Russie : l'enquête sur l'attaque au couteau menée au plus haut niveau à Moscou (20.08.2017)
Russie : un homme poignarde sept personnes dans la rue (19.08.2017)
En Russie, un homme abattu par la police après avoir blessé sept personnes (19.08.2017)
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Etat islamique (EI, ISIS, Daech) au jour le jour
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Syrie
Tchétchénie
Russie : l'enquête sur l'attaque au couteau menée au plus
haut niveau à Moscou (20.08.2017)
Par Le
figaro.fr
Mis à jour le 20/08/2017 à 14h09 | Publié le 19/08/2017 à 16h12
Un homme a blessé sept personnes dans les rues de Sourgout,
en Sibérie, samedi. Alors que l'État islamique a revendiqué cette action, la
police russe a indiqué ne pas privilégier la piste terroriste. L'assaillant a
été abattu.
L'agression avait-elle un motif terroriste? Le doute plane
toujours ce dimanche à la mi-journée, après qu'un homme a blessé sept
personnes au couteau en pleine rue à Sourgout, en Sibérie, samedi
après-midi avant d'être abattu par la police. Le Comité d'enquête, organe russe
chargé des principales investigations criminelles, a annoncé dimanche que
l'enquête allait être menée au plus haut niveau, à Moscou. Dans la foulée du
drame, la police avait ouvert une enquête judiciaire pour «tentative
d'homicide» et déclaré ne pas privilégier la piste de «l'attentat terroriste».
Le groupe terroriste État islamique a ensuite revendiqué l'attaque, dans un
message diffusé par son organe de propagande, Amak.
Les responsables russes n'ont pas officiellement réagi à
cette revendication dimanche. L'affaire va toutefois être transmise à Moscou en
«raison de la réaction du public», a annoncé dimanche Alexandre Bastrykine,
directeur du Comité d'enquête dans un communiqué. Les enquêteurs ont mené des
recherches au domicile de l'assaillant et tentaient, selon eux, d'établir les
circonstances et le «motif des actes de l'attaquant».
L'homme «a attaqué des passants, blessant au couteau huit
personnes», alors qu'il se trouvait «dans les rues centrales» de cette ville de
330.000 habitants, aux alentours de 11 heures 20 samedi. Selon la police
locale, sept personnes ont été blessées et sont actuellement hospitalisées.
Deux d'entre elles sont dans un état grave.
La police a «neutralisé» l'assaillant. Celui-ci a tenté de
«résister» aux policiers, ont déclaré ensuite dans un communiqué les forces de
l'ordre, précisant avoir identifié l'assaillant et vérifier ses éventuels
antécédents psychiatriques. Il s'agirait d'un homme né en 1994 et originaire de
Sourgout.
Des doutes sur le motif de l'attaque
«La version selon laquelle l'attaque serait un attentat
terroriste n'est pas la principale», a déclaré l'antenne de police locale à
l'agence de presse russe Interfax. Cette déclaration a provoqué la perplexité
de certains internautes russes, dont l'opposant numéro un au Kremlin, Alexeï
Navalny. «Un homme qui court avec un couteau et qui essaie de tuer un maximum
de personnes. Qu'est-ce que c'est, si ce n'est pas un attentat?», s'est-il
exclamé sur Twitter.
Le sénateur russe Frants Klintsevitch a lui estimé au
contraire que l'attaque «n'avait rien à voir avec l'EI», considérant sur les
ondes de la radio Govorit Moskva qu'il s'agissait peut-être pour le groupe
islamique d'une «opération de RP», de relations-presse.
Des images diffusées par des sites d'informations et chaînes
de télévision russes montraient le corps de l'attaquant sous un drap blanc, un
chien policier inspectant le cadavre. D'autres images montraient un blessé
effondré sur un blanc, entouré d'une flaque de sang.
La Russie visée par des djihadistes
En Russie, un
attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg avait fait 16 morts et des dizaines
de blessés le 3 avril. Depuis le début de son intervention militaire en
Syrie le 30 septembre, la Russie, alliée du régime de Damas, a elle aussi été
menacée de représailles par l'EI et par la branche syrienne d'Al-Qaïda.
Les services secrets russes ont annoncé lundi l'arrestation
de quatre membres présumés de l'organisation Etat islamique qui planifiaient
des attentats suicide contre des centres commerciaux et des transports en
commun à Moscou.
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un homme abattu par la police après avoir blessé plusieurs personnes
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l'EI revendique l'attaque au couteau
En Russie, un homme abattu par la police après avoir blessé
sept personnes (19.08.2017)
L’assaillant « a attaqué des passants » en pleine rue à
Sourgout, en Sibérie. Le groupe Etat islamique a revendiqué l’attaque dans un
message diffusé par son agence de propagande.
