mardi 11 juillet 2017

Attentats en Europe

Ces sites font un suivi régulier des attentats et autres "incivilités" : 
The Religion of Peace
Dreuz.info
Riposte Laïque
Résistance républicaine

Voir aussi : 
Attentats en France et en Belgique

Barcelone : une ville symbole de la fête et du soleil en Europe (17.08.2017)
Attentat de Barcelone : «Nous sommes face à un terrorisme mimétique» (17.08.2017)
Terrorisme islamiste : en Espagne, les signaux alarmants se multipliaient ces derniers mois (17.08.2017)
Attentat à Manchester : les familles des victimes recevront 250.000 livres (15.08.2017)
Allemagne : un suspect «armé» près d'une école recherché (17.07.2017)
Tourisme: l'Espagne très optimiste pour l'été (13.07.2017)
Allemagne : l'agent «islamiste présumé» remis en liberté (12.07.2017)
Autriche: un «musulman radicalisé» soupçonné d'un double meurtre (05.07.2017)


Barcelone : une ville symbole de la fête et du soleil en Europe (17.08.2017)

Par Mathilde Visseyrias
Publié le 17/08/2017 à 21h45

Touchée par une attaque terroriste ce jeudi, la capitale catalane attire chaque année des millions de touristes.

L'attaque terroriste de Barcelone est le pire scénario que redoutent toutes les grandes destinations touristiques. Les Ramblas, avenue emblématique et hyperfréquentée de la capitale catalane, sont le symbole d'une ville de province, devenue en quelques années une capitale mondiale du tourisme. Chaque année, quelque dix millions de visiteurs y viennent pour des vacances festives: la playa l'après-midi, la fête ensuite toute la nuit. L'été, Barcelone est une ville qui ne dort jamais.


Hyperfréquentée, voire saturée de visiteurs, Barcelone a d'ailleurs été sous le feu des projecteurs tout l'été. Les habitants - à commencer par la maire, Ada Colau, soutenue par Podemos - ont manifesté leur ras-le-bol face à cette déferlante de touristes. Airbnb, le site de location d'hébergements pour touristes, y a pris une telle ampleur que les Barcelonais se sentent chassés du centre-ville au profit de locations meublées illégales. Dans le quartier populaire de la Barceloneta, les banderoles anti-Airbnb fleurissent aux fenêtres l'été.

Des touristes et des croisiéristes

Barcelone, qui compte 1,6 million d'habitants, héberge non seulement une dizaine de millions de touristes, qui s'y arrêtent au moins une nuit. S'y ajoutent dix autres millions de personnes, notamment des croisiéristes, qui se contentent d'y passer une journée. C'est la ville d'Europe qui a le plus explosé touristiquement, depuis les JO de 1992. Elle est aussi le premier port de croisières d'Europe, avec 2,6 millions de passagers. «Barcelone est devenue une destination de voyage à l'année, pour ses atouts culturels, ses plages aménagées dans la ville depuis les JO, son tourisme festif et de croisière», insiste Didier Arino, directeur du cabinet d'études Protourisme. La ville bénéficie d'un flux de touristes étrangers de plus en plus important, grâce aux compagnies aériennes low-cost, comme Ryanair ou easyJet.

Son succès est tel qu'il est devenu problématique depuis l'essor fulgurant des Airbnb ces cinq dernières années. «Aujourd'hui, il y a plus de touristes qui dorment dans le centre-ville de Barcelone que de Barcelonais», fait remarquer Didier Arino.

Une artère mythique

Les Ramblas font partie des quelques artères mythiques connues dans le monde entier, comme le sont la promenade des Anglais ou les Champs-Élysées. Elle est un passage obligé dans la ville avec ses grands sites: la Sagrada Familia, monument le plus visité (4,5 millions de visiteurs en 2016), le parc Güell (2,9 millions de visiteurs) et le musée du FC Barcelone (1,9 million). Selon l'office du tourisme, les 15 sites les plus visités de Barcelone ont accueilli près de 21 millions de touristes l'an dernier. Ce sont des Espagnols surtout (plus de 20 % des visiteurs) et beaucoup d'Européens (51 %): les Britanniques en tête, suivis par les Français, les Italiens et les Allemands.

