Aulnay-sous-bois: deuxième interpellation après l'agression de policiers (20.08.2017)
Rennes: le conducteur qui a foncé sur des policiers a été tué par un de leur tir (31.07.2017)
Toulouse: deux policiers blessés (19.07.2017)
Policier renversé : un homme écroué pour tentative d'homicide (19.07.2017)
Gironde: à 14 ans il percute une voiture de police (18.07.2017)
Ce que les policiers ont dit du guet-apens de Sevran (18.07.2017)
Sevran: le policier agressé a quitté l'hôpital (17.07.2017)
Seine-et-Marne : Hassen, 47 ans, tué en s’interposant dans une rixe à Nangis (14.07.2017)
Soirées des 13 et 14 juillet: 897 voitures brûlées (15.07.2017)
Il se tue en voulant échapper à un contrôle de police (15.07.2017)
Sevran: "roué de coups" un policier fait usage de son arme (15.07.2017)
Un policier renversé par une moto dans le 93 (12.07.2017)
G20 à Hambourg (juillet 2017)
Face aux mouvements ultraviolents, les policiers se préparent aux combats de rue (30/06/2017)
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Militants d'extrême-gauche (prétendus antifa), trafiquants de drogue, racailles des cités, ils s'en prennent très fréquemment aux policiers et aux gendarmes, c'est-à-dire aux personnes chargées de faire respecter les lois de la République, et donc en fait ils s'en prennent à tous les citoyens de manière indirecte.
Leur objectif est la prise de contrôle violente d'un territoire ou d'une population par la terreur ou, une fois ce territoire conquis dans les faits, la mise à distance de tout contrôle de l'Etat de droit sur des agissements criminels et nuisibles aux populations résidentes (trafic de drogue, établissement de la charia).
Caillassages, insultes, provocations, actes de vandalisme, guet-apens, passages à tabac, les policiers et gendarmes subissent des pressions violentes dans l'exercice de leur métier et devraient voir leurs rangs regonfler (augmentation des effectifs) et leur salaire devraient être augmenté d'au moins 20-30 %, si l'on ne veut pas voir une désertification du métier. Les peines encourues par les fauteurs de trouble doivent être à la mesure de la gravité de leurs actes. Les associations défendant ces criminels doivent le cas échéant être poursuivies pour complicité de trouble à l'ordre public.
Gironde: à 14 ans il percute une voiture de police (18.07.2017)
Seine-et-Marne : Hassen, 47 ans, tué en s’interposant dans une rixe à Nangis (14.07.2017)
Soirées des 13 et 14 juillet: 897 voitures brûlées (15.07.2017)
Par Jean-Marc Leclerc Publié le 30/06/2017 à 09:00
Aulnay-sous-Bois: une troisième interpellation après des
heurts entre jeunes et policiers (21.08.2017)
- Par lefigaro.fr
- Publié le 21/08/2017 à 14:34
Un troisième homme a été arrêté, ce lundi, dans l'enquête
sur l'agression de policiers et le vol de leurs armes, la semaine dernière, en
Seine-Saint-Denis.
Un troisième homme, âgé de 19 ans, a été interpellé, ce
lundi, dans l'enquête sur l'agression de policiers la semaine dernière à
Aunay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Deux de leurs armes de service avaient
été dérobées. L'une d'elle été retrouvée ce lundi, a indiqué une source proche
de l'enquête. Deux autres individus avaient déjà été interpellé dans le cadre
de l'enquête.
Jeudi en fin d'après-midi, un équipage de trois policiers
patrouille en voiture à Aulnay. Alors qu'ils veulent procéder au contrôle
d'identité d'un jeune homme «dans un secteur susceptible d'être un point de
deal», selon une source proche de l'enquête, le jeune «se rebelle et prend la
fuite», aidé par quatre autres jeunes présents sur place. «Un coup de poing»
est asséné au visage de l'un des fonctionnaires. Alors qu'un attroupement
commence à se former autour de la voiture de police, un des policiers frappe
«un individu récalcitrant» de «deux coups de bâton télescopique de défense au
niveau des jambes», selon le rapport d'intervention cité par Le Parisien.
Ses deux collègues partis à la poursuite des fuyards, la
troisième fonctionnaire, en sécurisation de leur véhicule est à son tour prise
à partie par une «trentaine de personnes». Selon le rapport, la policière est
jetée à terre puis prise pour cible à coups de pierre. Dans la confusion, l'un
des habitants du quartier en profite pour s'emparer de deux armes qui se
trouvent dans le véhicule: un LBD40 qui, comme le Flash-Ball, tire des balles
en mousse ou en caoutchouc, et un pistolet à impulsion électrique de type
Taser. Un individu aurait même «tiré à une reprise avec le LBD40 contre le
véhicule de police que la fonctionnaire avait pu regagner», a poursuivi la
source proche de l'affaire.
Trois interpellations
Avant l'interpellation du jeune homme de 19 ans ce lundi,
deux autres hommes avaient été interpellés vendredi et samedi puis placé en
garde à vue ce week-end. Ils sont tous les deux âgés de 18 ans. L'un d'eux
«serait impliqué dans les violences initiales à l'égard des deux policiers», a
indiqué une source proche de l'enquête. L'autre, interpellé vendredi, s'est vu
délivrer une «convocation en justice» à l'issue de sa garde à vue, a indiqué
une source proche de l'affaire, précisant qu'il serait jugé pour «violences sur
personnes dépositaires de l'autorité publique». Alors que l'enquête se
poursuit, les deux hommes comparaîtront bientôt devant la justice.
Fin février, la cité des 3.000 avait
été le théâtre de l'interpellation violente de Théo, 22 ans, victime d'un
viol présumé avec une matraque. Cette affaire, qui a connu un retentissement
considérable, avait donné lieu à plusieurs nuits de violences urbaines. Selon
une source policière, les faits de jeudi ne reflètent cependant pas l'ambiance
dans le quartier, où la situation est «plutôt calme» ces derniers temps.
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Aulnay-sous-bois: deuxième interpellation après l'agression de policiers (20.08.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFP - Mis à jour le 20/08/2017 à 11h41 | Publié le 20/08/2017 à 11h36
Un deuxième jeune homme a été interpellé après l'agression jeudi de policiers à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), à qui ont été dérobés un lanceur de balles de défense et un pistolet à impulsion électrique, a appris l'AFP de source proche de l'enquête dimanche.
Âgé de 18 ans, ce jeune homme interpellé samedi, "serait impliqué dans les violences initiales à l'égard des deux policiers", a précisé cette source, ajoutant que les armes n'avaient toujours pas été retrouvées dimanche.
Vendredi, un autre jeune homme de 18 ans avait été interpellé dans le cadre de cette affaire. Il sera jugé prochainement pour "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique".
Jeudi vers 18 heures, un équipage de trois policiers locaux a voulu contrôler l'identité d'un jeune homme "dans un secteur susceptible d'être un point de deal" dans la cité des 3.000, où a éclaté en février l'"affaire Théo", a expliqué la source proche de l'enquête.
Le jeune homme "s'est rebellé, a pris la fuite", aidé par quatre autres jeunes présents sur place, a détaillé une source policière. Selon la source proche de l'affaire, il a donné "un coup de poing" au visage de l'un des policiers.
D'autres personnes ont "tenté de porter des coups" à une fonctionnaire, et l'une d'elles s'est emparée d'un lanceur de balles de défense et d'un pistolet à impulsion de type Taser, restés dans le véhicule des policiers.
"Un individu a tiré à une reprise avec le LBD40 contre le véhicule de police que la fonctionnaire avait pu regagner", a poursuivi la source proche de l'affaire.
Fin février, la cité des 3.000 avait été le théâtre de l'interpellation violente de Théo, 22 ans, victime d'un viol présumé avec une matraque. Cette affaire, qui a connu un retentissement considérable, avait donné lieu à plusieurs nuits de violences urbaines.
» Lire aussi - Aulnay-sous-Bois: Théo témoigne sur son interpellation
Rennes : le conducteur qui a foncé sur des policiers a été
tué par un de leur tir (31.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 31/07/2017 à 19:36
Publié le 31/07/2017 à 19:34
L'automobiliste qui a foncé sur des policiers hier dans le
centre-ville de Rennes, blessant l'un d'eux, a été tué par l'un des deux tirs
de riposte des agents, a indiqué aujourd'hui le procureur de la République de
Rennes.
Les faits se sont déroulés dimanche matin vers 7 heures 40
lorsque la police a reçu un appel d'un riverain indiquant qu'un individu s'en
prenait à des biens mobiliers et des scooters à la gare de Rennes. La police a
prévenu une patrouille de la brigade des chemins de fer, qui dépend de la
police de l'Air et des Frontières. Trois fonctionnaires se sont alors rendus
sur place.
Un témoin leur a indiqué avoir vu l'homme monter dans une
Twingo grise. Mais au moment où les policiers de la PAF s'apprêtent à effectuer
un contrôle, le conducteur accélère : "les deux fonctionnaires se déportent
et l'adjoint en retrait est percuté", a expliqué Nicolas Jacquet,
procureur de la République de Rennes, lors d'une conférence de presse lundi.
L'agent, légèrement blessé, est sorti de l'hôpital quelques heures après.
Les deux policiers ont effectué chacun leur tour un tir de
riposte pour stopper le conducteur et l'une des balles a ricoché sur une
omoplate avant d'atteindre son coeur. L'autopsie réalisée lundi matin confirme
que "ce décès est bien la conséquence d'un des tirs des fonctionnaires de
police", a précisé Jacquet.
Lors de l'audition du passager, qui est le propriétaire de
la voiture, celui-ci a expliqué que le "conducteur a percuté
intentionnellement la police", a ajouté le procureur.
L'homme décédé, âgé de 26 ans, a été condamné à 29 reprises
pour "atteinte à des biens, à des personnes et refus d'obtempérer".
L'automobiliste était recherché par la police pour effectuer une peine de 10
mois d'emprisonnement. Il présentait en outre un taux d'alcoolémie de 1,19g/l
et était positif aux stupéfiants.
L'enquête se poursuit pour déterminer lequel des deux
policiers est l'auteur du tir mortel, mais "selon les premiers éléments,
l'usage de l'arme a été effectué dans des conditions légales", a noté le
procureur.
Toulouse: deux policiers blessés (19.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 19/07/2017 à 19:45 Publié le 19/07/2017 à 19:42
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/19/97001-20170719FILWWW00287-toulouse-deux-policiers-blesses.php
Un homme soupçonné d'avoir blessé en voiture deux policiers mardi dans le quartier populaire de Bagatelle, à Toulouse, était ce soir en garde à vue, a indiqué une source policière.
La Sûreté départementale a été chargée de l'enquête, a indiqué la même source, précisant que les circonstances restaient encore à déterminer avec exactitude et que le mis en cause devait encore être entendu.
Selon un communiqué d'Unité-SGP Police, les faits ont eu lieu mardi vers 20 heures. Lors d'un contrôle d'identité un véhicule a surgi à vive allure et foncé délibérément sur deux policiers contraignant l'un d'eux à sauter sur le capot du véhicule de police pour éviter l'impact.
UNITE SGP OCCITANIE @USGPOCCITANIE
Toulouse mardi soir : lors d'un contrôle, tentative d'homicide sur 2 policiers par un VL qui percute la voiture de police. 2 blessés.
