Coran étaient Ali ibn Abi Talib et les Imams qui lui ont succédé !" (Usul Kafi: 1:228 )
-----> Les Chiites le confirment :
"Celui qui a compilé le Coran véritable c'était Ali ibn alit tabib !"
(A noter qu'ils estiment aussi que les versets relatifs à Ali ont été supprimés par Othman, le calife imposteur anti-Chiites)
Selon As-Suyuti, Aïsha, l’épouse favorite du Prophète, aurait dit :
"Du temps du Prophète, la sourate des Parties (ou des Confédérés) faisait deux cents versets à la lecture. Quand Othman édita les copies du Coran, seuls les 73 versets actuels furent enregistrés !" .
Selon As-Suyuti aussi :
Uba Ibn Ka’b, l’un des grands compagnons de Muhammad, aurait demandé à l’un des Musulmans, "Combien y a-t-il de versets dans la sourate des Parties ?" Le Musulman dit : "Soixante-treize versets." Uba Ibn Ka’b lui raconta : "Autrefois il était pratiquement égal à la sourate de la Vache (environ 286 versets) et comprenait le verset de la lapidation". L’homme demanda : "Qu’est-ce que le verset de la lapidation ?" Uba Ibn Ka’b dit : "Si un vieil homme ou une vieille femme commettait l’adultère, lapidez-les à mort."
Au sujet de ce verset disparu, Ibn Majah a rapporté les paroles de Aisha qui disait :
"Le verset relatif à la lapidation et à l'allaitement (9, 8a) est venu et sa feuille se trouvait sous mon lit : aussi, quand l'envoyé de Dieu mourut, et que nous fûmes occupés par les détails entourant sa mort, un animal domestique entra et dévora la feuille."
-----> Les textes historiques confirment effectivement que les anciens musulmans lapidaient les personnes adultères, suivant en cela ce qui était écrit dans un verset dont on n'a plus retrouvé la trace depuis.
Au sujet du verset 6 de la sourate 33 "Les confédérés" ("...Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères."), Uthman dit que le texte d'Ubai b. Ka'b comportait :
"Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes ; et il est un père pour eux et ses épouses sont leurs mères."
-----> Voila encore une sourate qui a été modifiée.
Au sujet du verset 49 de la sourate 12 "Joseph" ("...Puis, viendra après cela une année où les gens auront beaucoup de pluies et presseront le raisin et les olives..."), l'Imam Ja'far raconta qu'un homme demanda comment il devait lire ce verset. Ali répondit que ce verset avait initialement été révélé comme suit :
"Puis une année viendra ou les gens recevront une aide généreuse et ou il pleuvra abondamment" (Commentaire d'Al-Qummi: 192)
-----> Ce commentaire indique que le Coran a été modifié pour rendre service aux fantaisies des Califes amateurs de vin. Le mot Yâ'siroun ayant été transformé en Yâsiroun.
A noter que les Kharijites trouvaient que la sourate "Joseph" racontait une histoire trop offensante et érotique pour vraiment appartenir au Coran authentique. (Pourtant cette sourate s'inspirait d'un passage de l'Ancien testament).
Au sujet du verset 33 (ou 30) de la sourate 3 "La Famille d'Imran" ("...Certes, Allah a élu entre tous les hommes Adam, Noé, la famille d'Abraham et la famille d'Imran..."), le commentateur chiite Allamah Ali ibn Ibrahim AI-Qummi a dit :
"Les mots 'La Famille de Mouhammad' étaient eux aussi révélés avec les mots 'La Famille d'Imraan'. Mais les compagnons du Prophète ont retiré les mots 'La Famille de Mouhammad' du texte original". (Commentaire d'Al-Qummi:308).
-----> Il est clair que ce commentaire accuse les Compagnons du Prophète d'avoir modifié le Coran.
Au sujet du verset 114 (ou 115) de la sourate 20 "Taha" ("...En effet, Nous avions auparavant fait une recommandation (ou un pacte) à Adam, mais il l'oublia, et Nous n'avons pas trouvé chez lui de résolution ferme..."), Usul Kafi a rapporté que l'Imam Ja'far aurait dit que ce verset avait initialement été révélé avec les mots suivants :
"Nous avons parlé à Adam de Mohammed, Ali, Fatima, Hassan, Hussain et des Imams, leurs progénitures, mais Adam a oublié." (Usul Kafi : 1:416)
-----> On retrouve ici l'écho de la guerre entre les partisans de Ali (proto-Chiites) et les partisans d'Othman (proto-Sunnites) qui trafiquaient le contenu du Coran et des hadiths pour essayer de difamer leurs adversaires tout en se glorifiant eux-mêmes.
Au sujet du verset 9 (ou 10) de la sourate 47 "Muhammad" ("...C'est parce qu'ils ont de la répulsion pour ce qu'Allah a fait descendre. Il rendra donc vaines leurs oeuvres..."), l'Imam Mohammed Baqir aurait dit que l'ange Jibreel avait transmis initialement le verset comme suit :
"C'est parce qu'ils découvrirent ce qu'Allah révéla à propos de Ali." C'est ainsi que les apostats enlevèrent le nom de Ali du Coran. (Commentaire d'Al-Qummi: 1011)
-----> On retrouve encore ici l'écho des guerres entre partisans de Ali et partisans d'Othman : Les chiites accusent des sunnites d'avoir effacé les textes louangeant leur chef Ali.
Dans le verset 29 de la sourate "Waqi'ah", il est écrit :"Et les gens de la droite ; Que sont les gens de la droite ? Ils seront parmi des jujubiers sans épines, et parmi des bananiers aux régimes bien fournis." Une personne récita ce verset en présence de Ali. Celui-ci dit que le mot "Talh" n'était pas le bon et que l'on devait lire Tal'a comme dans la sourate Shu'araa. Certains demandèrent pourquoi ils ne changeraient pas le mot pour réécrire le bon. Ali répondit que le temps n'était pas encore venu de le faire car corriger le Coran ne ferait que troubler les gens. Il fut dit la même chose aux Imams, seul le Mahdi (le Messie) aura le droit de réintroduire le Coran tel qu'il était au temps du Prophète. (Commentaire d'Al-Qummi: 1067)
-----> Ici aussi les Chiites prétendent qu'Ali savait que le Coran avait été corrompu.
Un des scribes suggéra de rajouter deux versets en l'honneur du Prophète à la fin de la sourate 9 "Le repentir". La majorité des scribes fut d'accord avec lui. Ali, quant à lui, trouva la chose scandaleuse. Il ne cessa de leur répéter, avec véhémence, que la parole de Dieu ne devait jamais subir la moindre altération.
De nombreux documents font référence au désaccord d'Ali. Par exemple, Jalaluddin Al-Suyuty, a écrit en 1318 : "On demanda à Ali : 'Pourquoi restes-tu chez toi ?' Il leur répondit : 'On a rajouté quelque chose au Coran et j'ai fait le serment de ne sortir que pour la prière tant que le vrai Coran ne serait pas rétabli !' " (Al Itqaan fee 'ulum al Quran, p.59)
-----> Justement, ces deux versets (128 et 129, ou 130) de la sourate 9 ont toujours été douteux. Par exemple, on peut lire dans la fameuse Hadith de Bukhary et le fameux Itqaa de Al-Suyuty que "chaque verset du Coran a été vérifié par de nombreux témoins, les versets 128 et 129 de la Sourate 9 mis à part. Seul Khuzeimah Ibn Thaabet Al-Ansaary les avait en sa possession. Lorsque cet étrange fait fut remis en cause par certains, quelqu'un apporta une hadith disant que 'Le témoignage de Khuzeimah vaut le témoignage de deux hommes !!!'"... ce qui n'est autre qu'un argument d'autorité.
