samedi 15 juillet 2017

Algérie

Algérie : le premier ministre déjà limogé au bout de trois mois (15.08.2017)
Algérie : six islamistes armés tués (31.07.2017)
Une cellule de l'EI démantelée en Algérie (26.07.2017)
En Algérie, ces femmes militent pour pouvoir enfin se baigner sans être harcelées sexuellement (13.07.2017)
En Algérie, un scrutin à l'ombre de l'obscurantisme (29.04.2017)

Voir aussi :
Algérie : Massacre d'Oran (5 juillet 1962) : génocide commandité par le FLN avec l'aval de de Gaulle
Algérie : Guerre d'Algérie : un mensonge français (Georges-Marc Benamou, 2003) 
Algérie : Relations entre Algérie et France


Algérie : le premier ministre déjà limogé au bout de trois mois (15.08.2017)


Par lefigaro.fr  Mis à jour le 16/08/2017 à 06:53 Publié le 15/08/2017 à 19:44

Nommé le 24 mai dernier, Abdelmajid Tebboune paie sa volonté de s'attaquer aux liens entre politique et milieux d'affaires.

Trois mois à peine après sa nomination, le premier ministre algérien Abdelmadjid Tebboune a été limogé mardi, sur fond de sourdes luttes de clans à la tête de l'État. «Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a mis fin aux fonctions du premier ministre Abdelmadjid Tebboune et a nommé Ahmed Ouyahia», jusqu'ici chef de cabinet du chef de l'État, pour le remplacer, a précisé la présidence dans un communiqué.

Abdelmadjid Tebboune avait été nommé premier ministre le 24 mai, dans la foulée d'élections législatives remportées par le Front de libération nationale (FLN), parti au pouvoir depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962. À la surprise générale, il avait remplacé à la tête du gouvernement - dans lequel il était ministre de l'Habitat - Abdelmalek Sellal, considéré comme l'homme de confiance du chef de l'État, au pouvoir depuis 1999, et que la majorité des observateurs voyaient déjà reconduit.

Abdelmadjid Tebboune, 71 ans, laisse sa place à Ahmed Ouyahia, qui avait rang de ministre d'État et est considéré comme l'un des hommes forts du régime algérien. Patron du Rassemblement national démocratique (RND), deuxième parti d'Algérie et allié crucial du FLN, Ahmed Ouyahia a déjà occupé trois fois le poste de premier ministre entre 1995 et 1998 (sous la présidence de Liamine Zeroual), puis de 2003 à 2006 et de 2008 à 2012.

«L'État c'est l'État et l'argent c'est l'argent»

«La vision du premier ministre ne cadrait pas avec la vision du président», explique une source gouvernementale sous couvert d'anonymat, faisant également état de problèmes de «communication» entre les deux hommes. Les médias privés algériens s'étaient largement fait l'écho ces derniers jours d'une «sévère» lettre de «recadrage» adressée par Abdelaziz Bouteflika à son premier ministre, critiquant notamment les récentes mesures limitant les importations de nombreux produits. Ces mesures, selon la presse, ont mis en colère des hommes d'affaires algériens, dont certains ont des liens avec le pouvoir.

Selon des observateurs, Abdelmadjid Tebboune paye son intention affichée de s'attaquer à ces liens entre certains hommes d'affaires et hauts responsables politiques. En présentant son programme, il avait promis une «séparation entre l'argent et le pouvoir» et affirmé: «L'État c'est l'État et l'argent c'est l'argent».

En juillet, le gouvernement avait adressé une série de mises en demeure à plusieurs grandes entreprises algériennes ou étrangères adjudicataires d'importants marchés publics d'infrastructure, jugeant les chantiers en retard et menaçant de résilier les contrats. Parmi ces entreprises figurait notamment l'Entreprise des travaux routiers, hydrauliques et bâtiments (ETHB), propriété d'Ali Haddad, puissant chef du Forum des chefs d'entreprise (FCE, l'organisation patronale algérienne) et ami revendiqué de Saïd Bouteflika, frère influent du chef de l'État. À la mi-juillet, le premier ministre avait publiquement infligé un camouflet à Ali Haddad en exigeant son départ d'une cérémonie à laquelle les deux hommes étaient invités. Cet épisode avait été largement relayé par la presse et avait alimenté la chronique plusieurs semaines.

