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Voir aussi : Attentats en France et en Belgique
Barcelone : une ville symbole de la fête et du soleil en Europe (17.08.2017)
Attentat de Barcelone : «Nous sommes face à un terrorisme mimétique» (17.08.2017)
Terrorisme islamiste : en Espagne, les signaux alarmants se multipliaient ces derniers mois (17.08.2017)
Allemagne : un suspect «armé» près d'une école recherché (17.07.2017)
Tourisme: l'Espagne très optimiste pour l'été (13.07.2017)
Allemagne : l'agent «islamiste présumé» remis en liberté (12.07.2017)
Autriche: un «musulman radicalisé» soupçonné d'un double meurtre (05.07.2017)
Attentat de Barcelone : «Nous sommes face à un terrorisme mimétique» (17.08.2017)
Terrorisme islamiste : en Espagne, les signaux alarmants se multipliaient ces derniers mois (17.08.2017)
Mis à jour le 17/08/2017 à 19h45 | Publié le 17/08/2017 à 19h38
Attentat à Manchester : les familles des victimes recevront 250.000 livres (15.08.2017)
Allemagne : un suspect «armé» près d'une école recherché (17.07.2017)
http://lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/12/97001-20170712FILWWW00272-allemagne-l-agent-islamiste-presume-remis-en-liberte.php
Barcelone : une ville symbole de la fête et du soleil en
Europe (17.08.2017)
Touchée par une attaque terroriste ce jeudi, la capitale
catalane attire chaque année des millions de touristes.
L'attaque
terroriste de Barcelone est le pire scénario que redoutent toutes les
grandes destinations touristiques. Les Ramblas, avenue emblématique et
hyperfréquentée de la capitale catalane, sont le symbole d'une ville de
province, devenue en quelques années une capitale mondiale du tourisme. Chaque
année, quelque dix millions de visiteurs y viennent pour des vacances
festives: la playa l'après-midi, la fête ensuite toute la
nuit. L'été, Barcelone est une ville qui ne dort jamais.
Hyperfréquentée, voire saturée de visiteurs, Barcelone a
d'ailleurs été sous le feu des projecteurs tout l'été. Les habitants - à
commencer par la maire, Ada Colau, soutenue par Podemos - ont manifesté leur
ras-le-bol face à cette déferlante de touristes. Airbnb, le site de location
d'hébergements pour touristes, y a pris une telle ampleur que les Barcelonais
se sentent chassés du centre-ville au profit de locations meublées illégales.
Dans le quartier populaire de la Barceloneta, les banderoles anti-Airbnb
fleurissent aux fenêtres l'été.
Des touristes et des croisiéristes
Barcelone, qui compte 1,6 million d'habitants, héberge non
seulement une dizaine de millions de touristes, qui s'y arrêtent au moins une
nuit. S'y ajoutent dix autres millions de personnes, notamment des
croisiéristes, qui se contentent d'y passer une journée. C'est la ville
d'Europe qui a le plus explosé touristiquement, depuis les JO de 1992. Elle est
aussi le premier port de croisières d'Europe, avec 2,6 millions de passagers.
«Barcelone est devenue une destination de voyage à l'année, pour ses atouts
culturels, ses plages aménagées dans la ville depuis les JO, son tourisme
festif et de croisière», insiste Didier Arino, directeur du cabinet d'études
Protourisme. La ville bénéficie d'un flux de touristes étrangers de plus en
plus important, grâce aux compagnies aériennes low-cost, comme Ryanair ou
easyJet.
Son succès est tel qu'il est devenu problématique depuis
l'essor fulgurant des Airbnb ces cinq dernières années. «Aujourd'hui, il y a
plus de touristes qui dorment dans le centre-ville de Barcelone que de
Barcelonais», fait remarquer Didier Arino.
Une artère mythique
Les Ramblas font partie des quelques artères mythiques
connues dans le monde entier, comme le sont la promenade des Anglais ou les
Champs-Élysées. Elle est un passage obligé dans la ville avec ses grands sites:
la Sagrada Familia, monument le plus visité (4,5 millions de visiteurs en
2016), le parc Güell (2,9 millions de visiteurs) et le musée du FC Barcelone
(1,9 million). Selon l'office du tourisme, les 15 sites les plus visités de
Barcelone ont accueilli près de 21 millions de touristes l'an dernier. Ce sont
des Espagnols surtout (plus de 20 % des visiteurs) et beaucoup d'Européens
(51 %): les Britanniques en tête, suivis par les Français, les Italiens et
les Allemands.