Depuis juillet 2016, les véhicules ayant foncé dans la foule ont fait au moins 100 morts en Europe: à Nice, Berlin, Londres et Stockholm. La France, meurtrie après les attentats parisiens de novembre 2015 puis Nice en juillet 2016, devrait retrouver ses niveaux d'activité touristique (en termes de fréquentation et de volume d'affaires), d'ici à la fin de l'année. Il faut du temps avant de retrouver la confiance des touristes. Mais ce délai a tendance à se réduire: les voyageurs sont conscients que la menace terroriste est de plus en plus présente partout. Ils apprennent à vivre avec, chez eux comme pendant leurs vacances.

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Attentat de Barcelone : «Nous sommes face à un terrorisme mimétique» (17.08.2017)


Par Christophe Cornevin
Mis à jour le 17/08/2017 à 22h36 | Publié le 17/08/2017 à 22h26

ANALYSE - «Cette attaque met en scène l'irruption d'individus installés en Europe, qui partent à l'action pour avoir leur heure de gloire», considère Mathieu Guidère*, auteur de La Guerre des islamismes(Gallimard), après l'attentat qui a frappé la capitale catalane.

LE FIGARO. - L'attaque qui vient de toucher Barcelone vous surprend-elle?
Mathieu GUIDÈRE. - Pas du tout car la menace terroriste est désormais déconnectée des pays habituellement pris pour cibles en raison de leurs interventions militaires dans les zones de combat. Nous ne sommes plus dans un schéma de représailles, mais face à un terrorisme mimétique de type «copy cat». En cela, l'attentat de Nice, qui a fait 86 morts le 14 juillet 2016, a constitué un tournant. Depuis, le mode opératoire du véhicule-bélier, efficace et peu coûteux, est privilégié par la totalité des groupes islamistes qui cherchent à faire le maximum de victimes avec un fort impact médiatique, moyennant des ressources minimes et un faible coût opérationnel.

Depuis le 11 mars 2004, l'Espagne semblait pourtant sanctuarisée...

«Cette attaque met juste en scène l'irruption d'individus installés en Europe, qui partent à l'action sans forcément avoir de mandat spécifique mais pour avoir leur heure de gloire»
Mathieu Guidère
Oui, car ce pays a appris de ses erreurs passées. La quasi-totalité des attaques qu'il a subies étaient des ripostes à ses engagements armés en Afghanistan, mais aussi en Irak, aux côtés des Américains entre 2003 et 2011. Depuis, hormis quelques appuis logistiques ou aériens, les Espagnols se sont abstenus de toute intervention dans les pays musulmans. Ils ont vécu les dix dernières années dans une période de tranquillité. Jusqu'à aujourd'hui, rien n'avait changé véritablement et les autorités de Madrid sont restées rétives à toute forme d'ingérence. Cette attaque doit donc être déconnectée de toute considération de politique étrangère. Elle met juste en scène l'irruption d'individus installés en Europe, qui partent à l'action sans forcément avoir de mandat spécifique mais pour avoir leur heure de gloire.

Quels sont les relais djihadistes dans la péninsule?
L'Espagne partage, avec la Belgique notamment, un terreau djihadiste local important. Ce dernier est issu des filières marocaines historiques qui se sont manifestées dès les attentats du 11 Septembre. Celles-ci ont mené les attentats de Madrid en 2004 et ont envoyé des combattants volontaires en Irak puis en Syrie. Ce terreau explique aussi que l'Espagne, comme nombre de pays européens, est confrontée au problème aigu des «revenants» liés à la perte des sanctuaires de Mossoul et de Raqqa, qui est en train de tomber. La période estivale est très propice à ces retours de combattants qui s'accélèrent depuis quelques semaines.

Les attentats aux véhicules-béliers se multiplient en Europe. Ces attentats low-cost correspondent-ils à une stratégie globale à travers l'Europe?
Oui, la nébuleuse djihadiste Daech et al-Qaida vise à exporter la terreur à travers l'Occident, même en Amérique du Nord, où des attentats sont déjoués quasiment toutes les semaines. N'étant plus en capacité de perpétrer des attaques d'ampleur avec des commandos structurés et armés d'explosifs comme au Bataclan, ces organisations visent des pics médiatiques. À ce titre, on ne peut exclure que le battage médiatique qui a régné pendant des semaines autour du club de football du Barça et du transfert de Neymar vers Paris a focalisé l'attention de terroristes sur cette ville...