«Tireurs de ficelle»

«Tebboune a essayé de toucher aux intérêts de certains oligarques qui appartiennent au clan présidentiel comme Ali Haddad (...) le patron des patrons», explique Rachid Tlemçani, enseignant en sciences politiques à Alger. Selon lui, «dans le cadre de la lutte des clans, le ‘groupe présidentiel', composé notamment de Saïd Bouteflika et du patron de la centrale syndicale UGTA (Union générale des travailleurs algériens, syndicat officiel) Abdelmadjid Sidi Saïd, a manifesté publiquement sa solidarité avec Haddad et mis au défi le premier ministre». «Tebboune a fait l'erreur de croire qu'il était protégé» par Bouteflika, explique l'universitaire Rachid Grim, qui s'interroge sur la présence d'«un ou plusieurs tireurs de ficelles derrière» le chef de l'État, diminué depuis un accident vasculaire cérébral en 2013, relançant les spéculations qui agitent l'Algérie depuis quatre ans sur la capacité de Bouteflika à gouverner.

Le nouveau premier ministre, Ahmed Ouyahia, 65 ans, est une figure majeure de la vie politique algérienne de ces vingt dernières années. Il a servi le président avec zèle, malgré des relations parfois compliquées. Il est surnommé en Algérie «M. Sale besogne», depuis qu'il s'est défini lui-même comme l'homme du «sale boulot» après avoir mené les austères réformes exigées par le Fonds monétaire international dans les années 90 durant la guerre civile.

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Algérie : six islamistes armés tués (31.07.2017)


  • Par Le Figaro.fr avec AFP
  • Mis à jour le 31/07/2017 à 13:31
  • Publié le 31/07/2017 à 13:29
L'armée algérienne a tué six islamistes armés lors d'une opération à l'ouest d'Alger qui est toujours en cours, a indiqué aujourd'hui le ministère de la Défense. Plusieurs armes, dont cinq pistolets mitrailleurs de type kalachnikov et une quantité de munitions ont été saisis, ont indiqué les autorités.

Cette opération est menée dans la zone de Safsafa près de Tipaza (70 km à l'ouest d'Alger). Lancée, le 23 juillet, elle a permis jusqu'à présent, en incluant le bilan de lundi, "la neutralisation de huit terroristes", a-t-on ajouté de même source.

Les autorités algériennes utilisent le mot "terroriste" pour désigner les islamistes armés qui sont actifs dans le pays depuis le début des années 1990.

Selon un décompte réalisé à partir de plusieurs bilans officiels, l'armée a tué 71 islamistes armés et en a arrêté 23 depuis le début de l'année.


Les violences attribuées à des islamistes armés, qui avaient ensanglanté l'Algérie durant les dix années de guerre civile (1992-2002), ont considérablement baissé dans le pays mais des groupes restent actifs et s'en prennent généralement aux forces de sécurité.

Une cellule de l'EI démantelée en Algérie (26.07.2017)
  
Par Le Figaro.fr avec AFP

http://lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/26/97001-20170726FILWWW00338-une-cellule-de-l-ei-demantelee-en-algerie.php

Mis à jour le 26/07/2017 à 20h23 | Publié le 26/07/2017 à 20h18

La police algérienne a démantelé une cellule terroriste du groupe Etat islamique dirigée par un ancien chef d'al Qaïda condamné en France, apprend-on aujourd'hui de source proche des services de sécurité.

Mohamed Yacine Aknouche, 43 ans, est un ancien membre du Groupe islamique armé (GIA), proche d'al Qaïda. Il a été condamné par contumace par la justice française à huit ans de prison en 2004 pour avoir projeté un attentat à Strasbourg, a déclaré cette source.

La police a capturé le djihadiste présumé cette semaine près de Tipaza, une ville côtière à 50 km à l'ouest d'Alger. Il projetait d'attaquer des membres des forces de sécurité.


Les membres de la cellule djihadiste s'entraînaient dans une forêt près du village d'Aïn Tagourait avec des armes de fabrication artisanale, pour préparer des attentats à Alger, rapporte le journal algérien Ennahar, qui cite un responsable de la sécurité qui a souhaité reste anonyme.


En Algérie, ces femmes militent pour pouvoir enfin se baigner sans être harcelées sexuellement (13.07.2017)
Par Floriane Valdayron
Publié le 13/07/2017 à 16:15

Aller sur la plage peut être un calvaire quand on est Algérienne. C'est pour cela qu'un groupe de près de 3 200 femmes a vu le jour il y a deux semaines sur Facebook, à Annaba. Objectif : se baigner en nombre pour ne plus craindre les regards. En toile de fond, un harcèlement sexuel et moral inhérent à un conservatisme culturel prépondérant.
"J'ai toujours refusé de restreindre mes libertés à cause de certains hommes, mais beaucoup de femmes n'ont pas ce 'courage'". Lorsqu'elle va à la plage, Randa est mal à l'aise. Pourtant, malgré les regards insistants, les remarques et les insultes, la jeune Algérienne de 22 ans n'hésite pas à porter son maillot de bain deux pièces. "Je suis victime de harcèlement sexuel depuis que j'ai des formes féminines. Je sais que c'est universel mais j'ai l'impression que ça sévit plus chez nous", raconte cette habitante d'Annaba, une ville côtière du nord-est de l'Algérie comptant près de 258 000 habitants.