Mullah Muhsin Kashani, un savant Chiite du 11ème siècle, fait le commentaire suivant :
"Il est clair, d'après toutes les traditions et récits de la famille du Prophète, que le Coran que les musulmans possèdent de nos jours, n'est pas le Coran complet tel qu'il a été révélé à Mohammed. Certains versets contredisent même ce qui a été révélé. Parmi les versets qui ont été modifiés ou qui disparurent figurent ceux où apparaissaient les noms d'Ali, 'la Famille de Mohammed' et à plusieurs reprises certains ou figuraient les noms d'hypocrites. Plus encore, l'ordre des sourates dans le Coran actuel n'est pas celui qu'avait choisit Allah et son Messager". (Tafseer de Saafi : l:32).
Abû Mansur Ahmed Tibrisi, un célèbre savant Chiite du 8ème siècle, a écrit:
"Enumérer les modifications et les oublis de ce type (dans le Coran d'aujourd'hui) deviendrait vite un travail laborieux et pourrait mettre à jour ce que la Taqiyyah m'oblige à ne pas divulguer (Taqiyyah = pratique Chiite consistant à cacher la vérité pour des raisons religieuses)..." (AI-Ihtijaj de Tibrisi 1:254)
Jabir a rapporté que l'Imam Bar a dit :
"Personne ne peut affirmer avoir rassemblé tout le Coran tel qu'il a été révélé par Allah, si ce n'est un menteur ! Le Prophète dit alors : c'est ainsi que le démon m'a envoyé ses deux serviteurs à l'instant Abu Bakr et Omar". (Commentaire de bas de page de la traduction de Maqbool : Sourate "Hajj": 674)
Le Mullah Baqir raconte un récit rapporté par l'Imam Zainul Abideen selon lequel un homme vint voir l'Imam et lui demanda de l'informer à propos d'Abû Bakr et de Omar. L'Imam lui dit qu'ils étaient tous les deux des mécréants. (Haqqul Yaqeen : 551)
-Al haj annouri attabrassi, mort en 1230, rapporte dans son livre "Fassl al khitab fi tahrifi kitabi rabbi al arbabe" que plus de 300 grands savants chiites ont déclaré à l'unanimité que le Saint Coran a été falsifié ou modifié.
-----> On peut résumer ainsi ce que disent les Chiites à ce sujet :
- Le texte du Coran dont les musulmans disposent n'est pas conforme à ce qui a été Révélé au Prophète Muhammad. Ceux qui ont compilé cette version (c'est-à-dire les Compagnons, parmi lesquels Abu Bakr, Omar et Othmân) ont falsifié ce Texte révélé afin de servir leurs intérêts.
- Des passages et même des sourates entières du Coran contenant, notamment les vertus de Ali et des gens de la famille du Prophète Mouhammad ont été effacés par les "hypocrites" (c'est-à-dire des Compagnons) anti-chiites. An Noûri At Tabrassi affirme que les savants chiites qui renient la falsification du Coran n'agissent que par "taquiyya" (attitude qui a pour but de dissimuler sa foi réelle).
- Selon les Chiites, le texte révélé n'a été compilé sous sa forme originale et dans son intégralité que par Ali. Des membres d'un cercle très fermé de l'élite chiite prétendent connaitre néanmoins le contenu de cette compilation. Mais il n'ont pas le droit de la dévoiler au grand public (même au sein des chiites): Ce n'est que lorsque celui qu'ils considèrent comme étant leur douzième imâm infaillible ("le Mahdi", caché dans une grotte depuis douze siècles) reviendra parmi les hommes, qu'il dévoilera à nouveau en public la véritable et authentique compilation du Coran.
Même par l'analyse du style poétique, on peut déceler des phrases suplémentaires qui ont été ajoutées au Coran car elles rompent le rythme et la versification des sourates.(ex : 20-15, 78-1 à 5, 78-32 à 34, 74-31 et 50-24 à 32).
Ainsi la sourate 42-36 à 38 a été visiblement rajoutée pour justifier le choix d'Othman comme calife à la place d'Ali. De même, une glose a été ajoutée à la sourate 104 pour traduire faussement hawiya ("sans enfant") par hotama ("feu de l'enfer").
Ainsi une rupture de rythme affecte visiblement le verset 51 de la sourate 5 :
"Ô les croyants ! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Nasârâs (Nazaréens ou Chrétiens) : ils sont amis les uns des autre."
On peut constater que c'est la mention “et les Nasârâs" qui est de trop car elle rompt le phrasé originel. Il s'agit donc d’un ajout tardif, probablement inséré pour discréditer les Chrétiens. En fait, on peut même remarquer que les passages contenant le mot "Nasârâ" sont pratiquement tous des interpolations. Par exemples : Dans les sourates 2:111, 2,113, 2:120, 2:135, 2,140 et 5,18.
Al Tabry, au 10ème siècle, l'avouait carément :
"Le texte du coran n’était pas fixé à mon époque."
Et l'Imam Ja'far, pour résumer la situation, allait plus loin encore :
"Le véritable Coran n'existe pas !"
Selon As-Suyuti (mort en 1505) Ibn ’Umar al Khattab aurait dit :
"Que personne d’entre vous ne dise qu’il a acquis le Coran entier, car qu’en sait-il ? Beaucoup du Coran a été perdu ! Alors qu’il dise : J’ai acquis ce qui était disponible. "
(As-Suyuti, Itqan, partie 3, page 72).
-----> Cela indique bien que le Coran ne nous a pas été retransmi dans son intégralité.
L’Imâm Al-Bukhârî et Ibn Jarîr disent que, selon Ubayy Ibn Ka`b et Anas b. Malik, ces paroles ont été révélées dans la Sourate 102 "At-Takâthur" (La course aux richesses) :
"Le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a dit : 'Si le fils d’Adam avait deux vallées de richesses, il souhaiterait que lui en fût échue une troisième. Rien ne peut remplir le ventre du fils d'Adam sauf la terre (= la mort), mais Dieu revient vers celui qui revient à Lui' ...".
-----> Pourtant on ne retrouve plus ce passage dans la sourate 102 (qui ne contient que 8 versets) du coran actuel. Il a donc été enlevé.
On rapporte qu'un homme récitait le Coran en compagnie de l'Imam Ja'far. Le narrateur dit qu'il entendit certains versets, durant la récitation, qui ne correspondaient pas à des versets reconnus. L'Imam Ja'far dit à la personne qui récitait :
"Ne récite pas de cette manière. Récite comme les gens jusqu'à ce que le Mahdi (le Messie) arrive. Quand le Mahdi arrivera, il récitera le véritable Coran et le Coran compilé par Ali, sera de nouveau ramené !" (Usul Kafi: 2.622)
-----> Cela indique bien que les versions du Coran postérieures à celles d'Ali sont considérées comme défectueuses.