15:12 - 19 Jul 2017
La voiture de police a néanmoins été percutée par le chauffard qui a effectué une marche arrière pour tenter à nouveau de renverser le policier, a précisé la même source syndicale. Le véhicule de l'agresseur a alors percuté une voiture en stationnement puis s'était immobilisé alors que le conducteur prenait la fuite, selon le communiqué.
Les policiers ont réussi à interpeller l'individu, qui a porté des coups aux policiers en les menaçant, a ajouté le syndicat saluant "le sang-froid et la maîtrise des effectifs lors de cette intervention" et demandant "la plus grande fermeté à l'encontre de cet individu déterminé".
"Tout mon soutien à ces 2 policiers nationaux. Intolérable de voir leurs vies mises en danger par un tel comportement", a tweeté le maire LR de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.
Policier renversé : un homme écroué pour tentative d'homicide (19.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 19/07/2017 à 12:17
Publié le 19/07/2017 à 12:14
Un homme soupçonné d'avoir renversé deux personnes, dont un
policier municipal, à Argelès-sur-mer, dans les Pyrénées-Orientales, dimanche a
été mis en examen pour "tentative d'homicide" et écroué, a indiqué
aujourd'hui une source proche de l'enquête.
Il est poursuivi pour "tentative d'homicide sur
personne dépositaire de l'autorité publique" concernant l'agression contre
le policier municipal.
Agé d'une trentaine d'année et défavorablement connu des
services de police, il s'était rendu dans la nuit de dimanche à lundi à la
gendarmerie de Perpignan avant d'être placé en garde à vue. Il est également
poursuivi pour conduite sans permis.
Selon les premiers éléments de l'enquête, Il serait monté à
bord de sa voiture dimanche vers 5 heures 30 avec l'intention de renverser un
jeune homme avec lequel il venait d'avoir un différend dans une discothèque.
L'automobiliste a remonté à grande vitesse, et en sens
interdit, une allée et l'a percuté, le projetant en l'air sous le regard de
policiers municipaux qui procédaient au même moment au contrôle d'un autre
conducteur ayant également pris la rue en sens interdit.
Les policiers municipaux ont tenté de faire barrage à
l'automobiliste qui venait de faire demi-tour pour se diriger à nouveau vers sa
victime. Le conducteur a alors fait un écart et a percuté l'un d'entre-eux au
niveau de la jambe. Des coups de feu ont été tirés par les policiers.
Le conducteur avait ensuite pris la fuite, percutant un peu
plus loin un rond-point et a poursuivi son chemin à pied.
Gironde: à 14 ans il percute une voiture de police (18.07.2017)
Par Le Figaro.frMis à jour le 18/07/2017 à 12:45 Publié le
18/07/2017 à 11:34
Un adolescent de 14 ans, évidemment sans permis de conduire,
a percuté une voiture de la police municipale à Vayres près de Libourne en
Gironde. Les faits remontent au mardi 11 juillet mais sont révélés aujourd’hui
par le quotidien Sud Ouest.
Au volant d’une Renault Clio, l’adolescent a ensuite pris la
fuite et a réussi à semer les policiers en municipaux avec des pointes
atteignant les 130km/h sur les routes sinueuses du Libournais. Le jeune
chauffard a finalement été interpellé sur la commune de Nérigean puis placé en
garde à vue. Le jeune garçon devra passer devant le juge pour enfants pour
conduite sans assurance, sans permis, délit de fuite après accident et mise en
danger d’autrui.
Ce que les policiers ont dit du guet-apens de Sevran (18.07.2017)
>Île-de-France &
Oise>Seine-Saint-Denis>Sevran|Carole Sterlé|18 juillet 2017, 6h40|12
Sevran (Seine-Saint-Denis), le 16 juillet. A proximité de la
Maison de quartier Salvador Allende, un policier pris dans un guet-apens a
répliqué avec son arme. LP/ Jean-Baptiste Quentin
Carole Sterlé
Les premières auditions des policiers qui sont intervenus à
Sevran, y compris le policier blessé, le soir du 14 juillet, donnent un aperçu
du guet-apens qui s'est terminé dans la peur et dans le sang.
Ce soir là, l'ambiance était très tendue. Davantage encore
qu'un soir du 14 juillet. Car vers 21 h 30, un motard de 35 ans qui voulait
échapper à un contrôle de police, entre Sevran et Aulnay, était mort en chutant
dans un virage. Des policiers de la compagnie de sécurisation et
d'intervention, à moto, avaient d'ailleurs été associés à la recherche de ce
motard dont l'immatriculation et la description vestimentaire avait été
fournies et qui avait semé plusieurs patrouilles entre Sevran et Aulnay.
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Vers minuit, les motards de la CSI étaient toujours sur le
secteur. Et lorsqu'il a fallu prêter main forte à leurs collègues, dans le
quartier Pont-Blanc, caillassés près d'une rangée enflammée de conteneurs,
devant le collège de La Pléiade, allée Ronsard, ils étaient tout près. Ils sont
arrivés, mais pas par la même rue. Ils ont emprunté la rue Salvador-Allende,
qui mène aussi au collège de La Pléiade. Sur la droite, la maison de quartier
Edmond-Michelet et les immeubles de la cité basse. Sur la gauche, la petite
résidence des Erables.
Selon les déclarations des policiers faites aux enquêteurs,
une «haie d'honneur» les attendait, et pas pour leur souhaiter la bienvenue.
«De chaque côté, ils ont vu les gars se rapprocher pour leur porter des coups»,
relate une source proche de l'affaire. Certains ont pris des coups sur la bulle
qui sert de pare-brise à leur moto. Les premiers motards de la CSI auraient
alors accéléré, tandis que le dernier du convoi descendait de sa moto pour
dégoupiller une grenade de désencerclement, «dans le but de faciliter le
passage de ses collègues, poursuit cette source. Et il a vu des gens arriver
sur les côtés, devant et ensuite derrière lui».
Le policier aurait alors reculé, s'éloignant de plus en plus
de sa moto, prise d'assaut par les assaillants. En voulant s'enfuir, il aurait
trébuché sur la chaussée ou sur un trottoir, ce qui l'a fait tomber, le visage
au sol. Il a expliqué avoir reçu des coups, dont deux d'une particulière violence
sur le casque. «Il a pensé qu'ils allaient l'achever, poursuit cette source. Il
a vu un rideau blanc, a mis la main sur son arme pour éviter qu'on la lui
prenne.» Il aurait alors réussi à se retourner, avant de tirer. Le policier
aurait expliqué avoir souvenir de tirer en l'air.
L'IGPN, la police des police est chargée d'examiner avec
minutie ces tirs. Huit balles ont été tirées, sur un chargeur qui en compte
quinze. D'après l'enquête, seul ce policier a utilisé son arme de service. Un
habitant de 18 ans, domicilié dans le quartier des Beaudottes, a été retrouvé
en sang, près de la résidence des Erables. Une balle lui a transpercé le corps.
Toujours hospitalisé, il est sorti lundi du coma artificiel dans lequel il
avait était plongé, mais reste placé sous respiration artificielle et n'a pas
pu être entendu.
Sevran: le policier agressé a quitté l'hôpital (17.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 17/07/2017 à 20:20
Publié le 17/07/2017 à 20:14
Le policier qui a tiré à huit reprises et grièvement blessé
un jeune après avoir été roué de coups dans la nuit du 14 juillet à Sevran
(Seine-Saint-Denis) a quitté l'hôpital.
Le jeune homme de 18 ans, touché au ventre, est lui sorti du
coma artificiel dans lequel les médecins l'avaient placé, a dit Stéphane
Blanchet, premier adjoint au maire de Sevran. "Selon son père, il ne peut
toujours pas parler", a ajouté M. Blanchet.
Le policier qui souffre de nombreuses contusions et
blessures à la tête, s'est vu reconnaître une interruption totale de travail
(ITT) de quatre jours, a indiqué une source proche de l'enquête. "Il doit
voir un psychologue prochainement et ce nombre est susceptible d'évoluer",
a précisé son avocat, Frédéric Gabet. Le fonctionnaire est toujours
"extrêmement choqué", a poursuivi une source policière, "il
s'est vu mourir".
» Lire aussi - Sevran: «roué de coups» un policier faitusage de son arme
A Sevran, où le calme est revenu ce week-end, les services
municipaux ont ramassé aujourd'hui, lors du nettoyage du quartier, un
"caddie contenant des cailloux" ainsi que des "poteaux
anti-stationnement descellés des trottoirs", a indiqué Stéphane Blanchet.
Selon le déroulé des faits, détaillé par le parquet de
Bobigny, le policier blessé avait été appelé en renfort samedi vers 0H30, avec
cinq autres agents motocyclistes d'une compagnie de sécurité et d'intervention
(CSI), par un équipage du commissariat de Sevran qui venait d'essuyer des jets
de projectiles lors d'une intervention sur un feu de containers
"volontairement déclenché".
A leur arrivée, les policiers de la CSI avaient à leur tour
été pris à partie par une "cinquantaine d'individus", "armés de
barres de fer, de blocs de pierre et de bouteilles en verre".
Cinq policiers avaient pu s'échapper. Revenus sur les lieux
après s'être aperçu que le sixième n'était pas avec eux, ils l'avaient retrouvé
au sol, "le visage en sang, le casque cassé et la visière arrachée".
Le jeune homme de 18 ans avait lui été retrouvé à quelques pas de là, avec une
plaie au ventre.
Le parquet de Bobigny a ouvert deux enquêtes. La première,
confiée à l'IGPN, consécutive à l'usage d'une arme, la seconde pour identifier
les auteurs des violences contre les policiers.
Seine-et-Marne : Hassen, 47 ans, tué en s’interposant dans une rixe à Nangis (14.07.2017)
>Île-de-France & Oise>Seine-et-Marne>Nangis|Sylvain Deleuze|14 juillet 2017, 11h18 | MAJ : 15 juillet 2017, 17h10|10
Nangis, vendredi midi. Des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie étaient toujours sur les lieux où un homme a été mortellement blessé lors d’une rixe entre deux bandes dans le quartier de la Mare-aux-Curées, durant la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 juillet. LP/Sylvain Deleuze
Sylvain Deleuze
En voulant mettre fin à une bagarre, un père de famille a été mortellement poignardé. Une autre personne a également été blessée lors de cette soirée émaillé de violences.
L’ambiance était pesante au cœur du quartier de la Mare-aux-Curées à Nangis (Seine-et-Marne), ce vendredi matin. Hassen, un père de trois enfants, âgé de 47 ans, a été mortellement poignardé à la cuisse alors qu’il essayait de s’interposer entre plusieurs individus, aux alentours de minuit. A 20 mètres de là, un autre homme a également été roué de coups et est dans un état jugé sérieux.
Hassen, 47 ans, a été tué jeudi soir dans son quartier. DR.
Les gendarmes de la section de recherche de Paris, en charge de l’enquête, ont procédé à plusieurs interpellations dans les heures qui ont suivi. Mais aucune information sur l’identité de l’auteur du ou des coups mortels n’a été communiquée, ni s’il figure parmi les personnes arrêtées.
«Il n’y a aucun problème entre communautés», tient à préciser d’emblée Mohammed, l’un des frères de la victime. Selon ses dires, «une altercation entre jeunes a éclaté pour rien. L’un d’eux aurait sorti un couteau et aurait été désarmé. Furieux, il serait allé chercher ses proches. Ils seraient descendus, armés, avec d’autres personnes. Mon frère qui rentrait du feu d’artifice aurait voulu s’interposer et a été mortellement blessé». La seconde victime aurait été blessée à la suite de ces premiers faits.