Le Monde.fr avec AFP | 19.08.2017 à 11h36 • Mis à jour le
20.08.2017 à 14h58
Un homme armé d’un couteau a été abattu par la police,
samedi 19 août, après avoir poignardé sept personnes en pleine rue à Sourgout,
en Sibérie occidentale. L’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué peu
après l’attaque, dans un message diffusé par son agence de propagande Aamaq. «
L’assaillant dans la ville de Sourgout en Russie est un soldat de l’EI », a
précisé l’organisation djihadiste dans le communiqué.
Le drame est survenu peu après 11 heures dans le centre de
cette ville pétrolière et gazière de 330 000 habitants située à 2 100
kilomètres à l’est de Moscou, a fait savoir le comité d’enquête russe, chargé
des principales investigations criminelles. Une enquête judiciaire pour «
tentative d’homicide » et non pour « terrorisme » a été ouverte, sous le
contrôle direct du directeur du Comité d’enquête russe, Alexandre Bastrikine.
Ce dernier a annoncé dimanche que l’affaire allait être prise en charge au plus
haut niveau central, à Moscou. Les enquêteurs ont mené des recherches au
domicile de l’assaillant et tentaient, selon eux, d’établir les circonstances
et le « motif des actes de l’attaquant ».
La Russie, cible de l’EI
L’assaillant a tenté de « résister » aux policiers avant d’être
abattu, selon un communiqué des forces de l’ordre. Le comité d’enquête de la
ville affirme également que l’homme, né en 1998, portait une fausse ceinture
d’explosifs. La police dit examiner les éventuels antécédents psychiatriques de
l’agresseur. Des images diffusées par des sites d’information et chaînes de
télévision russes montraient le corps de l’attaquant sous un drap blanc, un
chien policier inspectant le cadavre. D’autres images montraient un blessé
effondré sur un banc dans une flaque de sang.
Les victimes, âgées de 27 à 77 ans, ont toutes été
hospitalisées. Une est entre la vie et la mort, trois sont gravement blessées
et trois autres le sont plus légèrement, a fait savoir la gouverneure de la
région de Khanty-Mansi, Natalia Komarovale.
Depuis le début de son intervention militaire en Syrie, le
30 septembre 2016, la Russie, alliée du régime de Damas, a elle aussi été
menacée de représailles par l’EI et par la branche syrienne d’Al-Qaida. Les
services secrets russes ont ainsi annoncé, le 14 août, l’arrestation de quatre
membres présumés de l’organisation Etat islamique qui planifiaient des
attentats-suicides contre des centres commerciaux et des transports en commun à
Moscou.
La Russie a renforcé ses mesures de sécurité depuis qu’un
attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg a fait 16 morts et des dizaines de
blessés le 3 avril. En 2015, une étude d’un institut de Saint-Pétersbourg
avait, par ailleurs, désigné Sourgout comme « la ville la plus agréable à vivre
de Russie ».
Russie : un homme poignarde
sept personnes dans la rue (19.08.2017)
Par Le
figaro.fr
Mis à jour le 19/08/2017 à 20h50 |
Publié le 19/08/2017 à 16h12
Alors que l'État islamique
revendique cette action survenue à Sourgout, en Sibérie, la police russe ne
privilégie pas la piste terroriste. L'assaillant a été abattu.
L'agression avait-elle un motif
terroriste? Le doute planait samedi à la mi-journée après qu'un homme a poignardé
au moins sept personnes en pleine rue à Sourgout, en Sibérie, avant d'être
abattu par la police. Le groupe terroriste État islamique a revendiqué
l'attaque, dans un message diffusé par son organe de propagande, Amak, tandis
que la police avait indiqué qu'elle ne privilégiait pas la piste de «l'attentat
terroriste». Une enquête judiciaire pour «tentative d'homicide» a été ouverte,
sous le contrôle direct du directeur du comité, Alexandre Bastrikine, a annoncé
dans un communiqué le Comité d'enquête russe.
L'homme «a attaqué des passants,
blessant au couteau huit personnes», alors qu'il se trouvait «dans les rues
centrales» de cette ville de 330.000 habitants, aux alentours de 11 heures 20,
ont indiqué les enquêteurs. Selon la police locale, sept personnes ont été
blessées et sont actuellement hospitalisées. Deux d'entre elles sont dans un
état grave.
La police a «neutralisé»
l'assaillant. Celui-ci a tenté de «résister» aux policiers, ont déclaré ensuite
dans un communiqué les forces de l'ordre, précisant avoir identifié
l'assaillant et vérifier ses éventuels antécédents psychiatriques. Il s'agirait
d'un homme né en 1994 et originaire de Sourgout.