Selon Jabir, l'Imam Baqir aurait dit :
"Personne ne peut affirmer avoir rassemblé tout le Coran tel qu'il a été révélé par Allah, si ce n'est un menteur. Les seules personnes à avoir entièrement compilé et appris par cœur le véritable Coran étaient Ali ibn Abi Talib et les Imams qui lui ont succédé !" (Usul Kafi: 1:228 )
-----> Les Chiites le confirment :
"Celui qui a compilé le Coran véritable c'était Ali ibn alit tabib !"
(A noter qu'ils estiment aussi que les versets relatifs à Ali ont été supprimés par Othman, le calife imposteur anti-Chiites)
Selon As-Suyuti, Aïsha, l’épouse favorite du Prophète, aurait dit :
"Du temps du Prophète, la sourate des Parties (ou des Confédérés) faisait deux cents versets à la lecture. Quand Othman édita les copies du Coran, seuls les 73 versets actuels furent enregistrés !" .
Selon As-Suyuti aussi :
Uba Ibn Ka’b, l’un des grands compagnons de Muhammad, aurait demandé à l’un des Musulmans, "Combien y a-t-il de versets dans la sourate des Parties ?" Le Musulman dit : "Soixante-treize versets." Uba Ibn Ka’b lui raconta : "Autrefois il était pratiquement égal à la sourate de la Vache (environ 286 versets) et comprenait le verset de la lapidation". L’homme demanda : "Qu’est-ce que le verset de la lapidation ?" Uba Ibn Ka’b dit : "Si un vieil homme ou une vieille femme commettait l’adultère, lapidez-les à mort."
Au sujet de ce verset disparu, Ibn Majah a rapporté les paroles de Aisha qui disait :
"Le verset relatif à la lapidation et à l'allaitement (9, 8a) est venu et sa feuille se trouvait sous mon lit : aussi, quand l'envoyé de Dieu mourut, et que nous fûmes occupés par les détails entourant sa mort, un animal domestique entra et dévora la feuille."
-----> Les textes historiques confirment effectivement que les anciens musulmans lapidaient les personnes adultères, suivant en cela ce qui était écrit dans un verset dont on n'a plus retrouvé la trace depuis.
Au sujet du verset 6 de la sourate 33 "Les confédérés" ("...Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères."), Uthman dit que le texte d'Ubai b. Ka'b comportait :
"Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes ; et il est un père pour eux et ses épouses sont leurs mères."
-----> Voila encore une sourate qui a été modifiée.
Au sujet du verset 49 de la sourate 12 "Joseph" ("...Puis, viendra après cela une année où les gens auront beaucoup de pluies et presseront le raisin et les olives..."), l'Imam Ja'far raconta qu'un homme demanda comment il devait lire ce verset. Ali répondit que ce verset avait initialement été révélé comme suit :
"Puis une année viendra ou les gens recevront une aide généreuse et ou il pleuvra abondamment" (Commentaire d'Al-Qummi: 192)
-----> Ce commentaire indique que le Coran a été modifié pour rendre service aux fantaisies des Califes amateurs de vin. Le mot Yâ'siroun ayant été transformé en Yâsiroun.
A noter que les Kharijites trouvaient que la sourate "Joseph" racontait une histoire trop offensante et érotique pour vraiment appartenir au Coran authentique. (Pourtant cette sourate s'inspirait d'un passage de l'Ancien testament).
Au sujet du verset 33 (ou 30) de la sourate 3 "La Famille d'Imran" ("...Certes, Allah a élu entre tous les hommes Adam, Noé, la famille d'Abraham et la famille d'Imran..."), le commentateur chiite Allamah Ali ibn Ibrahim AI-Qummi a dit :
"Les mots 'La Famille de Mouhammad' étaient eux aussi révélés avec les mots 'La Famille d'Imraan'. Mais les compagnons du Prophète ont retiré les mots 'La Famille de Mouhammad' du texte original". (Commentaire d'Al-Qummi:308).
-----> Il est clair que ce commentaire accuse les Compagnons du Prophète d'avoir modifié le Coran.
Au sujet du verset 114 (ou 115) de la sourate 20 "Taha" ("...En effet, Nous avions auparavant fait une recommandation (ou un pacte) à Adam, mais il l'oublia, et Nous n'avons pas trouvé chez lui de résolution ferme..."), Usul Kafi a rapporté que l'Imam Ja'far aurait dit que ce verset avait initialement été révélé avec les mots suivants :
"Nous avons parlé à Adam de Mohammed, Ali, Fatima, Hassan, Hussain et des Imams, leurs progénitures, mais Adam a oublié." (Usul Kafi : 1:416)
-----> On retrouve ici l'écho de la guerre entre les partisans de Ali (proto-Chiites) et les partisans d'Othman (proto-Sunnites) qui trafiquaient le contenu du Coran et des hadiths pour essayer de difamer leurs adversaires tout en se glorifiant eux-mêmes.
Au sujet du verset 9 (ou 10) de la sourate 47 "Muhammad" ("...C'est parce qu'ils ont de la répulsion pour ce qu'Allah a fait descendre. Il rendra donc vaines leurs oeuvres..."), l'Imam Mohammed Baqir aurait dit que l'ange Jibreel avait transmis initialement le verset comme suit :
"C'est parce qu'ils découvrirent ce qu'Allah révéla à propos de Ali." C'est ainsi que les apostats enlevèrent le nom de Ali du Coran. (Commentaire d'Al-Qummi: 1011)
-----> On retrouve encore ici l'écho des guerres entre partisans de Ali et partisans d'Othman : Les chiites accusent des sunnites d'avoir effacé les textes louangeant leur chef Ali.
Dans le verset 29 de la sourate "Waqi'ah", il est écrit :"Et les gens de la droite ; Que sont les gens de la droite ? Ils seront parmi des jujubiers sans épines, et parmi des bananiers aux régimes bien fournis." Une personne récita ce verset en présence de Ali. Celui-ci dit que le mot "Talh" n'était pas le bon et que l'on devait lire Tal'a comme dans la sourate Shu'araa. Certains demandèrent pourquoi ils ne changeraient pas le mot pour réécrire le bon. Ali répondit que le temps n'était pas encore venu de le faire car corriger le Coran ne ferait que troubler les gens. Il fut dit la même chose aux Imams, seul le Mahdi (le Messie) aura le droit de réintroduire le Coran tel qu'il était au temps du Prophète. (Commentaire d'Al-Qummi: 1067)
-----> Ici aussi les Chiites prétendent qu'Ali savait que le Coran avait été corrompu.
Un des scribes suggéra de rajouter deux versets en l'honneur du Prophète à la fin de la sourate 9 "Le repentir". La majorité des scribes fut d'accord avec lui. Ali, quant à lui, trouva la chose scandaleuse. Il ne cessa de leur répéter, avec véhémence, que la parole de Dieu ne devait jamais subir la moindre altération.
