Petite entreprise de taqyia (mensonge islamique pour défendre l'islam en terre infidèle a priori hostile en attendant de déclarer le djihad) à destination des mécréants pour dédouaner l'islam du terrorisme, de la misogynie, de l'antisémitisme, de l'intolérance qu'il véhicule.
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4e de couverture :
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4e de couverture :
Tout le monde parle du Coran, pourtant, peu de personnes l'ont lu et encore moins arrivent à appréhender les concepts qu'il aborde.
Avec une dose d'humour, un fond solide et scientifique (les auteurs font appel à l'Histoire, à la sociologie, à l'archéologie et aux sciences humaines), dans un langage clair et compréhensible, Rachid Benzine et Ismaël Saidi décryptent les concepts-phares :
- C'est quoi un mécréant ?
- Le port du voile est-il demandé et justifié dans le Coran ?
- C'est vrai que le Coran déteste les juifs ?
- La violence est-elle inscrite dans le Coran?
-...
Chaque chapitre peut être lu séparément. De l'humour et du sérieux, bref, un cocktail parfait.
Rachid Benzine apparait très souvent dans les médias pour commenter l'actualité : France 24, LCI, Canal +, BFM, France Inter, RTL France. Il connait parfaitement la Belgique où il est invité pour éclairer les aspects liés au vivre-ensemble, au terrorisme et à l'islamisation radicale et violente.
Avec une dose d'humour, un fond solide et scientifique (les auteurs font appel à l'Histoire, à la sociologie, à l'archéologie et aux sciences humaines), dans un langage clair et compréhensible, Rachid Benzine et Ismaël Saidi décryptent les concepts-phares :
- C'est quoi un mécréant ?
- Le port du voile est-il demandé et justifié dans le Coran ?
- C'est vrai que le Coran déteste les juifs ?
- La violence est-elle inscrite dans le Coran?
-...
Chaque chapitre peut être lu séparément. De l'humour et du sérieux, bref, un cocktail parfait.
Rachid Benzine apparait très souvent dans les médias pour commenter l'actualité : France 24, LCI, Canal +, BFM, France Inter, RTL France. Il connait parfaitement la Belgique où il est invité pour éclairer les aspects liés au vivre-ensemble, au terrorisme et à l'islamisation radicale et violente.
Le Coran, l’humour et la méthode (23.07.2017)
Par Bernadette Sauvaget — 23
juillet 2017 à 17:06 (mis à jour le 24 juillet 2017 à 11:46)
L’islamologue Rachid Benzine et
le metteur en scène Ismaël Saidi viennent de publier un manuel de décodage du
Coran. Salutaire.
Parmi les problèmes des
religions, le fondamentalisme est l’un des plus aigus, des plus cruciaux. C’est
le cas pour l’islam mais aussi pour d’autres confessions religieuses. «Nous
avons tous nos barbus», confiait, il y a peu en privé (et sur le ton
humoristique), l’un des principaux responsables juifs de France. Aux racines du
fondamentalisme, il y a la lecture à la lettre, littéraliste des textes
fondateurs. Les obscurantistes les absolutisent. Y avoir accès, les connaître,
les interpréter constitue des territoires de pouvoir. A propos du Coran, le
petit manuel de décodage de Rachid Benzine et d’Ismaël Saidi, Finalement, il y
a quoi dans le Coran ? (1) est précieux. Sans rien céder à la rigueur des
sciences humaines, il fait preuve de pédagogie mais surtout d’humour, ce qui
est salutaire par les temps qui courent.
Sur un sujet aussi sérieux, la
forme pourrait surprendre. Mais c’est ce qui fait l’efficacité (et
l’originalité) de ce bref livre d’à peine 150 pages qui reprend le vieux
principe du dialogue entre le candide et le savant. Au départ, il y a une
rencontre à Bruxelles où l’islamologue et chercheur Rachid Benzine donnait un
séminaire sur le Coran. Parmi ses auditeurs, le réalisateur et metteur en scène
de théâtre Ismaël Saidi, qui s’est fait connaître avec sa pièce Djihad, une
épopée tragicomique sur l’engagement terroriste, prouvant déjà là que l’humour
pouvait être une arme de dédramatisation massive. «Ismaël assistait à certaines
séances. Parfois, nous déjeunions ensemble pour continuer à discuter. Il était
convaincu que nous devions élargir le public du séminaire. C’est comme cela
qu’est né le livre, nourri des échanges que nous avons eus pendant un an et
demi», raconte Rachid Benzine.
Un texte, c’est d’abord un
contexte. Pour le Coran, il faut se remettre dans l’ambiance de l’époque, celle
de la péninsule arabique du VIIe siècle, un monde tribal et rude fait
d’alliances et où la survie est une affaire quotidienne. C’est ce que répète
Rachid à Ismaël (qui fut aussi policier dans une autre vie). Formé à l’école
des Mohammed Arkoun, de l’Egyptien Nasr Abu Zayd ou encore de Jacqueline
Chabbi, Rachid Benzine fait appel à l’histoire, à l’anthropologie et à la
linguistique pour aborder le texte.
C’est ce passionnant savoir-là
qu’il restitue dans son dialogue avec l’homme de théâtre, croyant sincère à la
recherche de compréhensions. «Nous souffrons d’un déficit d’histoire et d’un
excès de mémoire», dit le chercheur à son candide. «Tout le défi de nos jours
consiste à réussir à mettre entre parenthèses des catégories héritées de la
jurisprudence islamique tardive des VIIIe et IXe siècles», explique encore
Rachid Benzine.
Les deux hommes ont du courage.
Ils abordent les sujets explosifs tels que la violence en islam, la polygamie,
le voile, etc. A chaque fois, il ne s’agit pas de trancher les débats mais
plutôt d’ouvrir des espaces pour la réflexion. «Si aujourd’hui une femme veut
porter le voile, personne ne peut lui dire qu’elle n’est pas en conformité avec
le Coran, vu que le Coran demande de la pudeur. Aux hommes comme aux femmes
d’ailleurs. Mais si une autre femme ne porte pas le voile, elle est tout autant
en conformité avec le message coranique puisqu’on peut tout à fait être pudique
sans porter le voile», analyse l’islamologue.
De Muhammad, il explique qu’il
faut un travail historique rigoureux pour en retrouver la figure historique.
«Ce n’est pas propre à l’islam, mais dans l’Histoire, chaque génération de
croyants s’est donné une représentation de son fondateur. De l’homme de tribu
que Muhammad a été à la figure du Prophète vénéré de l’islam, la représentation
se construit en plusieurs étapes qui correspondent à des évolutions politiques
et sociales, puis religieuses et idéologiques», soutient Rachid Benzine.
Au cours de leur dialogue,
l’islamologue et le metteur en scène mettent à jour les instrumentalisations
d’un texte à l’accès difficile (dire le contraire relève d’une prétention ignorante).
Comme toute chose considérée comme sacrée, le Coran est hautement inflammable
(la Bible peut l’être aussi). A l’inverse du salafisme, l’islamologue plaide,
lui, qu’il n’est pas un texte normatif. Ce sont ses usages et les usagers qui
créent de la norme.
(1) Finalement, il y a quoi dans
le Coran ? de Rachid Benzine et Ismaël Saidi, éditions la Boîte à Pandore, 149
pp. 14,90 €.
Bernadette Sauvaget
Finalement, il y a quoi dans le
Coran ? de Rachid Benzine et Ismaël Saidi, éditions la Boîte à Pandore, 149 pp.
14,90 €.