«Mort en accomplissant son devoir de citoyen»
«Les secours ont mis beaucoup de temps pour intervenir car les pompiers devaient être escortés par les gendarmes, raconte Mohammed. Touché à l’artère fémorale, il a perdu énormément de sang malgré le point de compression que quelqu’un a fait.»
A l’arrivée des secours, la tension était extrême et les forces de l’ordre ont d’ailleurs été caillassées. Un gendarme a reçu un coup de poing. «Il y avait des pierres qui pleuvaient de partout, décrit une mère de famille qui rentrait du feu d’artifice. Les gendarmes ont dû se déployer pour disperser plein de jeunes alors que la victime gisait dans son sang.»
Michel Billout, le maire (PC) de Nangis, s’est rendu dans le quartier dès jeudi soir. Dans un communiqué, il a rendu hommage à Hassen, un ancien employé de la mairie, «mort en accomplissant son devoir de citoyen». L’édile a aussi lancé «un appel au calme afin que les enquêteurs et la justice fassent convenablement leur travail». «C’était quelqu’un de gentil, c’est terrible», raconte une habitante du quartier, la gorge nouée. Arsène, un grand colosse, marche hagard. «Je suis sonné. Je ne réalise pas. Je le connais depuis 10 ans, bredouille-t-il. Il cherchait toujours à arranger les problèmes.»
Soirées des 13 et 14 juillet: 897 voitures brûlées (15.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 15/07/2017 à 19:20
Publié le 15/07/2017 à 18:58
Un total de 897 voitures ont été brûlées et 368 personnes
placées en garde à vue lors des soirées du 13 et du 14 juillet, a annoncé
aujourd'hui le ministère de l'Intérieur en jugeant que l'importante
mobilisation des forces de l'ordre a permis de limiter le nombre d'incidents.
Le nombre de voitures brûlées est en très légère hausse par rapport à l'an
dernier où 855 véhicules avaient pris feu tandis que celui des gardés à vue,
368, est en forte baisse par rapport aux 577 l'an dernier.
Il se tue en voulant échapper à un contrôle de police (15.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 15/07/2017 à 14:34
Publié le 15/07/2017 à 14:21
Un homme de 35 ans est mort à Aulnay-sous-Bois
(Seine-Saint-Denis) dans la nuit de vendredi à samedi après avoir perdu le
contrôle de son scooter alors que la police voulait le contrôler.
Selon les premiers éléments, la police est partie à la
poursuite du conducteur après l'avoir vu "griller un feu rouge", a
indiqué une source proche de l'affaire, confirmant une information du journal
Le Parisien.
Voulant leur échapper, le conducteur "a perdu le
contrôle" de son scooter en montant sur un trottoir "et a percuté un
poteau", a indiqué une source policière. Malgré l'intervention des
secours, il est décédé vers 22H30.
Selon les policiers et un témoin de la scène, la police se
trouvait à une centaine de mètres derrière la victime lors de sa chute.
Une enquête, confiée à la sûreté territoriale, a été ouverte
pour "recherche des causes de la mort" et "refus
d'obtempérer", selon le parquet de Bobigny.
Sevran: "roué de coups" un policier fait usage de
son arme (15.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 15/07/2017 à 16:38
Publié le 15/07/2017 à 15:33
Un policier "roué de coups" lors d'une
intervention dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran (Seine-Saint-Denis) a
fait usage de son arme pour se dégager et a blessé un homme au bas-ventre.
Ce policier motocycliste faisait partie d'une compagnie de
sécurisation et d'intervention (CSI) qui avait été appelée en renfort par des
policiers intervenant sur des feux de poubelles et pris à partie vers 00H30 par
une "quarantaine d'individus", selon une source policière.
A leur arrivée, les renforts ont à leur tour reçus des jets
de projectiles, a détaillé une source policière. L'un des policiers
motocyclistes "s'est retrouvé seul" à un moment. Déséquilibré, il a
chuté au sol et a été "roué de coups". Le policier a alors sorti son
arme et a tiré pour se dégager, blessant l'homme. Ce dernier a été hospitalisé
et son pronostic vital n'est pas engagé, a indiqué l'une des sources.
L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été
saisie, a indiqué le parquet de Bobigny.
Selon le secrétaire national adjoint du syndicat policier
Alliance, Loïc Travers, "les policiers sont devenus de la chair à canon".
Le syndicat condamne une "tentative d'assassinat" à coup de
"barres de fer, de parpaings".
Alliance a en outre dénoncé des festivités du 14 Juillet
"une nouvelle fois émaillées d'incidents graves, visant les forces de
l'ordre et les policiers en particulier".
Le syndicat a dans ce contexte réaffirmé son
"opposition totale aux coupes budgétaires annoncées" par legouvernement la semaine dernière, à hauteur de 526 millions d'euros, dans le
cadre d'une diète imposée à l'ensemble des ministères. "Plus que jamais
les forces de l'ordre ont besoin de moyens renforcés pour assurer un quotidien
de plus en plus dangereux !", a-t-il estimé
Un policier renversé par une moto dans le 93 (12.07.2017)
http://lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/12/97001-20170712FILWWW00292-aubervilliers-un-policier-renverse-par-une-moto.php
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 12/07/2017 à 20h01 | Publié le 12/07/2017 à
19h45
Un policier du commissariat d'Aubervilliers
(Seine-Saint-Denis) a été blessé à la tête cet après-midi après avoir été
renversé par un jeune à scooter qu'il voulait contrôler car il ne portait pas
de casque, ont indiqué des sources concordantes.
Mercredi vers 15H00, ce policier ayant aperçu un jeune
rouler sans casque, est sorti de sa voiture pour le contrôler quand celui-ci
lui a foncé dessus, avant de prendre la fuite, a rapporté un habitant
d'Aubervilliers. Des sources policières ont confirmé sa version et précisé que
le suspect, connu de la police, roulait en "Piwi", une mini-moto.
Le policier, dont la tête a heurté violemment le bitume, a
été conduit à l'hôpital mais ses jours ne sont pas en danger, ont affirmé ces
sources.
Face aux mouvements ultraviolents, les policiers se préparent aux combats de rue (30/06/2017)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/06/30/01016-20170630ARTFIG00077-face-aux-mouvements-ultraviolents-les-policiers-se-preparent-aux-combats-de-rue.php
Lors d'une manifestation «Ni Le Pen ni Macron» le 27 avril dernier, un motard de la police a dû sortir son arme pour ne pas être lynché par des ultras de la gauche révolutionnaire.
Lors d'une manifestation «Ni Le Pen ni Macron» le 27 avril dernier, un motard de la police a dû sortir son arme pour ne pas être lynché par des ultras de la gauche révolutionnaire.
Contre les ultraviolents de l'extrême gauche qui s'organisent afin de s'opposer aux réformes sociales annoncées, les forces de l'ordre attendent des pouvoirs publics qu'ils les munissent d'outils efficaces et leur délivrent des consignes claires.
La grogne sociale dans les semaines qui viennent, les forces de l'ordre la redoutent plus que tout et elles le disent. «Il n'y a plus de pause. Avant, il y avait le 14 Juillet et le Tour de France, et puis tout se calmait jusqu'à septembre. Aujourd'hui, c'est terminé. Il va falloir gérer en même temps les mouvements de rue contre les réformes du président Macron, les illuminés de Notre-Dame-des-Landes, la lutte contre le terrorisme qui ne faiblit jamais et la pression migratoire à Calais qui pourrait redevenir une poudrière. Evidemment que les policiers sont inquiets!», s'exclame Philippe Capon, le secrétaire général de l'Unsa Police.
«En tant que patron d'une unité des forces mobiles, j'espère vivement que le ministre de l'Intérieur va faire preuve de fermeté», renchérit un commandant de CRS. Selon ce policier aguerri, «les hommes sur le terrain sont épuisés par ...
Un policier battu à mort au Cachemire indien (23/06/2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 23/06/2017 à 10:09 Publié le 23/06/2017 à 10:00
Un policier accusé d'espionner les fidèles de la grande mosquée du Cachemire indien a été frappé à mort devant la Jamia Masjid de Srinagar, ont rapporté aujourd'hui les autorités et des témoins.
La vallée de Srinagar, située dans la partie administrée par l'Inde de cette région poudrière, vit depuis avril au rythme d'une énième vague de violence. Les fusillades opposant rebelles aux forces de sécurité et les manifestations meurtrières contre New Delhi sont quasi-quotidiennes.
» Lire aussi - Au Pakistan, des manifestations contre l'intervention indienne au Cachemire
"Un nouvel officier de police a donné sa vie pour son devoir", a annoncé la police dans un communiqué vendredi, rapportant qu'il avait été "attaqué et frappé à mort par la foule".Tard dans la nuit d'hier, des personnes ont abordé Mohammad Ayub Pandith alors qu'il prenait des photographies avec son téléphone portable à l'extérieur de la mosquée de la vieille ville de Srinagar durant "la nuit du destin", un temps fort du ramadan musulman où se tiennent des prières nocturnes.
Selon des témoins, des fidèles ont demandé au policier, qui était en civil, de s'identifier. Saisi de panique, il a sorti son pistolet et tiré, blessant trois personnes. Son collègue, également en civil, s'est enfui.
"À ce moment-là, des jeunes se sont jetés sur lui, lui ont arraché son arme et plus de gens sont venus et ont commencé à le frapper", a relaté à l'AFP un témoin qui a souhaité conserver l'anonymat. La vieille ville de Srinagar, traditionnel théâtre d'affrontements entre manifestants et forces de sécurité indiennes, était sous couvre-feu vendredi par peur de nouveaux débordements.
Le policier qui a sorti son arme à Rennes a bien été menacé et agressé (20.06.2017)
Les nouvelles photos prouvent qu'un policier a bien été attaqué par deux individus, en marge d'une manifestation Ni Le Pen Ni Macron à Rennes le 27 avril 2017.Photo Vincent Feuray Mercredi s’ouvre le procès de sept Rennais, poursuivis pour « violence aggravée » lors d’une manifestation où un policier a sorti son arme de service et mis en joue des manifestants. Une tribune publiée lundi dans Libération affirmait que le policier n'avait pas même été menacé. Des photos inédites que nous publions montrent que c'est inexact.
«Rennes, laboratoire de l’ordre En marche.» Plusieurs intellectuels, parmi lesquels l’économiste Frédéric Lordon ou l’éditeur Eric Hazan, ont publié lundi une tribune dans Libération pour dénoncer les méthodes de policiers et de magistrats qui, à Rennes, s’affranchiraient de plus en plus du droit commun. Ils prennent pour exemple «deux événements d’une extrême gravité».
«Le 30 mai, à 6 heures du matin, des dizaines de policiers cagoulés munis de fusils d’assaut défoncent des portes de logements à coups de bélier et procèdent à six perquisitions simultanées aux quatre coins de la ville. Sept personnes sont interpellées, dont deux mineurs.» Selon les auteurs de la tribune, ce sont à la fois les conditions et les cibles de la perquisition qui sont abusives : «Défonçage des portes, policiers suréquipés, armes braquées, plaquage et menottage au sol des interpellés. Or le choix des "cibles" montre qu’elles ont été choisies non pas en fonction de leur présence présumée sur les lieux de la manifestation (de fait certains ont pu prouver qu’ils n’y étaient pas) mais sur leur appartenance supposée à une mouvance anticapitaliste.»
