mercredi 12 juillet 2017

Tchad

Arrivée de Florence Parly au Tchad (30.07.2014)
Tchad: arrestation d'un ancien candidat de l'opposition à la présidentielle (13.07.2017)
Paris réaffirme que le Tchad est un «pays ami» (12.07.2017)

Arrivée de Florence Parly au Tchad (30.07.2014)

  • Par Le Figaro.fr avec AFP
  • Mis à jour le 30/07/2017 à 21:33
  • Publié le 30/07/2017 à 21:29
La ministre française des Armées, Florence Parly, est arrivée ce dimanche au Tchad, avant de se rendre au Niger et au Mali dans le cadre d'un déplacement de deux jours dans le Sahel où elle rencontrera aussi les militaires engagés dans l'opération Barkhane.


"Le commandant de la force Barkhane accueille la ministre des armées Florence Parly sur la base de N'Djaména au Tchad", selon un tweet de l'état-major des armées (EMA).

Mme Parly s'entretiendra notamment au Tchad avec le président Idriss Déby, au Niger avec le président Mahamadou Issoufou et au Mali avec le président Ibrahim Boubacar Keïta, selon un communiqué du ministère. La ministre effectuera une partie de ce déplacement conjointement avec son homologue allemande, Ursula von der Leyen.

Soutien à la force conjointe du G5 Sahel

Mme Parly "réaffirmera le soutien de la France à la montée en puissance de la force conjointe du G5 Sahel", une force "appelée à jouer un rôle essentiel pour combattre le terrorisme et les trafics qui contribuent à l'instabilité de la région".

"Dans les entretiens communs qu'elles auront avec leurs hôtes, au Niger et au Mali, la ministre des Armées et son homologue allemande auront par ailleurs l'occasion de marquer leur appui en équipement et en formation à la force du G5, ainsi que leurs efforts actifs pour mobiliser les partenaires européens et internationaux en soutien de son action", a souligné le ministère.

La France, présente dans la zone sahélo-saharienne avec 4.000 hommes engagés dans l'opération antijihadiste Barkhane, a poussé à la création d'une force militaire conjointe des pays du G5 Sahel : Mauritanie, Tchad, Mali, Niger et Burkina Faso. Cette force, qui devrait compter 5.000 hommes, nécessite un financement de 423 millions d'euros, loin d'être atteint. Les Etats-Unis notamment se sont montrés très réticents.

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Tchad: arrestation d'un ancien candidat de l'opposition à la présidentielle (13.07.2017)


Mis à jour le 13/07/2017 à 22:22

Un ancien candidat de l'opposition à la présidentielle de 2016, destitué en juin de la mairie de la capitale économique du Tchad pour "malversations financières", a été arrêté par la police ce jeudi à son domicile, a appris l'AFP auprès de ses proches. Laokein Médard, ancien maire de Moundou, capitale économique du Tchad, a été interpellé jeudi après-midi sur convocation de la police judiciaire, selon ces mêmes sources.

Les policiers sont dans un premier temps "descendus chez lui sans convocation pour l'arrêter" avant de se rendre dans l'auberge dont il est propriétaire, a déclaré de son côté son avocat, Me Boniface Mouandilmadji, joint par l'AFP depuis Libreville (Gabon). "La police est revenue vers 16h00 (15h00 GMT) avec une convocation à son domicile. Quelques minutes après ils sont venus le prendre pour l'emmener au commissariat", a poursuivi l'avocat.

Laokein Médard, président du parti d'opposition "Convention Tchadienne pour la Paix et le Développement", a été conduit au commissariat de Moundou, a appris l'AFP. Pour procéder à l'interpellation de l'ex-maire, les forces de l'ordre ont tiré en l'air, ses partisans s'étant rassemblés autour de lui pour s'opposer à son arrestation, selon des témoins contactés par l'AFP.


Arrivé en troisième position à la dernière élection présidentielle d'avril 2016, Laokein Médard a été destitué fin juin pour "malversations financières" par le conseil municipal de Moundou.

Paris réaffirme que le Tchad est un «pays ami» (12.07.2017)

Par Le Figaro.fr avec AFP

Mis à jour le 12/07/2017 à 16h54 | Publié le 12/07/2017 à 16h49

La France considère le Tchad comme un pays "ami et partenaire", a indiqué mercredi le Quai d'Orsay au lendemain d'une lettre ouverte de l'opposition tchadienne dénonçant le "soutien" de l'Occident au président tchadien Idriss Déby Itno, qui gouverne le pays d'une main de fer depuis 1990.

"Le Tchad est un pays ami et partenaire, avec lequel nous entretenons une coopération dense et diversifiée", a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay Agnès Romatet-Espagne, ajoutant que le président français Emmanuel Macron avait reçu mardi Idriss Déby à l'Elysée. Cette rencontre n'a donné lieu à aucune déclaration.

» Lire aussi - Un Français enlevé au Tchad en mars a été libéré

La branche jeunesse du principal parti d'opposition de l'Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) a dénoncé mardi le "soutien" des Occidentaux, et particulièrement de la France, au président Déby, réélu pour un cinquième mandat en avril 2016 après des élections contestées.

Partenaire stratégique de la France et de l'Occident dans la lutte contre le jihadisme au Sahel, le Tchad - l'un des pays les plus pauvres au monde - traverse une crise économique aggravée par la baisse des cours du pétrole en 2014.

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