Des doutes sur le motif de
l'attaque
«La version selon laquelle
l'attaque serait un attentat terroriste n'est pas la principale», a déclaré
l'antenne de police locale à l'agence de presse russe Interfax. Cette déclaration
a provoqué la perplexité de certains internautes russes, dont l'opposant numéro
un au Kremlin, Alexeï Navalny. «Un homme qui court avec un couteau et qui
essaie de tuer un maximum de personnes. Qu'est-ce que c'est, si ce n'est pas un
attentat?», s'est-il exclamé sur Twitter.
Le sénateur russe Frants
Klintsevitch a lui estimé au contraire que l'attaque «n'avait rien à voir avec
l'EI», considérant sur les ondes de la radio Govorit Moskva qu'il s'agissait
peut-être pour le groupe islamique d'une «opération de RP», de
relations-presse.
Des images diffusées par des
sites d'informations et chaînes de télévision russes montraient le corps de
l'attaquant sous un drap blanc, un chien policier inspectant le cadavre.
D'autres images montraient un blessé effondré sur un blanc, entouré d'une
flaque de sang.
La Russie visée par des
djihadistes
En Russie, un
attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg avait fait 16 morts et des dizaines
de blessés le 3 avril. Depuis le début de son intervention militaire en
Syrie le 30 septembre, la Russie, alliée du régime de Damas, a elle aussi été
menacée de représailles par l'EI et par la branche syrienne d'Al-Qaïda.
Les services secrets russes ont
annoncé lundi l'arrestation de quatre membres présumés de l'organisation Etat
islamique qui planifiaient des attentats suicide contre des centres commerciaux
et des transports en commun à Moscou.
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un homme abattu par la police après avoir blessé plusieurs personnes
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l'EI revendique l'attaque au couteau
Russie : des membres présumés de l'EI arrêtés (14.08.2017)
- Par Le Figaro.fr avec AFP
- Mis à jour le 14/08/2017 à 15:30
- Publié le 14/08/2017 à 14:41
Les services secrets russes ont
annoncé aujourd'hui l'arrestation de 4 membres présumés de l'organisation
Etat islamique qui planifiaient des attentats suicide contre des centres
commerciaux et des transports en commun à Moscou.
Les quatre personnes arrêtées -
un Russe et trois ressortissants d'ex-républiques d'Asie centrale - préparaient
"une série d'attaques contre des lieux très fréquentés, dont des
transports en commun et des grands centres commerciaux de Moscou, en utilisant
des kamikazes et de puissants engins explosifs", a fait savoir le FSB dans
un communiqué, précisant qu'elles ont été interpellées dans "la région de
Moscou".
Le FSB dit avoir arrêté le chef
de la cellule et "émissaire de l'Etat islamique, un spécialiste de la
fabrication de bombes et deux kamikazes", mais ne précise pas quand le
coup de filet a eu lieu.
Selon les services secrets, ces
attentats étaient commandités de Syrie par deux "émissaires" de l'EI
faisant l'objet d'un mandat de recherche international : "T.M.
Nazarov", présenté par des médias tadjiks comme étant Todjiddine Nazarov,
et "A.M. Chirindjonov".
Les autorités russes annoncent
régulièrement avoir déjoué des projets d'attentats. Fin juillet, le FSB avait
ainsi annoncé l'arrestation à Moscou de sept ressortissants d'Asie centrale
accusés de préparer des attentats à Saint-Pétersbourg, dans le nord-ouest.
La Russie a renforcé ses mesures
de sécurité depuis qu'un attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg a fait 16
morts et des dizaines de blessés le 3 avril.
L'auteur présumé de cette
attaque, Akbarjon Djalilov, un homme de 22 ans originaire du Kirghizstan, une
ex-république soviétique d'Asie centrale, a également été tué dans l'attentat.
Depuis le début de son
intervention militaire en Syrie le 30 septembre, la Russie, alliée du régime de
Damas, a été menacée de représailles par l'organisation Etat Islamique et par
la branche syrienne d'Al-Qaïda, l'ancien Front Al-Nosra et actuel Front Fateh
al-Cham.
L'opposant russe Navalny à nouveau condamné (18.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 18/07/2017 à 14:01
Publié le 18/07/2017 à 13:56
Un tribunal russe a condamné, aujourd'hui, le principal
opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, et deux coaccusés à verser 30.000 euros à
une société publique d'exploitation forestière, Kirovles, en compensation de
sommes qu'ils ont, selon la justice, détournées.
» Lire aussi - Alexeï Navalny, l'opposant 2.0 à Poutine
"La cour a estimé que les demandes de la société
étaient en partie justifiées et a condamné Navalny et deux autres protagonistes
à verser 2,1 millions de roubles" de dommages et intérêts, une somme
largement inférieure aux 16 millions exigés par Kirovles, a expliqué le
tribunal, cité par l'agence RIA Novosti.