La perquisition faisait suite à un autre événement : le 27 avril, lors d’une manifestation ayant pour mot d’ordre «ni Le Pen ni Macron», un motard de la police nationale avait braqué des manifestants. Ce sont certains de ces derniers qui seront jugés mercredi, accusés de «violence aggravée» et perquisitionnés à ce titre. La préfecture d’Ille-et-Vilaine avait qualifié à l’époque le geste de l’agent dans ces termes : «un geste de légitime défense» fait «avec sang-froid, tempérance et modération». Les auteurs de la tribune estiment pour leur part que c’est le comportement du policier qui pose problème : «Ce comportement dangereux et injustifiable d’un policier qui n’était nullement menacé, comme le montrent les vidéos, est devenu prétexte à une enquête contre de présumés manifestants pour… violence avec arme (un pommeau de douche dont on se serait servi pour intimider le motard), ce qui a justifié les perquisitions du 30 mai.»
Deux vidéos
Les auteurs de la tribune s’appuient sur une enquête publiée par le média indépendant Lundi.am, proche du Comité Invisible (collectif auteur de L’insurrection qui vient). Des témoins y racontent des «mouvements incompréhensibles de la police» qui ont mené à l’événement en question. Une «étudiante présente ce jour-là» raconte : «De notre côté [les manifestants], on était dans la crainte permanente de se faire nasser, parce que toutes les dernières manifestations à Rennes ont fini comme ça, et la dernière fois, le soir du premier tour c’était très violent. Donc à partir de ce moment-là, c’est normal qu’on se mette parfois à courir pour ne pas se faire encercler. L’histoire avec le motard, c’est ça qu’il s’est passé. […] Je pensais que les motards allaient de toute façon s’éloigner, comme ils le font à chaque fois. Courir vers eux, ça nous laissait une chance de passer. Sauf qu’un des motards est resté, par fierté peut-être. Il est descendu de sa moto, les gens lui ont dit de partir. Il est remonté sur sa moto, mais elle n’a pas démarré. Là il en est redescendu et il a braqué les gens. Après qu’il ait rangé son arme, il est remonté tranquillement sur sa moto. C’était la première fois que je voyais une arme à feu braquée comme ça sur nous, ça m’a saisi d’effroi. J’ai vraiment eu peur.».
La tribune explique également s’appuyer sur «des vidéos». Deux vidéos ont en effet été publiées le soir du 27 avril dernier, jour de la manifestation. La première (celle à laquelle la tribune semble faire référence) est une séquence diffusée par le site du quotidien localLe Télégramme. Des images qui permettent d’avoir une idée de la confusion qui régnait sur place au moment où le policier sort son arme, mais pas vraiment d’en déterminer les circonstances exactes. Une autre vidéo, diffusée par France 3 Bretagne le jour de la manifestation, permet en revanche d’en voir un peu plus. On y voit en effet le policier en question monter sur sa moto, avant d’en descendre alors qu’une dizaine de manifestants se ruent sur lui. Une vidéo qui semble donc contredire la version selon laquelle le policier n’aurait été «nullement menacé», sans pour autant permettre de trancher sur le déroulé exact de l’événement.
Lundi soir, quelques heures après la publication de la tribune, la préfecture a par ailleurs publié un tweet avec de nouvelles photos (qui n’étaient donc vraisemblablement pas à la disposition des signataires de la tribune). On y voit le policier sur sa moto, être attaqué par un groupe de manifestants. On peut assez facilement vérifier que ces photos (non sourcées) ont bien été prises au même endroit (rue de l’Alma à Rennes) que les deux vidéos du policier qui sort son arme. Sur ces clichés, on reconnaît d’ailleurs certains des protagonistes visibles sur les vidéos du policier qui sort son arme.
[REPONSE] @libe Après la tribune publiée ce jour, pour être complet et comprendre les événements qui ont précédé, consultez les photos
Deux photographes présents sur place racontent
Des clichés qui ne permettent toujours pas de comprendre le déroulé précis des faits. Mais un photographe présent sur place, Vincent Feuray, a capturé une bonne partie de l’événement, dans une série de photos qui n’avaient jusque-là jamais été publiées et que Libé révèle, et qui contredisent définitivement la version d’un policier «nullement menacé». Grâce à ces clichés et au récit du photographe, on peut en effet reconstituer la scène où les deux membres des forces de l’ordre présents rue d’Alma sont tour à tour agressés. Le premier (ou la première) est attaqué par deux individus, issus du cortège de tête de la manifestation. L’un lui lance une bouteille en verre, l’autre le frappe avec un robinet attaché à un flexible (et ne l’a donc pas «intimidé avec un pommeau de douche»). Le policier s’éloigne alors en moto et dépasse un de ses confrères. Deux manifestants s’approchent ensuite de ce deuxième policier, qui remonte sur sa moto avant d’en redescendre. Un groupe d’une dizaine de manifestants, dont celui armé du robinet, entourent rapidement la moto et agressent son conducteur. Les manifestants s’éloignent ensuite de ce dernier lorsqu’il sort son arme de service et met en joue les personnes qui lui font face.
Crédit photo : Vincent Feuray
Une version qui correspond point par point au récit qu’en avait fait un autre photo-reporter, témoin de la scène, Emmanuel Brossier, pour le média indépendant Taranis News. «La manifestation venait de la rue d’Isly pour se diriger vers le pont SNCF de la rue de l’Alma. Il y avait deux motards depuis le début, en tête de manifestation. A un moment, les deux se sont arrêtés. Un petit groupe s’est détaché du cortège pour attaquer le premier motard, qui a eu le temps de partir. Il a doublé son collègue pour se positionner quasiment sur le pont, 200 mètres plus loin», expliquait le photographe. «Le petit groupe s’est dirigé vers ce second motard de la police, qui est au départ descendu de sa moto pour tenter de les faire reculer. Il est remonté dessus pour partir, mais la moto à du caler, il n’a pas réussi à partir, il est redescendu alors que le groupe revenait à la charge et a sorti son arme de service pour mettre en joue le petit groupe et les faire reculer, en leur hurlant de reculer. Les manifestants (cortège compris) lui hurlaient de baisser son arme, certains ont tenté de venir récupérer le petit groupe.»
Indépendamment d’éventuels abus lors des perquisitions ou de ciblage de militants évoqués dans la tribune, ces éléments permettent d’affirmer que les policiers ont bel et bien été non seulement menacés, mais également agressés.
Commentaires :
Luc B.Featured
21 Juin 2017 à 14:50
Amende honorable de la part de Libé (sans doute mes développements d'hier n'y sont pas totalement étrangers). Soit. Mais, à présent, le groupuscule dit intellectuel, auteur de cette farce appelée tribune, il nous raconte quoi aujourd'hui ? On l'imagine mal s'excuser - tout cela fleure bon l'entre-soi gauchiste à revenus confortables. Je ne serai pas ingrat ; voici mon conseil : une thérapie de groupe en Bretagne (vous verrez, nous ne sommes pas si sauvages que ça ; par ailleurs nous avons l'eau courante).
3
poilonezFeatured
21 Juin 2017 à 14:31
Libé, mieux vaut tard que jamais.
Mais quand même....
3
Bernard L.Featured
21 Juin 2017 à 13:22
zh oui! les photos ça marche dans les deux sens!
GEORGES M.Featured
21 Juin 2017 à 13:20
Le style de la tribune, sa logique interne, ses présupposés éclatants, bref la "naïveté" de décrire la société française comme si elle était passée sous la férule des SS, tendance idéologique mainte fois illustrée par nombre de ses signataires, m'avait fait tiquer. Je sais aujourd'hui pourquoi et n'en suis pas étonné.
Mais quid de Libération ? Aucun chef de service n'a eu la réaction professionnelle élémentaire de s'interroger sur un tel texte ? De demander aux signataires l'origine de leurs assertions ? De sonder un confrère rennais sur les faits ? Il y a de quoi s'inquiéter.
Dernière remarque : le sang-froid du policier est remarquable. Aux Etats-Unis, il aurait tiré. Il ne l'a pas fait ici, comme ne l'avait pas fait, l'année dernière, à Paris, son collègue sorti in extremis d'une voiture enflammée par des "manifestants" identiques à ceux de Rennes.
2
OLIVIER T.Featured
21 Juin 2017 à 13:17
Les motards en tête de cortège sont là pour protéger les manifestants en leur ouvrant la marche et en bloquant si nécessaire la circulation. Dans ces circonstances, les attaquer en meute par derrière relève non seulement d'une certaine lâcheté mais surtout de la bêtise.
4
Marc W.Featured
21 Juin 2017 à 12:58
Don Quichotte contre les moulins antifas contre fascisme virtuel et contre les flics kapitalistes même combat
El_CoyoteFeatured
21 Juin 2017 à 12:35
Faut une sacrée maîtrise pour ne pas fumer le mec. Parce que qu'est-ce que ça doit être tentant, ouh là là !
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AntilepenpatentéFeatured
21 Juin 2017 à 13:15
@El_Coyote Effectivement quand on a une mentalité d'assassin ça doit démanger.
Je comprends tout à fait votre frustration même si elle me fait horreur.
Remi M.Featured
21 Juin 2017 à 12:23
Tout a l'honneur de Libe de publier un rectificatif / mea culpa. Apres on peut aussi creuser un peu plus et arreter d'avoir un comportement angelique avec des individus qui semment de plus en plus le trouble a la moindre occasion
7
RENE P.Featured
21 Juin 2017 à 11:40
Merci d'avoir bien fait votre boulot de journalistes...
1
leloupFeatured
21 Juin 2017 à 11:7
Le problème de ces tribunes de pseudo-intellectuels, c'est que Libé en vit.
7
MARC M.Featured
21 Juin 2017 à 12:27
@leloup Malheureusement je suis en accord avec cela.
La malhonnêteté intellectuelle d'un Lordon s'engouffre aisément dans ces fake news avec autant de rigueur que dans ces diatribes néo-stalinienne.
3
luvuzu-586@tmp-wlFeatured
21 Juin 2017 à 13:44
@leloup qu'ils publient une seconde tribune pour s'excuser et la prochaine fois, eux, dégaineront peut-être moins vite leur clavier pour défendre des "sauvageons" :-/
manonegro m.Featured
21 Juin 2017 à 10:52
ACAB...
1
François F.Featured
21 Juin 2017 à 11:50
@manonegro m. : Aucun respect pour ces petits bourges cagoulés qui desservent les mouvements sociaux légitimes. ACAB ? rigolo va
6
manonegro m.Featured
21 Juin 2017 à 10:42
Ouais, ouais, pour un cas de flic potentiellement agressé, combien de manifestants violentés, matraqués, gazés, nassés, embarqués, jetés en gav, énucléés, morts par la police ?... Des flics qui mettent en joue des manifestants sans aucune autre raison que celle de provoquer, c'est tous les jours... Alors, pas la peine de donner des poignées de gravier aux petits fafs du forum... Ils adorent ça... Avec une paille...
François F.Featured
21 Juin 2017 à 11:48
@manonegro m. : les manifs où il y a violences policières sont systématiquement celles parasitées par des individus cagoulés (dans ton genre sans doute). Je n'ai jamais été pris en nasse, gazé, placé en gav dans les manifs auxquelles j'ai participé, entouré de gens sérieux et pas de petits bourgeois sapés en noir. Quand tu crées des embrouilles, t'étonnes pas de recevoir des coups en retour. Et puis tu veux quoi, que les médias occultent la violence de certains "manifestants" ?
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gilbert1 a.Featured
21 Juin 2017 à 12:25
@manonegro m.
