Un lance-roquettes saisi dans un local à vélo à Saint-Denis (21.08.2017)
Saint-Denis: une cache d'armes découverte (20.08.2017)
Limoges : 67 kg de pâte d'amphétamine saisie (14.08.2017)
Saisie de 800 kg de cocaïne au Havre (31.07.2017)
Les gangs en scooter déferlent sur Londres (30.07.2017)
Des millions de bitcoins, des drogues et des armes... la fin des sites de vente AlphaBay et Hansa (20.07.2017)
Deux sites de trafic du "dark web" fermés (20.07.2017)
800 millions d'euros de cocaïne saisies en Allemagne (20.07.2017)
Gard et Hérault. Des hommes encagoulés sèment la terreur sur les routes (17.07.2017)
La Fed s'inquiète de la consommation d'opiacés (13.07.2017)
Un lance-roquettes saisi dans un local à vélo à
Saint-Denis (21.08.2017)
- Par AFP agence, Esther Paolini
- Mis à jour le 21/08/2017 à 10:09
- Publié le 21/08/2017 à 08:41
L'arme de guerre a été retrouvée jeudi 17 août avec des
explosifs et plusieurs kilogrammes de cannabis. Alors que deux personnes ont
été mises en examen, les élus locaux réclament plus de moyens.
À Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, un impressionnant
arsenal de guerre a été découvert dans la cité Jacques-Duclos jeudi 17 août:
dans ce quartier dit difficile, les forces de l'ordre sont tombées sur un
lance-roquettes, des explosifs, du matériel de police mais aussi plusieurs
kilos de cannabis. Deux hommes de 30 et 40 ans ont été mis en examen et écroués
pour trafic d'armes et de stupéfiants samedi à Paris, selon Le
Parisien.
Dans la cache d'armes se trouvaient, avec le lance-roquettes
anti-char, trois pains d'explosif tolite, deux fusils à pompe, des munitions de
calibre 12 et 9 mm, 40 kg de résine de cannabis, de l'argent liquide, des
gyrophares de police et des gilets pare-balles. D'après Stéphane Peu, le député
(PCF-LFI) de la circonscription, témoignant auprès de l'Agence France Presse,
cette saisie a eu lieu dans un local à vélo.
Un agent de la ville entendu
Deux suspects, surveillés depuis plusieurs semaines, ont été
interpellés et placés en garde à vue lors de la saisie. D'après le quotidien,
ils étaient connus des services de police. Lors des interrogatoires, les deux
hommes de 30 et 40 ans ont reconnu être propriétaires des armes trouvées, sans
pour autant préciser leur provenance.
«Plusieurs personnes ont été entendues», dont un gardien
d'immeuble âgé de 40 ans et récemment recruté par Plaine commune habitat, a
indiqué Stéphane Peu. De son côté, le bailleur souligne que «si des charges
devaient être retenues contre lui, une procédure de licenciement serait
immédiatement lancée». Plaine commune habitat, qui gère plus de 18.000
logements sur sept communes de Seine-Saint-Denis, a ajouté avoir alerté la
préfecture à «maintes reprises» sur la «situation grave» de cette cité.
L'opération de jeudi est «l'arbre qui cache la forêt» à
Saint-Denis où plusieurs cités sont «gangrenées» par le trafic, a regretté
auprès de l'AFP Madjid Messaoudene. Cet élu de la ville en charge de la lutte
contre les discriminations réclame des renforts policiers : «par rapport au
nombre d'habitants, il manque 200 policiers à Saint-Denis si l'on compare avec
Paris», a-t-il déploré.
La saisie de jeudi est la deuxième saisie d'importance en
quelques mois sur la commune. En novembre, un camion transportant 500 kg de
cannabis en provenance d'Espagne avait été intercepté par les douanes au moment
où il entrait dans un local municipal de Saint-Denis. Trois hommes soupçonnés
d'être impliqués dans ce trafic, et dont l'un travaillait pour la mairie,
avaient été mis en examen et écroués.
En août 2015, un lance-roquettes avait également été aperçu
lors d'un règlement de compte à Saint-Ouen, une ville voisine de Saint-Denis. Les
forces de l'ordre avaient alors lancé un appel à témoin afin de retrouver
l'arme de guerre, en vain.
Saint-Denis: une cache d'armes découverte (20.08.2017)
Par Le Figaro.fr - Mis à jour le
20/08/2017 à 14h52 | Publié le 20/08/2017 à 14h32
Deux hommes, de 30 et 40
ans, ont été mis en examen puis écroués samedi soir "pour tafic
d'armes et de stupéfiants, a révélé Le Parisien.
Les suspects, déjà connu pour des
faits de recel de vol, trafic de stupéfiants et trafic d'armes", sont
soupçonnés d'alimenter les "nouveaux braqueurs des quartiers sensibles de
la région parienne".
Lance-roquettes antichar,
explosif, résine de cannabis...
