mercredi 26 juillet 2017

Allemagne

    La campagne de Merkel rattrapée par la crise migratoire (28.08.2017)
    La question des réfugiés s’invite dans la campagne allemande (02.08.2017)
    Hambourg: l'attaquant a agi par "islamisme radical" (31.07.2017)
    Allemagne : fusillade dans une discothèque, la police écarte la piste terroriste (30.07.2017)
    Attaque/Hambourg : l'auteur né aux Emirats arabes unis (28.07.2017)
    Hambourg: l'agresseur connu comme "islamiste" par la police (29.07.2017)
    Un mort et plusieurs blessés dans une attaque au couteau à Hambourg (28.07.2017)
    Allemagne : prison pour un prédicateur islamiste (26.07.2017)

    Voir aussi :


    La campagne de Merkel rattrapée par la crise migratoire (28.08.2017)


    Mis à jour le 28/08/2017 à 20h43 | Publié le 28/08/2017 à 19h11

    La question migratoire fait son retour dans la campagne législative allemande.

    Des cris, des sifflets continus… Angela Merkel est à peine audible. À chacun de ses meetings, les opposants de la chancelière se rassemblent pour se faire entendre bruyamment. La contre-manifestation fait partie de la tradition démocratique allemande. Mais samedi dernier, à Quedlinburg en ex-Allemagne de l'Est, les militants de l'AfD l'empêchent de poursuivre son intervention. Mobilisés contre sa politique migratoire, ils brandissant leurs pancartes «Merkel doit partir» comme au plus fort de la crise des réfugiés de 2015. «Certains pensent qu'on peut régler les problèmes avec des cris. Je ne le crois pas», s'interrompt-elle sèchement.

    Merkel évite toute polémique

    La question migratoire, qui avait disparu du débat politique allemand depuis plusieurs mois, après avoir divisé le pays et fait connaître à Angela Merkel l'impopularité, a resurgi à un mois des élections du 24 septembre. Elle n'avait pas quitté les esprits en réalité. Elle demeure même la première préoccupation des Allemands, selon un sondage Infratest Dimap rendu public vendredi dernier: 21 % des personnes interrogées citent le sujet, d'une manière ou d'une autre, comme la priorité du prochain gouvernement.

    Angela Merkel assume donc les décisions de 2015 prises «pour éviter une catastrophe humanitaire » 

    Avant l'été, le candidat du SPD, Martin Schulz, avait déjà tenté de réanimer la polémique. Après s'être rendu à Rome pour y apporter son soutien au président du Conseil, Paolo Gentiloni, il avait accusé son adversaire de vouloir esquiver le débat. «Celui qui joue la montre et cherche à ignorer le sujet jusqu'aux élections se comporte avec cynisme», avait-il attaqué dans Bild. «Ces sujets, sur lesquels nous travaillons, ne seront pas tenus à l'écart de la campagne», a-t-elle répondu quelques jours plus tard, après avoir reçu à la chancellerie le Haut-Commissaire aux Nations unies chargé des Migrations Filippo Grandi et le directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations William Lacy Swing.

    Aux avant-postes de fait, la chancelière prend soin d'éviter toute polémique et tout reniement. Dans l'interview qu'elle a accordée dimanche à Welt am Sonntag, Angela Merkel assume donc les décisions de 2015 prises «pour éviter une catastrophe humanitaire», mais assure que la situation ne doit pas se reproduire «ni pour l'Allemagne ni pour les réfugiés».

    Agir en amont

    Pour éviter une nouvelle crise, le gouvernement allemand voudrait agir en amont et tarir la route méditerranéenne. Lundi, le porte-parole de la chancelière a par exemple annoncé l'ouverture en Égypte d'un «centre pour l'emploi, les migrations et la réintégration». Ce week-end, dans une vidéo, Angela Merkel insistait de son côté sur l'organisation durant l'automne d'un sommet Europe-Afrique pour y promouvoir les perspectives économiques: elle veut offrir des perspectives d'immigration et de travail légal. Le retour du débat sur l'immigration risque-t-il de perturber la campagne? Les conservateurs bavarois de la CSU ont calmé le jeu en abandonnant formellement leur revendication d'une «limite maximale» à l'asile. De leur côté, les sociaux-démocrates peinent à faire oublier qu'ils ont soutenu la politique de Merkel ces deux dernières années. Alors Martin Schulz a décidé d'attaquer sur le plan européen en proposant de pénaliser financièrement les États membres qui refusent l'accueil des demandeurs d'asile. Angela Merkel se contente de regretter «leur manque de solidarité». Un propos sans risque.

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    Nicolas Barotte  Journaliste 86 abonnés   Suivre
    Correspondant du Figaro à Berlin

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    La question des réfugiés s’invite dans la campagne allemande (02.08.2017)


    A moins de deux mois du scrutin législatif du 24 septembre, le gouvernement Merkel ne parvient pas à tenir ses objectifs concernant l’expulsion des déboutés du droit d’asile.