«La France est très en retard, tout comme l'Espagne d'ailleurs, sur la surveillance de l'espace public. Les agglomérations des deux pays ont dix fois moins de caméras intelligentes que des villes comme Londres ou Washington»
Mathieu Guidère

Les grandes villes européennes ont-elles suffisamment renforcé leur posture de défense?
Certains pays comme la France ont renforcé la sanctuarisation de leur espace public pour éviter qu'un camion ou une voiture puisse monter sur un trottoir pour faucher la foule. La mise en place de plots en béton ou en acier se généralise, mais les autres pays européens sont très en retard sur ce type de défense passive. Or il s'agit de la meilleure parade, simple et très efficace, pour protéger le public. En revanche, la France est très en retard, tout comme l'Espagne d'ailleurs, sur la surveillance de l'espace public. Les agglomérations des deux pays ont dix fois moins de caméras intelligentes que des villes comme Londres ou Washington. Or il est devenu indispensable de détecter des individus qui font des repérages ou des mouvements inhabituels de véhicules, tout comme il faut pister la trajectoire des terroristes après leur carnage: nous sommes face à un phénomène de terrorisme urbain que les autorités peuvent stopper assez facilement si elles s'en donnent les moyens.

Reste l'hypothèse d'une montée en puissance, avec l'emploi de voitures ou de camions piégés comme on l'a vu dans les zones de combats...

Pour mener une telle action, il faut de l'expertise: cela ne pourrait être l'œuvre que d'un artificier «revenant». Or les services de renseignements extérieurs et intérieurs ont bien infiltré les réseaux. Ils en connaissent les principaux protagonistes et ne les lâchent pas, a priori, dès qu'ils franchissent une frontière.
Professeur à l'université de Paris-VIII, vient de publier La Guerre des islamismes (Gallimard).

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Terrorisme islamiste : en Espagne, les signaux alarmants se multipliaient ces derniers mois (17.08.2017)

Mis à jour le 17/08/2017 à 19h45 | Publié le 17/08/2017 à 19h38

La Catalogne est régulièrement le théâtre d'opérations antiterroristes.

Si l'Espagne avait été jusqu'à présent épargnée par les attentats de l'État islamique, le pays, placé en état d'alerte au niveau 4 (sur 5) depuis 2015, se bat depuis de longues années contre le terrorisme islamiste. Et les signaux alarmants se multipliaient ces derniers mois. La Catalogne est en particulier régulièrement le théâtre d'opérations antiterroristes. C'est là que l'on compte le plus de démantèlements de réseaux islamistes, la province de Barcelone se taillant la part du lion. Le 25 avril, neuf personnes y étaient ainsi interpellées, dont quatre liées à des suspects interpellés en Belgique dans l'enquête sur les attentats de Bruxelles en mars 2016.


Des armes à feu, du matériel informatique, de l'argent et des stupéfiants avaient été saisis lors des perquisitions. Cette opération avait de nouveau souligné les liens entre les cellules terroristes locales et la mouvance djihadiste marocaine, souvent sur fond de trafic de drogue. Revendiqués à l'époque par al-Qaida, les attentats islamistes du 11 mars 2004 (191 morts dans une série d'explosions visant des trains de banlieue), avaient d'ailleurs déjà été planifiés par une cellule dirigée par des Marocains et Espagnols d'origine marocaine.

Le djihad syro-irakien a compliqué davantage la situation

Le djihad syro-irakien est venu encore compliquer la situation. Depuis le début de ce dernier, environ 160 individus seraient partis d'Espagne, une trentaine seraient morts dans la zone syro-irakienne et une vingtaine seraient revenus. Des chiffres inférieurs à ceux observés en France, en Allemagne ou au Royaume-Uni. On retrouve là encore une dominante marocaine, puisque, selon une étude publiée en 2016, 41 % des personnes arrêtées entre juin 2013 et mai 2016 dans le cadre d'enquêtes antiterroristes étaient de nationalité marocaine (46 % étant de nationalité espagnole). En avril 2015, toujours en Catalogne, onze personnes, dont cinq Marocains, avaient été interpellées dans un réseau de recrutement de volontaires pour le djihad syro-irakien. À l'époque, un responsable catalan avait souligné que «des informations importantes démontraient clairement la volonté de mener des attaques en Catalogne».