Les enquêteurs ont interpellé les
deux malfaiteurs jeudi matin dans les cités du Franc-Moisin et Jacques-Duclos. Lors
d'une perquisition dans un local à vélo, les policiers découvrent la fameuse
cache d'armes. "Un lance-roquettes antichar de marque américaine,
trois pains de tolite, un explosif d’une grande puissance, des munitions de
calibre 12 et 9 mm et deux fusils à pompe aux crosses et canons sciés. Ils ont
également mis la main sur 40 kg de résine de cannabis, 10.000 €, et du matériel
de police : gyrophares, gilets pare-balles etc...", rapporte le
journal.
Le principal suspect a reconnu
les faits lors des interrogatoires. Mais il n'a pas communiqué le nom de ses
fournisseurs ni de ses clients, a indiqué Le Parisien. Le
second a déclaré aux enquêteurs qu'il était, plus ou moins, obligé d'aider son
complice. L'enquête continue.
Trois braqueurs français d'une horlogerie suisse arrêtés (14.08.2017)
- Par Le
Figaro.fr
- Mis à
jour le 14/08/2017 à 20:45
- Publié le
14/08/2017 à 20:15
Trois Français, soupçonnés d'avoir braqué une horlogerie de Genève le 8
août, ont été arrêtés hier à Anvers, en Belgique, selon La Tribune de Genève.
Vers 18 heures, mardi dernier, deux individus armés s'étaient introduit
dans un créateur horloger de luxe et s'étaient emparé d'une collection de 65
montres. Chacune valant plusieurs dizaines de milliers d'euros. «Une
intense coopération entre les Ministères publics et services de police
genevois, belges et français a permis la mise en œuvre d’une opération de
police à Anvers, le dimanche 13 août. À son issue, trois individus de
nationalité française ont été arrêtés et toutes les montres dérobées, soit 65
pièces, retrouvées», a annoncé aujourd'hui, dans un communiqué, le Ministère
public. Une demande d’extradition des suspects va être demandée, «afin de
déterminer leur degré d’implication dans le braquage».
Limoges : 67 kg de pâte
d'amphétamine saisie (14.08.2017)
- Par Le
Figaro.fr avec AFP
- Mis à
jour le 14/08/2017 à 21:09
- Publié le
14/08/2017 à 21:05
Plus de 67 kg de pâte d'amphétamines ont été saisis par la douane
française dans la nuit du 8 au 9 août à Limoges, et deux personnes ont été
condamnées aujourd'hui en comparution immédiate à de la prison ferme, indique
un communiqué de la douane.
Cette saisie "représente à elle seule près de 30% des quantités
d'amphétamines saisies par la douane française pour la totalité de l'année
2016", précise la douane. Cette prise a été effectuée vers 3h00, lors
d'une opération nocturne associant des agents de la Direction nationale du
renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) et de la brigade des douanes
de Limoges. La drogue a été découverte à l'intérieur d'une cache aménagée
dans le coffre d'un véhicule conduit par un homme de nationalité néerlandaise,
qui se rendait des Pays-Bas vers l'Espagne.
"Des investigations complémentaires ont pu mettre en évidence que le
passeur effectuait le trajet escorté par un couple de nationalité espagnole, à
bord d'un autre véhicule ouvreur", selon le communiqué de la
douane. Ce véhicule a également pu être intercepté dans les minutes qui
ont suivi la première interpellation.
Les deux chauffeurs ont été condamnés, à huit ans de prison ferme pour
celui qui est considéré comme l'instigateur du trafic et à quatre ans de prison
pour le second. La passagère, dont la culpabilité n'a pas été établie, a été
laissée libre, précise la douane. Lors de l'audience, il a été indiqué que
cette pâte d'amphétamines aurait pu être reconditionnée pour obtenir 270.000
cachets, soit un prix de 3 millions d'euros à la revente.
Saisie de 800 kg de cocaïne au Havre (31.07.2017)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/31/97001-20170731FILWWW00227-saisie-de-800-kg-de-cocaine-au-havre.php
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 31/07/2017 à 18:27
Publié le 31/07/2017 à 18:24
Un total de 800 kg de cocaïne ont été saisis au port du
Havre (Seine-Maritime) et six personnes interpellées, dont un docker, dans le
cadre d'une enquête menée depuis plusieurs mois, a-t-on appris aujourd'hui
auprès du parquet du Havre.
"Globalement 800 kg, répartis en plusieurs colis, ont
été saisis", a indiqué à l'AFP le procureur de la République du Havre
François Gosselin, confirmant une information du quotidien Paris Normandie.
Parmi ces six personnes figure un docker, a-t-il précisé,
les autres venant de l'extérieur du milieu portuaire. Parmi eux, certains
étaient déjà connus pour trafic de drogue. Leur garde à vue peut durer 96
heures. Les interpellations ont eu lieu samedi matin, après plusieurs mois
d'une enquête menée conjointement par le SRPJ de Rouen et les douanes.