    LE MONDE | 02.08.2017 à 11h01 • Mis à jour le 02.08.2017 à 18h46 | Par Thomas Wieder (Berlin, correspondant)

    Après l’avoir dominée en 2015 et 2016, l’immigration et la sécurité étaient passées au second plan de l’actualité allemande ces derniers mois. L’attaque au couteau qui a fait un mort et six blessés dans un supermarché de Hambourg, vendredi 28 juillet, les a remises au cœur du débat public, prenant de court les autorités, à qui sont posées des questions auxquelles elles auraient préféré éviter de devoir répondre à moins de deux mois du scrutin législatif du 24 septembre.

    Ces questions sont les suivantes : comment l’auteur de l’attaque, Ahmet Alhaw, a-t-il pu passer à l’acte alors qu’il avait déjà été identifié par les services de renseignement comme un « cas suspect » montrant « des signes de radicalisation religieuse », ainsi que l’a reconnu Andy Grote, le ministre de l’intérieur de la ville-Land de Hambourg ? Pourquoi ce Palestinien de 26 ans, né aux Emirats arabes unis et arrivé en Allemagne début 2015 depuis la Norvège, n’avait-il pas été expulsé alors que sa demande d’asile avait été rejetée en novembre 2016 ?

    Ces questions sont d’autant plus embarrassantes qu’elles ne sont pas nouvelles. Elles s’étaient déjà posées après l’attentat commis contre un marché de Noël de Berlin, le 19 décembre 2016 (douze morts et une cinquantaine de blessés), quand il fut révélé que son auteur, Anis Amri, un Tunisien de 24 ans arrivé en Allemagne en 2015, avait été placé sur la liste des 550 individus les plus dangereux du pays, que la police le soupçonnait de préparer un attentat et que sa demande d’asile avait été rejetée six mois plus tôt. Quinze jours après cet attentat, le plus meurtrier qu’ait connu l’Allemagne depuis celui perpétré par un néonazi à Munich, le 26 septembre 1980 (13 morts, 211 blessés), Angela Merkel avait demandé qu’un « effort national » soit engagé afin que « tout individu qui n’a pas le droit de séjour [soit] reconduit dans son pays d’origine ».

    « Grand mensonge »

    Huit mois plus tard,...






    Hambourg : l'attaquant a agi par "islamisme radical" (31.07.2017)

    Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 31/07/2017 à 16:20 Publié le 31/07/2017 à 16:12

    L'homme qui a poignardé à mort une personne dans un supermarché et fait six blessés à Hambourg, au nord de l'Allemagne, a agi par "islamisme radical", a indiqué aujourd'hui le parquet antiterroriste allemand.

    "Il existe une motivation islamiste radicale à l'attaque. Selon les éléments de l'enquête en cours, l'accusé s'était radicalisé (...) et avait décidé le jour de l'attaque de commettre une tentative d'assassinat et de mourir en martyr", a indiqué le parquet dans un communiqué, ajoutant que Ahmad A., 26 ans, n'avait pas de lien avec le groupe Etat islamique ou d'autres organisations terroristes.

    Allemagne : fusillade dans une discothèque, la police écarte la piste terroriste (30.07.2017)


    Allemagne : fusillade dans une discothèque, la police écarte la piste terroriste (30.07.2017)
    Un homme a tué une personne et blessé quatre autres dans la nuit du samedi au dimanche à l'intérieur d'une boite de nuit de la ville de Constance, dans le sud du pays. Le tireur a été tué par les forces de l'ordre.

    La police écarte désormais la piste terroriste. Une fusillade est survenue dans la nuit de samedi à dimanche à l'intérieur d'une discothèque de la ville de Constance, dans le sud de l'Allemagne. Deux personnes ont été tuées et quatre autres blessées. Vers 4h30 du matin, un homme de 34 ans ouvre le feu à l'intérieur de l'établissement. Le tireur, un ressortissant irakien qui vivait en Allemagne depuis un certain temps, tue une première personne et en blesse trois autres grièvement. L'auteur des tirs a été gravement blessé à l'extérieur de la boîte de nuit par la police intervenue sur les lieux. Il est décédé à l'hôpital. Un policier a également été blessé dans l'échange de tirs avec le suspect. Son pronostic vital n'est pas engagé.

    Selon des témoins cités par la chaîne publique régionale de télévision SWR, il était armé d'un pistolet-mitrailleur. Les tirs ont déclenché un mouvement de panique, de nombreux clients de l'établissement fuyant dans les environs ou se cachant à l'intérieur. Des commandos des forces spéciales ont été temporairement déployés dans la ville, le temps que la police établisse si le tireur avait agi seul ou bénéficiait de complicités. Après l'arrestation du suspect, la police locale de Constance a déclaré dans un tweet qu'il n'y avait plus aucun risque en terme de sécurité et que la situation était sous contrôle.