En 2013, l'opposant et blogueur anticorruption avait été
reconnu coupable d'avoir détourné en 2009 près de 400.000 euros au détriment de
Kirovles, et condamné à cinq ans de prison avec sursis. Ce jugement avait été
annulé par la Cour suprême, et l'affaire renvoyée devant la justice, qui a
confirmé la peine de Navalny en février lors d'un procès en tous points identique.
En raison de sa condamnation, la commission électorale
centrale a jugé Navalny inapte à se présenter à l'élection présidentielle de
mars 2018, dans laquelle il espère toujours défier le président Vladimir
Poutine, dont il est le principal opposant.
Alexeï Navalny a organisé en mars et en juin deux
manifestations d'une rare ampleur contre la corruption dans les rues de Moscou
et de plusieurs autres villes, pour lesquelles il a été condamné à de courtes
peines de détention administrative.
L'opposant a été la cible de nombreuses agressions, dont une
avec un liquide vert qui a nécessité un traitement ophtalmologique en Espagne,
et fait aussi l'objet de nombreuses poursuites judiciaires visant selon ses
partisans à entraver ses ambitions.
LIRE AUSSI :
Meurtre de Nemtsov : vingt ans de prison pour le principal
accusé (13.07.2017)
Par Pierre Avril
Publié le 13/07/2017 à 12:23
Zaour Dadaïev (au centre) a écopé de vingt ans de réclusion
pour avoir tiré quatre balles sur l'opposant Boris Nemtsov.
Les cinq Tchétchènes reconnus coupables du meurtre en
février 2015 de l'opposant russe ont écopé jeudi de peines de 11 à 20 ans de
prison, à l'issue d'un procès qui n'a cependant pas permis de retrouver le
commanditaire.
Correspondant à Moscou
Les cinq Tchétchènes reconnus coupables du meurtre en
février 2015 de l'opposant russe Boris Nemtsov ont été condamnés à des peines
de 11 à 20 ans de prison par le tribunal militaire de Moscou, après un procès
qui n'a pas permis de retrouver le commanditaire. Zaour Dadaïev, l'homme qui a
tiré quatre balles sur l'adversaire de Vladimir Poutine, a été condamné à 20
ans de prison, tandis que ses quatre coaccusés, tous originaires des
républiques musulmanes de Tchétchénie et d'Ingouchie, écopent de peines allant
de 11 à 19 ans «à régime sévère». La détention à «régime sévère» implique moins
de promenades, de visites de proches ou de correspondances qu'en régime normal.
Pour sa part, le procureur avait requis la perpétuité pour Zaour Dadaïev.
La principale étape du procès avait eu lieu le 29 juin
lorsqu'à l'issue d'une longue et manifestement douloureuse délibération, les
jurés avaient reconnu la culpabilité des accusés. Ces derniers avaient tous nié
leur implication dans le meurtre et trois d'entre eux ont affirmé avoir été
l'objet de tortures.
Les commanditaires toujours dans la nature
Jeudi, l'un des prévenus avait tracé le mot «mensonge» sur
la vitre du box dans lequel les condamnés sont gardés au moment de l'énoncé du
verdict. «Allah demande la patience et moi je vais demander de la patience, je
ne suis pas coupable. J'obéis à la volonté du prophète...Je ne vais m'incliner
devant personne, ni devant Krasnov (chef des enquêteurs NDLR), ni devant le
FSB», a déclaré le meurtrier désigné.
Surtout, les véritables commanditaires de l'assassinat n'ont
pas été retrouvés. Pour le défenseur de la famille Nemtsov, ceux-ci sont à
rechercher dans l'entourage proche du président tchétchène Ramzan Kadyrov, un
proche allié de Vladimir Poutine, également lui-même soupçonné.
L'un des
potentiels suspects, Rouslan Geremeev, ancien commandant adjoint du bataillon
Sever, notamment chargé de la protection personnelle de Kadyrov, n'a jamais été
interrogé, les policiers n'étant jamais allés plus loin qu'à la porte de son
domicile.
Un autre homme, Rouslan Moukhoudinov, également identifié en décembre
2015 comme le commanditaire présumé du crime, est toujours recherché par la
police.
L'avocat de la famille Nemtsov avait qualifié l'enquête sur
ce meurtre de «fiasco total».
La rédaction vous conseille
L'opposant russe Alexeï Navalny remis en liberté (07.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 07/07/2017 à 13:54 Publié le 07/07/2017 à 13:35
Le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, a retrouvé la liberté vendredi après 25 jours passés en détention administrative pour avoir organisé en juin une manifestation anticorruption d'ampleur dans les rues de Moscou, interdite par les autorités.
» Lire aussi - Alexeï Navalny, l'opposant 2.0 à Poutine
"Alexeï est arrivé (dans les locaux du) Fonds de lutte contre la corruption", l'organisation qu'il a créée pour dénoncer la corruption des élites, a annoncé sur Twitter sa porte-parole Kira Iarmich, accompagnant son message d'une photo de l'opposant.