Depuis juillet 2016, les véhicules ayant foncé dans la foule
ont fait au moins 100 morts en Europe: à Nice, Berlin, Londres et Stockholm. La
France, meurtrie après les attentats parisiens de novembre 2015 puis Nice en
juillet 2016, devrait retrouver ses niveaux d'activité touristique (en termes
de fréquentation et de volume d'affaires), d'ici à la fin de l'année. Il faut
du temps avant de retrouver la confiance des touristes. Mais ce délai a
tendance à se réduire: les voyageurs sont conscients que la menace terroriste
est de plus en plus présente partout. Ils apprennent à vivre avec, chez eux
comme pendant leurs vacances.
La rédaction vous conseille :
Attentat de Barcelone : «Nous sommes face à un terrorisme mimétique» (17.08.2017)
ANALYSE - «Cette attaque met en scène l'irruption
d'individus installés en Europe, qui partent à l'action pour avoir leur heure
de gloire», considère Mathieu Guidère*, auteur de La Guerre des
islamismes(Gallimard), après l'attentat qui a frappé la capitale catalane.
LE FIGARO. - L'attaque qui vient de toucher
Barcelone vous surprend-elle?
Mathieu GUIDÈRE. - Pas du tout car la menace
terroriste est désormais déconnectée des pays habituellement pris pour cibles
en raison de leurs interventions militaires dans les zones de combat. Nous ne
sommes plus dans un schéma de représailles, mais face à un terrorisme mimétique
de type «copy cat». En cela, l'attentat de Nice, qui a fait 86 morts le
14 juillet 2016, a constitué un tournant. Depuis, le mode opératoire du véhicule-bélier, efficace et peu
coûteux, est privilégié par la totalité des groupes islamistes qui cherchent à
faire le maximum de victimes avec un fort impact médiatique, moyennant des
ressources minimes et un faible coût opérationnel.
Depuis le 11 mars 2004, l'Espagne semblait pourtant
sanctuarisée...
«Cette attaque met juste en scène l'irruption d'individus
installés en Europe, qui partent à l'action sans forcément avoir de mandat
spécifique mais pour avoir leur heure de gloire»
Mathieu Guidère
Oui, car ce pays a appris de ses erreurs passées. La
quasi-totalité des attaques qu'il a subies étaient des ripostes à ses
engagements armés en Afghanistan, mais aussi en Irak, aux côtés des Américains
entre 2003 et 2011. Depuis, hormis quelques appuis logistiques ou
aériens, les Espagnols se sont abstenus de toute intervention dans les pays
musulmans. Ils ont vécu les dix dernières années dans une période de
tranquillité. Jusqu'à aujourd'hui, rien n'avait changé véritablement et les
autorités de Madrid sont restées rétives à toute forme d'ingérence. Cette
attaque doit donc être déconnectée de toute considération de politique
étrangère. Elle met juste en scène l'irruption d'individus installés en Europe,
qui partent à l'action sans forcément avoir de mandat spécifique mais pour
avoir leur heure de gloire.
Quels sont les relais djihadistes dans la péninsule?
L'Espagne partage, avec la Belgique notamment, un terreau
djihadiste local important. Ce dernier est issu des filières marocaines
historiques qui se sont manifestées dès les attentats du 11 Septembre.
Celles-ci ont mené les attentats de Madrid en 2004 et ont envoyé des
combattants volontaires en Irak puis en Syrie. Ce terreau explique aussi que
l'Espagne, comme nombre de pays européens, est confrontée au problème aigu des «revenants» liés à la perte des
sanctuaires de Mossoul et de Raqqa, qui est en train de tomber. La période
estivale est très propice à ces retours de combattants qui s'accélèrent depuis
quelques semaines.
Les attentats aux véhicules-béliers se multiplient en
Europe. Ces attentats low-cost correspondent-ils à une stratégie globale à
travers l'Europe?
Oui, la nébuleuse djihadiste Daech et al-Qaida vise à
exporter la terreur à travers l'Occident, même en Amérique du Nord, où des
attentats sont déjoués quasiment toutes les semaines. N'étant plus en capacité de
perpétrer des attaques d'ampleur avec des commandos structurés et armés
d'explosifs comme au Bataclan, ces organisations visent des pics médiatiques. À
ce titre, on ne peut exclure que le battage médiatique qui a régné pendant des
semaines autour du club de football du Barça et du transfert de Neymar vers
Paris a focalisé l'attention de terroristes sur cette ville...
«La France est très en retard, tout comme l'Espagne
d'ailleurs, sur la surveillance de l'espace public. Les agglomérations des deux
pays ont dix fois moins de caméras intelligentes que des villes comme Londres
ou Washington»
Mathieu Guidère
Les grandes villes européennes ont-elles suffisamment
renforcé leur posture de défense?