    Une possible «affaire sentimentale»

    «Les motifs de l'homme qui a agi seul restent encore flous, a indiqué Fritz Bezikofer, un porte-parole de la police à la chaîne de télévision n-tv. Nous continuons l'enquête mais les circonstances qui ont entouré les événements dans la discothèque au cours de la soirée, avant la fusillade, sont un peu plus claires et cela nous a conduits à écarter l'hypothèse terroriste.» Selon les premiers éléments de l'enquête, la fusillade pourraient se révéler liées à une altercation entre clients ayant mal tourné. Une autre source policière évoque une «affaire sentimentale».


    Cette fusillade intervient dans un contexte particulièrement tendu en Allemagne. Vendredi, un demandeur d'asile palestinien de 26 ans, armé d'un couteau, a tué un homme de 50 ans et a blessé six autres personnes dans une rue commerçante de Hambourg, avant d'être arrêté par des passants et interpellé par les forces de l'ordre. L'homme, qui s'était récemment radicalisé et qui présente des troubles psychologiques, était connu de la police comme «islamiste». Si les raisons de son acte restent incertaines, il a été néanmoins placé samedi en détention à l'issue de sa garde à vue et non interné en hôpital psychiatrique, la justice soulignant n'avoir décelé «aucun élément tangible» permettant de diminuer sa responsabilité.

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    Attaque/Hambourg : l'auteur né aux Emirats arabes unis (28.07.2017)


    Par Le Figaro.fr avec AFP

    Mis à jour le 28/07/2017 à 20h59 | Publié le 28/07/2017 à 20h54

    L'auteur de l'agression au couteau vendredi à Hambourg en Allemagne est un homme de 26 ans né aux Emirats arabes unis, a indiqué la police locale, précisant être encore en train de déterminer sa nationalité actuelle.

    La police a également revu légèrement en hausse le bilan de l'attaque survenue en plein après-midi dans un quartier commerçant de la ville, soulignant qu'outre la personne décédée, six personnes avaient été blessées au total, "en partie grièvement".

    Hambourg : l'agresseur connu comme "islamiste" par la police (29.07.2017)


    Par Le Figaro.fr avec AFP

    Mis à jour le 29/07/2017 à 13h23 | Publié le 29/07/2017 à 12h18

    L'homme de 26 ans, qui a tué au couteau une personne et en a blessé plusieurs autres vendredi à Hambourg en Allemagne, était connu de la police comme "islamiste", a révélé samedi le ministre de l'Intérieur de la ville.

    » Lire aussi - Allemagne : un mort et six blessés dans une attaque au couteau à Hambourg
    "Il était connu comme islamiste mais pas comme djihadiste" des services de sécurité, a déclaré à la presse Andy Grote, soulignant qu'il était considéré comme "un cas suspect" suite à "des éléments montrant une radicalisation" religieuse.

    Mais dans le même temps, il a fait état d'une "instabilité psychologique" de cet homme originaire des Emirats arabes unis. Au final la situation reste "confuse" et il n'est pas encore possible de savoir "lequel des éléments a constitué l'élément déclencheur", a-t-il souligné.

    Selon Andy Grote, il s'agit d'un demandeur d'asile qui n'a pu être expulsé car des doutes subsistaient sur son identité.

    La veille, l'assaillant avait attaqué des gens qui faisaient leurs courses ou se promenaient dans une rue très commerçante d'un quartier du nord de Hambourg.

    Selon la police, il a pénétré dans un supermarché, a volé un couteau de cuisine avec une lame de 20 centimètres et s'est jeté sur un homme de 50 ans en le poignardant mortellement. Il a ensuite blessé deux autres clients à l'intérieur du magasin puis a pris la fuite dans la rue, où il a blessé à coups de couteau d'autres passants.

    Il a été poursuivi par des badauds et finalement maîtrisé.

    Un mort et plusieurs blessés dans une attaque au couteau à Hambourg (28.07.2017)


    Par AFP — 28 juillet 2017 à 17:00 (mis à jour à 17:18)

    Des policiers sur les lieux d'une attaque au couteau perpétrée par un homme qui a été arrêté à Hambourg en Allemagne, le 28 juillet 2017 Photo Paul Weidenbaum. AFP 

    Un homme a perpétré vendredi une attaque au couteau dans un supermarché de Hambourg, dans le nord de l’Allemagne, tuant une personne et en blessant quatre autres avant d’être arrêté, a annoncé la police, qui a dit ignorer pour l’instant les motivations de l’agresseur.