Arrêtez d’être ridicule pour rester poli! Vous etes juste un petit facho, de gauche peut être, mais facho quand même pret a justifier tout et n'importe quoi pour imposer sa petite vision demago et dictatorial des choses vision des choses.
5
Jo M.Featured
21 Juin 2017 à 12:54
@manonegro m. Que les flics violentent ou gazent CES manifestant là, je ne vois pas de problème, je dirai même tant mieux.
Le problème, c'est quand les flics, sur ordre de leurs supérieurs, laissent faire CES manifestant là (les laissent casser, bruler, ect...) pour ensuite foncer et taper les manifestants qui n'ont rien demandé... Ca fait de belles images à montrer sur TF1 et légitime l'usage de la force sur des gens qui ne font aucun mal.
2
jean pierre b.Featured
21 Juin 2017 à 13:3
@manonegro m. t en a pas pris assez
2
poilonezFeatured
21 Juin 2017 à 13:12
@manonegro m.
" Des flics qui mettent en joue des manifestants sans aucune autre raison que celle de provoquer, c'est tous les jours..."
Provoquer quoi?
Une bavure?
AntilepenpatentéFeatured
21 Juin 2017 à 13:18
@jean pierre b. @manonegro m. Vous par contre, vu comme vous vous exprimez, vous avez dû prendre très très cher...
Emmanuel E.Featured
21 Juin 2017 à 10:32
La première règle en journalisme est de vérifier les nouvelles que l'on publie. Cette histoire montre bien l'extrême légèreté d'un journal (si on peut encore l'appeler ainsi) non d'informations, mais de dénigrements, d'intoxication, d'à priori, de fausses vérités, de sentences et d'arrogances qu'est devenu Libération, depuis M. Laurent j'ai tout compris sur tout Joffrin.
NON, au nom de la liberté d'expression, il n'est pas permis dans un journal de publier n'importe quoi.
3
Jo M.Featured
21 Juin 2017 à 12:56
@Emmanuel E. Il y a le droit à l'erreur (jetez la première pierre peu être?) qui est soumis à une obligation de rétablir la vérité, chose faite...
Peut on en dire autant de tous les journaux?
Je trouve que c'est tout à l'honneur de Libé d'avouer s'être trompé...
1
EMMANUEL E.Featured
21 Juin 2017 à 14:12
@Emmanuel E. Qui êtes-vous donc Emmanuel E. à porter même prénom et initiale que moi-même ?! C'est embêtant parce que nous n'avons pas du tout le m^me jugement sur Libération... Va sans doute falloir que je rende reconnaissable mon nom...
bernard o.Featured
21 Juin 2017 à 10:23
Le centre de Rennes et de Nantes détruit des dizaines de fois depuis 2 ans par ces extrémistes de gauche. De quoi créer un vrai sentiment de révolte de la population.
Ras le bol
1
Marc A.Featured
21 Juin 2017 à 11:10
@bernard o.
Faut-il encore des preuves pour cette violence qui vise nettement tous les représentant d'une autorité. On peut y inclure aussi les pompiers, le personnel médical...etc. Ceux veulent nous faire croire aux victimes de la violence policière devrait aussi regarder leurs arrières.
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AntilepenpatentéFeatured
21 Juin 2017 à 13:19
@bernard o. " Dans certains quartiers, on parle arabe et c'est ville morte pendant le ramadan"
On dirait un compte rendu de Fox News : exagéré, tendancieux et mensonger.
MASSIMO M.Featured
21 Juin 2017 à 9:56
La vrai nature des soutiens de "France insoumise" (insoumise surtout aux lois et devoirs de la république!), n'est pas très éloigné de celle de skinhead du FN.
4
manonegro m.Featured
21 Juin 2017 à 10:43
@MASSIMO M.
Parle des trucs que tu connais...
1
Jo M.Featured
21 Juin 2017 à 12:58
@manonegro m. Ben il parle de ce qu'il connait, à savoir le journal télévisé de Jean Pierre Pernault...
1
jean pierre b.Featured
21 Juin 2017 à 13:4
@MASSIMO M. c est les memes
je pense meme qu ils sont pire
AntilepenpatentéFeatured
21 Juin 2017 à 13:20
@jean pierre b. @MASSIMO M. Pitié, ne commencez pas à penser, concentrez vous plutôt sur les accords !!!!
bratFeatured
21 Juin 2017 à 9:14
Toujours pas d'excuses pour avoir faussement accusé le policier.
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manonegro m.Featured
21 Juin 2017 à 10:43
@brat
Un flic ne s'excuse ja-mais...
Solovky S.Featured
21 Juin 2017 à 8:46
Les cosignataires d'hier feront ils paraître une tribune rectificative ?
Ce serait la moindre des courtoisies
4
François T.Featured
21 Juin 2017 à 2:36
Quelques mois de prison ferme pour ces manifestants, ça les calmera un peu et leur permettra de méditer sur les bienfaits de la République.
2
Bertrand G.Featured
21 Juin 2017 à 1:17
Étant Rennais, je connais très bien l'extrême violence de l'ultra gauche anarchiste, très bien organisée, qui saccage régulièrement le centre ville, tout comme celui de la ville de Nantes. Quand j'ai vu la photo du flic sortant son arme, je me suis dit qu'il avait certainement de bonnes raisons pour en être arrivé là. L'article encore une fois accusateur des méthodes policières me paraissait pour le moins à charge. J'aimerais que les intellos qui émettent de telles âneries, relayées par la presse parisienne, fassent un vrai mea culpa. Il ne faut pas être un grand journaliste d'investigation pour faire le bilan des exactions de ces jeunes extrémistes, qui sont extrêmement dangereux. Mais ils sont en province...Encore que c'est le même public qui a saccagé l'hôpital Necker. Je m'attends à ce que les mauvais penchants de la notion d'insoumission prospèrent dans ces troupes anarchistes et cagoulées, qui recrutent à l'université Rennes 2 et parmi les zadistes.
11
MARC B.Featured
21 Juin 2017 à 10:40
@Bertrand G. Je suis Rennais et totalement d'accord avec vous
2
manonegro m.Featured
21 Juin 2017 à 10:45
@Bertrand G.
Tu connais très bien rien du tout... Retrouve-toi dans une manif où les flics nassent les manifestants, tous les manifestants, puis se mettent à charger avec gaz et grenades, et peut-être que tu seras content de tomber sur un anar qui te sauve un oeil, ton crâne, ou la vie !...
leloupFeatured
21 Juin 2017 à 11:46
@manonegro m. @Bertrand G. Un anar qui sauve la vie d'un manifestant. MDR
Les manifs auxquelles vous participez, çà doit être dans votre canapé après une bonne soirée de défonce, sauvant ici un crâne, ici un oeil..
Les petites frappes qui descendent en ville pour casser du flic et de l'abribus (pillage de magasin si affinité) se tiennent bien à part des cortèges de la manif où le service d'ordre des syndicats est là pour leur expliquer qu'ils ne sont pas les bienvenus. Les motivations de la manif, ils n'en n'ont rien à f...
Il y a toujours quelques cowboys anarcobobos qui se mêlent aux casseurs pour le grand frisson, s'imaginant participer à la révolution.
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gilbert1 a.Featured
21 Juin 2017 à 12:19
@manonegro m.
Vous n’êtes même plus drôle! Mais de la part d'un type qui ne trouve rien a redire aux images d'un flic en train de cramer, ce n'est pas surprenant!
3
robert p.Featured
20 Juin 2017 à 23:19
Je comprends bien les difficultés de "l'intellectuel" Lordon, signataire de la tribune en question, avec l'épistémologie - les faits, la vérité, quelles pesanteurs inutiles... Merci pour la rectification
3
manonegro m.Featured
21 Juin 2017 à 10:46
@robert p.
va chercher "épistémologie" dans le p'tit Robert... Lordon n'a pas besoin de tes zavis zavisés de neuneu mononeuronal...
EMMANUEL R.Featured
20 Juin 2017 à 22:54
Voilà ce qui se passe quand on voit TOUT à travers le prisme de l'idéologie. Avec les extrêmes, on a l'habitude...
Crédibilité des signataires = zéro.
6
Bec rageur ..Featured
20 Juin 2017 à 22:54
Après coup, si le policier s'était servi de son arme, on ne lui en aurait pas voulu, donc.
Peu importe, quoi qu'il en soit cette liste de photos est sortie à point nommé, juste avant le procès. Accusation imparable contre les 7 voy. ous lesquels devraient donc prendre "cher" au procès de demain mercredi : attaque sur des serviteurs de la République.
L'occasion où jamais à la Justice de faire son travail : 10 ans de pri.son pour chacun d'entre eux se devrait d'être la règle... Sachant que dans certains pays du globe, ce serait cravate ou fu.sil...
2
jo d.Featured
20 Juin 2017 à 22:29
Je te les enverrai en mode " réouverture Cayenne " pendant 5 ans ça en calmerai quelques uns .
4
EMMANUEL E.Featured
20 Juin 2017 à 22:16
Merci pour ce bon travail journalistique de clarification honnête et qui doit permettre de calmer un peu les propos systématiquement anti-police de certains !
Ce qui n'empêche personne de rester vigilant et dénonciateur des vraies bavures et abus qui existent par ailleurs.
2
PATACHON91 P.Featured
20 Juin 2017 à 22:11
De quoi ? Casqués, bottés, masqués, ils ne lançaient pas des fleurs sur les motards ?
N'est ce pas un photo-montage du au cabinet Fantôme de l'Elysée ?
1
FRANCK C.Featured
20 Juin 2017 à 21:46
ça méritait d'être dit! merci pour cette désintox.
3
jean pierre b.Featured
20 Juin 2017 à 22:52
@FRANCK C. l idéal aurait été de vérifier avant
laisser des tribunes à des gens qui ont montré leur incompétence et leur mauvaise foi est dommageable pour la vérité
6
Tzu S.Featured
20 Juin 2017 à 21:36
Tiens ??? Bizarre ... Quand les "soit-disant" "gentils manifestants" sont en fait de véritables délinquants (et encore, je pèse mes mots ...), il n'y a pas de réactions .....
Pauvre FRANCE .....
7
Tzu S.Featured
20 Juin 2017 à 21:20
Une fois de plus ....
Total soutien aux FORCES DE L'ORDRE .....
6
manonegro m.Featured
21 Juin 2017 à 10:48
@Tzu S.
Encore une teup à bourres !... Ça dégouline de soumission grégaire...
PASCAL R.Featured
20 Juin 2017 à 21:14
Vous osez les appeler MILITANTS monsieur Vincent COQUAZ ?
5
Bec rageur ..Featured
20 Juin 2017 à 21:7
Hé hé : Libé dans ses petits souliers.
Mais quid de la liste des pétitionnaires ultra libertaires référencés sur le fil "Rennes laboratoire de l'ordre en marche" ? Ce beau monde auteur de mensonges, de désinformation, véritable vomissoir de désordre cautionné ?
Les photos publiées et l'article de Ouest-France mettent donc à plat la désinformation effectuée par toute la rac. aille d'ultra gauche qui sévit ici, dont la liste des pétitionnaires, liste digne d'être sérigraphiée sur un rouleau de papier à ch. iottes. Il faudra bien un jour mettre hors d'état de nuire toute cette chi. enlit libertaire, vectrice et supportrice du b. ordel ambiant. Gageons que les Lois sur la sécurité préparées en ce moment par l'actuel gouvernement y aideront. Plein soutien à la Police, en attendant.