L'introduction de la drogue a été effectuée selon la
technique classique dite du "rip-off": la drogue est placée au dernier
moment au bout du conteneur. Des complices sont informés et viennent prendre
les sacs à l'ouverture des portes. On ignore encore d'où venait la drogue et à
quels marchés elle était destinée.
L'opération représente, pour la France, une des plus grosses
saisies de l'année. Le parquet devrait fournir plus de détails en milieu ou fin
de semaine. Au total, en 2016, les saisies de cocaïne ont représenté 11,7
tonnes. Le port du Havre est une des principales plaques tournantes en France
du trafic de drogue.
Pays-Bas : arrestation de voleurs d'iPhone sur autoroute (31.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 31/07/2017 à 20:32
Publié le 31/07/2017 à 20:30
La police néerlandaise a annoncé aujourd'hui avoir démantelé
un gang, apparemment roumain, de voleurs d'iPhone qui avaient pour méthode de
grimper de leur voiture en marche dans des camions.
Cinq Roumains ont été arrêtés ce weekend dans un camp de
vacances proche de la frontière allemande, après le vol d'iPhone pour une
valeur de 500.000 euros, dérobés en passant par l'arrière d'un camion qui
circulait sur l'autoroute A73, dans le sud-est des Pays-Bas, a indiqué la même
source.
Dans la nuit du 24 au 25 juillet, un groupe d'hommes s'était
approché du camion avec une voiture, et avaient été vus y pénétrant via le toit
ouvrant de leur véhicule, a précisé la police dans un communiqué.
"L'un d'eux a réussi a ouvrir de force l'arrière du
camion. Un des suspects a pénétré dans le camion et a commencé à sortir un
grand nombre de boîtes contenant des iPhone, les passant à travers le toit
ouvrant de la voiture", a-t-elle ajouté.
Au moins 17 vols similaires, concernant presque toujours des
iPhone, ont été signalés ces dernières années en Europe, les enquêteurs parlant
à ce sujet de "méthode roumaine".
Les cinq hommes arrêtés, âgés de 33 à 35 ans, devaient
passer en jugement demain.
Les gangs en scooter déferlent sur Londres (30.07.2017)
Par Florentin Collomp Mis à jour le 30/07/2017 à 21:32 Publié le 30/07/2017 à 20:42
Surveillance policière dans une rue de Londres.
Les vols et violences commis à bord de deux-roues ont triplé en un an et fait bondir les statistiques nationales de la criminalité.
Dany Pierce, 31 ans, sortait d'un club de jazz de Greenwhich, au sud de Londres, avec sa petite amie, samedi 15 juillet, lorsque deux hommes sur un scooter se sont mis en travers de lui et ont exigé qu'il leur donne sa Rolex. Alors qu'il refusait d'obtempérer, l'un des deux l'a poignardé plusieurs fois au cou avec un couteau de cuisine. Puis des coups de feu ont été tirés, avant que les assaillants ne disparaissent sur leur véhicule. La victime a succombé à ses blessures un peu plus tard dans la soirée.
Les agresseurs n'hésitent pas à brandir couteaux, marteaux, ...
Rennes : une centaine d'armes à feu saisies (27.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 27/07/2017 à 16h31
| Publié le 27/07/2017 à 16h29
Cent armes à feu ont été saisies
hier chez un homme de 56 ans résidant à Rennes, a indiqué aujourd'hui la
direction départementale de la sécurité publique.
Au total, 76 fusils, 24 armes de
poing ainsi que 11 armes blanches de type sabre japonais ont été saisis chez
cet homme qui se présente comme "un amoureux des armes". La plupart
sont des fusils de chasse, le reste sont des armes de tir. Les armes étaient
détenues sans autorisation et n'étaient pas neutralisées. Quelques munitions
ont également été retrouvées.
Les policiers avaient été alertés
par un appel anonyme. Une enquête est en cours pour déterminer la provenance
des armes.
Grenoble «gangrénée par le trafic de drogue» (26.07.2017)
Mis à jour le 26/07/2017 à 18h16 |
Publié le 26/07/2017 à 18h13
Grenoble et son agglomération
sont "gangrénées par le trafic de drogue" qui "n'épargne aucun
quartier" et constitue la "réalité quotidienne" des habitants, a
dénoncé aujourd'hui le procureur de la République de Grenoble, réitérant ses propos au quotidien Le Dauphiné Libéré.
"Je n'ai jamais vu une ville
de cette taille aussi pourrie et gangrénée par le trafic de drogue", a dit
Jean-Yves Coquillat, qui a déjà été en poste à Lyon, Mâcon, Mulhouse, Besançon
ou Clermont-Ferrand. Outre Grenoble, les principales villes théâtre de ces
trafics sont les communes voisines d'Echirolles, Fontaine ou encore
Saint-Martin-d'Hères, soit un ensemble de 250.000 habitants.