De nombreux documents font référence au désaccord d'Ali. Par exemple, Jalaluddin Al-Suyuty, a écrit en 1318 : "On demanda à Ali : 'Pourquoi restes-tu chez toi ?' Il leur répondit : 'On a rajouté quelque chose au Coran et j'ai fait le serment de ne sortir que pour la prière tant que le vrai Coran ne serait pas rétabli !' " (Al Itqaan fee 'ulum al Quran, p.59)
-----> Justement, ces deux versets (128 et 129, ou 130) de la sourate 9 ont toujours été douteux. Par exemple, on peut lire dans la fameuse Hadith de Bukhary et le fameux Itqaa de Al-Suyuty que "chaque verset du Coran a été vérifié par de nombreux témoins, les versets 128 et 129 de la Sourate 9 mis à part. Seul Khuzeimah Ibn Thaabet Al-Ansaary les avait en sa possession. Lorsque cet étrange fait fut remis en cause par certains, quelqu'un apporta une hadith disant que 'Le témoignage de Khuzeimah vaut le témoignage de deux hommes !!!'"... ce qui n'est autre qu'un argument d'autorité.
Mullah Muhsin Kashani, un savant Chiite du 11ème siècle, fait le commentaire suivant :
"Il est clair, d'après toutes les traditions et récits de la famille du Prophète, que le Coran que les musulmans possèdent de nos jours, n'est pas le Coran complet tel qu'il a été révélé à Mohammed. Certains versets contredisent même ce qui a été révélé. Parmi les versets qui ont été modifiés ou qui disparurent figurent ceux où apparaissaient les noms d'Ali, 'la Famille de Mohammed' et à plusieurs reprises certains ou figuraient les noms d'hypocrites. Plus encore, l'ordre des sourates dans le Coran actuel n'est pas celui qu'avait choisit Allah et son Messager". (Tafseer de Saafi : l:32).
Abû Mansur Ahmed Tibrisi, un célèbre savant Chiite du 8ème siècle, a écrit:
"Enumérer les modifications et les oublis de ce type (dans le Coran d'aujourd'hui) deviendrait vite un travail laborieux et pourrait mettre à jour ce que la Taqiyyah m'oblige à ne pas divulguer (Taqiyyah = pratique Chiite consistant à cacher la vérité pour des raisons religieuses)..." (AI-Ihtijaj de Tibrisi 1:254)
Jabir a rapporté que l'Imam Bar a dit :
"Personne ne peut affirmer avoir rassemblé tout le Coran tel qu'il a été révélé par Allah, si ce n'est un menteur ! Le Prophète dit alors : c'est ainsi que le démon m'a envoyé ses deux serviteurs à l'instant Abu Bakr et Omar". (Commentaire de bas de page de la traduction de Maqbool : Sourate "Hajj": 674)
Le Mullah Baqir raconte un récit rapporté par l'Imam Zainul Abideen selon lequel un homme vint voir l'Imam et lui demanda de l'informer à propos d'Abû Bakr et de Omar. L'Imam lui dit qu'ils étaient tous les deux des mécréants. (Haqqul Yaqeen : 551)
-Al haj annouri attabrassi, mort en 1230, rapporte dans son livre "Fassl al khitab fi tahrifi kitabi rabbi al arbabe" que plus de 300 grands savants chiites ont déclaré à l'unanimité que le Saint Coran a été falsifié ou modifié.
-----> On peut résumer ainsi ce que disent les Chiites à ce sujet :
- Le texte du Coran dont les musulmans disposent n'est pas conforme à ce qui a été Révélé au Prophète Muhammad. Ceux qui ont compilé cette version (c'est-à-dire les Compagnons, parmi lesquels Abu Bakr, Omar et Othmân) ont falsifié ce Texte révélé afin de servir leurs intérêts.
- Des passages et même des sourates entières du Coran contenant, notamment les vertus de Ali et des gens de la famille du Prophète Mouhammad ont été effacés par les "hypocrites" (c'est-à-dire des Compagnons) anti-chiites. An Noûri At Tabrassi affirme que les savants chiites qui renient la falsification du Coran n'agissent que par "taquiyya" (attitude qui a pour but de dissimuler sa foi réelle).
- Selon les Chiites, le texte révélé n'a été compilé sous sa forme originale et dans son intégralité que par Ali. Des membres d'un cercle très fermé de l'élite chiite prétendent connaitre néanmoins le contenu de cette compilation. Mais il n'ont pas le droit de la dévoiler au grand public (même au sein des chiites): Ce n'est que lorsque celui qu'ils considèrent comme étant leur douzième imâm infaillible ("le Mahdi", caché dans une grotte depuis douze siècles) reviendra parmi les hommes, qu'il dévoilera à nouveau en public la véritable et authentique compilation du Coran.
Même par l'analyse du style poétique, on peut déceler des phrases suplémentaires qui ont été ajoutées au Coran car elles rompent le rythme et la versification des sourates.(ex : 20-15, 78-1 à 5, 78-32 à 34, 74-31 et 50-24 à 32).
Ainsi la sourate 42-36 à 38 a été visiblement rajoutée pour justifier le choix d'Othman comme calife à la place d'Ali. De même, une glose a été ajoutée à la sourate 104 pour traduire faussement hawiya ("sans enfant") par hotama ("feu de l'enfer").
Ainsi une rupture de rythme affecte visiblement le verset 51 de la sourate 5 :
"Ô les croyants ! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Nasârâs (Nazaréens ou Chrétiens) : ils sont amis les uns des autre."
On peut constater que c'est la mention “et les Nasârâs" qui est de trop car elle rompt le phrasé originel. Il s'agit donc d’un ajout tardif, probablement inséré pour discréditer les Chrétiens. En fait, on peut même remarquer que les passages contenant le mot "Nasârâ" sont pratiquement tous des interpolations. Par exemples : Dans les sourates 2:111, 2,113, 2:120, 2:135, 2,140 et 5,18.
On peut également regarder dans le livre "Fiqh Akbar", écrit vers 750. Celui-ci présente les vues de l’orthodoxie islamique sur les questions qui se posaient alors en matière juridique. Or, étrangement, il ne fait aucune allusion aux 800 versets fixant des règles juridiques, qui se trouvent dans les Corans d’aujourd’hui. Aparemment ces versets étaient alors absents et n'ont été rajoutés que plus tard dans le Coran.
Le chrétien Al-Kindi (à ne pas confondre avec l’Arabe, philosophe musulman) écrivant aux alentours de l’an 830, critiquait le Coran en ces termes :
"Le résultat de tout ceci est patent pour vous qui avez lu les écritures et qui voyez comment, dans votre livre, les histoires sont brouillées ensemble et entremêlées ; une preuve que beaucoup de mains différentes ont été à l’œuvre, et ont causé des divergences, ajoutant ou retranchant tout ce qui leur plaisait ou déplaisait. Et maintenant, voici les conditions d’une révélation envoyée ici-bas depuis le Ciel ?"
A noter, également, que le Coran aurait été mal traduit.
Christoph Luxenberg, éminent professeur de linguistique, a montré que de nombreux passages obscurs du Coran s’éclaircissent si on lit certains mots en syriaque et non en arabe.
Ainsi fait-il disparaître les houris, vierges aux grands yeux de biche du Paradis, toujours consentantes, promises aux croyants.
Selon la nouvelle analyse avancée par Christoph Luxenberg, qui s’appuie sur les Hymnes d’Ephrem le Syrien, le contexte est clair : ce sont de la nourriture et des boissons qui sont offertes, et non des jeunes filles pures.