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Adieu FlambyFeatured
20 Juin 2017 à 20:37
Ce n'est pas la première fois que l'ultra gauche a recourt à la violence.
C'est même plutôt banal dans ce milieu qui justifie sa violence par une violence plus grande encore qui viendrait du capitalisme et dont la police serait le bras armé.
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denis b.Featured
20 Juin 2017 à 20:32
Ca ne change rien au caractère disproportionné des perquisitions menées à 5 ou 6 h du matin, avec tout une armada de Robocops surarmées, comme si on avait affaire à de dangereux terroristes et djihadistes adeptes de l'attentat suicide. L'utilisation des mesures expéditives propres à l'état d'urgence pour neutraliser les contestataires de la gauche radicale ou de l'écologie n'est plus à démontrer, et les événements décrits dans l'article (comme dans la pétition mentionnée) en constituent une illustration supplémentaire !!
viktor s.Featured
20 Juin 2017 à 22:23
@denis b. L'existence même de ces parasites toxiques justifie une attention policière et une conduite répressive de tous les instants. On devrait même les ficher "S".
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Asinus C.Featured
21 Juin 2017 à 0:38
@denis b. les contestataires de la gauche radicale ou de l'écologie
ce que vous appelez ainsi sont tout simplement les Sections d’Assaut de la
F I
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Laurent D.Featured
20 Juin 2017 à 20:30
On peut comprendre l'exaspération de manifestants qui ont assisté ou subit des violences inadmissibles de la part des forces de l'ordre. Mais on ne voit pas en quoi le lynchage d'un policier isolé ferait avancer une cause quelconque. Ces manifestants hyperviolents doivent être combattus. Ils sont nuisibles.
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CLAUDE E.Featured
20 Juin 2017 à 20:22
Il faut que cessent ces incivilités. Il n'est pas normal d'attaquer un membre des forces de l'ordre (ou un quelconque citoyen) sans en supporter les conséquences. La justice doit se montrer sévère à l'encontre des trublions.
Pétition
Le 27 avril, un motard de la police a braqué son pistolet sur des manifestants qui défilaient au mot d’ordre «ni Le Pen ni Macron» à Rennes. L’image est rapidement devenue virale. Depuis, une enquête a été ouverte contre des manifestants pour… violence avec arme. Photo Martin Bertrand. Hans Lucas
Des intellectuels dénoncent les méthodes de policiers et de magistrats qui, dans la ville bretonne, s’affranchiraient de plus en plus du droit commun.
Rennes, laboratoire de l’ordre En marche
A quelques jours d’intervalle, il s’est passé à Rennes deux événements d’une extrême gravité, qui ne devraient pas laisser indifférents tous ceux que préoccupe l’état des libertés publiques sur le territoire français. Le 30 mai, à 6 heures du matin, des dizaines de policiers cagoulés munis de fusils d’assaut défoncent des portes de logements à coups de bélier et procèdent à six perquisitions simultanées aux quatre coins de la ville. Sept personnes sont interpellées, dont deux mineurs. Cette opération fait suite à un curieux épisode où c’est pourtant le comportement policier qui mériterait une enquête. Le 27 avril, au cours d’une manifestation de 2 000 personnes répondant au mot d’ordre «ni Le Pen ni Macron», un motard de la police nationale était descendu de sa moto pour braquer son pistolet sur les manifestants. Captée par les journalistes, l’image était devenue virale sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, ce comportement dangereux et injustifiable d’un policier qui n’était nullement menacé, comme le montrent les vidéos, est devenu prétexte à une enquête contre de présumés manifestants pour… violence avec arme (un pommeau de douche dont on se serait servi pour intimider le motard), ce qui a justifié les perquisitions du 30 mai. En outre, le modus operandi de cette opération policière, dès le départ si peu justifiée, correspond à celui d’une interpellation d’individus très dangereux supposés détenir un armement lourd : défonçage des portes, policiers suréquipés, armes braquées, plaquage et menottage au sol des interpellés. Or le choix des «cibles» montre qu’elles ont été choisies non pas en fonction de leur présence présumée sur les lieux de la manifestation (de fait certains ont pu prouver qu’ils n’y étaient pas) mais sur leur appartenance supposée à une mouvance anticapitaliste.
Le 7 juin, toujours à Rennes, était jugé un participant à cette même manifestation du 27 avril, qui était accusé d’avoir jeté des pierres contre la police, ce qu’il a toujours nié. Deux jeunes femmes sont venues témoigner avoir vu des policiers glisser des pierres dans la poche du garçon. Le président du tribunal manifeste son incrédulité et rappelle le danger du faux témoignage. Prophétie autoréalisatrice, événement à peu près jamais vu dans l’histoire de la justice, après que le jeune homme a été condamné à six mois de prison avec sursis, les deux jeunes femmes sont arrêtées et menottées sous l’accusation de faux témoignage et conduites devant un juge d’instruction. Ce dernier, manifestement réticent à les mettre en examen dans ces conditions rocambolesques, les remet en liberté sous le statut intermédiaire de témoin assisté.
Ainsi donc, à deux reprises, des policiers et des magistrats ont manifesté une belle solidarité dans des opérations dont le seul objectif clair est d’empêcher de remettre en cause des pratiques policières et judiciaires de plus en plus affranchies du droit commun, face à certains des adversaires les plus résolus du gouvernement en place. S’il est désormais impossible d’apporter des témoignages contredisant la version policière, si de supposés dissidents de l’ordre libéral peuvent subir des opérations d’une telle brutalité, on n’est plus très loin de ce qui a été théorisé comme «le droit de l’ennemi» : à savoir, en réalité, la réduction à presque rien des droits des personnes décrétées comme telles. D’un côté, on a une police qui, depuis ses manifestations de l’hiver dernier, ne cesse de prendre une forme d’autonomie de plus en plus inquiétante en se montrant notamment toujours plus intolérante à toute critique (comme l’a montrée la récente interpellation d’Amal Bentounsi [la sœur d’Amine Bentounsi, tué d’une balle dans le dos par un policier en 2012, ndlr], qui ne faisait qu’exercer son droit de filmer la police), d’un autre un gouvernement qui, tout en préparant son offensive thatchérienne de l’été, annonce vouloir faire entrer l’état d’urgence dans le droit commun. Si l’on tient compte du fait que le chef de cabinet du Président est l’ancien préfet de Bretagne connu pour sa gestion plus que musclée de l’ordre public, et qu’Amnesty International en est déjà à s’interroger sur la difficulté croissante de manifester en France, on peut dire que tout se met en place pour que Rennes soit une sorte de laboratoire pour des formes de répressions de plus en plus affranchies des garanties gagnées par des siècles de luttes sociales et politiques. Raison de plus de ne pas laisser passer les abus des magistrats et policiers rennais. Nous exigeons la libération des interpellés du 30 mai et l’abandon des poursuites contre les témoins du 7 juin.
https://www.change.org/p/la-rue-rennes-laboratoire-de-l-ordre-en-marche
PREMIERS SIGNATAIRES
Serge Quadruppani écrivain ; Eric Hazan éditeur et écrivain ; Frédéric Lordon économiste directeur de recherche au CNRS ; Hugues Jallon éditeur et écrivain ; Leslie Kaplan écrivaine ; La Parisienne libérée chanteuse ; Alain Damasio écrivain ; Pierre Alféri écrivain ; Nicolas Klotz cinéaste ; Elisabeth Perceval scénariste ; Ludivine Bantigny historienne ; Nathalie Quintane écrivaine ; Jérôme Baschet historien ; Raoul Vaneigem essayiste ; Barbara Glowczewski anthropologue.
Commentaires
Guy L.21 Juin 2017 à 11:49
HONTE à tous les signataires de cette scandaleuse pétition!
HONTE à Libération qui a donné la parole à ces fascistes d'extrême-gauche, ces pétitionnaires frénétiques quasi professionnels, en leur fournissant une tribune!
brat21 Juin 2017 à 9:3
Et maintenant que de nouvelles photos prouvent que le policier a bien été menacé qu'est-ce qu'ils ont a dire les signataires ?
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BRUNO M.20 Juin 2017 à 18:30
Si j'ai bien compris le titre et l'accroche, il s'agit de dénoncer une nouvelle attitude des magistrats dictée par le nouveau President … ou alors j'ai l'esprit mal tourné et l'emploi de l'expression "en marche" est tout à fait fortuit ?
Luc B.20 Juin 2017 à 17:14
J'en finis. Quand une bande d'intellectuels (le mot est vraiment très fort), prennent leurs sources sur les réseaux sociaux ("image devenue virale", comme c'est mignon... mais hélas dénué de tout sens), sans jamais avoir mis les pieds sur le terrain où ils situent leur déclamation, ce n'est pas à l'honneur de Libé que de publier une telle farce. Jean-Paul Sartre ne doit pas être très à l'aise en sa tombe.
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Luc B.20 Juin 2017 à 16:44
A la lecture des commentaires, que voit-on ? Ceux qui défendent le texte, a) n'ont jamais mis les pieds à Rennes, b) n'ont - c'est criant - jamais eu de rapports verbaux avec les forces de l'ordre, c) louent ce texte parce qu'ils reconnaissent un nom qui leur plait bien, d) n'ont jamais eu affaire à de la "casse militante". Bref l'internaute moyen soi-disant de gauche (mais incapable d'en définir la doctrine) : beaucoup de mots (mal écrits), aucune information (aucune), peu de style (de simples logorrhées), aucune élégance (du bruit "militant").
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Yorkho V.20 Juin 2017 à 16:10
Grâce à Nuit Debout et aux manif ElKhomery les fichiers sont tout prêts, l'acte II peut commencer...et de manière juridico-légale cette fois
Luc B.20 Juin 2017 à 15:22
A propos. Ouest-France, page Rennes, vient de mettre en ligne les photos qui relatent les faits cités dans cette pauvre tribune, mais, au contraire de celle-ci, elles commencent par le commencement. A savoir, l'agression (à plusieurs - quel courage "militant" !) d'un policier esseulé. Sans doute, Serge, Eric, Leslie et leurs petits camarades considèrent comme normal de frapper un homme seul à plusieurs. C'est en tout cas ce qui ressort des ces lignes non informées, à nette tendance paranoïde. Votre texte, mesdames, messieurs, est essentiellement imbécile. Prenez un congé. Restez au frais, la canicule vous empêche.
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Yorkho V.20 Juin 2017 à 16:18
@Luc B.
C'est pas à Rennes qu'un jeune s'est fait éborgné l'été dernier ?
Luc B.20 Juin 2017 à 16:53
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Yorkho V.20 Juin 2017 à 17:3
@Luc B.
C'était avant ou apès l'borgnation .
Encore une fois
N'importe qui peut s'habiller en noir et tout casser en se prétendant d'extrême gauche, fusse t il pour le compte d'autrui
Luc B.20 Juin 2017 à 17:8
En ce cas, en quoi une intervention policière, fut-elle musclée, est dérangeante ?
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Yorkho V.20 Juin 2017 à 20:55
@Luc B.
Avant ou après l'éborgnement ?