"C'est la triste réalité de
cette ville et ce n'est pas une nouveauté. Le problème de drogue est une
réalité quotidienne. Je ne connais pas de quartier épargné", a poursuivi
le magistrat, parlant d'une "généralisation des points de vente, des
bandes, des querelles de bandes et des règlements de comptes, pas toujours
mortels".
Si les habitants "attendent
que l'on fasse quelque chose", les moyens policiers et judiciaires ne sont
pas extensibles. Il faut donc "que des gens parlent et collaborent".
"On ne peut pas poursuivre sans preuve ; nous n'avons pas de boule de
cristal qui nous dit 'Untel est trafiquant'", a poursuivi M. Coquillat.
Malgré les comparutions
immédiates "toutes les semaines" pour les "dealers du jour"
et les enquêtes au plus long cours pour démanteler les réseaux, "on
déplace les problèmes et on fait tourner les protagonistes du marché", a
estimé le magistrat, connu pour son franc-parler.
"On ne peut pas répondre à
tout par la répression. Ce n'est pas adapté à un phénomène de cette ampleur.
C'est vider l'océan avec une cuillère", a analysé le procureur, pour qui
"la réponse à un tel phénomène ne peut pas être que policière ou
judiciaire mais aussi politique et sociétale".
LIRE AUSSI :
Opération mondiale contre le crime en ligne (20.07.2017)
Par Elisa Braun
Publié le 20/07/2017 à 19:52
Capture d'écran du site Alphabay, l'une des principales
places du marché noir sur Internet. La plateforme référençait 380.000 produits
à la fin du mois dernier.
AlphaBay et Hansa, plaques tournantes de la drogue et des
armes sur le Web, ont été fermées.
C'est une prise d'envergure dans la lutte contre la
criminalité en ligne. Réunis à Washington lors d'une conférence de presse
exceptionnelle, des représentants du FBI, de l'agence chargée de lutter contre
le trafic de drogue, mais aussi d'Europol, ont annoncé la fermeture d'AlphaBay
et Hansa. Durant plusieurs années, ces deux plateformes ont permis l'échange en
toute impunité de drogues, d'armes, de logiciels et de services illégaux.
Selon le ministre américain de la Justice, Jeff Sessions,
ces hypermarchés du crime seraient directement responsables d'une hausse de la
consommation de drogue. À lui seul, AlphaBay référençait 380.000 produits à la
fin du mois dernier et attirait près de 200.000 clients dans le monde. Plus
d'un milliard de dollars de transactions y auraient été effectuées depuis sa
création en 2014. «Le dark Web est devenu un havre de criminalité répandue, a
déclaré pour ...
Des millions de bitcoins, des drogues et des armes... la fin
des sites de vente AlphaBay et Hansa (20.07.2017)
Considérés comme deux supermarchés de la drogue sur le «
dark Web », ils ont fait l’objet de vastes enquêtes coordonnées dans plusieurs
pays.
LE MONDE | 20.07.2017 à 17h09 • Mis à jour le 20.07.2017 à
18h26
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/07/20/deux-importants-sites-de-vente-de-drogue-et-d-armes-en-ligne-fermes-a-la-suite-d-une-operation-d-ampleur-internationale_5163059_4408996.html
Le site AlphaBay était fermé depuis le début du mois de
juillet.
La déclaration très officielle, depuis le ministère de la
justice américain, est venue mettre un terme aux doutes de nombreux
internautes. Le ministre Jeff Sessions, accompagné du FBI, de l’agence
antidrogue américaine et d’Europol, a annoncé jeudi 20 juillet la fermeture de
deux importants sites Internet du marché noir : AlphaBay et Hansa.
Les deux sites ont été fermés au cours de deux opérations
coordonnant les autorités de plusieurs pays, dont la Thaïlande, les Pays-Bas,
les Etats-Unis et l’Allemagne. Ces sites de vente en ligne, accessibles
uniquement aux internautes connaissant l’adresse et munis du navigateur anonyme
TOR, permettaient la vente et l’achat de drogue, d’armes, mais aussi de données
confidentielles, comme des données de cartes de crédit.
« AlphaBay a rassemblé jusqu’à 200 000 utilisateurs et 40
000 vendeurs. Il y avait plus de 350 000 annonces pour des drogues illégales et
des produits chimiques toxiques », précise le communiqué d’Europol.
Lire aussi :
Fermeture d’AlphaBay : qu’est-il arrivé au « supermarché de la drogue en
ligne » ?
Plusieurs interpellations, des clients identifiés
AlphaBay, considéré comme le plus grand site de vente
illégal du « dark Web », a été fermé à la suite d’une opération conjointe du
FBI et de l’agence américaine de lutte contre le trafic de drogue.
L’administrateur présumé du site, décrit par Europol comme « un citoyen
canadien vivant luxueusement en Thaïlande », a été arrêté le 5 juillet. Il
aurait été retrouvé mort dans sa cellule quelques jours après, pendu avec une
serviette. « Tous les indices poussent à croire qu’il s’agit d’un suicide », a
déclaré la police thaïlandaise, selon l’Agence Française de Presse (AFP).