En syriaque, le mot “hour” est un adjectif féminin pluriel qui signifie blanc, dans lequel le mot “raisin” est implicite.Les éphèbes immortels ou les jeunes filles semblables à des perles décrites par des sourates (exemples : 44-54, 52-20 et 56,22) seraient nés d’une interprétation erronée d’une expression qui signifie en syriaque “des raisins frais”, que les justes auront le plaisir de goûter, par opposition aux breuvages bouillants réservés aux infidèles et aux damnés.
"Nous leur aurons donné pour épouses des Houris aux grands yeux" se transforme alors en : "Nous leur donnerons une vie facile sous de blanches et cristallines grappes de raisin".
En tentant de lire à partir du vocabulaire arabo-syriaque d'autres passages obscurs du Coran, les résultats sont étonnants. Ainsi, dans le verset 24 de la sourate 19 ("Marie"), par exemple, il est question de Marie, qui est accusée de grossesse illégitime et chassée par ses parents. Avant l'accouchement, elle se retire sous un palmier et dit: "Dussé-je être morte plutôt que de vivre à cette heure!" Jésus, qui vient de naître, lui dit : "Ne t'attriste pas, ton Seigneur a mis au-dessous de toi un ruisseau". Pourtant le mot "sariya" ne signifie pas "ruisseau" en arabe. C'est en fait un adjectif araméen qui signifie "légitime". Et "au-dessous de toi", lu à l'araméenne, signifie "accouchement". Cela donne alors : "Ne t'attriste pas, ton Seigneur a rendu ton accouchement légitime". Alors là, ca devient clair : Marie ne souhaitait pas la mort parcequ'elle avait soif mais parcequ'on lui reprochait d'avoir un fils illégitime.
Un autre exemple est celui de la sourate 108 ("Al-Kawthar /L'Abondance") , dont le sens est obscur :
"En vérité, Nous t'avons donné l'ABONDANCE. Prie donc ton Seigneur et SACRIFIE ! En vérité, celui qui te HAIT se trouve DÉSHÉRITÉ".
Tous les chercheurs reconnaissent que cela n'a pas de sens. Mais avec une lecture syro-araméenne, cela donne :
"Nous t'avons donné la PERSÉVÉRANCE. Prie donc ton Seigneur et PERSISTE !
Ton ADVERSAIRE se trouve alors VAINCU".A l'origine de cette courte sourate, se trouve une liturgie syriaque, réminiscence de la première épître de saint Pierre 5, 8-9.
Mais il y a plus grave :
Même Muhammad est suspecté de ne pas avoir transcrit fidèlement la parole de Dieu :
Le Coran passe pour être la parole de Allah (voir les sourates 43-3, 55-77, 85-22). Pourtant des sourates s'adressent à Dieu à la 2ème personne (sourates 1-4 à 6, 113, 114, 27-91, 6-104 à 114); de même, dans les sourates 75-1 et 90-1, Allah jure au nom d'Allah ! Se parle-t-il à lui-même ? (Quand aux sourates 19-64 et 36-164 à 166, il est clair que ce sont des anges qui s'y expriment et non pas Dieu.)
Cela indique donc que certaines sourates ont été acceptées alors qu'elles ne venaient visiblement pas de Dieu.
Selon At Tabari et Ibn Sad, Mahomet aurait accordé quelques concessions pour amadouer les non-musulmans de la Mecque : il aurait ainsi dit qu'on pouvait adorer les "trois filles d'Allah" (des déesses paiennes). Par la suite, il aurait retiré ces paroles de la sourate 53-19 à 23 en disant que c'était le diable qui les lui avait soufflées (ce sont les fameux "versets sataniques").
Cela montre que l'on ne peut pas se fier aveuglément à tout ce qu'a révélé le Prophète.
Le célèbre commentateur Boukhari a rapporté l'anecdote suivante :
"Le Prophète, ayant entendu quelqu'un réciter le Coran à la mosquée, dit : 'Dieu fera miséricorde à cet homme, car il m'a rappelé tel et tel verset qui m'ont échappé dans telle et telle sourate'."
-----> Cela montre que la mémoire de Prophète était faillible. Peut-on alors lui faire confiance pour la retranscription des paroles de Dieu ?
Une autre fois, c'est un compagnon du Prophète, le futur calife Umar, qui se flatte d'avoir été à l'origine d'une révélation :
"J'ai dit : 'ô apôtre d'Allah, des gens bien et des gens moins bien fréquentent tes femmes. Si tu leur ordonnais de se voiler ?' Alors, le verset du voile est descendu."
et dans les hadiths (Vol. 1:148) recueillies par Boukhari, on lit :
"Umar était extrêmement désireux que les versets de Al Hijab (observance du voile par les femmes musulmanes) soient révélés. Accédant à ses désirs, Allah révéla les versets de Al Hijab."
-----> Si même le Prophète laisse nimporte qui inventer de nouvelle sourates, alors comment se fier au contenu du Coran ?
Ibn Abi-Sahr (Abd Allah ibn Sad Abi Sahr) était le scribe du Prophète. Il se flattait d'avoir pu noter "miséricordieux" et "absoluteur", là où le prophète lui avait dicté "sage" et "puissant".
-----> On notera que Ibn Abi-Sahr finira plus tard par apostasier l'islam, estimant qu'un Prophète qui laissait son scribe modifier la parole de Dieu ne pouvait pas être un prophète véridique. Il était également dégoûté par l’opportunisme des révélations divines, qui tombaient toujours à pic pour justifier les actes du Prophète. Il fut plus tard exécuté...
Le chrétien Al-Kindi (à ne pas confondre avec l’Arabe, philosophe musulman) écrivant aux alentours de l’an 830, critiquait le Coran en ces termes :
"Le résultat de tout ceci est patent pour vous qui avez lu les écritures et qui voyez comment, dans votre livre, les histoires sont brouillées ensemble et entremêlées ; une preuve que beaucoup de mains différentes ont été à l’œuvre, et ont causé des divergences, ajoutant ou retranchant tout ce qui leur plaisait ou déplaisait. Et maintenant, voici les conditions d’une révélation envoyée ici-bas depuis le Ciel ?"
A noter, également, que le Coran aurait été mal traduit.
Christoph Luxenberg, éminent professeur de linguistique, a montré que de nombreux passages obscurs du Coran s’éclaircissent si on lit certains mots en syriaque et non en arabe.
Ainsi fait-il disparaître les houris, vierges aux grands yeux de biche du Paradis, toujours consentantes, promises aux croyants.
Selon la nouvelle analyse avancée par Christoph Luxenberg, qui s’appuie sur les Hymnes d’Ephrem le Syrien, le contexte est clair : ce sont de la nourriture et des boissons qui sont offertes, et non des jeunes filles pures.
En syriaque, le mot “hour” est un adjectif féminin pluriel qui signifie blanc, dans lequel le mot “raisin” est implicite.Les éphèbes immortels ou les jeunes filles semblables à des perles décrites par des sourates (exemples : 44-54, 52-20 et 56,22) seraient nés d’une interprétation erronée d’une expression qui signifie en syriaque “des raisins frais”, que les justes auront le plaisir de goûter, par opposition aux breuvages bouillants réservés aux infidèles et aux damnés.
"Nous leur aurons donné pour épouses des Houris aux grands yeux" se transforme alors en : "Nous leur donnerons une vie facile sous de blanches et cristallines grappes de raisin".