Luc B.20 Juin 2017 à 12:12
Je suis un Rennais de longue date. Cette tribune fait hélas sourire. Car avant de discuter des faits policiers, il eut convenu, par honnêteté intellectuelle (et, en cela, ces "intellectuels" n'en sont point), étudier la manière et les actes des perturbateurs en cause. Je connais assez l'extrême gauche pour en avoir été jadis. Et ces dernières années, nous n'avons pas affaire, à Rennes, à quelque mouvement politique. Nous avons affaire à d'authentiques casseurs. Suffisamment idiots pour détruire, notamment la Salle de la Cité, monument ouvrier historique, lieu mythique de concerts. Ignorants de l'histoire de la ville, inconséquents intellectuellement (il suffit de leur avoir parlé pour comprendre qu'ils ne pensent pas mais éructent avec un passion digne d'enfants gâtés), on aurait presque envie de contester leur droit à l'expression. Car d'expression il n'y a guère. Quand on se voile la face d'un tissu noir, on n'assume rien, on se cache, on ne revendique pas, on insulte l'autre. Maintenant, nos fiers défenseurs de l'anarchie demeurent hélas amusants. On aimerait voir leur tête, leur sérénité apparente si la Police, par exemple, se mettait en grève. Au bout d'une semaine, nos intellectuels les supplieraient de reprendre leur service. Rennes laboratoire de répression ? La bonne blague. Manifestement ce texte ne s'appuie sur aucune connaissance de terrain. Si tel est le niveau d'autoproclamés intellectuels en France, on peut en effet frémir pour l'avenir.
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Yorkho V.20 Juin 2017 à 16:12
@Luc B.
N'importe qui peut s'habiller en noir et tout casser en se prétendant d'extrême gauche, fusse t il à la solde d'autrui
gilbert1 a.20 Juin 2017 à 10:52
Si j'ai bien saisi, c'est une pétition pour denoncer la riposte policière a l'encontre des démocrates cagoulés et casquer, parer de barres de fer, pavés, cocktails Molotov et autres instruments de paix! C'est ca j'ai bien saisi????
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Bec rageur ..20 Juin 2017 à 1:53
Rennes, métropole du Grand Ouest, tenue par une gauche bobo, avec une réputation de b.ordel permanent, du désordre régulier, de casse régulière, des za.distes de NDDL qui font environ tous les deux mois 50 bornes pour venir et tenter de cogner du flic lors d'incessantes manifs, des tags partout, des punks à chiens, de la rac. aille à la réputation (vérifiée) d'être surprotégée par des politicards démagos... Tout ceci au frais du contribuable local, probablement....
... on ne va tout de même pas s'apitoyer du resserrement des méthodes d'ordre républicain là bas. Contre la voyouserie, pas d'état d'âme : on tape et on fait craquer les os, au moins pour maintenir / restaurer l'ordre républicain. Messieurs, Mesdames de la Police et de la Justice, faites votre travail ! Et surtout, que les autres grandes villes du pays prennent exemple...
Au fait, dans cette énième pétition gauchiste et ultra-libertaire ... qui sont ces gens ? Par qui sont-ils mandatés ? Que représentent-ils ?
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Bec rageur ..19 Juin 2017 à 22:25
Faisons confiance à Gérard Collomb (excellent gestionnaire de sa ville de Lyon) pour commencer à remettre de l'ordre là où il faut, avec les moyens ad hoc.
Naturellement le Ministre de la Justice devra "suivre", lui aussi.
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Yorkho V.20 Juin 2017 à 16:14
@Bec rageur ..
Ouais
Des skins dans le centre et tout est réglé
Oy Oy
marco l.19 Juin 2017 à 22:12
Eric Hazan, l'éditeur des anars fous furieux du groupe Coupat, Serge Quadruppani, le soutien de l'ultra gauche violente et sectaire...quels soutiens !
L'Etat policier que ces braves gens dénoncent à chacune de leur manifestation violente où ils appellent à brûler du flic et font le maximum de dégâts contre les "symboles du capitalisme" semble bien faible et tolérant face à ces hordes barbares qui ne comprennent que le rapport de force....
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CARI20 Juin 2017 à 2:42
@marco l. Tiens, c'est vrai, elle a fini comment, au juste, l'affaire de la bande de Tarnac?
Elle est pas finie, mais la qualification terroriste a été abandonnée en janvier de cette année.
Des fous furieux, peut-être. Mais la seule pièce du dossier, c'était ce fameux bouquin. Si on peut être poursuivi juste sur la base de ce qu'on écrit, autant embastiller derechef tout ceux qui ont commis des écrits violents en pleine descente ou pendant une adolescence un peu compliquée.
Après, on a connu le cas des tueurs qui ont écrit des polars dans lesquelles ils racontaient par le menu leurs méfaits, et qui ont été serrés grâce à cela bien plus tard, surtout quand on arrive à établir qu'ils étaient, comme par hasard, présents dans le voisinage.
Je ne sais pas si ils sont innocents ou pas, mais il devrait tout de même avoir plus d'éléments dans le dossier pour priver quelqu'un de liberté.
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thierryduc19 Juin 2017 à 21:19
@Bec rageur .. Il faut qu'il se calme le chouchou, ta tisane et au lit !
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CARI19 Juin 2017 à 22:10
@Bec rageur .. @thierryduc J'ai hâte... au plaisir de vous lire.
CARI19 Juin 2017 à 20:4
Le fait qu'Alain Damasio ait signé me comble de joie. Un grand écrivain issu d'une longue lignée d'écrivains de science-fiction français, et qui donc à ce titre s'est penché sur beaucoup d'exemples de dystopies, donne à mes yeux un sombre présage sur les vrais projets du nouveau gouvernement.
Appelons cette signature lucidité. Je souscris.
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Catherine A.19 Juin 2017 à 14:58
Les commentaires font froid dans le dos. Un régime policier remettant en cause la liberté de manifester se met en place et les trolls de droite et du centre applaudissent ! Et parlent de Mélenchon et de ses SA. On croit rêver.
Quant aux contestations des résultats des législatives en 2012 il y en avait 108 cas, je suppose qu'il n'y a pas que l'élection de Valls qui, en 2017 sera contestée.
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Dwayn H.19 Juin 2017 à 16:32
@Catherine A.
Et dans un Etat policier ou personne n'est libre de manifester est-ce que des hordes d'anencéphales enragés s'amuseraient à tout casser dans les rues de plusieurs grandes villes de France ?
A utiliser des armes de GUERRE (cocktails Molotov, explosifs etc.) contre des policiers transformés en troches humaines qui ne réagissent pas car ordonnés tel quel ?
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jean pierre b.19 Juin 2017 à 19:51
@Catherine A. moi c est bénito méluche qui me fait froid dans le dos
cet homme n a rien d un démocrate, il est pire que marine
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CARI19 Juin 2017 à 19:56
@Dwayn H. @Catherine A. Un état policier, c'est un état où le droit à la défense n'est plus garanti. On en est plus très loin. Encore une ou deux lois de ce genre, et nous aurons votre rêve réalisé.
Au fait, l'état régalien, ce n'est pas l'état policier, l'état régalien peut s'arranger avec la démocratie. L'état policier, lui, est rigoureusement incompatible avec la démocratie et les libertés qu'elle implique.
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Asinus C.19 Juin 2017 à 21:28
@Catherine A.
Bonsoir , fut un temps ou les staliniens psychiatrisaient l'adversaire et le nommaient vipère
je suppose a vous lire que le nouveau vocable est "troll" pour moi et bolivarien pour vous
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CARI20 Juin 2017 à 1:15
@Bec rageur .. @CARI @Dwayn H. @Catherine A. Merci pour ce plaidoyer pro-dictature.
Qu'en termes clairs les choses soient dites.
Je préfère cette phrase, me concernant: "Ceux qui sont prêts à échanger la liberté contre la sécurité, ne méritent nu l'un ni l'autre, et perdront les deux" , de la part d'un certain Benjamin Franklin.
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JEAN LUC M.20 Juin 2017 à 11:1
@Bec rageur .. @CARI @Dwayn H. @Catherine A. Toujours dans la pestilence des moutons policiers, le bec.
Vous puir...
français l.19 Juin 2017 à 14:54
Tout notre soutien à la police et à la gendarmerie.
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Jo M.19 Juin 2017 à 18:42
@français l. On en reparlera quand ils viendront frapper (en défoncer) votre porte...
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Laurent D.19 Juin 2017 à 14:50
Pour avoir été témoin très proche de manifestations violentes anti loi-travail à Rennes, je peux vous dire que les policiers subissent des violences de la part de gens qui cherchent à blesser voire à tuer.
Contrairement à ce que votre article laisser penser, les policiers font preuve d'énormément de sang-froid et de professionnalisme.
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Jo M.19 Juin 2017 à 18:44
@Laurent D. L'article ne dit pas que les policier ne
font pas preuve d'énormément de sang-froid et de professionnalisme. Il dit que certains policiers s'écartent du droits commun et s'arrangent la vérité comme bon leur arrangent... Je jour ou un d'en eux vous accusera de terrorisme parce que vous avez osé le regardé de trop près dans les yeux, on en reparlera...
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thierryduc19 Juin 2017 à 21:21
@Laurent D. parle-en aux gamins qui sont morts sous les coups de la police...
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CARI20 Juin 2017 à 2:17
@Laurent D. La confusion vient du fait qu'il ne s'agit pas d'un article, mais d'un texte de pétition. Il s'agit d'un point de vue, auquel vous êtes libres d'adhérer ou non.
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Dwayn H.19 Juin 2017 à 13:56
Que des représentants de FI refusent le résultat des urnes à de multiples reprises et légitiment la violence comme moyen d'expression est bien plus inquiétant et grave qu'un policier tenant en respect des abrutis armés de bien plus dangereux outils que ce que cet article essaie de faire croire.
Partez donc pour la Corée du nord, le Venezuela ou Cuba si vous n'êtes pas bien ici, personne ne vous regrettera.
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Asinus C.19 Juin 2017 à 12:3
le gentil manifestant en tenue d'émeutier est il un digne représentant de l’opposition "démocratique "
versus FI , bref les antifa sont ils les futur S.A de bénito Mélenchon ?
On peu légitimement supposer que beaucoup de supporter de l’émeutier sont tolérant a proportion de la distance entre leur lieux de vie et de la ou se passe les émeutes
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alain D.19 Juin 2017 à 8:23
Rennes, où les incendies criminels sont récurrents dans les bâtiments occupés par des artistes.
Rennes, où le 21 mars 2008, un incendie criminel ravageait le bâtiment autogéré "La villa", durant lequel Joe Sacco, fondateur de l'association pour l'habitat léger et mobile trouva la mort.
Rennes, où le procès pour faire la vérité sur cette mort est enterré pour non-lieu.
Un documentaire est en préparation sur cette affaire .....
Booba et Lacrim : la police coupe court à leur clip de rap sauvage (23.05.2017)
Des policiers ont interrompu le tournage de la vidéo des deux artistes français, pour lequel ils n'avaient pas eu d'autorisation. Accueillis par des jets de projectiles, la Brigade anti-criminalité départementale a dispersé la foule avant d'imposer un retour au calme, dans la soirée de dimanche 21 mai.
Présents dans le quartier des Étangs, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Booba et Lacrim réalisaient un clip du morceau extrait de l'album Oh Bah Oui dimanche 21 mai. Le tournage, non autorisé, a été interrompu par la brigade anti-criminalité départementale dans la soirée, selon une information du Parisien.
Près de 150 personnes se sont rassemblées afin d'apercevoir les rappeurs. Euphoriques, certains sont même montés sur les toits d'un centre commercial, lançant des fumigènes. Une fois arrivés sur place, les policiers ont envoyé des grenades lacrymogènes, après avoir été la cible de jets de projectiles.