L’équivalent d’un peu plus de 3 millions d’euros en bitcoins, une monnaie
anonyme, ont également été gelés durant l’opération.
Le site Hansa, numéro trois de ce marché de la vente illégale,
faisait quant à lui l’objet d’une enquête de la police néerlandaise depuis
2016. Les deux administrateurs présumés ont été interpellés en Allemagne, à une
date non précisée, et les serveurs du site saisis dans plusieurs pays européens
(Pays-Bas, Allemagne, Lituanie). La police néerlandaise a ainsi pu prendre le
contrôle du site, se faisant passer pour ses administrateurs – et enregistrer
les informations de connexion des acheteurs. Europol affirme détenir les
adresses postales d’environ 10 000 acheteurs sur Hansa, qui feront l’objet de
poursuites. De nombreux utilisateurs d’Alphabay s’étaient rabattus sur Hansa
après la fermeture du premier site marchand illégal au monde.
Deux sites de trafic du "dark web" fermés (20.07.2017)
Mis à jour le 20/07/2017 à
17:21 Publié le 20/07/2017 à 16:25
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/07/20/97002-20170720FILWWW00220-deux-sites-de-trafic-du-dark-web-fermes.php
Les polices américaine et européennes ont annoncé
aujourd'hui avoir fermé deux très importants sites de "l'internet
opaque", où se trafiquaient de la drogue et des armes en toute discrétion.
Le ministre américain de la Justice Jeff Sessions a affirmé
que ces deux sites du "dark web", Alphabay et Hansa, permettaient à
des dizaines de milliers de revendeurs de drogues très puissantes, comme le
Fentanyl et d'autres biens illégaux, de toucher quelque 200.000 clients partout
dans le monde.
LIRE AUSSI :
800 millions d'euros de cocaïne saisies en Allemagne (20.07.2017)
Mis à jour le 20/07/2017 à 14:08
Les douanes allemandes ont annoncé, aujourd'hui, avoir
réalisé une saisie record dans le port de Hambourg de 3,8 tonnes de cocaïne,
provenant d'Amérique du Sud et d'une valeur marchande estimée à 800 millions
d'euros.
Les précédentes grosses saisies ponctuelles de cocaïne en
Allemagne concernaient des livraisons de "50 à 150 kg, maintenant les
agents des douanes font face à des commandes d'une tonne ou plus",
expliquent les services des douanes dans un communiqué.
Il s'agit "de la plus grosse saisie jamais réalisée en
Allemagne", a souligné un haut responsable du ministère des Finances, qui
chapeaute les douanes, Werner Gatzer.
Celle-ci s'est faite en plusieurs temps. En mars, les
douaniers ont commencé par saisir 1,4 tonne de cocaïne, dissimulée à bord d'un
cargo en provenance du Paraguay.
Le mois suivant, ils interceptent près de 1,6 tonne de
poudre blanche toujours en provenance du Paraguay. En mai, 788 kilos expédiés
cette fois-ci depuis l'Uruguay sont trouvés dans le port de Hambourg, le
principal port marchand du pays.
La drogue était emballée dans des poches en plastique
colorés, elles-mêmes rangées dans des sacs de sports voyageant au milieu
d'autres marchandises dans des containers.
Les trafiquants ont utilisés la technique bien connue des
agents de la lutte anti-drogues dite "à l'arrache": la drogue n'est
pas soigneusement dissimulée, elle est placée au milieu d'autres marchandises
et facilement accessible.
A l'arrivée dans un port, avant l'inspection des douanes, un
complice brise les plombs scellant le container, exfiltre la marchandise et
scelle de nouveau le container avec des plombs imitant les originaux.
Pour cette opération, qui n'a été rendue publique que
aujourd'hui, les douanes allemandes ont eu recours à des "technologies de
détection avancée", selon Gatzer. Les autorités n'ont pas indiqué ce qu'il
en était d'éventuelles interpellations.
Cette saisie de drogue, dont la pureté a été évaluée à 85 ou
90%, a une valeur marchande de 800 millions d'euros sur le marché européen,
selon les autorités.
2 tonnes de cannabis interceptées en Méditerranée (17.07.2017)
Mis à jour le 17/07/2017 à 15:03
Un total de 2,3 tonnes de résine de cannabis a été saisi
début juillet par les douanes française et espagnole sur plusieurs "go-fast" de type Zodiac en Méditerranée, a annoncé, aujourd'hui, la
douane française.
L'opération "Pascal 2017" a mobilisé du 3 au 17 juillet
les moyens aériens, maritimes et terrestres des deux pays sur trois opérations
de convoyage entre l'Afrique du Nord et l'Europe.