En tentant de lire à partir du vocabulaire arabo-syriaque d'autres passages obscurs du Coran, les résultats sont étonnants. Ainsi, dans le verset 24 de la sourate 19 ("Marie"), par exemple, il est question de Marie, qui est accusée de grossesse illégitime et chassée par ses parents. Avant l'accouchement, elle se retire sous un palmier et dit: "Dussé-je être morte plutôt que de vivre à cette heure!" Jésus, qui vient de naître, lui dit : "Ne t'attriste pas, ton Seigneur a mis au-dessous de toi un ruisseau". Pourtant le mot "sariya" ne signifie pas "ruisseau" en arabe. C'est en fait un adjectif araméen qui signifie "légitime". Et "au-dessous de toi", lu à l'araméenne, signifie "accouchement". Cela donne alors : "Ne t'attriste pas, ton Seigneur a rendu ton accouchement légitime". Alors là, ca devient clair : Marie ne souhaitait pas la mort parcequ'elle avait soif mais parcequ'on lui reprochait d'avoir un fils illégitime.
Un autre exemple est celui de la sourate 108 ("Al-Kawthar /L'Abondance") , dont le sens est obscur :
"En vérité, Nous t'avons donné l'ABONDANCE. Prie donc ton Seigneur et SACRIFIE ! En vérité, celui qui te HAIT se trouve DÉSHÉRITÉ".
Tous les chercheurs reconnaissent que cela n'a pas de sens. Mais avec une lecture syro-araméenne, cela donne :
"Nous t'avons donné la PERSÉVÉRANCE. Prie donc ton Seigneur et PERSISTE !
Ton ADVERSAIRE se trouve alors VAINCU".A l'origine de cette courte sourate, se trouve une liturgie syriaque, réminiscence de la première épître de saint Pierre 5, 8-9.
Mais il y a plus grave :
Même Muhammad est suspecté de ne pas avoir transcrit fidèlement la parole de Dieu :
Le Coran passe pour être la parole de Allah (voir les sourates 43-3, 55-77, 85-22). Pourtant des sourates s'adressent à Dieu à la 2ème personne (sourates 1-4 à 6, 113, 114, 27-91, 6-104 à 114); de même, dans les sourates 75-1 et 90-1, Allah jure au nom d'Allah ! Se parle-t-il à lui-même ? (Quand aux sourates 19-64 et 36-164 à 166, il est clair que ce sont des anges qui s'y expriment et non pas Dieu.)
Cela indique donc que certaines sourates ont été acceptées alors qu'elles ne venaient visiblement pas de Dieu.
Selon At Tabari et Ibn Sad, Mahomet aurait accordé quelques concessions pour amadouer les non-musulmans de la Mecque : il aurait ainsi dit qu'on pouvait adorer les "trois filles d'Allah" (des déesses paiennes). Par la suite, il aurait retiré ces paroles de la sourate 53-19 à 23 en disant que c'était le diable qui les lui avait soufflées (ce sont les fameux "versets sataniques").
Cela montre que l'on ne peut pas se fier aveuglément à tout ce qu'a révélé le Prophète.
Le célèbre commentateur Boukhari a rapporté l'anecdote suivante :
"Le Prophète, ayant entendu quelqu'un réciter le Coran à la mosquée, dit : 'Dieu fera miséricorde à cet homme, car il m'a rappelé tel et tel verset qui m'ont échappé dans telle et telle sourate'."
-----> Cela montre que la mémoire de Prophète était faillible. Peut-on alors lui faire confiance pour la retranscription des paroles de Dieu ?
Une autre fois, c'est un compagnon du Prophète, le futur calife Umar, qui se flatte d'avoir été à l'origine d'une révélation :
"J'ai dit : 'ô apôtre d'Allah, des gens bien et des gens moins bien fréquentent tes femmes. Si tu leur ordonnais de se voiler ?' Alors, le verset du voile est descendu."
et dans les hadiths (Vol. 1:148) recueillies par Boukhari, on lit :
"Umar était extrêmement désireux que les versets de Al Hijab (observance du voile par les femmes musulmanes) soient révélés. Accédant à ses désirs, Allah révéla les versets de Al Hijab."
-----> Si même le Prophète laisse nimporte qui inventer de nouvelle sourates, alors comment se fier au contenu du Coran ?
Ibn Abi-Sahr (Abd Allah ibn Sad Abi Sahr) était le scribe du Prophète. Il se flattait d'avoir pu noter "miséricordieux" et "absoluteur", là où le prophète lui avait dicté "sage" et "puissant".
-----> On notera que Ibn Abi-Sahr finira plus tard par apostasier l'islam, estimant qu'un Prophète qui laissait son scribe modifier la parole de Dieu ne pouvait pas être un prophète véridique. Il était également dégoûté par l’opportunisme des révélations divines, qui tombaient toujours à pic pour justifier les actes du Prophète. Il fut plus tard exécuté...
Plus étrange encore : Certaines sourates du Coran sont contredites par d'autres.
Pourtant la sourate 4, 82 ou 84 affirme que le Coran est non-contradictoire :
"Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !"
Ces contradictions sont dues au fait que certaines sourates récentes (de l'époque médinoise) remplacent et abrogent le contenu d'autres sourates plus anciennes (de l'époque mecquoise). On appelle cela des "sourates abrogeantes" et des sourates "abrogées" (il y en a au moins 550).
Mais comment donc Allah peut-il donc revenir sur ce qu'il avait lui-même dit ? Le Dieu qui dicte les sourates à la Médine n'est-il plus le même que le Dieu qui les dictait à la Mecque ?
Pourquoi les sourates anciennes étaient-elles pleines de tolérance et de miséricorde alors que les sourates récentes, qui les remplacent, sont pleines d'intolérance et de dureté ? En effet, on voit très bien que les sourates mecquoises sont les seules à contenir des versets pacifiques à l’égard des chrétiens, des juifs et des non-croyants. Ce qui n’est pas le cas pour les sourates médinoises.
C'est ainsi que les 124 passages mecquois appelant à la tolérance religieuse sont abrogées par des sourates médinoises plus récentes et plus guerrières :
"Et quiconque désire une religion autre que l'islam ne sera point agréé, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants." (Sourate 3, 85)
"Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur." (4, 89)
"Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade....
.... Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit, et ceux d'entre les hommes des Ecritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites leur la guerre jusqu'à ce qu'ils versent le tribu de leurs propres mains, après s'être humiliés." (Sourate 9, 5-29)
Pourtant les abrogations sont des modifications, et cela s'oppose à la sourate 85, 21-22 qui prétend que le Coran est éternel, et immuable :
"C'est plutôt un Coran glorieux préservé sur une Tablette éternelle (auprès d'Allah)."
Certains passages affirment que ces modifications sont faites pour améliorer le Coran :
"Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent ?" (Sourate 2, 106)
"Allah efface ou confirme ce qu’Il veut car l’écriture primordiale est auprès de Lui." (sourate 13, 39)
"Quand Nous remplaçons un verset par un autre – et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre – ils disent : 'Tu n’es qu’un menteur'. Mais la plupart d’entre eux ne savent pas. Dis : 'C’est le Saint-Esprit (Roûh el Qoudous = Gabriel / Djibrîl) qui l’a fait descendre de la part de ton Seigneur en toute vérité, afin de raffermir ceux qui croient.'...’’ (sourate 16, 101-102)
La parole d'Allah n'est-elle pas parfaite dés qu'elle est révélée ? Pourquoi devrait-il la modifier pour l'améliorer ?