Les cités d'Aulnay-sous-Bois, lieux de tournage privilégiés
Déjà, en avril dernier, Fianso, star montante du rap français, avait privatisé sans autorisation une partie de l'autoroute A3, à la hauteur de la sortie Blanc-Mesnil-Aulnay, afin de tourner un deuxième clip de son dernier album. Pour les lieux dépendant de la Ville de Paris, seule la préfecture de police de Paris est compétente en matière d'autorisation de tournage sur la voie publique.
Depuis plusieurs années, les cités d'Aulnay-sous-Bois sont devenues des lieux de tournage privilégiés par les rappeurs. Booba y a tourné son dernier clip 3G, deuxième extrait de son album sorti en 2014. L'artiste a noué des liens forts avec la ville de 800.000 habitants, dans laquelle se trouve Unküt, l'une des boutiques de la marque de vêtements qu'il a créée. En 2008 avant lui, c'est le chanteur Tricky (ex-Massive Attack) qui y avait mis en scène son dernier titre, Where at it.
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Bruno Beschizza: «À Aulnay, il n'y a pas eu de réelles
émeutes» (01.03.2017)
INTERVIEW - Le maire (LR) de la ville où s'est déroulée
l'interpellation de Théo, qui a entraîné la mise en examen d'un policier pour
viol, revendique son rôle d'apaisement.
Pendant la première quinzaine de février, l'élu a fait face
à une situation très tendue dans sa ville, en Seine-Saint-Denis, après l'interpellation
de Théo Luhaka, 21 ans, et son viol présumé avec une matraque. Une
affaire complexe où l'attitude du maire a été d'autant plus scrutée qu'avant de
s'engager en politique, poussé par Nicolas Sarkozy, Bruno
Beschizza, «enfant du 9-3», a été responsable du syndicat de policiers
Synergie Officiers. Il fait le point sur ce dossier et ses récents
rebondissements.
LE FIGARO. - Un peu de campagne présidentielle avant
d'aborder le sujet d'Aulnay. Vous avez soutenu Nicolas Sarkozy puis vous vous
êtes rallié à François Fillon pour le 2e tour de la primaire. Sa décision de se
maintenir vous satisfait-elle?
Bruno BESCHIZZA. - François
Fillon a fait le choix en conscience de maintenir sa candidature. Il
doit maintenant mettre un terme à la judiciarisation de sa campagne et faire de
cette procédure en cours, sinon un non-sujet, un sujet connu, mais dépassé. À
lui, donc, de multiplier les déplacements sur le terrain et de ne plus laisser
le monopole de la parole aux avocats et aux juges. Le seul arbitre, désormais,
c'est le peuple.
Au risque de traîner cette affaire comme un boulet et de
faire perdre son camp?
Il a fait son choix. La question ne se pose donc plus en ces
termes. Mais, sans crier au grand complot, j'ai du mal à croire au hasard
total. Depuis le début de cette affaire, le calendrier de ces révélations est
très étonnant, presque scénarisé.
Êtes-vous partisan d'une trêve dans l'enquête?
Tout acte judiciaire, comme une mise en examen, ferait
l'objet d'une interprétation et donc manipulerait l'opinion. Est-ce que la
justice peut, dans les quinze jours, dire si François Fillon a des choses à se
reprocher? La réponse est non. Alors, oui, il faut une trêve. À 51 jours du
scrutin, l'autorité judiciaire peut-elle arrêter la course d'un candidat qui a
réuni 2,9 millions de votes sur son nom?
Le thème de la sécurité devrait animer la campagne. Un
mois après «l'affaire Théo», le calme semble précaire en banlieue et,
notamment, à Aulnay?
Cette affaire a provoqué de vraies tensions. Des
violences même avec des voitures brûlées et un peu de casse, mais pas de
destruction d'équipements publics. À Aulnay, il n'y a pas eu de réelles émeutes
et nous avons réussi à garder la situation sous contrôle. Et,
pourtant, la rumeur courait que, moi, l'ancien flic, j'allais couvrir mes
ex-collègues!
Quelle a été votre méthode? On vous a reproché d'avoir
demandé que les faits commis lors de l'interpellation de Théo Luhaka soient
qualifiés de viol, à l'encontre de ce qu'on pouvait attendre d'un ancien
syndicaliste policier…
Introduire un objet dans les parties intimes, peut-être pas
pour des juristes, mais pour les vrais gens, cela s'appelle un viol. J'ai pris
cette décision afin d'éviter que ma ville s'embrase. Doublée de tout un travail
sur le terrain, envoyé 70 agents de la Ville dialoguer avec la population, avec
les mères de famille pour que la pression diminue.
Objectif atteint?
C'est comme un feu de forêt, c'est calme, mais les braises
sont encore chaudes.
Quelle a été l'attitude du gouvernement? Tous les moyens
ont-ils été mis en œuvre pour éviter l'embrasement?
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, pourtant élu de
Seine-Saint-Denis, ne m'a jamais appelé. À part un texto personnel de
Jean-Jacques Urvoas, pas un membre du gouvernement ne s'est manifesté. Et François
Hollande est venu rendre visite à Théo à l'hôpital sans que personne
ne soit prévenu… Côté engagement des moyens de l'État et coordination, on peut
mieux faire…
Cette affaire a mis en lumière des «méthodes» policières
musclées, un usage de la matraque ayant entraîné, sauf nouvel élément de
l'enquête, une blessure anale profonde de l'interpellé. Est-ce normal?
S'il s'avère que des techniques d'intervention peuvent
provoquer des blessures aussi importantes, il faut clairement en changer.
La police des polices, l'IGPN, semble désormais estimer
que «l'élément intentionnel» du viol n'est pas établi par les images des
caméras de surveillance? Les faits seraient donc «moins graves» que prévu?
C'est encore trop tôt pour le savoir, et ce sera longuement
débattu au cours de l'instruction. Un débat juridique nécessaire, mais un peu
surréaliste. On a d'un côté une discussion de juristes de la Sorbonne, de
l'autre, un acte présumé qui est une atteinte très forte à l'intimité et au
culte de la virilité qui a cours dans les quartiers populaires.
Vous avez apporté votre soutien à la famille de Théo que
vous avez qualifiée de «respectable». Quelques jours plus tard, on apprenait
que plusieurs de ses membres étaient visés par une enquête pour abus de
confiance et escroquerie. En résumé, leur association aurait bénéficié de
670.000 euros de subventions de l'État pour embaucher des animateurs de rue et
organiser des animations pour les jeunes sans activité réelle. Qu'en
saviez-vous?
Je n'étais pas au courant de cette enquête menée par la PJ
de la Seine-Saint-Denis. Pas grand monde, d'ailleurs, ne devait l'être, puisque
François Hollande s'est rendu au chevet de Théo… Sur le fond, les deux enquêtes
- celle sur les conditions de l'interpellation et celle sur l'escroquerie
présumée - doivent aller chacune à leur terme. Tout ce que je sais,
c'est que la famille de Théo vit dans une HLM, ne possède pas de grosses
cylindrées. Elle ne présente «aucun signe extérieur de richesse».
On découvre au passage que 670.000 euros d'argent public
peuvent être distribués sans guère de contrôle…
Ce sont effectivement des sommes colossales. C'est l'Etat
qui les attribue en direct. Il n'y a eu aucune subvention de la mairie.
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viol
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Policier accusé de violences à Drancy: le parquet s'oppose à la requalification en viol (20.02.2017)
VIDÉO - Au cours d'une interpellation en 2015, un policier municipal avait introduit sa matraque dans l'anus d'un jeune homme, le blessant gravement. Le tribunal correctionnel de Bobigny avait demandé lundi la requalification des faits en viol mais le parquet a décidé de faire appel ce mardi, dans ce dossier qui rappelle l'affaire Théo.
L'affaire et le procès ont eu moins d'écho que dans le cas de Théo L., ce jeune homme blessé au rectum par un coup de matraque porté par un policier à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ils sont pourtant similaires. Un policier municipal de Drancy, âgé de 33 ans, est poursuivi pour avoir exercé des violences sur Alexandre, désormais âgé de 29 ans. Avec sa patrouille, il avait interpellé le jeune homme en été d'ébriété dans la soirée du 29 octobre 2015. Pour le contraindre à monter dans un véhicule, le fonctionnaire avait fait usage de sa matraque télescopique.» «J'ai vu les sièges repliés. Je n'ai pas voulu rentrer. Je n'ai jamais vu quelqu'un menotté, les mains dans le dos, dans une voiture de police, allongé!», affirmera-t-il à la barre, rapporte Le Parisien .
» Lire aussi - Aulnay-sous-Bois: Théo témoigne sur son interpellation
Pendant sa garde à vue, le jeune homme s'était plaint de douleurs, affirmant qu'un policier lui avait introduit une matraque dans l'anus. À l'hôpital, un médecin avait constaté une «plaie ouverte profonde de 1,5 cm» au niveau de l'anus et Alexandre s'était vu prescrire dix jours d'interruption totale de travail (ITT). Son ADN avait également été retrouvé sur la matraque.
Le «caractère sexuel» écarté
Au terme de l'enquête, ce policier a été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour «violence aggravée». Devant les enquêteurs, il a expliqué que le bâton avait dérapé alors qu'il tentait de maîtriser le jeune homme qui se débattait. Au cours du procès, qui s'est déroulé le 16 janvier, le procureur avait évoqué des «violences policières indéniables» mais a écarté la requalification en viol demandée par les avocats d'Alexandre. Le magistrat a estimé que le geste avait peut-être une «connotation sexuelle» mais ne revêtait pas pour autant un «caractère sexuel». Il avait alors requis six mois de prison avec sursis et une interdiction professionnelle d'un an à l'encontre du policier municipal.
Lundi, le tribunal de Bobigny a finalement demandé que le policier soit jugé devant les assises pour viol. Au vu des certificats médicaux présentés par la victime, «les faits sont de nature à entraîner une requalification criminelle», a déclaré la présidente de la 14e chambre. Mardi, le parquet s'est opposé à cette demande en faisant appel. Il appartient désormais à la cour d'appel de Paris de statuer sur la nature des poursuites dans ce dossier qui présente des similitudes avec l'«affaire Théo».
Affaire Théo
Interrogé par RMC, lundi 13 février, Alexandre a expliqué avoir perdu son emploi de couvreur en bâtiment en raison de sa blessure. «Je vois un psychologue, je dors toujours la porte ouverte, quand j'entends des bruits dans mon hall je me réveille», racontait-il.
«Depuis le tout début, je regrette que le parquet ait tué toute forme de débat en décidant par avance que ça n'avait rien de sexuel», a déclaré à l'Agence France-Presse un des avocats d'Alexandre, Joseph Cohen-Sabban. Ce dernier espérait que le tribunal décide d'un renvoi devant un juge d'instruction, «ou alors c'est à ne plus rien comprendre de la justice». Me Cohen-Sabban a ajouté que, sans l'émotion suscitée par le cas de Théo, «il n'y aurait aucune chance» que le tribunal aille dans ce sens.
La question de la qualification des faits est également une question cruciale dans le cadre de l'affaire Théo. La requalification initiale du parquet des faits de «viol» en «violences aggravées» par le parquet de Bobigny avait suscité la colère des proches du jeune homme et du maire d'Aulnay-sous-Bois. Trois des quatre policiers impliqués ont finalement été mis en examen pour «violences aggravées» mais le quatrième, responsable du coup qui a engendré la blessure sur 6 cm, a été mis en examen pour «viol».
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