Le 7 juillet, après que des avions français et espagnols ont
identifié "un transport de drogue sur un go-fast semi-rigide avec
plusieurs dizaines de ballots à bord", la Garde civile espagnole a saisi
600 kg de résine de cannabis qui venaient d'être déchargées dans une
camionnette à Algesiras (sud de l'Espagne) et arrêté le chauffeur, détaille la
douane française dans un communiqué.
Le 10 juillet, "après plusieurs heures de traque en mer
d'Alboran" (la partie occidentale de la Méditerranée), les forces
françaises et espagnoles ont pris en chasse et intercepté un nouveau go-fast,
un convoyage de drogue à vive allure, "alors qu'une partie de la cargaison
(était) jetée en mer par les trafiquants". Les quatre membres d'équipage
ont été arrêtés et 1,1 tonne saisie.
Le 14 juillet, un hélicoptère français a repéré une nouvelle
embarcation "chargée de ballots de résine de cannabis". Après avoir
assisté au débarquement de la marchandise sur une plage proche de Gibraltar,
les forces de l'ordre ont "arrêté le chauffeur de la camionnette ayant
récupéré 600 kg de résine de cannabis"
Afghanistan. L’armée reprend un district de l’opium aux talibans (17.07.2017)
Modifié le 17/07/2017 à 16:58 | Publié le 17/07/2017 à 16:58
Les forces de sécurité afghanes appuyées par des
frappes aériennes américaines ont repris aux taliban un district de la province
du Helmand, dans le sud du pays. | EPA/MAXPPP
Un district du Sud repris aux talibans en deux jours. Forte
de ce succès, l’armée afghane, conseillée par les Marines américains, va
poursuivre son offensive dans la province du Helmand, un des principaux centres
de production d’opium au monde.
Les forces de sécurité afghanes appuyées par des frappes
aériennes américaines ont repris aux talibans un district de la province du
Helmand, dans le sud du pays, deux jours après le début de leur offensive, ont
annoncé lundi des responsables du ministère de la Défense.
L’offensive a été lancée samedi pour reprendre le district
de Nawa aux insurgés, affaiblir leurs positions dans le Helmand et les
repousser jusqu’à Lashkar Gah, chef-lieu de la province.
Plus de cinquante bombes artisanales désactivées
Le général Dawlat Waziri, porte-parole du ministère de la
défense a annoncé la mort de plus de 50 talibans ainsi que la destruction de
véhicules et d’équipement militaire. Plus de 50 bombes artisanales ont été
désactivées, a annoncé de son côté la Task Force Southwest, la mission d’assistance
dirigée par les Marines américains dans le Helmand.
Les forces de sécurité devraient poursuivre l’opération plus
au sud en empruntant la route principale jusqu’à la ville de Garmsir.
La reprise du district de Nawa, où les insurgés menaçaient
Lashkar Gah, reflète le regain d’intérêt de l’armée afghane et de leurs
conseillers américains pour la province du Helmand, d’où provient une grande
part de l’opium produit dans le monde.
Gard et Hérault. Des hommes encagoulés sèment la terreur sur
les routes (17.07.2017)
Modifié le 17/07/2017 à 15:47 | Publié le 17/07/2017 à 15:46
Au volant d’une voiture volée, plusieurs hommes encagoulés
ont agressé des automobilistes dans le Gard et dans l’Hérault, sur des routes
de Camargue et sur l'A9. Au volant d’une voiture volée, plusieurs hommes
encagoulés ont agressé des automobilistes dans le Gard et dans l’Hérault, sur
des routes de Camargue et sur l'A9. | Google StreetView
Au volant d’une voiture volée, plusieurs hommes encagoulés
ont agressé des automobilistes dans le Gard et dans l’Hérault, sur des routes
de Camargue et sur l'A9 afin de les dévaliser. Pris en chasse par la
gendarmerie, ils ont réussi à s’enfuir.
Plusieurs automobilistes ont eu la peur de leur vie,
dimanche matin dans le sud de la France. Tandis qu’ils circulaient sur la route
près de La Grande-Motte (Hérault), au Grau-du-Roi ou à Estézargues (Gard), pour
les uns, et sur l’autoroute A9 pour d’autres, une Renault Captur volée est
venue les percuter ou leur faire des queues de poisson pour les forcer à
s’arrêter.
Une fois le véhicule immobilisé, les malfaiteurs armés et
encagoulés menaçaient les conducteurs et les passagers pour leur voler
portables, sacs à main et affaires personnelles.
Les agresseurs ont été pris en chasse par la gendarmerie sur
l’autoroute A9, au niveau de Nîmes. Mais ils ont réussi à s’enfuir et ont
abandonné la Renault volée. Celle-ci a ensuite été retrouvée incendiée à
Beaucaire. Une enquête a été ouverte.
La Fed s'inquiète de la consommation d'opiacés (13.07.2017)
Mis à jour le 13/07/2017 à 18:33
La patronne de la banque centrale américaine (Fed), Janet
Yellen, s'est alarmée jeudi de l'épidémie d'abus d'opiacés aux Etats-Unis et de
son impact sur l'emploi et la productivité de la jeune population masculine.
