mardi 11 juillet 2017

G20 (Hambourg, 2017)

G20 : les émeutes à Hambourg choquent l'Allemagne (09.07.2017)
De Seattle au G20 de Hambourg, des sommets émaillés de violences
À Hambourg, les anti-G20 poursuivent leurs opérations de blocage
Sommet du G20 : «Les militants altermondialistes allemands se mobilisent plus qu'ailleurs»
Le sommet du G20, dernier arrêt du libre-échange
G20 : De nouveaux affrontements entre policiers et manifestants à Hambourg (09.07.2017)
Heurts entre policiers et manifestants à Hambourg (09.07.2017)
Accord entre Trump et Poutine sur le cessez-le-feu en Syrie (07.07.2017)
Le G20 veut mieux lutter contre le financement du terrorisme (07.07.2017)

G20 : polémique sur la sécurité après les violences à Hambourg (10.07.2017)
La CDU met en cause le maire SPD, mais le choix de la ville, par Angela Merkel, pour accueillir le sommet est également vivement critiqué.

LE MONDE | 10.07.2017 à 10h48 • Mis à jour le 10.07.2017 à 14h07 |


Par Thomas Wieder (Berlin, correspondant)

La police allemande disperse une manifestation anti-G20 dans le quartier du port de Hambourg, Allemagne, jeudi 6 juillet 2017.

La police allemande disperse une manifestation anti-G20 dans le quartier du port de Hambourg, Allemagne, jeudi 6 juillet 2017.

Comment de tels débordements ont-ils été possibles ? Et qui en sont les responsables ? Ces deux questions dominent l’actualité allemande après le G20 organisé vendredi 7 et samedi 8 juillet à Hambourg. Un sommet qualifié par toute la presse d’« échec », de « fiasco » et de « désastre » en raison des scènes de violence qui ont plongé certains quartiers de la ville dans un chaos total entre jeudi soir et dimanche matin.

Pour le gouvernement, la réponse est claire : les seuls coupables de ces violences – qui avaient déjà conduit, dimanche, à l’interpellation d’environ 150 personnes – sont les manifestants d’extrême gauche. « La terreur semée par l’extrême-gauche à Hambourg est répugnante et aussi grave que celle semée par l’extrême-droite et les islamistes. Merci à Hambourg. Merci à la police », a ainsi tweeté, samedi, le ministre de la chancellerie Peter Altmaier, bras droit d’Angela Merkel.


Il n’est pas sûr que cette explication suffise. Durant tout le week-end, les critiques se sont multipliées à l’égard d’Olaf Scholz, le maire social-démocrate (SPD) de Hambourg. Avant le sommet, celui-ci s’était voulu rassurant : « soyez tranquilles : nous pourrons garantir la sécurité », avait-il déclaré à ses administrés. Dimanche soir, sur le plateau de la chaîne ARD, M. Scholz a été pris à partie par un responsable de la police de Hambourg : « le fait est que la protection des participants au sommet était la priorité numéro un et que la protection des habitants de la ville n’est venue qu’en second », a-t-il lancé. « Ce n’est pas comme ça que je vois les choses », a répliqué le maire.

Des failles aussi imputables à l’Etat fédéral

Officiellement, Angela Merkel soutient Olaf Scholz. Samedi, après le sommet, les deux dirigeants ont affiché leur unité en posant côte à côte, entourés de policiers, devant les photographes. Localement, les amis de la chancelière jouent toutefois un autre jeu, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de Hambourg ayant réclamé la démission du maire. Ce que celui-ci a fermement exclu dimanche.

Si l’affaire intéresse autant la presse, c’est que l’avenir de M. Scholz ne concerne pas que les Hambourgeois. Ministre du travail d’Angela Merkel de 2007 à 2009, puis maire de la deuxième ville la plus peuplée d’Allemagne depuis 2011, Olaf Scholz ne cache pas ses ambitions nationales. En cas de défaite de Martin Schulz aux élections législatives du 24 septembre, il est considéré comme un des rares dirigeants du SPD à pouvoir assurer la relève à la tête du parti.


Si elle a tout intérêt à affaiblir M. Scholz, la CDU doit cependant veiller à ne pas en faire trop, au risque de fragiliser la chancelière. A gauche et parmi les éditorialistes, certains estiment en effet qu’elle a sa part de responsabilité dans ce qui s’est passé, à la fois parce que les failles en matière de sécurité sont autant imputables à l’Etat fédéral qu’aux autorités locales, mais aussi parce que c’est elle qui a souhaité que le G20 se tienne dans sa ville natale, malgré ceux qui pensaient que ce choix était risqué en raison de la présence d’une extrême-gauche très active à Hambourg. Des critiques que la chancelière a, jusque-là, balayées d’un revers de main.



G20 : les émeutes à Hambourg choquent l'Allemagne (09.07.2017)



REPORTAGE - Voitures incendiées, barricades dressées, pavés descellés pour servir de projectiles, magasins pillés : quelques milliers de casseurs et de militants du Black Bloc venus de toute l'Europe ont laissé groggy la ville qui accueillait le G20.

Envoyé spécial à Hambourg

Même la dernière manifestation Solidarité sans frontières s'est mal terminée. La police a encore eu affaire à une centaine de casseurs mêlés à la foule. Dans leur grande majorité, les manifestants anticapitalistes étaient pourtant venus défiler pacifiquement.