Certains pays comme la France ont renforcé la
sanctuarisation de leur espace public pour éviter qu'un camion ou une voiture
puisse monter sur un trottoir pour faucher la foule. La mise en place de plots
en béton ou en acier se généralise, mais les autres pays européens sont très en
retard sur ce type de défense passive. Or il s'agit de la meilleure parade,
simple et très efficace, pour protéger le public. En revanche, la France est
très en retard, tout comme l'Espagne d'ailleurs, sur la surveillance de
l'espace public. Les agglomérations des deux pays ont dix fois moins de caméras
intelligentes que des villes comme Londres ou Washington. Or il est devenu
indispensable de détecter des individus qui font des repérages ou des
mouvements inhabituels de véhicules, tout comme il faut pister la trajectoire
des terroristes après leur carnage: nous sommes face à un phénomène de
terrorisme urbain que les autorités peuvent stopper assez facilement si elles
s'en donnent les moyens.
Reste l'hypothèse d'une montée en puissance, avec
l'emploi de voitures ou de camions piégés comme on l'a vu dans les zones de
combats...
Pour mener une telle action, il faut de l'expertise: cela ne
pourrait être l'œuvre que d'un artificier «revenant». Or les services de
renseignements extérieurs et intérieurs ont bien infiltré les réseaux. Ils en
connaissent les principaux protagonistes et ne les lâchent pas, a priori, dès
qu'ils franchissent une frontière.
* Professeur à l'université de Paris-VIII, vient de
publier La Guerre des islamismes (Gallimard).
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Terrorisme islamiste : en Espagne, les signaux alarmants se multipliaient ces derniers mois (17.08.2017)
Par Jean
Chichizola
Mis à jour le 17/08/2017 à 19h45 | Publié le 17/08/2017 à 19h38
La Catalogne est régulièrement le théâtre d'opérations
antiterroristes.
Si l'Espagne avait été jusqu'à présent épargnée par les
attentats de l'État islamique, le pays, placé en état d'alerte au niveau 4 (sur
5) depuis 2015, se bat depuis de longues années contre le terrorisme islamiste.
Et les signaux alarmants se multipliaient ces derniers mois. La Catalogne est
en particulier régulièrement le théâtre d'opérations antiterroristes. C'est là
que l'on compte le plus de démantèlements de réseaux islamistes, la province de
Barcelone se taillant la part du lion. Le 25 avril, neuf personnes y
étaient ainsi interpellées, dont quatre liées à des suspects interpellés en
Belgique dans l'enquête sur les attentats de Bruxelles en mars 2016.
Des armes à feu, du matériel informatique, de l'argent et
des stupéfiants avaient été saisis lors des perquisitions. Cette opération
avait de nouveau souligné les liens entre les cellules terroristes locales et
la mouvance djihadiste marocaine, souvent sur fond de trafic de drogue.
Revendiqués à l'époque par al-Qaida, les attentats islamistes du 11 mars
2004 (191 morts dans une série d'explosions visant des trains de banlieue),
avaient d'ailleurs déjà été planifiés par une cellule dirigée par des Marocains
et Espagnols d'origine marocaine.
Le djihad syro-irakien a compliqué davantage la situation
Le djihad syro-irakien est venu encore compliquer la
situation. Depuis le début de ce dernier, environ 160 individus seraient partis
d'Espagne, une trentaine seraient morts dans la zone syro-irakienne et une
vingtaine seraient revenus. Des chiffres inférieurs à ceux observés en France,
en Allemagne ou au Royaume-Uni. On retrouve là encore une dominante marocaine,
puisque, selon une étude publiée en 2016, 41 % des personnes arrêtées
entre juin 2013 et mai 2016 dans le cadre d'enquêtes antiterroristes étaient de
nationalité marocaine (46 % étant de nationalité espagnole). En avril
2015, toujours en Catalogne, onze personnes, dont cinq Marocains, avaient été
interpellées dans un réseau de recrutement de volontaires pour le djihad
syro-irakien. À l'époque, un responsable catalan avait souligné que «des
informations importantes démontraient clairement la volonté de mener des
attaques en Catalogne».
Déjà plusieurs alertes
Ces derniers mois, les alertes se sont succédé dans
l'ensemble du royaume.
- À la veille du Nouvel An, deux hommes avaient été
arrêtés à Madrid en possession de munitions et de vidéos mêlant armes, images
de la Puerta del Sol, symbole de la capitale espagnole, et drapeau de l'État
islamique.