S'exprimant devant une commission du Sénat, Mme Yellen a estimé que la crise
des opiacés --de nombreux jeunes surtout dans l'est du pays deviennent
dépendants à de puissants médicaments antidouleurs avant, parfois de se tourner
vers l'héroïne-- "est liée à un déclin de la participation à l'emploi des
travailleurs dans la force de l'âge". "Je ne sais pas si c'est la
cause" d'une baisse de la participation à l'emploi ou "si c'en est un
symptôme", a ajouté Mme Yellen.
"Beaucoup d'individus avec peu de
qualification ont des difficultés à trouver des emplois à revenus moyens, ce
qui s'est peut-être intensifié pendant la récession", a-t-elle expliqué.
"Mais cela dure vraiment. Nous voyons maintenant que c'est hélas
probablement lié à la crise des opiacés", a poursuivi Mme Yellen,
mentionnant aussi un accroissement "des décès dus au désespoir, aux
suicides et aux drogues". "Nous observons une hausse du nombre de
morts qui est particulièrement inhabituelle", s'est encore alarmée la
présidente de la Fed.
"Je crois que les Etats-Unis sont le seul pays
développé où nous voyons une augmentation des décès dans ce type de population,
spécialement parmi les jeunes hommes avec peu de formation", a-t-elle
affirmé ajoutant: "C'est un problème très grave".
Plus de 33.000 personnes sont mortes en 2015 après une
overdose d'opiacés, dont 20.000 par médicaments sur ordonnance, un record et
quatre fois plus qu'en 1999, selon les derniers chiffre des Centres de contrôles
de la santé (CDC).
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Escroquerie aux allocations: 200.000 euros de préjudice (13.07.2017)
Mis à jour le 13/07/2017 à 14:45
Un vaste réseau d'escroquerie aux allocations versées aux
adultes handicapés a été démantelé par la Police de l'air et des frontières
(PAF) de Toulouse et cinq personnes ont été mises en examen et écrouées, a
indiqué, aujourd'hui, la PAF.
Depuis le début de la fraude il y a un an, le préjudice subi
par les allocations familiales s'élève à environ 200.000 euros. Tous les
versements irréguliers, dans plusieurs département du sud de la France, ont été
stoppés, a indiqué la même source.
L'affaire a débuté par un banal contrôle à l'aéroport de
Toulouse-Blagnac d'un couple âgé d'une trentaine d'années, de nationalité
algérienne, en provenance d'Alger. Dans leurs bagages, les policiers ont été
intrigués par des documents liés à des prestations sociales, qui semblaient
faux.
L'enquête a rapidement montré que le couple convoyait
d'Algérie vers la France des documents permettant de recevoir des allocations,
essentiellement des aides versées aux adultes handicapés. Le couple devait
ensuite remettre ces faux au chef du réseau.
Le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire
pour "escroquerie en bande organisée", "faux et usage de
faux", "obtention frauduleuse de prestations sociales" et
"aide aux séjours irréguliers". Le couple a été mis en examen et
place en détention provisoire.
Le chef du réseau, un Franco-Algérien, et ses deux complices
ont été arrêtés lundi matin dans le centre de Marseille, selon la PAF de
Toulouse.
Jawad, le «logeur de Daech», ne sera pas jugé pour
terrorisme (11.07.2017)
Les images de Jawad Bendaoud, diffusées sur BFMTV, le 18
novembre 2015.
Par Anne Jouan
Publié le 11/07/2017 à 18h52
INFO LE FIGARO - Il comparaîtra à la rentrée pour recel de
malfaiteurs. Il encourt trois ans de prison.
Il a peut-être été la catharsis et la risée de tout un pays,
il n'empêche. Jawad Bendaoud, 31 ans dont une dizaine d'années derrière les
barreaux, va s'en tirer plutôt bien. Celui que la France entière connaît comme
le «logeur de Daech», après son passage surréaliste en direct sur BFMTV cinq
jours après les attentats du 13 novembre 2015, ne comparaîtra pas pour
terrorisme.
Selon nos informations, le parquet de Paris vient de demander
la requalification des faits visant Jawad Bendaoud en recel de malfaiteurs. Il
sera jugé à la rentrée. La peine encourue passe ainsi de vingt ans pour
«association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou
plusieurs crimes d'atteintes aux personnes», à trois ans. Une décision qui ne
fait pas l'unanimité chez les magistrats du pôle antiterroriste. Comme il a
déjà passé deux années en détention préventive, il devrait sortir d'ici à un
an.