"Ici, nous devons composer avec le harcèlement, que ça touche à nos tenues vestimentaires ou aux lieux que nous fréquentons. C'est extrêmement frustrant". Il y a une dizaine de jours, la bônoise a été ajoutée par sa voisine à un groupe "secret" – dont nous ne citerons donc pas le nom – sur Facebook. Créée le 1er juillet, la page a rassemblé 1 500 femmes en une semaine. Elle en compte désormais près de 3 200, vivant toutes à Annaba. Objectif : leur permettre de se baigner sans être gênées, et de la manière dont elles l'entendent.

Aller à la plage en nombre pour lutter contre le harcèlement

Le fonctionnement est simple. L'administratrice du groupe propose des dates, les membres choisissent celle qui les arrange le plus via un sondage, puis elles se donnent rendez-vous dans la semaine, à une plage de la ville. Deux sorties ont déjà été organisées, le 5 et le 8 juillet, et une autre a lieu ce jeudi 13. Randa a participé à la première. "C'était très agréable car on se sentait bien, à l'aise, épanouies au milieu de beaucoup de femmes. On se sentait supérieures numériquement donc c'était très rassurant", raconte la bônoise. Si les premières sorties ne comptaient que quelques dizaines de membres, 100 sont déjà attendues pour la prochaine.

"Chez nous, être seule en bikini au milieu d'une dizaine d'hommes, ce n'est pas agréable", confie Randa. En venant en nombre, en se baignant à plusieurs, les femmes montrent qu'elles existent au même titre que les hommes. Car c'est de cela qu'il est question : se réapproprier l'espace public. "Si on ne fait pas ça, on risque d'être bannies des plages comme on l'est de certains cafés. La rue est envahie par les hommes", assure Randa. Les femmes, elles, se font de plus en plus discrètes, victimes de harcèlement sexuel et moral, "au quotidien".

Par mesure de sécurité, une des règles régissant le groupe Facebook est son caractère secret. Ainsi, les dates et lieux de rendez-vous ne sont connus que par les femmes qui en sont membres. Motif : éviter une riposte d'hommes désapprouvant l'initiative, qui pourraient venir aussi nombreux que les femmes. "Je ne pense pas que l'on en soit à l'agression physique. Mais, pour moi, le harcèlement moral et sexuel est une agression, et ce n'est pas normal de subir ça", déplore Randa.

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Une initiative qui fait débat sur les réseaux sociaux algériens

Le groupe est parvenu à maintenir ses informations confidentielles, bien qu'il fasse parler de lui sur les réseaux sociaux algériens. En cause : un article, publié dans Le Provincial ce lundi 10 juillet. La jeune femme qui l'a rédigé, Lilia, 24 ans, fait elle-même partie du groupe. C'est une anecdote qui s'est déroulée le week-end du 8 qui lui a donné envie de relater l'initiative.



Alors qu'elle est sur une plage payante à Skikda, à environ 80 km à l'ouest d'Annaba, une équipe de handball féminine arrive. Les joueuses sont en maillot de bain. Sur la plage, un homme s'énerve en les voyant et dit à sa femme, en burkini : "Viens, on rentre !". Elle tente de le convaincre de rester, mais il s'emporte et renverse les affaires posées sur la table à côté de lui. Lorsque son épouse lui demande de les ramasser, il lui répond : "Non. Le personnel ne me respecte pas en laissant entrer des filles nues sur la plage, donc je ne le respecte pas non plus".

Pour Lilia, c'en est trop. "C'est une plage où j'ai passé mon enfance. J'y ai toujours vu ma mère et mes tantes en maillot de bain, alors j'ai été choquée de voir que même ici il y avait un problème de mentalité. Je suis rentrée chez moi et j'ai écrit le papier". Rapidement, les choses sont devenues virales. Pour Lilia, les commentaires sur les réseaux sociaux reflètent bien une société scindée en deux parties. D'un côté, les jeunes qui trouvent normal qu'une femme se baigne en maillot de bain.

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De l'autre, les personnes conservatrices, qui passent à côté du message et militent contre le port du tissu polémique. "Des pages Facebook incitent à la haine, nous insultent et disent qu'on veut dénuder les femmes, en faire des objets. Au contraire, le but de l'article et de notre groupe est de dire 'baignez-vous comme vous voulez, pas forcément en maillot de bain'. C'est important que la plage reflète la richesse et la diversité de notre société", explique Lilia.