- Fin juin, nouvelles interpellations dans le sud de Madrid, à
quelques jours du lancement de la Worldpride LGBT, accueillant des centaines de
milliers de visiteurs. Sur les trois suspects, tous de nationalité marocaine,
l'un présentait, selon le ministère de l'Intérieur espagnol, «un profil
extrêmement dangereux, proche de celui des terroristes récemment impliqués dans
les attentats au Royaume-Uni ou en France, et était considéré comme une claire
menace pour la sécurité [du pays]». «Dans un état avancé de radicalisation», il possédait «de
nombreux manuels spécifiques au terrorisme djihadiste, dont le manuel pour le
terroriste kamikaze».
- Enfin, il y a moins d'un mois, le 25 juillet, un
homme avait agressé un policier espagnol au couteau après avoir franchi la
frontière de l'enclave de Melilla, point de passage des migrants vers
l'Espagne. Hurlant «Allah akbar», l'individu, armé d'un couteau «de grande
dimension», avait blessé légèrement le policier à la main. Il avait ensuite été
interpellé.
Si la piste de l'attentat islamiste est confirmée, l'attaque
de jeudi va naturellement raviver les inquiétudes en Catalogne et dans le reste
de l'Espagne encore traumatisée treize ans après le drame par le massacre du
«11 M» (11 mars 2004). Dans la propagande djihadiste, «al-Andalus», allusion au
passé musulman avant l'achèvement de la Reconquista, a toujours eu une
importante valeur symbolique.
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Jean
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Attentat à Manchester : les familles des victimes recevront 250.000 livres (15.08.2017)
- Par Le
Figaro.fr
- Mis à
jour le 15/08/2017 à 15:07
- Publié le 15/08/2017 à 14:39
We Love Manchester, le fonds d'urgence pour les victimes de l'attentat
à Manchester (Royaume-Uni), a annoncé qu'il verserait 250.000
livres (soit environ 274.000 euros) à chacune des familles des 22
personnes tuées dans l'attaque, rapporte le Guardian ce mardi 15 août. Ces aides ont été
financées par les donations faites à We Love Manchester après l'attentat.
» Lire aussi - Attentat de Londres : ce que l'on sait sur la double attaque
We Love Manchester a également versé 60.000 livres (66 000 euros) aux 57
blessés ayant passé sept nuits ou plus à l'hôpital. Le fonds envisage de verser
une somme supplémentaire aux 11 personnes toujours hospitalisées mardi 15 août.
Quelque 96 victimes ont en outre reçu 3500 livres (3800 euros) chacune, pour
avoir passé entre une et six nuits à l'hôpital à cause de leurs blessures.
Ces sommes ont été financées par les donations faites à We Love
Manchester après l'attentat. Deux millions de livres ont notamment été
récoltés par SMS, lors du concert de charité donné par Ariana Grande deux semaines après l'attaque. Au
total, le fonds devrait lever entre 17,5 et 20 millions d'euros au profit des
victimes.
Cette aide financière est indépendante des dédommagements versés par le
gouvernement, que les victimes pourront également toucher. "L'argent
leur est offert comme un cadeau donc c'est à eux de déterminer ce qu'ils en
font", précise Sue Murphy.
LIRE AUSSI :
Allemagne : un suspect «armé» près d'une école recherché (17.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 17/07/2017 à 13:58
Publié le 17/07/2017 à 13:55
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/17/97001-20170717FILWWW00122-allemagne-un-suspect-arme-pres-d-une-ecole-recherche.php
La police allemande a annoncé, aujourd'hui, rechercher
activement un jeune homme qui s'est introduit dans une école près de Stuttgart,
muni d'une arme selon des témoins, avant d'en prendre la fuite lorsqu'il a été
aperçu.
D'importantes forces de police, dont une unité
d'intervention spéciale, les SEK, ont été mobilisées dans cette localité du
sud-ouest de l'Allemagne, selon les médias allemands. Plusieurs écoles se sont
barricadées en attendant que la police ait pu faire la lumière sur cette
affaire.
L'alerte a été donnée dans la matinée après que des témoins
aient signalé un intrus armé d'un pistolet qui venait de s'introduire dans un
établissement scolaire professionnel d'Esslingen, près de Stuttgart. L'homme a
pris la fuite sur une moto sans avoir fait usage de son arme, a indiqué la
police locale sur son compte twitter.
Les forces de l'ordre ont indiqué sur twitter rechercher un
homme âgé de "17 à 19 ans", mesurant entre 1,70m et 1,80m. La police
a interpellé une personne correspondant au signalement, avant de le relâcher
peu après.
L'établissement scolaire concerné a été fouillé par la
police mais rien de suspect n'a été découvert, selon un porte-parole de la
police. Les élèves ont été rassemblés sur une place, où leurs parents sont
venus les chercher.