Déjà plusieurs alertes

Ces derniers mois, les alertes se sont succédé dans l'ensemble du royaume. 
- À la veille du Nouvel An, deux hommes avaient été arrêtés à Madrid en possession de munitions et de vidéos mêlant armes, images de la Puerta del Sol, symbole de la capitale espagnole, et drapeau de l'État islamique. 
- Fin juin, nouvelles interpellations dans le sud de Madrid, à quelques jours du lancement de la Worldpride LGBT, accueillant des centaines de milliers de visiteurs. Sur les trois suspects, tous de nationalité marocaine, l'un présentait, selon le ministère de l'Intérieur espagnol, «un profil extrêmement dangereux, proche de celui des terroristes récemment impliqués dans les attentats au Royaume-Uni ou en France, et était considéré comme une claire menace pour la sécurité [du pays]». «Dans un état avancé de radicalisation», il possédait «de nombreux manuels spécifiques au terrorisme djihadiste, dont le manuel pour le terroriste kamikaze». 
- Enfin, il y a moins d'un mois, le 25 juillet, un homme avait agressé un policier espagnol au couteau après avoir franchi la frontière de l'enclave de Melilla, point de passage des migrants vers l'Espagne. Hurlant «Allah akbar», l'individu, armé d'un couteau «de grande dimension», avait blessé légèrement le policier à la main. Il avait ensuite été interpellé.

Si la piste de l'attentat islamiste est confirmée, l'attaque de jeudi va naturellement raviver les inquiétudes en Catalogne et dans le reste de l'Espagne encore traumatisée treize ans après le drame par le massacre du «11 M» (11 mars 2004). Dans la propagande djihadiste, «al-Andalus», allusion au passé musulman avant l'achèvement de la Reconquista, a toujours eu une importante valeur symbolique.

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Jean Chichizola  7 abonnés   Suivre
Rédacteur en chef adjoint, service Société

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Attentat à Manchester : les familles des victimes recevront 250.000 livres (15.08.2017)


  • Par Le Figaro.fr
  • Mis à jour le 15/08/2017 à 15:07
  • Publié le 15/08/2017 à 14:39
We Love Manchester, le fonds d'urgence pour les victimes de l'attentat à Manchester (Royaume-Uni), a annoncé qu'il verserait 250.000 livres (soit environ 274.000 euros) à chacune des familles des 22 personnes tuées dans l'attaque, rapporte le Guardian ce mardi 15 août. Ces aides ont été financées par les donations faites à We Love Manchester après l'attentat.


We Love Manchester a également versé 60.000 livres (66 000 euros) aux 57 blessés ayant passé sept nuits ou plus à l'hôpital. Le fonds envisage de verser une somme supplémentaire aux 11 personnes toujours hospitalisées mardi 15 août. Quelque 96 victimes ont en outre reçu 3500 livres (3800 euros) chacune, pour avoir passé entre une et six nuits à l'hôpital à cause de leurs blessures.

Ces sommes ont été financées par les donations faites à We Love Manchester après l'attentat. Deux millions de livres ont notamment été récoltés par SMS, lors du concert de charité donné par Ariana Grande deux semaines après l'attaque. Au total, le fonds devrait lever entre 17,5 et 20 millions d'euros au profit des victimes.

Cette aide financière est indépendante des dédommagements versés par le gouvernement, que les victimes pourront également toucher. "L'argent leur est offert comme un cadeau donc c'est à eux de déterminer ce qu'ils en font", précise Sue Murphy.

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Allemagne : un suspect «armé» près d'une école recherché (17.07.2017)

Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 17/07/2017 à 13:58 Publié le 17/07/2017 à 13:55

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/17/97001-20170717FILWWW00122-allemagne-un-suspect-arme-pres-d-une-ecole-recherche.php

La police allemande a annoncé, aujourd'hui, rechercher activement un jeune homme qui s'est introduit dans une école près de Stuttgart, muni d'une arme selon des témoins, avant d'en prendre la fuite lorsqu'il a été aperçu.
D'importantes forces de police, dont une unité d'intervention spéciale, les SEK, ont été mobilisées dans cette localité du sud-ouest de l'Allemagne, selon les médias allemands. Plusieurs écoles se sont barricadées en attendant que la police ait pu faire la lumière sur cette affaire.
L'alerte a été donnée dans la matinée après que des témoins aient signalé un intrus armé d'un pistolet qui venait de s'introduire dans un établissement scolaire professionnel d'Esslingen, près de Stuttgart. L'homme a pris la fuite sur une moto sans avoir fait usage de son arme, a indiqué la police locale sur son compte twitter.
Les forces de l'ordre ont indiqué sur twitter rechercher un homme âgé de "17 à 19 ans", mesurant entre 1,70m et 1,80m. La police a interpellé une personne correspondant au signalement, avant de le relâcher peu après.

L'établissement scolaire concerné a été fouillé par la police mais rien de suspect n'a été découvert, selon un porte-parole de la police. Les élèves ont été rassemblés sur une place, où leurs parents sont venus les chercher.