Mais ils n'étaient que 50.000 dans les rues de Hambourg samedi pour dénoncer le G20 et ses politiques mondiales, soit bien moins que les 100.000 prévus, et quelques milliers seulement en fin de journée à écouter les concerts donnés sur la Reeperbahn, le quartier rouge. Comme si eux aussi avaient été épuisés par trois jours d'affrontements et de tensions. Les scènes d'émeutes urbaines dans la ville pendant plus de deux jours ont choqué l'Allemagne et laissé la ville groggy.


G20 : De nouveaux affrontements entre policiers et manifestants à Hambourg (09.07.2017)
De nouveaux heurts ont éclaté ce dimanche matin dans les rues de Hambourg, après la fin du sommet du G20. Depuis jeudi, plus de 200 policiers ont été blessés et la polémique enfle en Allemagne sur la gestion de ces violences par Angela Merkel.

Heurts entre policiers et manifestants à Hambourg (09.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 09/07/2017 à 08:29 Publié le 09/07/2017 à 08:29


De nouveaux heurts ont éclaté dimanche matin dans les rues de Hambourg, après la fin du sommet du G20, des manifestants incendiant notamment des véhicules, a annoncé la police sur Twitter.


Des manifestants se sont regroupés après la clôture du sommet dans le quartier de Schanzen, bastion local de la gauche radicale, où avaient déjà eu lieu plusieurs affrontements depuis jeudi.

Armés de bouteilles et s'en prenant à des véhicules, qu'ils ont notamment incendiés, les manifestants ont été repoussés par la police à coup de gaz lacrymogène et de canons à eau, indique celle-ci sur Twitter.

La police annonce de nouveaux blessés dans ses rangs et de nouvelles arrestations.


Le dernier bilan donné par la police samedi faisait état de 213 policiers blessés depuis jeudi et de 143 personnes interpellées. Le nombre des manifestants blessés n'était pas encore connu avec précision.

Accord entre Trump et Poutine sur le cessez-le-feu en Syrie (07.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec agences. Mis à jour le 07/07/2017 à 20:22 Publié le 07/07/2017 à 19:50

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump ont convenu d'un cessez-le-feu dans le sud-ouest de Syrie lors du sommet du G20, a déclaré aujourd'hui le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov.



La trêve, convenue lors des entretiens dans une "atmosphère constructive", débutera le dimanche 9 juillet à midi, a déclaré Lavrov. "Aujourd'hui, dans la capitale jordanienne, Amman, des experts russes, américains et jordaniens se sont mis d'accord sur un memorandum sur la création d'une zone de désescalade" dans les régions de Deraa, Qouneitra et Soueida, a-t-il indiqué.

Il y a eu une "alchimie positive" entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine lors de leur premier tête à tête avant le sommet du G20, a déclaré le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson. "La rencontre a été très constructive, la connexion entre les deux dirigeants s'est faite très rapidemment", a-t-il déclaré. "Il y a très clairement une alchimie positive entre eux."

La Russie et l'Iran, alliés de Damas, et la Turquie, soutien des rebelles, ont adopté en mai le principe de la création de quatre zones sécurisées pour instaurer une trêve durable dans plusieurs régions. Mais ils ne se sont pas encore entendus sur la façon dont elles seront administrées.

Moscou estime que la zone de "désescalade" prévue dans le sud du pays ne peut être mise en place qu'avec l'accord des Etats-Unis et de la Jordanie, pays frontalier de la Syrie.

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Le G20 veut mieux lutter contre le financement du terrorisme (07.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFP. Mis à jour le 07/07/2017 à 21:01 Publié le 07/07/2017 à 20:54

Le G20 s'est engagé, aujourd'hui, à Hambourg à lutter contre le financement du terrorisme et sa propagande, rare sujet de consensus dans un sommet marqué par de profondes divergences sur le commerce et le climat.


Les principaux pays industrialisés et émergents ont accouché à mi-parcours d'une déclaration commune en 21 points dénonçant le "fléau" du terrorisme - distincte de leur communiqué final qui reste âprement discuté. Ils y insistent sur le volet financier en apportant un soutien appuyé au Groupe d'action financière (Gafi), organisme intergouvernemental créé en 1989 qui publie des recommandations régulières pour ses 37 membres sur les manières de lutter contre la criminalité financière et le financement du terrorisme.

"Nous soutenons le processus en cours pour renforcer la gouvernance du Gafi. Nous accueillons également favorablement son intention de de se doter d'une personnalité juridique, reconnaissance du fait que le Gafi a évolué, passant d'une mission temporaire à un engagement public et politique", selon le texte. Le Gafi est pour l'instant une structure sans personnalité hébergé à Paris par l'OCDE.
"Nous appelons tous les pays membres à s'assurer que le Gafi dispose des ressources nécessaires pour accomplir son mandat", selon le texte. "Pour le financement du terrorisme, il ne doit exister de lieu sûr nulle part dans le monde", affirment-ils.

Ils appellent également les Etats à être vigilants sur les liens entre le terrorisme "et d'autres formes de criminalité organisée", allant du trafic d'armes au pillage d'antiquités, en passant par l'extorsion de fonds, le trafic de drogue et le trafic d'êtres humains. Mais le G20 appelle aussi "à travailler avec le secteur privé, en particulier les fournisseurs de services de communication", pour mieux lutter contre la propagande en ligne et la radicalisation.

Leur communiqué reflète aussi les principales inquiétudes de la lutte antiterroriste, en particulier la menace représentée "par les combattants de retour des zones de conflit en Irak et en Syrie", susceptibles de frapper notamment en Europe.

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