Oui, Jawad Bendaoud a bien loué un squat de la rue du
Corbillon, en plein cœur de Saint-Denis, à Abdelhamid Abaaoud, accusé d'être le
commandant opérationnel des attentats de novembre 2015 et qui a directement
participé au mitraillage des terrasses. Le djihadiste est décédé lors de
l'opération policière du 18 novembre 2015 à Saint-Denis, lorsque son complice
Chakib Akrouh se fait sauter avec une ceinture d'explosifs. Mais Jawad, le
petit vendeur de crack hâbleur, n'était pas au courant de leurs motivations
terroristes. Le 13 novembre s'arrête donc là pour lui. Le 18 novembre 2015,
Jawad Bendaoud était apparu sur les écrans de télévision de BFMTV. L'inconnu
vantard au blouson de cuir et cheveux gominés répondait aux questions d'un
journaliste avant d'être interpellé en direct par la police. Il devient l'exutoire
national sur les réseaux sociaux, qui se déchaînent.
Treize condamnations
Jawad Bendaoud, 31 ans, d'origine marocaine, est né à
Épinay-sur-Seine. En 2008, il est condamné à huit ans d'emprisonnement par lacour d'assises de Seine-Saint-Denis, pour avoir tué «accidentellement», à coups
de hachoir, son meilleur ami, âgé de 16 ans. À l'origine, une dispute pour un
téléphone portable qui aurait mal tourné. Depuis, il vivait de trafics de
drogue et a cumulé pas moins de treize condamnations pour des faits liés aux
stupéfiants, détention d'armes aggravée en réunion, faux et usage de faux,
conduite en état d'ivresse, violences conjugales ou encore violences aggravées
en réunion. En décembre 2015, depuis la prison de Villepinte où il était
détenu, Jawad Bendaoud avait écrit au juge d'instruction. Il lui disait ne pas
vouloir devenir le «bouquet missaire» (bouc émissaire, NDLR) du 13 novembre. Il
ne le sera pas.
La rédaction vous conseille :
Essonne: 3 blessés, dont 2 policiers après une interpellation (06.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 06/07/2017 à 20:46 Publié le 06/07/2017 à 20:41
Deux enquêtes, dont une de la police des polices, ont été ouvertes, aujourd'hui, après une interpellation mouvementée en Essonne lors de laquelle un policier a été traîné par la voiture d'un individu soupçonné d'être lié à un trafic de drogue, a indiqué le parquet d'Evry.
Dans la matinée, des fonctionnaires de police de la brigade des stupéfiants de Paris, agissant dans le cadre d'une affaire instruite à Bobigny, ont voulu interpeller à Arpajon le conducteur d'un véhicule faisant l'objet d'une surveillance, selon un communiqué du parquet. Alors que le véhicule était immobilisé dans le trafic, un policier a brisé une vitre pour maîtriser l'individu au volant, mais celui-ci a démarré pour se soustraire à l'interpellation, "entraînant le fonctionnaire de police sur plusieurs mètres", précise la même source.
Selon les témoignages des policiers sur place, cinq d'entre eux ont "fait usage de leur arme en direction du véhicule", tirant à une dizaine de reprises. Le conducteur, blessé à un mollet, a pu être interpellé alors qu'il prenait la fuite à pied. Un second fonctionnaire de police a été blessé à un bras en enjambant un parapet. Les trois blessés ont été hospitalisés.
Le parquet d'Evry a ouvert une enquête pour tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique et dégradations de biens privés et publics, qui a été confiée au commissariat d'Arpajon. La seconde enquête, règlementaire, a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale, les fonctionnaires ayant fait usage de leur arme.
Culture de cannabis à Tourcoing : 4 arrestations (06.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 06/07/2017 à 17:20 Publié le 06/07/2017 à 17:19
Quatre personnes soupçonnées d'avoir créé un important centre de production de cannabis indoor à Tourcoing ont été interpellées mardi, a indiqué aujourd'hui la Sûreté départementale de Lille.
Environ 800 pieds de cannabis - d'une valeur marchande potentielle de 320.000 euros - et "plusieurs centaines de milliers d'euros" d'avoirs criminels (voitures, biens immobiliers, comptes courants) ont été saisis lors de cette opération.
Les quatre hommes, âgés d'une trentaine d'années et déjà poursuivis dans des affaires de trafic de stupéfiants, ont été déférés jeudi matin devant le parquet de Lille.
Le bâtiment "de type industriel" où était organisée la culture était équipé "pour permettre une production beaucoup plus importante à celle saisie", destinée à l'agglomération lilloise, a précisé la Sûreté départementale, qui a mené l'enquête.
Les suspects intervenaient déjà dans l'importation d'herbe pour le marché lillois, mais auraient décidé de "produire eux-même" en indoor, une activité "très rentable". "Sur 1 m2, on peut planter 10 pieds, et chaque pied a une valeur marchande potentielle de 400 euros", souligne-t-on de même source.
Ce type de production quasiment industrielle est particulièrement développée dans la région lilloise, notamment en raison de la proximité avec la Belgique et les Pays-Bas où le matériel nécessaire est en vente libre, et de nombreux locaux appropriés vacants, de type hangars.