Les femmes en maillot de bain, dénoncées et "affichées" sur Facebook

Pas pour tous. Alors que le mois du Ramadan prend fin – le 24 juin –, des pages Facebook algériennes voient le jour. Elles appellent à boycotter le maillot de bain. Pire, elles incitent les hommes à photographier, dans l'espace public, les femmes qui en portent pour les "afficher" sur le réseau social. "Les autorités n'interviennent pas. Les pages ne sont pas réglementées, pas surveillées et ça se répercute à l'extérieur", dénonce Lilia.

La lutte contre le port du maillot de bain n'est pas réservée aux hommes. Des campagnes féminines fleurissent également sur les réseaux sociaux. Ici, il est écrit : #Je me baigne avec mon hijab, nous laissons la nudité aux animaux.

A juste titre. Des répercussions violentes ont notamment eu lieu pendant le "mois sacré", alors qu'une campagne sur les réseaux sociaux ciblait les femmes non voilées et celles qui sortaient seules le soir. Un article paru le 24 juin dans Le Provincial fait notamment état d'une agression commise le 22 juin au soir, contre une jeune femme, en plein centre-ville d'El-Bouni, une ville voisine d'Annaba. Après l'avoir insultée, trois hommes déchirent ses vêtements. Motif : sa jupe, "trop courte". La semaine précédente, une jeune fille, également en jupe, est fouettée par un motard avec un câble électrique.

"J'ai peur que Lilia et les autres femmes soient agressées physiquement"

"Alors je vous laisse imaginer ce que les femmes risquent pour un bikini…", regrette le frère* de Lilia, âgé de 22 ans. Quand la jeune femme lui a parlé du groupe Facebook, son cadet s'est inquiété pour elle. "J'ai peur que Lilia et les autres femmes soient agressées physiquement, parce qu'ici la gent féminine est vue comme un bout de viande. Pour moi, une majorité des jeunes n'a pas le niveau pour avoir une réaction intelligente face à l'initiative du groupe", confie-t-il. Malgré ses craintes, il encourage la démarche. "Mais c'est un grand pas ! Je trouve ces femmes héroïques, surtout dans notre société actuelle. Les mentalités doivent évoluer".

Le frère de Lilia n'est pas le seul. Si aucun homme ne peut intégrer le groupe Facebook, ils sont nombreux à le soutenir. Musta, 26 ans, est journaliste et féministe. Pour lui, la religion sert surtout de prétexte à certains hommes pour se comporter de la sorte : "Les motivations religieuses n'ont aucun rapport avec leurs agissements, même si c'est le prétexte principal derrière lequel ils se cachent pour faire marcher leur propagande haineuse". Musta considère qu'il est nécessaire de multiplier les initiatives comme le groupe confidentiel. "La femme algérienne ne pourra s'émanciper qu'à travers des actes comme celui-ci".

S'il est encore trop tôt pour dresser un constat, les membres du groupe sont confiantes, satisfaites de leur mobilisation. "Ce sont les prémices d'un féminisme qui nous est propre, sourit Randa. J'ai confiance en la femme d'ici, qui veut se libérer, s'émanciper de la tradition et de la culture locale, qui nous relègue à un statut de mère au foyer, soumise et domestiquée. Il faut qu'on se donne les moyens de faire évoluer les mœurs."

*Le jeune homme a souhaité rester anonyme.

En Algérie, un scrutin à l'ombre de l'obscurantisme (29.04.2017)


Par Martine Gozlan
Publié le 29/04/2017 à 10:00

A la veille des législatives du 4 mai, le pays a les yeux fixés sur le cours du baril de pétrole en chute libre, le bulletin de santé du président Bouteflika et les femmes sans visage des affiches électorales.

«Des pays s'effondrent en raison de l'absence de démocratie et de sécurité : l'Algérie est toujours là !» Boudjema Talaï, 65 ans, tête de liste du FLN à Annaba, ministre des Transports et des Travaux publics, résume le mantra favori des Algériens, du palais d'El Mouradia, où vient somnoler Abdelaziz Bouteflika, 80 ans, quand il émerge de sa résidence médicalisée de Zeralda, jusqu'aux cités ouvrières et aux douars des confins. 

A la frontière de tous les chaos, du Mali à la Libye, survivante d'un djihadisme qu'elle affronta entre 1992 et 2000 dans l'indifférence du monde, l'Algérie se vit comme une île. Sa puissance militaire - la deuxième armée d'Afrique - et son rôle majeur dans la lutte contre le terrorisme au Sahel ont un revers : l'impuissance sociale dont témoignent les centaines de mini-révoltes, pour le logement, les routes, les emplois, qui éclatent à intervalles réguliers. Des explosions toujours teintées de séparatisme ethnique, de rivalités tribales.

Les Algériens naviguent entre ces deux pôles : force et fragilité. Traditionnellement, ils se déplacent peu pour aller voter et le taux de participation varie entre 37 et 41 %. Sauf au cœur...


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