Tourisme: l'Espagne très optimiste pour l'été (13.07.2017)
Mis à jour le 13/07/2017 à 15:48
Les professionnels espagnols du tourisme ont annoncé jeudi
s'attendre à un nouvel été "extraordinaire" sur les plages comme dans
les grandes villes, qui bénéficient de reports de touristes échaudés par les
attentats du printemps à Londres ou Paris.
L'activité touristique devrait croître de 4,1% en 2017, un
rythme plus élevé que celui de l'économie espagnole, attendu à 3%, estime la
fédération patronale Exceltur, revoyant ainsi en nette hausse sa précédente
prévision.
Cet optimisme vient principalement de "l'intense
augmentation de la demande étrangère, supérieure aux prévisions", explique
Exceltur dans un communiqué.
Le premier semestre a ainsi été marqué par "une plus
grande affluence urbaine", due à l'arrivée de touristes "qui auraient
dû se rendre dans d'autres capitales européennes mais ont finalement choisi
l'Espagne" en raison des récents attentats, a détaillé le vice-président
d'Exceltur José Luis Zoreda lors d'une conférence de presse.
Environ 2,7 millions de touristes étrangers ont par exemple
visité Madrid entre janvier et mai, en hausse de plus de 19% sur un an, selon
les derniers chiffres disponibles de l'Institut national de la statistique
(INE).
Les régions côtières continuent par ailleurs à bénéficier du
report de touristes d'Europe de l'Ouest ayant déserté depuis 2016 la Turquie et
l'Egypte, selon Exceltur.
La reprise du tourisme observée dans ces deux pays est
surtout due aux visiteurs d'Europe de l'Est et du Moyent-Orient, a précisé M.
Zoreda. Selon lui, près de 14 millions de touristes sont actuellement
"prêtés" à l'Espagne par d'autres destinations touchées par des
attentats.
Par ailleurs, "l'effet Brexit ne se ressent pas, bien
au contraire", les Britanniques restant en tête du peloton des visiteurs,
suivis des Allemands et de Français, a souligné M. Zoreda.
Le nombre de touristes en provenance des Etats-Unis et de
l'Asie a fortement progressé entre janvier et mai (+19% et +35% environ).
Allemagne : l'agent «islamiste présumé» remis en liberté (12.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 12/07/2017 à 19h11 | Publié le 12/07/2017 à
19h07
Un agent du renseignement intérieur allemand, présenté comme
un "islamiste présumé" par les autorités, a été remis en liberté et
ne sera finalement poursuivi que pour tentative de trahison, a annoncé une
porte-parole du tribunal de Düsseldorf aujourd'hui.
Il avait été interpellé en novembre dernier après avoir
proposé sur internet des "informations internes" à l'Office de
protection de la Constitution (Renseignement intérieur), selon son employeur.
» Lire aussi - Le renseignement allemand démasque un terroriste
présumé dans ses rangs
Des médias allemands avaient également affirmé qu'il
projetait un attentat contre le siège de la centrale à Cologne (ouest) mais
cette information n'avait pas été officiellement confirmée.
Selon l'agence allemande Dpa, cet Allemand cinquantenaire,
converti depuis 2014 à l'islam, a été libéré de prison et les charges le visant
ont été considérablement revues à la baisse.
Employé de banque et père de famille, il collaborait depuis
avril avec l'Office de protection de la Constitution. Lors de la révélation de
l'affaire, l'Office avait indiqué qu'il lui était "reproché d'avoir, sous
un faux nom, tenu sur internet des propos islamistes et avoir proposé lors de
chats des informations internes".
Il était notamment chargé de surveiller la scène islamiste
allemande. Il était soupçonné d'avoir par la suite proposé sur internet des
"informations sensibles sur l'Office", qu'il aurait infiltré afin de
rassembler des informations en vue de préparer un "attentat à l'explosif",
selon des médias.
Autriche: un «musulman radicalisé» soupçonné d'un double meurtre (05.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 05/07/2017 à 22:12 Publié le 05/07/2017 à 22:11
Un Tunisien, récemment arrêté en Autriche pour le meurtre d'un couple de personnes âgées à leur domicile, est soupçonné d'avoir agi avec un mobile islamiste, a affirmé mercredi le ministre autrichien de l'Intérieur Wolfgang Sobotka.
Le meurtre commis vendredi à Linz (nord) "a clairement un arrière-plan islamiste", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Vienne, ajoutant que le Tunisien de 54 ans qui s'est présenté à la police comme l'auteur des faits "est manifestement un musulman radicalisé".