    «Nous ne disposons pas encore d’informations fiables sur le motif et sur le nombre de personnes blessées», a indiqué un responsable de la police. L’agresseur «est entré dans un supermarché et a commencé soudainement à attaquer des clients», a-t-il ajouté.

    Le quotidien allemand Bild a publié sur son site internet une photo de l’agresseur avec un sac blanc et couvert de sang posé sur sa tête. Selon ce journal, il aurait crié «Allah Akbar!» («Dieu est le plus grand») avant de passer à l’attaque.

    Le suspect, qui n’a pas été identifié, a pris la fuite après l’attaque mais a été pris en chasse par des témoins qui ont alerté la police. «Il s’agit d’un attaquant solitaire. Les premières informations, faisant état d’un vol comme possible motif, n’ont pas été confirmées», a indiqué la police de Hambourg.

    La police a bouclé le quartier, qui se trouve dans le nord-est de la ville portuaire, deuxième ville d’Allemagne et hôte du sommet du G20 début juillet. Selon Bild, des forces antiterroristes ont déployées sur le terrain.

    Même si les motivations de l’attaquant ne sont pas encore établies, cette attaque intervient dans un contexte tendu en Allemagne, où les autorités sont sur le qui-vive en raison de la menace islamiste, particulièrement depuis un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe Etat islamique qui avait fait 12 morts en décembre 2016 à Berlin. Cette attaque jihadiste est la plus meurtrière jamais commise sur le sol allemand.

    L’Allemagne en état d’alerte

    Les mouvements islamistes potentiellement violents ont connu ces deux dernières années un essor dans le pays. Les services du renseignement intérieur estiment à environ 10 000 le nombre d’islamistes radicaux en Allemagne, dont 1 600 soupçonnés de pouvoir passer à la violence.

    Outre l’attaque au camion-bélier sur le marché de Noël de la capitale, l’EI a revendiqué en 2016 un meurtre à Hambourg, un attentat à la bombe à Ansbach qui avait fait 15 blessés et tué l’assaillant, ainsi qu’une attaque à la hache dans un train en Bavière (5 blessés) dont l’auteur a été abattu par la police.

    L’Allemagne reste une cible pour des groupes jihadistes, en particulier en raison de son engagement au sein de la coalition combattant l’EI en Irak et en Syrie et dans celle déployée en Afghanistan depuis 2001. Les troupes allemandes ne participent cependant à aucune opération de combat, mais à des missions de reconnaissance, de formation ou de ravitaillement.

    Allemagne : prison pour un prédicateur islamiste (26.07.2017)

    Mis à jour le 26/07/2017 à 16h41 | Publié le 26/07/2017 à 16h37

    Le prédicateur islamiste le plus connu d'Allemagne, Sven Lau, qui avait créé une "police de la charia" en 2014, a été condamné aujourd'hui à 5 ans et demi de prison pour "soutien à une entreprise terroriste".

    Ce salafiste converti de 36 ans a été reconnu coupable par un tribunal de Düsseldorf d'avoir recruté en 2013 des candidats au jihad dans cette région pour le compte de l'organisation Jaich al-Mouhajirine wal Ansar en Syrie. Il s'agit d'un groupe de djihadistes tchétchènes et d'Asie centrale apparu en 2012 dans le conflit syrien et classé "terroriste" par l'Allemagne.

    Le tribunal a en grande partie suivi le parquet, qui avait requis six ans et demi de prison à l'encontre d'un homme qualifié par le procureur de "criminel par conviction". Il a été reconnu coupable de s'être rendu en Syrie fin septembre 2013 puis d'avoir acheté à son retour en Allemagne plusieurs équipements de vision nocturne pour le groupe.

    Jaich al-Mouhajirine wal Ansar avait prêté allégeance fin septembre 2015 au Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda et rivale des djihadistes de l'organisation Etat islamique (EI). L'un de ses anciens chefs, accompagné de certains de ses combattants, a cependant rejoint l'EI et, selon l'accusation, Lau appartenait à cette dernière branche.

    Sven Lau est avec Pierre Vogel l'un des deux prédicateurs islamistes les plus connus d'Allemagne. Tous deux sont des convertis. Interpellé en décembre 2015, cet ancien pompier a nié les faits, assurant que ses voyages avait un but humanitaire, en dépit de photos le montrant en 2013 en Syrie sur un blindé, muni d'une kalachnikov.

    Il s'était fait connaître surtout en 2014 pour avoir organisé dans les rues de Wuppertal, dans la Ruhr, plusieurs rassemblements d'hommes revêtus de vestes orange portant la mention "police de la charia". Cette milice enjoignait de ne pas boire d'alcool, ne pas écouter de musique et ne pas jouer pour de l'argent. L'initiative avait suscité l'indignation en Allemagne. En novembre 2016, le tribunal de Wuppertal, devant lequel Lau et six autres personnes avaient comparu, avait toutefois jugé cette "police" pas illégale.

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