Est-ce vraiment Allah qui a transformé ses propres paroles ... ou est-ce la l'action de simples humains ?
Il existe aussi 9 versets coraniques qui prétendent que le Coran a été écrit dans une "langue arabe claire".
Et pourtant, on peut observer que le Coran contient au moins 275 mots non-arabes. N'est-ce pas une preuve qu'il a été retouché au contact de populations non-arabes converties à l'islam ?
On trouve, par exmple : "qintâr "(Coran 3;14), d'origine byzantine ; "surâdiq" (75;51), d'origine abyssinienne ; "sundus" (18;31), d'origine persane ; etc. etc... Or le Coran se prétend lui-même être "en arabe pur". La conclusion est donc que ces mots non-arabes ont été rajoutés au texte originel (qui était "en arabe pur") lors de la conquête de territoires perses et byzantins par les Arabes, après la mort du Prophète.
Exemples de termes persans dans le Coran :
Abarigh, Estabragh,Tanour,Djahanam, Dinar, Al Rass,Al Rome, Zandjébil, Sédjil, Saradégh, Saghar, Salsabil, Sndass, Ghofl, Kafour, Kanz, Kourte, Madjous, Mardjan, Mask, Maghalid, Mazdjah, Né, Houd, Yagoute, Al Yahoud.
Exemples de termes abyssins / éthiopiens :
Ela Raéc, Avâh, Avâb, Al Djabt, Horm, Haub, Dôrï, Sïnïn, Shatre,Tâhâ, Tâghoute, Al Eram, Ghéise, Ghoureh, Kafle, Machcouh, Mansâh, Nachééh,Yassin, Yassdon.
Exemples de termes romains dans le Coran :
Sérâte, Tafagh, Ferdôs, Ghéste, Ghéstass.
Exemples de termes syriens dans le Coran :
Yam, Houn, Ghouyoum, Addan, Toure.
Exemples de termes hébraïques dans le Coran :
Akhlad, Baïre, Raéna, Al Rahmân, Tavâ, Marghoum, Hodnâ, Ghamle.
Exemples de termes nabatéens dans le Coran :
Varz, Varâ, Malakoute, Côfre, Ghat, Mazhan, Sinâé, Sôfréh, Havâriyoun, Hasbe, Akvab, Asphar, Al, Alîm.
Certains versets du Coran sont même des traductions des Gattas de l'Avesta :
"Lorsqu'au début de l'univers, tu nous as créés, et soufflé de ta nature pour nous offrir la raison, lorsque tu nous as inspiré de la vie."(l'Avesta)
= la sourate 15, 29 du Coran.
"Quelle est la punition de celui qui rend maître le menteur impur?"(l'Avesta)
= "la Sourate 9, 31 du Coran.
"Quel est la sanction de ce malveillant qui ne gagne sa vie qu'en blessant les agriculteurs honnêtes et les animaux ?" (l'Avesta)
= la Sourate 9, 34 du Coran.
Et une anecdote pour finir :
Jusqu'aux alentours de l'An Mille, les commentaires autour du Coran ont été innombrables, en liaison avec une grande effervescence intellectuelle.
Mais en l'an 1019, le calife abasside de Bagdad, Al Qadir, craignant que la libre discussion ne mène à des divisions, a fait lire au palais et dans les mosquées une épître dite "épître de Qadir" (Risala al-qâdiriya) par laquelle il a interdit toute exégèse nouvelle et fermé la porte à l'effort de recherche personnel des musulmans (l'ijithad).
Cette décision a été d'une importance capitale pour l'islam. Elle a tué l'esprit critique et favorisé l'imitation servile (le taqlid). Toute recherche sur le texte primordial du Coran devenait alors impossible... et toute chance de trouver la vérité aussi.
Mais ...
En 1972, au cours de travaux de restauration, des ouvriers ont trouvé une cachette dans les combles de la grande mosquée Jama'a al-kabir de Sanaa, capitale du Yémen. une sorte de cachette, ce qu'on appelle une "tombe de papiers".
Le dr Gerd-Rüdiger Puin a découvert alors qu'on était en présence de manuscrits arabes du Coran parmi les plus anciens connus. Il obtint le droit d'en tirer des microfilms, malgré les réticences de ses hôtes, car les autorités du Yémen ne souhaitaient pas que le contenu des manuscrits soit révélé au grand public. Le Dr Puin soupçonnait même les Yéménites d'avoir volontairement exposé à la lumière ses microfilms, pour les rendre inutilisables. Cependant les pellicules étaient voilées, mais encore lisibles.
Quelle inavouable vérité renferment donc les manuscrits de Sanaa ? Pour le Dr Puin, ils constituent la preuve que le texte coranique a connu des "évolutions". Bref, qu'il a une histoire. Et cette hypothèse n'est tout simplement pas admissible pour l'islam sunnite.
Gerd Puin a étudié le fac-similé des manuscrits de Sanaa : "Il s'agit d'un Coran de style hedjazien, qui correspond à la graphie en vigueur à la fin du VIIe siècle dans le Hedjaz, la région de La Mecque et de Médine." Le manuscrit daterait de 680 environ.
En comparant les manuscrits il relève une dizaine de variantes par page avec le Coran actuel, mais qui ne sont "pas significatives". La découverte qui l'enthousiasme le plus est un palimpseste : un manuscrit sous l'écriture duquel apparaît nettement un autre texte, effacé par lavage. "Ce texte est également un passage du Coran, écrit dans le même style archaïque. Il est malheureusement impossible de le déchiffrer. Sans doute s'agit-il du plus ancien texte coranique connu.
Pourquoi l'a-t-on 'lavé' ? Peut-être simplement parce que son contenu n'était plus admissible..."
Pourtant la sourate 4, 82 ou 84 affirme que le Coran est non-contradictoire :
"Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !"
Ces contradictions sont dues au fait que certaines sourates récentes (de l'époque médinoise) remplacent et abrogent le contenu d'autres sourates plus anciennes (de l'époque mecquoise). On appelle cela des "sourates abrogeantes" et des sourates "abrogées" (il y en a au moins 550).
Mais comment donc Allah peut-il donc revenir sur ce qu'il avait lui-même dit ? Le Dieu qui dicte les sourates à la Médine n'est-il plus le même que le Dieu qui les dictait à la Mecque ?
Pourquoi les sourates anciennes étaient-elles pleines de tolérance et de miséricorde alors que les sourates récentes, qui les remplacent, sont pleines d'intolérance et de dureté ? En effet, on voit très bien que les sourates mecquoises sont les seules à contenir des versets pacifiques à l’égard des chrétiens, des juifs et des non-croyants. Ce qui n’est pas le cas pour les sourates médinoises.
C'est ainsi que les 124 passages mecquois appelant à la tolérance religieuse sont abrogées par des sourates médinoises plus récentes et plus guerrières :
"Et quiconque désire une religion autre que l'islam ne sera point agréé, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants." (Sourate 3, 85)
"Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur." (4, 89)
"Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade....
.... Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit, et ceux d'entre les hommes des Ecritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites leur la guerre jusqu'à ce qu'ils versent le tribu de leurs propres mains, après s'être humiliés." (Sourate 9, 5-29)
Pourtant les abrogations sont des modifications, et cela s'oppose à la sourate 85, 21-22 qui prétend que le Coran est éternel, et immuable :
"C'est plutôt un Coran glorieux préservé sur une Tablette éternelle (auprès d'Allah)."
Certains passages affirment que ces modifications sont faites pour améliorer le Coran :
"Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent ?" (Sourate 2, 106)
"Allah efface ou confirme ce qu’Il veut car l’écriture primordiale est auprès de Lui." (sourate 13, 39)
"Quand Nous remplaçons un verset par un autre – et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre – ils disent : 'Tu n’es qu’un menteur'. Mais la plupart d’entre eux ne savent pas. Dis : 'C’est le Saint-Esprit (Roûh el Qoudous = Gabriel / Djibrîl) qui l’a fait descendre de la part de ton Seigneur en toute vérité, afin de raffermir ceux qui croient.'...’’ (sourate 16, 101-102)
La parole d'Allah n'est-elle pas parfaite dés qu'elle est révélée ? Pourquoi devrait-il la modifier pour l'améliorer ?
Est-ce vraiment Allah qui a transformé ses propres paroles ... ou est-ce la l'action de simples humains ?
Il existe aussi 9 versets coraniques qui prétendent que le Coran a été écrit dans une "langue arabe claire".
Et pourtant, on peut observer que le Coran contient au moins 275 mots non-arabes. N'est-ce pas une preuve qu'il a été retouché au contact de populations non-arabes converties à l'islam ?
On trouve, par exmple : "qintâr "(Coran 3;14), d'origine byzantine ; "surâdiq" (75;51), d'origine abyssinienne ; "sundus" (18;31), d'origine persane ; etc. etc... Or le Coran se prétend lui-même être "en arabe pur". La conclusion est donc que ces mots non-arabes ont été rajoutés au texte originel (qui était "en arabe pur") lors de la conquête de territoires perses et byzantins par les Arabes, après la mort du Prophète.
Exemples de termes persans dans le Coran :
Abarigh, Estabragh,Tanour,Djahanam, Dinar, Al Rass,Al Rome, Zandjébil, Sédjil, Saradégh, Saghar, Salsabil, Sndass, Ghofl, Kafour, Kanz, Kourte, Madjous, Mardjan, Mask, Maghalid, Mazdjah, Né, Houd, Yagoute, Al Yahoud.
Exemples de termes abyssins / éthiopiens :
Ela Raéc, Avâh, Avâb, Al Djabt, Horm, Haub, Dôrï, Sïnïn, Shatre,Tâhâ, Tâghoute, Al Eram, Ghéise, Ghoureh, Kafle, Machcouh, Mansâh, Nachééh,Yassin, Yassdon.
Exemples de termes romains dans le Coran :
Sérâte, Tafagh, Ferdôs, Ghéste, Ghéstass.
Exemples de termes syriens dans le Coran :
Yam, Houn, Ghouyoum, Addan, Toure.
Exemples de termes hébraïques dans le Coran :
Akhlad, Baïre, Raéna, Al Rahmân, Tavâ, Marghoum, Hodnâ, Ghamle.
Exemples de termes nabatéens dans le Coran :
Varz, Varâ, Malakoute, Côfre, Ghat, Mazhan, Sinâé, Sôfréh, Havâriyoun, Hasbe, Akvab, Asphar, Al, Alîm.
Certains versets du Coran sont même des traductions des Gattas de l'Avesta :
"Lorsqu'au début de l'univers, tu nous as créés, et soufflé de ta nature pour nous offrir la raison, lorsque tu nous as inspiré de la vie."(l'Avesta)
= la sourate 15, 29 du Coran.
"Quelle est la punition de celui qui rend maître le menteur impur?"(l'Avesta)
= "la Sourate 9, 31 du Coran.
"Quel est la sanction de ce malveillant qui ne gagne sa vie qu'en blessant les agriculteurs honnêtes et les animaux ?" (l'Avesta)
= la Sourate 9, 34 du Coran.
Et une anecdote pour finir :
Jusqu'aux alentours de l'An Mille, les commentaires autour du Coran ont été innombrables, en liaison avec une grande effervescence intellectuelle.
Mais en l'an 1019, le calife abasside de Bagdad, Al Qadir, craignant que la libre discussion ne mène à des divisions, a fait lire au palais et dans les mosquées une épître dite "épître de Qadir" (Risala al-qâdiriya) par laquelle il a interdit toute exégèse nouvelle et fermé la porte à l'effort de recherche personnel des musulmans (l'ijithad).
Cette décision a été d'une importance capitale pour l'islam. Elle a tué l'esprit critique et favorisé l'imitation servile (le taqlid). Toute recherche sur le texte primordial du Coran devenait alors impossible... et toute chance de trouver la vérité aussi.
Mais ...
En 1972, au cours de travaux de restauration, des ouvriers ont trouvé une cachette dans les combles de la grande mosquée Jama'a al-kabir de Sanaa, capitale du Yémen. une sorte de cachette, ce qu'on appelle une "tombe de papiers".
Le dr Gerd-Rüdiger Puin a découvert alors qu'on était en présence de manuscrits arabes du Coran parmi les plus anciens connus. Il obtint le droit d'en tirer des microfilms, malgré les réticences de ses hôtes, car les autorités du Yémen ne souhaitaient pas que le contenu des manuscrits soit révélé au grand public. Le Dr Puin soupçonnait même les Yéménites d'avoir volontairement exposé à la lumière ses microfilms, pour les rendre inutilisables. Cependant les pellicules étaient voilées, mais encore lisibles.
Quelle inavouable vérité renferment donc les manuscrits de Sanaa ? Pour le Dr Puin, ils constituent la preuve que le texte coranique a connu des "évolutions". Bref, qu'il a une histoire. Et cette hypothèse n'est tout simplement pas admissible pour l'islam sunnite.
Gerd Puin a étudié le fac-similé des manuscrits de Sanaa : "Il s'agit d'un Coran de style hedjazien, qui correspond à la graphie en vigueur à la fin du VIIe siècle dans le Hedjaz, la région de La Mecque et de Médine." Le manuscrit daterait de 680 environ.
En comparant les manuscrits il relève une dizaine de variantes par page avec le Coran actuel, mais qui ne sont "pas significatives". La découverte qui l'enthousiasme le plus est un palimpseste : un manuscrit sous l'écriture duquel apparaît nettement un autre texte, effacé par lavage. "Ce texte est également un passage du Coran, écrit dans le même style archaïque. Il est malheureusement impossible de le déchiffrer. Sans doute s'agit-il du plus ancien texte coranique connu.
Pourquoi l'a-t-on 'lavé' ? Peut-être simplement parce que son contenu n'était plus admissible..."
l’islam n’est pas une religion mais une idéologie politico-religieuse divisée en plusieurs églises, elles-mêmes subdivisées en sectes dont certaines sont microscopiques, qui se haïssent copieusement, ne cohabitent paisiblement que si l’une accepte sa soumission à l’autre qui est dominante, mais font preuve d’une solidarité clanique ethnique et religieuse exemplaire. En Syrie, sunnites contre alaouites, en Algérie sunnites malékites dominants, en Irak chiites contre les salafistes, en Libye islamistes de toutes obédiences terroristes…..