Tourisme: l'Espagne très optimiste pour l'été (13.07.2017)
Mis à jour le 13/07/2017 à 15:48


Les professionnels espagnols du tourisme ont annoncé jeudi s'attendre à un nouvel été "extraordinaire" sur les plages comme dans les grandes villes, qui bénéficient de reports de touristes échaudés par les attentats du printemps à Londres ou Paris.

L'activité touristique devrait croître de 4,1% en 2017, un rythme plus élevé que celui de l'économie espagnole, attendu à 3%, estime la fédération patronale Exceltur, revoyant ainsi en nette hausse sa précédente prévision.

Cet optimisme vient principalement de "l'intense augmentation de la demande étrangère, supérieure aux prévisions", explique Exceltur dans un communiqué.

Le premier semestre a ainsi été marqué par "une plus grande affluence urbaine", due à l'arrivée de touristes "qui auraient dû se rendre dans d'autres capitales européennes mais ont finalement choisi l'Espagne" en raison des récents attentats, a détaillé le vice-président d'Exceltur José Luis Zoreda lors d'une conférence de presse.

Environ 2,7 millions de touristes étrangers ont par exemple visité Madrid entre janvier et mai, en hausse de plus de 19% sur un an, selon les derniers chiffres disponibles de l'Institut national de la statistique (INE).

Les régions côtières continuent par ailleurs à bénéficier du report de touristes d'Europe de l'Ouest ayant déserté depuis 2016 la Turquie et l'Egypte, selon Exceltur.

La reprise du tourisme observée dans ces deux pays est surtout due aux visiteurs d'Europe de l'Est et du Moyent-Orient, a précisé M. Zoreda. Selon lui, près de 14 millions de touristes sont actuellement "prêtés" à l'Espagne par d'autres destinations touchées par des attentats.

Par ailleurs, "l'effet Brexit ne se ressent pas, bien au contraire", les Britanniques restant en tête du peloton des visiteurs, suivis des Allemands et de Français, a souligné M. Zoreda.


Le nombre de touristes en provenance des Etats-Unis et de l'Asie a fortement progressé entre janvier et mai (+19% et +35% environ).


Allemagne : l'agent «islamiste présumé» remis en liberté (12.07.2017)

http://lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/12/97001-20170712FILWWW00272-allemagne-l-agent-islamiste-presume-remis-en-liberte.php

Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 12/07/2017 à 19h11 | Publié le 12/07/2017 à 19h07

Un agent du renseignement intérieur allemand, présenté comme un "islamiste présumé" par les autorités, a été remis en liberté et ne sera finalement poursuivi que pour tentative de trahison, a annoncé une porte-parole du tribunal de Düsseldorf aujourd'hui.

Il avait été interpellé en novembre dernier après avoir proposé sur internet des "informations internes" à l'Office de protection de la Constitution (Renseignement intérieur), selon son employeur.
» Lire aussi - Le renseignement allemand démasque un terroriste présumé dans ses rangs
Des médias allemands avaient également affirmé qu'il projetait un attentat contre le siège de la centrale à Cologne (ouest) mais cette information n'avait pas été officiellement confirmée.
Selon l'agence allemande Dpa, cet Allemand cinquantenaire, converti depuis 2014 à l'islam, a été libéré de prison et les charges le visant ont été considérablement revues à la baisse.

Employé de banque et père de famille, il collaborait depuis avril avec l'Office de protection de la Constitution. Lors de la révélation de l'affaire, l'Office avait indiqué qu'il lui était "reproché d'avoir, sous un faux nom, tenu sur internet des propos islamistes et avoir proposé lors de chats des informations internes".


Il était notamment chargé de surveiller la scène islamiste allemande. Il était soupçonné d'avoir par la suite proposé sur internet des "informations sensibles sur l'Office", qu'il aurait infiltré afin de rassembler des informations en vue de préparer un "attentat à l'explosif", selon des médias.

Autriche: un «musulman radicalisé» soupçonné d'un double meurtre (05.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 05/07/2017 à 22:12 Publié le 05/07/2017 à 22:11


Un Tunisien, récemment arrêté en Autriche pour le meurtre d'un couple de personnes âgées à leur domicile, est soupçonné d'avoir agi avec un mobile islamiste, a affirmé mercredi le ministre autrichien de l'Intérieur Wolfgang Sobotka.


Le meurtre commis vendredi à Linz (nord) "a clairement un arrière-plan islamiste", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Vienne, ajoutant que le Tunisien de 54 ans qui s'est présenté à la police comme l'auteur des faits "est manifestement un musulman radicalisé".

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